Chapitre 34
Bonsoir,
J'espère que vous allez bien ?
Tout d'abord je voulais vous remercier pour vos nombreux messages. J'ai reçu certaines demandes et elles ont attiré mon attention. Je voulais m'expliquer en profondeur sur ce sujet.
J'ai commencé à écrire mes histoires avec l'esprit rêveur, j'ai cette envie de rendre mon personnage féminin assez sensible et je pense que ça vient particulièrement de ma vie qui ne m'a jamais réellement souri depuis des années. J'aime ce côté sensible de la femme, mais je sais que vous pouvez avoir le sentiment qu'elles sont tout le temps faible, mais pour moi c'est un tout autre sentiment.
Depuis ma toute première histoire, je me sens évoluée, j'analyse mes erreurs, je pense différemment à chaque histoire. Le tome 3 comme vous l'avez sans doute comprit, sera sur Louane et Zakhar. Je vous ai déjà profilé son caractère assez tenace, et je m'appliquerais pour qu'elle soit différente des autres personnages féminins. Je me lance des défis et j'essaye de les réussir ( Comme faire apparaître Silas bien plus tard pour vous induire en erreur )
Et je n'ai pas l'intention de quitter ce site, j'ai bien d'autre idées pour prolonger cette magnifique expérience avec vous. Beaucoup d'idées d'histoires me traverse l'esprit chaque jours, je n'ai pas l'intention d'arrêter, tôt ou tard l'histoire que vous m'aurez demandé arrivera. J'espère avoir répondu à vos demandes.
Merci encore pour vos commentaires, pour vos messages et de votre soutiens indéfectible. Je ne préviendrais jamais à trouver assez de mot pour vous le dire.
Un énorme bisous à tous.
Silas ferma les yeux pour la troisième fois en retenant un sourire. Sa concentration était mise à rude épreuve. Il consulta au mieux le fameux dossier du cheikh en essayant de décortiquer les erreurs qui pourraient y avoir, seulement...Hannah le déstabilisait sans même s'en rendre compte. Partir en Russie avec elle avait été un choix mûrement réfléchi. De ce fait, il s'était refusé à la laisser dans sa maison à se tourner les pouces toute la journée. Alors pour rattraper son égoïsme de l'avoir séparé de sa ville de ses habitudes et de ses repaires, Silas l'avait pris comme secrétaire.
Seulement, il n'avait pas prévu qu'elle soit aussi investie dans son travail ! Voilà bientôt une heure qu'elle était au fond de son bureau personnel de l'entreprise en tain de taper sur son clavier les yeux rivés sur son écran d'ordinateur, en mâchouillant un bonbon dans sa bouche qu'il rêvait de dévorer là, tout de suite.
Il inspira profondément et se carra dans son fauteuil en le tournant légèrement à l'opposée de la jeune femme afin de mieux se concentrer. Or, à peine eut-il tourné son fauteuil que son imprimante se mit en marche toute seule et les documents qu'il avait exigé il y a une heure apparurent devant ses yeux stupéfaits.
- J'ai terminé monsieur Poloskhïa !
Non ! Impossible !
Il se redressa pour sortir les feuilles et les consulta d'un œil admiratif.
Dans son tailleur rouge rehaussant sa belle poitrine qu'il rêvait de caresser contre ses mains, elle se leva en lissant sa jupe et s'approcha d'une démarche assurée.
Un pas de plus et il ne répondrait plus de rien.
- Vous avez besoin d'autre chose ?
- Continue à me vouvoyer et je ne réponds plus de rien, menaça-t-il d'une voix rauque.
Elle rougit de plaisir et mit ses mains dans le dos.
Silas se passa la langue entre ses dents serrées et darda sur elle un regard profond.
- Ton travail est admirable, grommela-t-il piqué par la jalousie de savoir que Gabe avait eu le droit de profiter de ses talents.
- Tu n'as pas l'air si heureux que ça, remarqua la jeune femme en plissant des yeux.
Il releva la tête, ne répondit pas tout de suite puis lança :
- Quand tu travaillais pour Slander, est-ce que tu portais ce genre de tailleur ?
Elle ouvrit de grand yeux ronds.
- Grand dieu non ! Dit-elle offusquée.
Silas vit dans ses yeux une profonde sincérité qui l'irrita. Quel idiot faisait-il ! Pourquoi diable venait-il de lui poser une question de ce genre ?
Par jalousie ?
Il se figea en se rendant compte que oui, la jalousie venait de le faire parler.
- Pourquoi me poses-tu une telle question ? D'autant plus que tu n'as pas arrêté de nous espionner, tu as du l'entendre critiquer mon look non ?
Il grimaça en se frottant la barbe.
- Tu as raison, oublie ce que je viens de te dire.
- Ce tailleur m'a été offert par Louane l'année dernière, expliqua-t-elle en le lissant. Pour tout te dire, j'étais surprise de voir que je rentrais dedans.
- Il te va à ravir, commenta-t-il. Il te va beaucoup trop bien à mon goût.
La jeune femme rosit joliment.
Lorsqu'on frappa à la porte de son bureau, Silas se leva promptement.
Ash Spens entra dans son bureau en s'inclinant pour le saluer. Hannah reprit un air sérieux avec les mains toujours liées dans le dos.
- Je suis désolé de te déranger mais j'ai appris que le grand patron était de retour, alors je voulais être sûr que c'était vrai.
Silas lâcha un sourire neutre et lui serra la main.
- Merci Ash..
Ash se tourna vers Hannah. Et dans ce moment qui lui parut infinie, Silas regrettait amèrement d'être l'auteur de cette beauté qui se révélait hypnotique pour la gente masculine. Complètement subjugué, Ash détaillait Hannah sans vergogne avant qu'il n'intervienne.
- Tu veux peut-être que je t'apporte une loupe ? Dit-il pince-sans-rire.
Ash quitta sa torpeur et se mit à rire.
- Pardon mon vieux c'est juste que je me demande qui est cette jeune demoiselle.
- Ma secrétaire et petite-amie.
Stupéfait, Ash recula instantanément pour mettre de la distance entre lui et Hannah.
- Je suis enchanté mademoiselle ?
- Hannah Stewart, répondit-elle avec un sourire chaleureux.
Irrité, Silas referma le dossier du cheikh et tendit une copie à son collaborateur.
- Tu vas certainement t'amuser avec ça, dit-il avec un air courroucé.
- Oui, j'étais justement passé aussi pour ça.
Hannah resta interdite en faisant mine de regarder le dossier qu'il venait de lui tendre. Mais au fond d'elle, son corps était littéralement en train de fondre comme de la neige au soleil.
Silas était à l'évidence jaloux. Elle n'avait ni envie de le réprimander ni de s'en plaindre !
C'était la première fois qu'un homme ressentait ça pour elle. Touchée en plein cœur, elle sourit intérieurement.
- Bon alors, je vous laisse, dit Ash en arborant un sourire en coin. Hannah, j'ai été ravi de faire votre connaissance.
- Moi aussi.
L'homme se tourna puis s'arrêta à mi-chemin.
- Au fait ! La moitié du building a pour projet de t'organiser une petite fête surprise pour ton retour, dois-je les arrêter ?
Hannah vit l'expression de Silas se fissurer.
- Je ne suis pas porté sur les confettis et les brouhaha inutiles, répondit-il avec un sourire en coin.
Ash quitta le bureau sans insister.
- Une fête, pesta-t-il une fois la porte refermée, il est un peu tard pour ça.
Hannah lut une grande peine dans ses yeux noirs. En outre son comportement un peu sauvage, Hannah était forcée de reconnaître qu'il avait raison.
Tout le monde semblait faire mine d'avoir oublié ce qu'il avait vécu. Comme si ces années de prison n'avait jamais existé. Elle fit le tour de son bureau pour venir poser une main sur son épaule avec prudence.
- Tout va bien ?
Il ne répondit pas tout de suite, le silence se prolongea jusqu'à ce qu'il soupir en fermant les yeux.
- Tout est un peu difficile, rien de bien grave.
Hannah profita de ce moment pour poser une main sur son torse.
- Ça va aller, assura-t-elle en levant la tête au plus haut pour capter son regard.
Il l'embrassa subitement, avec l'énergie du désespoir. Hannah y répondit en se hissant sur la pointe des pieds. Ses mains sur posèrent sur ses joues et il planta son regard dans le sien.
- Tant que tu es là, alors oui ça ira.
Son souffle chaud caressait son visage avant qu'il ne soit obligé de s'écarter pour répondre au téléphone.
- Da !
Il s'installa sur son fauteuil pour échanger avec son interlocuteur. Hannah frémit sous cette voix sombre et manqua de renverser la carafe d'eau posée sur son bureau. Il tendit sa main pour prendre la sienne et l'attira sur ses genoux. Hannah rougit jusqu'aux oreilles en surveillant la porte au loin. Elle avait l'impression d'être dans le fantasme le plus cliché de tout les temps.
Le patron et sa secrétaire.
Ses traits se mirent à se détendre, un sourire narquois rehaussé sur ses lèvres. À l'évidence il se moquait de son expression sur le qui vive. Loin d'être inquiété, il continuait sa conversation téléphonique avant d'y mettre fin.
- Spasiba.
Il reposa le combiné et annonça :
- Allons déjeuner, ensuite nous rentreront.
Hannah sentit son cœur frapper contre ses tempes car dans ses yeux elle décela une promesse enfiévrée.
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