J'en ai ras de bol de tout ça.
Cette histoire commence à me taper sur les nerfs.

J'ai jeter la culotte sans savoir à qui elle pouvait appartenir....
C'était taillé bien trop petit et rien que cette vision me donne la nausée.
À cause de ça je j'ai dû passer pour un sale pédophile.

Mais maintenant au moins je suis sûr qu'il se trame quelque chose de pas net.
Et je pense avoir une idée de la personne qui pourrait me faire tourner en bourrique de la sorte.

La seule autre personne qui a les clés de cette baraque...

Je peste un long moment sur mon fauteuil en réfléchissant à une autre possibilité mais en vain.

Je m'habille et fonce à son bureau.
Normalement à cette heure-ci elle doit encore y être.

Une fois dans les bureaux de la société d'avocats, je me fait arrêter comme un malade sorti d'asile.

- Monsieur vous avez une autorisation pour être ici ?
Me grogne un pingouin en costard.

- Non mais c'est urgent.
Je le bouscule et entre dans l'ascenseur avant qu'il me stoppe.

Dix-septième étage...
Rien que ça.
Ça pue le pognon jusqu'aux touches de l'ascenseur vitré.
Je ne me sens pas du tout à ma place ici.

Une fois devant son bureau, elle me repère et sort à ma rencontre.

- Tu peux m'expliquer pourquoi tu débarque comme dans un moulin ?
Elle râle.

- Et toi pourquoi tu veux me faire passer pour un pédophile ???
Je gueule hors de moi.

Elle écarquille les yeux et me tire dans son bureau. 
J'espère avoir des explications.
Seule ma mère peut entrer dans la villa.
Donc c'est forcément elle.

†