Après le départ de la créature aux seins envoûtants, j'envoie directement un texto à Candy.

Candy, c'est une amie.
Enfin une fille avec qui je baise régulièrement sans prise de tête.
Elle n'habite qu'à quelques bornes de mon quartier et elle est toujours partante pour un petit coup vite fait bien fait.

En moins de cinq minutes elle confirme et j'en bande d'avance.
En réalité elle ne s'appelle pas Candy mais ce surnom lui va comme un charme.
De base elle n'était que ma tatoueuse et puis, une chose en à entraînée une autre...

Sans compter le fait qu'elle soit une déesse du sexe, c'est une nana cool.
Le genre de femme qu'on peut présenter à sa famille sans avoir honte.

°Driiiiiiiing°

J'en connais une qui était impatiente que je lui fasse sa fête.
Je me précipite vers la porte d'entrée mais en ouvrant, ma joie s'évapore comme neige au soleil.

C'est ma génitrice.

- Maman ? Mais pourquoi t'es là ?
Je lance en fronçant les sourcils.

- Bonjour Ayden, moi aussi je suis contente de te voir !
Elle répond ironiquement.

- Ouais ouais, j'attends quelqu'un.
Tu peux pas revenir plus tard ?
Je demande froidement.

- C'est comme ça que je suis accueillie dans mon ancienne villa par mon fils que je ne vois qu'une fois par an ?! Elle gronde.

Je suis dans un vrai traquenard.
Elle n'était pas censée revenir de Londres avant l'été.
Si elle est là, c'est forcément mauvais signe.

- T'as un souci avec ton boulot ?

- Non non j'ai été mutée pour une affaire à Los Angeles pour la fin de l'année. Mais je vais logée ailleurs.
Elle explique en s'invitant.

Je ne peux qu'accepter qu'elle entre.
C'est grâce à elle que je vis dans cette baraque de dingue et que j'ai une cadillac de 1940 qui ferait mouillée une vierge effarouchée.

Elle fait le tour de la cuisine et ses yeux tombent sur le saladier rempli de préservatifs.

- On est jamais trop prudent.
Je commente avant qu'elle ne fasse une réflexion désagréable.

- Quand es-ce que tu vas grandir Ayden ?
Elle soupire.

Je la fixe sans répondre et elle n'insiste pas.
Elle sait que rien ne me fera changer.
Pas après ce qu'il s'est produit...

†