« S'il te plait.»

Oui il a du culot. Mais il a aussi changé. Enfin je crois. Et dans cet acte je ne vois plus de l'irrespect mais de la tendresse. Mais ce n'est peut-être que parce que je n'ai plus peur. 

Si on fait confiance aux autres...si on s'implique avec eux...si on se met...a les aimer...

« Oui tu peux.»

De ma bouche c'est lèvres glissent à mon cou. Tirol surgit, je l'avais complètement oublié. Il à lair heureux ce con, il a regardé tout ça ! Un baiser faisait aussi partie de son marché ! Je me suis complètement gourrée. Je pense aux paroles de Aïda. Alors l'irrespect est bien là. Je suis réellement en colère. Je le frappe de toute mes forces.

...ça crée aussi...de nouveaux problèmes...différents de ceux que l'on rencontre quand on est seul.

«Sale enflure ! Tu t'es servi de moi pour te débarrasser de Tirol ! En plus ce n'est qu'un pervers, tout ceci n'est que mensonge !»

Tirol virevolte l'air aux anges.

« Mélanie cela faisait tellement longtemps que je te voyais seule dans cette bibliothèque,voir ton rapprochement physique avec Yannic à été un vrai plaisir ! C'était pour ton bien, ne lui en tient pas rigueur et écoute sa défense. Sur ce, au revoir populace je retourne dans mes pages avec ces souvenirs. Bonne réconciliation !»

Alors ça y est c'est moi et Yannic seul . Il me dégoute, je regrette tout depuis le début.

« Ah parce que tu as des choses à dire en plus ?!»

« Mélanie écoute, je te jure que c'est sincère, c'est juste bien tombé par rapport à Tirol...»

J'arrête d'écouter et je m'enfuis en courant dans la ville.

Je ne me suis toujours pas décidée à regarder en face ces nouveaux problèmes.

Il m'ont volé du temps et lui m'a volé des choses bien plus importante. J'ai perdu des sentiments, un coeur, la confiance et une possible reconstruction de mon âme blessée.

De rage je fonce sans regarder sans m'arrêter dans les rues. Je n'ai donc pas vue la voiture qui elle aussi foncais aveuglément sur moi.

Ces idiots, ces monstres m'auront donc volé jusqu'à ma vie.

C'est idiot mais j'ai une pensée pour Arianne.

Pour cinq mauvaises personnes, une de juste.

J'étais simplement, encore une fois, de trop dans le ratio.