27. Bonjour Toulouse !

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Le lendemain matin, c'était le moment pour les garçons de rentrer sur Toulouse. Mila n'avait toujours pas discuté avec eux de ce qu'elle avait prévu de faire. A vrai dire, même elle, n'avait aucune idée de ce qu'elle voulait réellement.

Sa mère avait réuni tout le monde dans le salon pour justement discuter de tout ça. Mila était la dernière à s'installer dans le canapé, au bout, à côté de Sacha.

— Bon, puisque aucun de vous ne s'est posé la question, moi je vais vous donner les réponses, commença sa mère. Mila, ma Cherie, tu as 22 ans et le droit, même le devoir de vivre ta vie, faire des rencontre, tomber amoureuse... t'amuser, bref vivre la vie d'une jeune femme de 22 ans. Je sais que tu es rentré pour moi, Norah et Théo mais aujourd'hui tu peux faire ta vie en fonction de ce qui se passe ici, ok ?

— Mais maman, je vais pas te laisser ici, seule...

— Je suis pas seule. Si j'ai un problème, ton frère est là. Il a 19 ans aujourd'hui, il sait se débrouiller. Comment on fait sans toi depuis un an ? On s'en sort très bien Mila.

Elle baissa la tête vers le sol.

— Toute ta vie est à Toulouse. Tu es partie la bas pour prendre un nouveau départ, pour retourner aux sources, tu t'es fais des amis extraordinaires qui feront tout pour toi, alors ne gâche pas tout Mila. Vie pour toi.

— Oh tiens, ajouta Sid. Ça me fait penser à un truc que j'ai dis !

Mila rigola, elle savait très bien qu'il parlait du fameux soir où ils se sont engueules. Elle attrapa un coussin qu'elle lui lança dans la tête.

— Rentre avec eux à Toulouse, dit sa mère.

— Ils... me l'ont pas proposés, dit-elle était essayant de cacher son sourire.

— La vie de ma mère, je vais la frapper, grogna Sidjil.

— Mila, tu casses les couille ! Ajouta Sacha.

— Meuf, deja qu'à cause de toi j'ai plus de réduction sur mes cafés, si en plus de ça tu rentres pas avec nous, on a tous gagné quoi, renchérit Marceau.

— Toi, t'es radin, tu penses qu'au réduction.

Manas se releva pour prendre la parole.

— Je tiens a dire que j'ai passé 7 ans sans meilleure amie, c'est long, très long. Aujourd'hui j'ai pa envie de retenter une amitié longue distance, et que clairement t'avoir avec moi tout les jours ça me fait grave plaisir.

— Enfin tout les jours, ajouta Marceau.

— Oui bon, quand elle est pas avec Sidjil quoi.

Ils se lancèrent un regard complice avant de rigolaient tous ensemble.

— Bon et bien, comme d'habitude on attends toujours la même pour partir, fit Sidjil en se relevant.

— Connard...

Mila se releva pour s'en aller dans la chambre faire sa valise mais Sidjil la rattrapa pour tirer contre lui, elle faisait mine de le bouder, mais il l'a connaissait bien assez pour savoir que ça ne durerait pas. Il posa ses mains au creux de ses reins et déposa un baiser sur son front avant de poser sa tête dans le creux de son cou pour la serrer contre lui, elle fit de même.

— Et quand le moment sera venu, toi et moi on fera les choses correctement.

Ce qu'il venait de lui dire, lui réchauffait le cœur et le remplissait d'espoir. C'était un peu une façon de lui montrer qu'à présent il s'engageait auprès d'elle et qu'il n'y aurait plus aucune fille dans sa vie à part elle —comme depuis plusieurs mois déjà sans le savoir.

Mila avait remballé ses affaires dans sa valise en quatrième vitesse. Elle était partagé entre un sentiment de tristesse et de joie. Elle n'avait pas envie de partir et laisser ce qu'il restait de sa famille, seule, à souffrir pendant que elle, découvrait les joies de la jeunesse avec les garçons, loin de tout ça. Mais sa mère avait été radical et dans un sens, ce n'était pas la première fois que l'on lui disait ça. Sidjil, l'avait fait lors de leur dernier appel téléphonique, il avait raison, tout comme sa mère aujourd'hui.

Manas l'aida à descendre sa valise et à la charger dans la voiture. Sacha et Marceau avait déjà dit au revoir à tout le monde et s'étaient installé à l'arrière de la voiture. Manas fit un check à son frère et serra sa petite soeur et sa mère dans ses bras.

— Fais attention à toi, mon grand, avait-elle dit. Je suis vraiment heureuse de t'avoir revu, Nicolas. J'espère que ta mère va bien...

— N'hésite pas à lui renvoyer un message, elle sera très heureuse.

— Et après tout, ça te feras une bonne raison de descendre à Toulouse en plus de voir ta fille.

Elle avait lâché Manas pour serrer Mila dans ses bras aussi fort comme possible. Elle lui donnait tout l'amour qu'elle pouvait pour qu'elle tienne jusqu'à la prochaine fois qu'elle la verrait.

— Au revoir, Maman. Je te remercie pour tout. Je t'aime.

— Amuse-toi, ma chérie. Tout ira bien. Je t'aime.

Elle l'embrassa puis sa mère la lâcha pour s'approcher de Sidjil, appuyé contre la voiture.

— Viens par-là, toi.

Elle le serra dans ses bras, il répondit à son étreinte.

— Tu fais tout ce que tu peux pour prendre soin d'elle, s'il te plaît.

— C'est promis, vous en faites pas.

— Et bouge lui les fesses un peu. Si tu fais pas le premier pas, elle le fera pas.

— Maman, je t'entends.

— Quoi ? J'essaie de faire bouger les choses un peu ! T'as 22 ans et tes pas capable de dire ce que tu ressens à ce beau jeune-homme.

— Je suis d'accord avec vous, Madame Dubois, ajouta Sacha.

— Toi, rendors-toi ?

— Vous en faites pas, rigola Sidjil. La prochaine fois qu'on se voit... les choses auront changés.

— Crois pas si bien dire, se moqua Mila.

Il claqua sa porte et monta derrière le volant. Il mit le contact, tout le monde se regarda un instant, le sourire aux lèvres. C'était le grand départ.

— Let's go !

Mila salua sa mère, sa soeur et son frère par la fenêtre, tout comme les garçons. Ils prirent la route, direction Toulouse pour le plus grand plaisir de tout le monde.

— Je viens de penser... Y a un truc que je vous ai pas dis, commença Mila.

— Quoi encore ? Grogna Sacha.

— Je dois rendre mon appart la semaine prochaine...

— Oh, pratique ça dis-moi !

— T'en a trouvé un autre ?

— Non... Je comptais pas rentrer, dit-elle.

— C'est malin ça.

— Tu peux venir quelques temps chez moi, ajouta Sidjil. Le temps de trouver une solution.

— Je veux pas déranger...

— Mila fait pas genre, dit Marceau. On aurait pas été là vous auriez baiser dans la voiture.

— T'es fou, hurla Sidjil. Mes sièges en cuire !

— Oh putain lui et sa bagnole, soupira Mila.

— Non mais je suis sérieux, reprit-il. Je te demande pas de vivre avec moi ou quoi que ce soit, mais le temps qu'on trouve une solution, y a pas de soucis.

— Après... je sais pas ce que Marceau en dit, mais on a large la place de l'accueillir dans la coloc, dit Sacha.

— Bah ouais, carrément !

Sidjil regarda Mila en attendant sa réponse.

— Et de toute façon, on part dans 2 semaines sur On va ou, donc faudra bien quelqu'un pour surveiller tout ça ?

— Et moi aussi mon appartement il a besoin d'être surveillé, j'ai des chats en plus moi Monsieur !

Mila rigolait en voyant la réaction de Sidjil. Elle avait bien compris qu'il aimerait bien l'avoir chez elle, mais dans un sens elle n'était pas prête à brûler tant d'étape.

— Je réfléchis, dit-elle. J'ai toute la semaine encore pour faire les cartons, mais je vous remercies vraiment, tous.

— Hésite pas, ajouta Sacha.

Mila le remercia une nouvelle fois, puis elle regarda Sidjil. Elle préférait ne pas donner de réponse pour le moment et en discuter plus calmement avec Sid plus tard.

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Juste, merci ❤️
L'histoire est en premier dans le #Djilsi  🥹

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