Je suis dans un bar avec Arianne. Effectivement il m'a fallu convaincre Tirol de ne pas me suivre en lui faisant croire qu'elle n'est pas jolie.

Elle me raconte que si elle est aussi souriante malgré les remarques c'est parce que au milieu des gens elle se sent camouflée. Il y a quelques années, au collège, des garçons la poursuivait en la traitant de pute ou de chienne. Il disait qu'elle les degoutait. Sauf que Yannic est arrivé et les a remis à leur place. C'est sur que reveler que le gars soi disant dégoûté par Arianne lit des magazines de pornos a gros seins ca refroidit. Elle le suit partout depuis.

«Ces derniers temps tu ma piqué Yannic...»

« Hein ?!»

« Ne t'inquiète pas.  Je crois sincèrement que quelqu'un qui est ami avec Yannic est quelqu'un de bien. Mais bon, j'aimerais bien avoir un prince charmant !»

Elle rit. Je prend l'air sombre.

« Le gars de ma classe qui regarde tes seins peut-être..»

« Quoi ?! Nathan ?! Non, non, non j'en veux pas ! Il a trop de préjugés et est incapable de réfléchir ! Regarde comme il te traite ! Tu sais je t'aime vraiment beaucoup Mélanie.»

Ça m'étonne vraiment. Mais ce qui m'étonne d'avantage ce sont les pimbêches qui entrent dans le bar et qui critiquent ouvertement Arianne. De la jalousie pure.

Quand Arianne s'en va, je me met à rigoler des propos qu'elle tiennent. Évidemment j'attire l'attention. Je defend Arianne mains je ne sens que leurs griffes sur ma joue. 

A la maison Tirol est choqué.

« Mon enfant de quelles blessures souffrez vous ?»

« Je suis tombée.»

« Vous êtes sûr ? Sur vos joue ce sont des doigts que je vois. Vous n'étiez donc pas avec le garçon ? On vous à fait du mal ?»

« Non, j'étais seule.»

« Ne pensez pas le berner. J'ai vu votre souffrance, il la vera aussi. Il s'inquiétera.»