trente-et-unième

La bleutée avait tout de suite quittée la salle de classe après la sonnerie, distraite et pensive. Plus précisément, elle était dans son petit nuage.

— Mon dieu, Gajeel m'a invité au cinéma, murmura-t-elle.

C'était encore hallucinant pour elle. Son cœur ne cessait de battre de joie à chaque instant qu'elle y pensait, qu'il lui avait veritablement fallu du contrôle pour ne pas le dévisager pendant les cours mais, elle avait pu l'observer à loisir à travers la fenêtre près d'elle.

Lentement, elle releva les yeux du sol pour accrocher son regard sur celui qui se tenait plus loin devant elle et qui se faufilait entre les élèves dans les couloirs.

Les joues en feu, elle se dit qu'elle manquait de courage pour se tenir à ses côtés, mais elle risquerait de s'évanouir s'il posait son regard sur elle, surtout là maintenant.

— Oh, comment je vais faire dimanche...

Seule avec lui. Son cœur allait lâcher c'est sur.

Presque à l'entrée de leur bâtiment, Levy remarqua les garçons avec lesquels Gajeel avait l'habitude de trainer, et ce dernier aller vers eux.

Déçue, elle se dit qu'aujourd'hui encore il n'allait pas prendre le bus et rentrera avec ses amis. Contrairement à elle, il n'habitait pas loin, alors il pouvait se permettre de ne pas emprunter de transport.

Ses épaules s'affaissèrent de tristesse. Si seulement elle pouvait aller lui dire aurevoir mais, cela n'allait-il pas l'ennuyer ? Il était avec ses amis.

La bleutée se mordit le coin de sa lèvre inférieur. Hier il lui avait dit qu'il ne trouverait aucun inconvénient à ce qu'elle le fasse vraiment. De plus, elle devait lui rappeler qu'ils étudieront demain.

En fait, il fallait à tout prix qu'ils travaillent ensemble. C'étaient les seuls moments pendant lesquels ils se retrouvaient seuls tous les deux.

Décidée, elle marcha en vitesse dans sa direction avant de l'appeler.

— G-Gajeel...

Le son de cette voix timide lui étant familière, il se retourna lorsqu'on lui toucha le bras.

La jeune fille regardait partout sauf dans sa direction. Face à ces trois personnes qui dégageaient quelque chose de... Fort ? Elle se sentait écraser.

— Qu'est-ce qu'il y'a ? demanda Gajeel.

— Désolée de te déranger c'est que... Hum demain c'est mercredi.

— Et ?

— Je... J'avais prévu qu'on pourrait travailler.

Ce dernier se mit à gratter l'arrière du crâne, et voyant qu'il était sur le point de répliquer, elle le devança.

— Gajeel s'il te plait... Si tu veux que je t'aide, il faudrait que tu fasses des efforts aussi, dit-elle, plantant son regard déterminée dans le sien.

Ce dernier fut fasciné par cette lueur engagée et décidé qui brillait au fond de ses yeux capable de lui faire fléchir.

— Ok c'est bon on fait comme tu veux, accepta-t-il, désarmé.

La bleutée se contenta d'hocher la tête – Retenant son envie de sauter de joie devant son affirmation – et resta planter là devant lui, se pinçant les lèvres d'hésitation.

— Y'a quoi encore ? demanda-t-il.

— Je suis en train de rentrer... Alors...

Gajeel attendit qu'elle termine sa phrase, mais la suite n'arrivant pas, il lui incita à continuer.

— Alors quoi ?

— Je voulais te dire au revoir, et à... À demain, débita-t-elle avant de fermer les yeux d'aprehension.

Gajeel pencha son visage en avant, à quelques centimètres de celui de la petite lycéenne.

Celle-ci ouvrit les yeux discernant une chaleur et fit un pas en arrière en rougissant, reconnaissant les traits de celui qui lui faisait rêver.

— À demain, dit-il.

— Oui, souffla-t-elle, un doux sourire aux lèvres.

Levy tourna finalement les talons et s'en alla après avoir salué poliment les deux garçons aux côtés de Gajeel.

Dès qu'elle fut suffisament loin, Luxus s'adressa à lui.

— C'est pas la nana qui a débarqué chez toi le week-end passé ?

— T'as pas un trou de mémoire à ce que je sache.

— Tu... Traines avec une handicapée ? s'étonna Luxus.

— En quoi c'est un problème ?

— Rien, juste que c'est pas le genre de fille avec qui on peut te voir.

— Tss... Vous ne devez pas plutôt vous chargez à inviter les filles ?

— On a envoyé une de leur camarade les chercher, repondit Jellal, prenant la parole depuis le debut de l'échange.

— Tant que j'y suis, prend un billet de plus, demanda Gajeel.

— Pourquoi ça ?

— Tu m'as pas demandé de me ramener ?

— Ah, rit Luxus. Tu comptes venir accompagner ? J'imagine que ça doit être frustrant pour toi d'être celui qui sera tout seul. Alors c'est qui ? Une nouvelle conquête ?

Gajeel ne prit pas la peine de repondre, lui lançant un regard assasin ce qui fit rire le grand blond.

— Bref, j'vous attend à l'exterieur, trainez pas, dit-il, voyant Erza et Mirajane arrivés.

* *

La porte grinça lors de son ouverture et Lisanna se laissa glisser à l'intérieur. Retirant sa paire de chaussure basse, elle balança son sac sur le lit avant de s'assoir en soupirant sur le siège de son bureau.

— Mais quelle journée ! s'exclama-t-elle.

Surtout avec le mystérieux camarade de sa sœur qui lui avait dit bien des choses bouleversantes.

<< Mon numéro. Écris-moi quand t'auras envie de me voir dans ce cas. >>

Lisanna baissa les yeux sur ce qui était écrit sur sa paume. Avec sa main devenue moite le long du trajet jusqu'à chez elle, l'encre n'était plus aussi net mais les chiffres étaient encore lisibles.

<< Depuis le dernière fois j'ai eu envie de te revoir. Tu me plais. >>

Comment pouvait-il dire des choses pareilles avec une telle facilité ? Ils se connaissaient à peine.

— Qu'est-ce que je fais ? se questionna-t-elle.

<< Reste loin de Bickslow. Je veux pas que tu côtoie quelqu'un comme lui. C'est un malade et un pervers dans tous les sens du terme. Il se réjouit du mal qu'il fait en rabaissant les autres. >>

Bien que sa sœur était du genre à interférer dans les relations des autres, si elle lui donnait un tel avertissement c'est que c'était à prendre au sérieux, non ?

D'un bond, la jeune Strauss quitta le siège pour fouiller dans ses armoires et aller prendre une douche. Elle entra dans la cabine après s'être déshabillée et l'eau ruissillant le long de son corps estompa sûrement le numéro de Bickslow marqué sur sa paume de main après avoir frotté son corps.

<< Je fais comment pour te revoir ? Parce que, escalader les mur de ta maison c'est aussi une option. >>

Il n'irait pas jusque là, si ?

<< Quand je dis que tu me plais, tu me plais vraiment. >>

Lisanna coupa l'eau et posa son front sur le carrelage froid.

À cause de lui je me sens tourmentée, murmura-t-elle.

Qu'elle en oubliait presque sa peine de cœur, à quel point ça aurait pû être douloureux, d'avoir vu le garçon qu'elle aimait avec une autre.

— Ça s'est effacé, souffla-t-elle, regardant sa main marquée uniquement de gouttes d'eau. C'est tant mieux.

Elle devait vite oublier ce qui s'était passé aujourd'hui avec ce Bickslow.

* * * * *

C'était un nouveau jour qui se levait et, en ce mercredi matin, Levy voulait à tout prix qu'il se termine bien. De plus, elle travaillera avec Gajeel en fin de journée, quoi de mieux pour clôturer en beauté ?

Cinq minutes avant la sonnerie annonçant le début des cours, Levy était très profondément absorbée dans sa lecture qu'elle n'avait presque pas fait attention à son voisin lorsqu'il était enfin arrivé.

Si seulement les cours pouvait être repoussé d'une heure, le temps pour elle de terminer ce chapitre sensationnelle, se morfondit-elle.

Quelques coups sur sa table lui fit relever ragement la tête. Qui pourrait bien la déranger dans un tel moment ?

— Hum hum... Désolé Levy, c'est que je t'appelle depuis un moment.

Celle-ci referma son livre en soupirant, refoulant son envie de s'énerver contre le nouvel arrivant.

La dernière fois c'était Gajeel et maintenant lui ?

— Jet, je n'aime vraiment pas être dérangé quand je lis.

Ce dernier parut embarrasser et s'empressa de s'excuser.

— Désolé je ne savais pas. Je suis venu juste pour te dire bonjour, savoir comment tu vas... Tu vois.

L'expression de la bleutée changea radicalement, passant de l'énervement à la stupéfaction.

Qu'est-ce qui n'allait pas chez lui ? Il tenait vraiment à ce que la classe s'en prenne à lui à cause d'elle ?

C'était pas aisé de parler avec une exclue, une marginal quand on avait déjà une mauvaise position dans la classe.

La jeune fille regarda à gauche et à droite, inquiète. Des regards méprisants leurs étaient déja adressés et les chuchotements s'élevaient tout doucement.

Quel con celui-là.

Mais qu'est-ce qu'il veut prouver là ?

Parler avec une tel personne, il manque vraiment de personnalité.

— Mais Jet... Tu vas t'attirer des problèmes si tu viens me parler ouvertement de cette façon.

Le roux se contenta de sourire, heureux qu'elle ai finalement retenu son nom.

— Plus besoin de me cacher. Ce que tu m'as dis hier m'a fait réfléchir.

— Ce... Ce que je t'ai dis hier était égoïste. C'est normal que tu veuilles te protéger de leur mauvaises langues. S'il te plaît retourne à ta place.

— C-Comment ?

— Je ne veux pas que tu subissent un mauvais traitement par ma faute. Oublie ce que j'ai dis hier.

Décidé, Jet ouvrit la bouche pour repliquer, mais en voyant le visage tourmenté de la bleutée, ses yeux qui avait perdu de ses couleurs, il s'en voulut. Il ne voulait pas qu'elle ai plus de soucis qu'elle ne l'ai déjà par sa faute.

— D'accord, je ferais comme tu veux, se resigna-t-il.

Cette dernière hocha la tête, soulagée et lorsqu'il tourna le dos, elle lui confia, tout bas :

— Le livre que tu m'as conseillé était très bien et... Et peut-être que si tu veux me dire bonjour je serai à la bibliothèque.

Le roux sourit avant de s'en aller.

Ayant écouté tout de la conversation malgré qu'il feignait l'indifférent, Gajeel resta sceptique quant aux veritables intentions de son camarade de classe.

N'était-ce pas celui qui rodait souvent autour de Levy ? Ayant plusieurs fois surpris son regard sur cette dernière. Qu'est-ce qu'il voulait d'elle exactement ?

Ce dernier s'appuya sur sa main toujours en pleine réflexion. Ne devrait-elle pas faire attention ? Elle s'était déjà fait avoir une fois.

— Et puis de quoi je me mêle, grogna-t-il.

Levy regardait les écritures de son ouvrage d'une manière morne. Son envie de lecture l'ayant quitté, elle rangea son précieux livre dans son sac et un bruit sourd attira son attention.

*

Après avoir salué Levy, Jet se détourna d'elle pour retourner à son siège comme elle le lui demandait.

Empruntant le couloir menant à sa place et complètement discret, il ne pût esquiver le croche-pied de l'élève assis à la rangée d'à côté sur son passage.

Jet tomba lourdement sur ses genoux en gémissant de douleur, attirant l'attention de quelques personnes déjà.

— J'ai cru voir un déchet au sol, c'est drôle, c'est que toi, pouffa le responsable.

Le roux se crispa et serra les poings, levant durement le regard vers cet individu.

— Hey excuse toi, t'as fais exprès,

— M'excuser ? Me fait pas rire. Pourquoi je présenterais des excuse à quelqu'un comme toi ?!

Choqué, Jet perdit face.

— Qu'est-ce que...

— Toi qui parle à une fille que tout le monde ignore et traite mal, tu essayes d'attirer sa sympathie ? C'est drôle, t'étais déjà un looser mais là...

Ce dernier ricanna, alors que la salle de classe s'était plongée dans un bruit de murmure suite à ce qui se déroulait.

— Tu dois trouver ça injuste qu'elle subisse ça toute seule n'est-ce pas ? Que dirais-tu d'avoir le même traitement qu'elle ? continua-t-il.

À l'instant, il poussa Jet de son pied qui se retrouva dos au sol et maintenant debout face à lui, son assaillant écrasa ses doigts.

Instantanément Levy hoqueta de surprise et porta ses mains bien que tremblantes sur sa bouche. Les yeux fermés, son cœur se serrait douleuresement dans sa poitrine.

Une larme s'échappa du coin de son œil. C'était à cause d'elle que tout ça lui arrivait.

— Tu veux être tout mielleux avec elle, c'est ça ? Et nous faire passer pour des cons, c'est pas cool ça. Tu nous trahi là, et tu sais comment on traite les traitres ?

Avant que son poing n'atteigne son visage, une ombre lui brouilla la vue.

— Je t'en prie arrête, laisse le tranquille.

Un sourire s'agrandit sur les lèvres de Bickslow face à l'intervation de Levy, assis confortablement sur son siège qui regardait ce minable se faire rabaisser.

— Ça devient intéressant, murmura-t-il.

Levy leva ses yeux larmoyants vers son camarade qui ridiculisait Jet sans scrupule.

— Je t'en prie ne lui fais pas du mal.

De son long nez crochu et proéminent, il portait un protège-menton massif renforcé couvrant ses joues. Ses cheveux étaient composés d'une crête coiffée en un long épi blond composée de cheveux courts et noirs, presque rasés

Ce dernier serra les poings en voyant cette handicapée aider Jet à se relever.

Cette misérable fille.

Il pouvait la briser, mais s'il commettait un seul geste à son égard, Gajeel risquerait de lui faire sa peau. Il n'avait pas hésiter à menacer quiconque oserait lui faire du mal.

Et de plus...

Celui-ci jetta un coup d'oeil vers lui et déglutit en croisant ses yeux sombre qui n'avait plus rien d'amical, digne d'une bête et son sourire en coin qui lui glaçait le dos.

Il se rassit sans faire d'histoire. Son avertissement était plus que clair s'il osait toucher à un de ses cheveux.

Quoi c'est tout ? Je m'attendais à quelques chose d'extra.

Putain, il n'a quand même pas peur de cette fichue handicapée.

– Hey attention, n'oublie pas qu'il y'a Gajeel qui passe son temps à protéger cette fille.

– Bickslow avait du cran, lui. J'ai toujours su que Racer était un dégonflé.

Racer grimaça. Il ne comptait pas les laisser s'en sortir comme ça. Ce dernier prit sa bouteille d'eau qui tranait dans son sac, alors que la bleutée venait d'aider Jet à se remettre debout.

— Ça va aller ? Je suis désolée c'est ma faute, s'excusa-t-elle.

— Ne t'excuses pas, tu n'es pas fautive.

— Quand même je...

Se sentant coupable, la bleutée laissa finalement échapper ses larmes et affolé, Jet l'avait prit automatiquement contre lui sous les yeux attentifs de Gajeel qui tapait frénétiquement du doigt sur sa table.

— Ça va pas du tout, murmura-t-il.

Inconsciemment, il se rappela de ce jour dans la bibliothèque, lorsqu'en larmes, Levy s'était blottit dans ses bras, s'accrochant à lui qu'il avait l'impression à cet instant de sentir encore sa chaleur juste en y repensant.

Alors, en voyant ce rouquin la tenir dans ses bras il éprouvait un certain sentiment d'inconfort. Ça le perturbait inexplicablement qu'il ne pouvait pas supporter cette vision plus longtemps.

C'était comme si on venait de lui dérober son rôle, sa place.

— Pour qui est-ce qu'il se prend ?

Il n'avait jamais été là quand Levy avait besoin de réconfort et maintenant, il jouait les protecteurs devant toute la classe.

En détournant la face, ce dernier capta un geste de la part de Racer. Il ne comptait pas laisser tomber on dirait.

Déjà de mauvaise humeur, il s'avança vers ce dernier et se retrouvant près de lui, il murmura à son oreille.

— Ton petit spectacle m'a donné soif, je peux t'emprunter ça ?

Racer sursauta lorsque Gajeel lui prit des mains la bouteille d'eau pleine qu'il venait d'ouvrir.

— R-Redfox ? bégaya-t-il.

— Ça derange pas si je la vide j'espère.

— Qu'est-ce... Que...

Racer écarquilla des yeux quand de l'eau froide coula le long de sa tête, mouillant sa tenue de haut en bas sous les rires de ses camarades.

Putain.

Il n'a pas osé.

Ça craint.

Faisant un geste pour se mettre debout, Gajeel lui intima de ne pas faire un geste de plus.

— Reste assis, menaça-t-il.

— Qu'est-ce qui te prends ? J'ai rien fais à cette fille, paniqua-t-il, tremblant de froid comme de peur.

— Tu l'as fais pleurer.

En entendant cela, le cœur de la bleutée ne pu s'êmpecher de battre en désordre alors qu'elle s'était détaché de l'étreinte de Jet qui l'avait mise mal à l'aise bien qu'il s'était excusé.

La sonnerie se fit entendre et les élèves essayaient de se concentrer sur autre chose que le petit incident de tout à l'heure alors que Gajeel jeta au sol la bouteille qu'il venait de vider sur racer.

— Piou...

Ça l'avait bien détendu.

Racer sortit subitement de la classe sous les rires stridents des autres. Se faire humilier de cette façon.

Gajeel jeta un œil à Levy qui le fixait ahuri, le regard interdit par son geste.

— Me regarde pas comme si j'avais fais quelque chose d'horrible, il allait t'asperger d'eau. C'était soit ça, soit le laisser faire.

Ce n'était pas ça.

Elle était encore toute retournée par la raison pour laquelle il avait agit ainsi.

<< Tu l'as fais pleurer. >>

Ses joues s'étaient à nouveau teinté, et elle se mit à jouer avec une meche de ses cheveux en baissant légèrement la tête.

— Ah... Ah bon ?  Merci.

— Ouais bon, on retourne s'assoir, dit-il, éloignant Levy de Jet.

Bickslow ricanna, franchement que c'était beau. Vraiment hilarant.

Mirajane fusilla du regard ce dernier qui ne manqua pas le regard de la blanche sur lui. Celui-ci fit un clin d'oeil et elle détourna furieusement la tête.

Quel connard !

Le calme gagna la pièce peu à peu lorsque le premier professeur de la journée arriva.

..........

Passez une bonne semaine.

Avis ?

Marie

22 février

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