When You Hear The Following Tune...
NdlA : Je vous l'avais promise et la voilà ! Cette nouvelle a mis du temps à venir mais je n'avais pas d'idée et je ne voulais pas vous faire lire quelque chose de médiocre. Par chance, entre la merveilleuse période de Halloween (qui doit être ma fête préférée entre toutes !) et la sortie d'une nouvelle chanson d'un petit groupe que j'adore, j'ai pu vous pondre cette nouvelle, en espérant qu'elle vous plaise !
J'avais pensé la poster ce soir, à la tombée de la nuit pour plus d'effet mais bon... Je me connais. Je vais oublier alors mieux vaut que je la poste maintenant !
PS : pour ceux que ça intéresse, je vous mets la chanson qui a tout déclenché ;) En plus, je suis en train de l'écouter en boucle pendant que je lutte contre les espaces que Wattpad me dévore à chaque fois que je veux poster quelque chose !
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Julia se regarda une nouvelle fois dans le miroir pour vérifier si son maquillage était toujours parfait, comme il l'était cinq minutes plus tôt. Elle soupira. Il lui restait encore une vingtaine de minutes avant que ses amis n'arrivent pour aller à la fête organisée par l'un de leurs camarades.
D'ordinaire, Julia n'allait pas dans de telles soirées mais, pour une fois, elle avait accepté de faire une exception. C'était Halloween. Elle avait dix-sept ans et ne pouvait plus se contenter de soirées au cinéma pour célébrer la nuit la plus flippante de 'année.
Elle avait des doutes sur son costume de sorcière mais elle n'avait rien pu faire d'autre avec ce qu'elle possédait. Ce n'était même pas réellement un costume, pour être honnête. Ce n'était qu'une robe noire à l'allure un peu gothique, un chapeau pointu et un maquillage sombre aux lèvres rouge sang. Ça devrait suffire.
L'heure n'avançait pas. Elle avait besoin de se mettre dans l'ambiance d'Halloween. Elle adorait cette fête. Elle s'assit devant son ordinateur et ouvrit Youtube. Elle ne connaissait pas de meilleur moyen pour se mettre dans une atmosphère parfaite pour la fête. Trouver des vidéos paranormales ou juste flippantes n'était pas difficile. Elle devait admettre en regarder plus que nécessaire lorsque l'ennui se faisait sentir ou qu'elle n'avait vraiment pas envie de faire ses devoirs.
Elle n'eut pas à chercher à longtemps avant de trouver une vidéo qui semblait intéressante. Elle brancha ses écouteurs et mit la vidéo en route. Se connaissant, elle mit une alarme sur son téléphone. C'était bien trop facile de se perdre dans les méandres de Youtube. Une vidéo puis une autre et une autre et trois heures étaient passées sans que l'on s'en rende compte.
Et ce fut ce qui arriva à nouveau. Les vidéos s'enchaînèrent sans que Julia ne s'en rende compte. Elle passa de recommandation en recommandation. Pendant l'outrod'une vidéo, elle chercha une autre vidéo à regarder. Elle avait encore sept minutes à attendre. Pedro venait juste de passer chez Linda et, si elle calculait correctement, il y avait une dizaine de minutes entre leurs deux maisons. Donc, elle avait le temps de regarder une autre courte vidéo.
Son regard accrocha un thumbnail complètement noir. D'ordinaire, ceux qui publiaient ces vidéos tentaient de les rendre attirantes par un titre accrocheur et une vignette qui attirait l'œil et disait tout ce qu'il fallait savoir. Sauf que là, il n'y avait qu'un écran entièrement noir. Ce fut le titre qui titilla sa curiosité.
When You Hear The Following Tune...
Lorsque tu écoutes la mélodie qui suit... Sans rien de plus. Ça n'en disait pas beaucoup mais, en même temps, juste assez. Ça lui donnait envie de découvrir ce qui se cachait derrière cette vidéo, entendre la musique et voir ce que disait la description. De plus, la vidéo durait à peine deux minutes. Elle avait largement le temps de lui donner une chance.
Elle cliqua dessus et patienta le temps que la page charge. Voir l'écran noir était étrangement perturbant. Elle pouvait voir le reflet de sa chambre dedans, un peu comme si la vidéo avait été filmée par sa webcam malgré le morceau de papier qu'elle avait collé dessus dans un accès de paranoïa. Les couleurs vives de la télé qui jouait dans le fond attirèrent brièvement son attention. Il y avait encore eu des disparitions dans les environs.
Julia secoua la tête, ramenant son attention sur la musique qui commençait à jouer. Ce n'était que quelques accords de guitare sinistres par-dessus ce qui ressemblait au craquement d'un feu de bois. L'image ne changea pas.
D'un clic, Julia fit dérouler la barre d'infos sous la vidéo, cherchant un indice sur ce que c'était sauf qu'elle était vide si ce n'était pour les informations automatiquement générées par Youtube. Les commentaires étaient désactivés. Le compteur de vues affichait un minuscule douze, sans « J'aime » ou « Je n'aime pas ». C'était étrange. Pourquoi poster quelque chose comme ça ? La musique n'était même pas drôle. À peine glauque.
Avec un soupir, elle ferma sa page Internet avant d'éteindre son ordinateur. Elle vérifia une énième fois son allure et quitta sa chambre pour aller attendre ses amis au rez-de-chaussée. Elle était seule à la maison et, même avec toutes les lumières allumées, elle se sentait comme observée. Elle joua avec son téléphone. Elle avait hâte que Pedro et Linda arrivent.
La soirée battait déjà son plein lorsqu'ils arrivèrent. La musique faisait vibrer les fenêtres et le reste du monde était avalé par le son. Même dans la rue, aucun son n'était discernable au-dessus de celui de la musique.
Julia se retrouva rapidement au milieu du dancefloor, bougeant sur des chansons qu'elle avait pris l'habitude de détester mais qui, sous l'effet de l'alcool, devenaient soudainement entraînantes. Elle dansa avec des gens qu'elle n'avait jamais vus et qu'elle ne reverrait jamais.
Les heures passèrent à toute vitesse et Pedro et Linda durent la traîner dehors s'ils voulaient rentrer pour le couvre-feu. Ils étaient tous trois euphoriques de la soirée passée. Même la sage Linda qui n'avait pas bu la moindre goutte d'alcool. Ils avaient bien fait de changer leurs plans et de tenter quelque chose de nouveau. Certaines habitudes valaient la peine d'être changées.
La radio de la voiture se mit à grésiller et l'ambiance retomba brutalement. Pedro joua avec les boutons dans l'espoir de réussir à remettre la musique. Vainement.
Julia resserra les pans de sa veste contre elle. Le froid était subitement mordant malgré le chauffage qui donnait à fond.
- Je déteste cette route, marmonna Linda.
De jour, ce n'était pas si inquiétant que ça. De nuit, avec la radio qui grésillait, le froid et le fait que ça soit la nuit d'Halloween ? Julia ne pouvait que détester cette longue route à travers la forêt, totalement isolée du reste du monde. Si, au moins, Pedro réussissait à récupérer la radio ! Rien que ça, ça changerait la donne. Au lieu de ça, il n'y avait qu'un bruit de statique et le vent brutal dans les arbres.
La voiture s'arrêta brutalement, sans prévenir.
Et la radio se remit en route. La musique glaça le sang de Julia. C'était celle de la vidéo. When You Hear The Following Tune. C'était cette musique ! Comment était-ce seulement possible ? Ce n'était qu'une stupide vidéo Youtube !
- Éteins ça ! cria-t-elle. Éteins cette maudite musique !
Surpris, Pedro mit quelques secondes à réagir. Julia détacha sa ceinture pour passer entre les sièges et appuyer sur le bouton de la radio. Le silence revint dans l'habitacle, à peine perturbé par le hurlement du vent.
- Qu'est-ce qui se passe, Julia ? questionna Pedro. Qu'est-ce qui t'arrive ?
- Cette musique... Je l'ai écoutée tout à l'heure. Sur Youtube. Je voulais me mettre dans l'ambiance et ça m'a proposé cette vidéo alors je l'ai écoutée...
- Quelle musique ?
Julia regarda ses deux amis qui échangeaient un regard. Elle pouvait lire l'inquiétude sur leurs visages mais aussi les questions.
- Cette musique ! Celle qui vient de passer !
- Je n'ai rien entendu à part la statique, Julia, souffla Pedro.
- Vous vous moquez de moi !
- Non, je t'assure... On n'a rien entendu. Aucune musique.
Julia sentit la panique la prendre à la gorge. Ils se moquaient d'elle. Il ne pouvait pas en aller autrement. C'était une mauvaise blague qu'ils lui faisaient.
Elle secoua la tête, décidée à passer à autre chose.
- Dis-moi que nous ne sommes pas en panne, gémit-elle.
- Nous ne sommes pas en panne, Julia, tenta de la rassurer Linda. La voiture va redémarrer. Elle est un peu capricieuse, c'est tout.
Julia vit le visage de Pedro pâlir et elle sut qu'elle avait raison. Quelque chose clochait.
- Parce qu'elle a déjà calé comme ça, alors que tu roulais ? murmura-t-il.
- Non mais c'est pas grave, répondit Linda. Vous paniquez pour rien. Il fait noir, ça change la perception des choses.
Elle aussi cherchait à se convaincre que tout allait bien. Sauf que c'était difficile à faire quand le moteur refusait de redémarrer et toussait méchamment. Même Linda commençait à perdre de sa superbe.
Julia pressa ses mains sur ses yeux et pria pour que ce cauchemar cesse. Que la voiture se remette en route et qu'ils sortent de cette forêt. Elle rouvrit les yeux au cri de Linda. Une silhouette massive sortait du sous-bois et fonçait droit sur eux.
La voiture bondit en avant et Linda écrasa la pédale de l'accélérateur. Ils atteignirent la ville plus vite que jamais avec un soupir de soulagement. Ils tremblaient encore lorsque Linda se gara devant chez Julia. Aucun des trois ne prononça le moindre mot. Ils ne savaient pas quoi dire. Ce qu'il s'était passé n'avait aucune explication. Mais ça leur avait fichu une sacrée trouille. Qui était cet homme ? Que leur voulait-il ? Étaient-ils passé à quelques mètres de la mort ?
Ses parents lui passèrent un sacré savon. Ils avaient été à deux doigts d'appeler la police pour signaler sa disparition. Le pire fut qu'ils ne la crurent lorsqu'elle leur parla de la forêt et de l'homme. Ils blâmèrent l'alcool. Ça devait être ça. Même si Linda n'avait pas bu une seule goutte.
Le lendemain matin, la première chose qu'elle fit, ce fut d'ouvrir son ordinateur pour aller faire des recherches sur cette vidéo. Aussi irrationnel que cela soit, Julia savait qu'elle avait quelque chose à voir avec ce qu'il s'était passé.
Elle eut beau taper le titre et chercher son historique, impossible de retrouver la vidéo. Elle avait disparu. Il n'en restait plus une trace. Elle jura. Qu'est-ce qu'elle allait faire, maintenant ? Oublier ? Elle s'en savait incapable.
La maison vide lui donna la chair de poule lorsqu'elle descendit pour déjeuner. Elle était glaciale et sombre malgré que le soleil rayonne à l'extérieur. Elle se frotta les bras en sortant de quoi se préparer quelque chose de rapide à manger.
Son malaise ne fit que grandir. Malgré elle et bien qu'elle sache que toutes les portes et fenêtres de la maison étaient fermées, son regard ne cessait de chercher un intrus. Elle ne savait pas pourquoi. Son instinct lui criait qu'elle n'était pas en sécurité. C'était au point qu'elle serra la poignée de son couteau avec force pour tenter de se rassurer.
- Idiote, idiote, idiote ! jura-t-elle. Tu te fais des frayeurs toute seule ! Tu as trop bu à la soirée, rien de plus.
- Je ne dirais pas ça.
Elle pivota vivement. Pas assez vite pour éviter le coup.
Julia se réveilla à cause d'une douleur à la tête. Son crâne pulsait vivement. Elle porta la main à son front. Tout son corps se mit à hurler contre le mouvement. La seule comparaison qui lui vint fut celle de s'être fait piétiner par un troupeau de vaches.
Elle remarqua quelque chose. Le froid sur sa tête. Ses doigts cherchèrent ses cheveux mais ne les trouvèrent pas. Son crâne était nu et lisse. Si doux qu'elle devina qu'elle avait tondue peu de temps auparavant.
La panique commença à réellement s'installer. Respirer. Il fallait qu'elle respire et qu'elle réfléchisse. Elle était allongée dans un endroit sombre. Elle était enroulée dans ce qui ressemblait à un sac en plastique. Ses jambes étaient ficelées. Ses poignets étaient attachés. Elle tenta de rouler sur le dos, se tortillant comme elle put.
Elle chuta d'une petite distance et quelque chose de rectangulaire la heurta dans le ventre. L'air fut chassé de ses poumons dans un cri de douleur.
Quelque chose s'abattit sur sa tête et elle sombra à nouveau.
La seconde fois qu'elle se réveilla, ce fut à cause du froid. Le vent était violent et lui mordait la chair avec vigueur. Elle n'était plus quand le sac mais elle était toujours attachée. Et entièrement nue. Contre son dos, quelque chose d'arrondi et de dur. Elle y était ficelée par une épaisse corde qui lui brûlait lapeau.
Ses yeux regardèrent frénétiquement autour d'elle. Elle était perdue en pleine campagne. Le genre d'endroit reculé où personne ne vous entend crier. Une silhouette tenait une lampe torche à quelques mètres d'elle. Si la lumière ne lui était d'aucune aide, la lune vint lui crûment dévoiler ce qui l'attendait.
De hauts poteaux de bois enfoncés dans le sol. Des cendres. Beaucoup de cendres. Des formes attachées aux colonnes. Une odeur de viande brûlée.
Elle se mit à hyperventiler.
Son esprit se mit à tourbillonner. Son père ne rentrerait pas avant l'aube. Sa mère allait rentrer dans la nuit. Peut-être se rendrait-elle compte qu'elle n'était pas là ! Et Pedro et Linda ! Ils devaient s'être rendus compte qu'elle avait disparu ! Après tout, ils devaient venir chez elle pour se faire un marathon de films ! Si elle ne répondait pas à la porte, ils sauraient qu'il s'était passé quelque chose ! Ils allaient prévenir ses parents qui préviendraient la police ! Ils allaient la sortir de là ! Il fallait juste qu'elle gagne du temps !
Gagner du temps ! C'était toujours la clé ! Elle avait regardé assez de séries policières et de films pour le savoir. Aux mains d'un kidnappeur, il fallait le faire parler jusqu'à une ouverture se présente ou que la police débarque. Pour elle, ça serait la seconde option. Dans sa position, elle ne pouvait pas lutter.
Le faisceau de la lampe lui atterrit droit dans les yeux et elle détourna la tête.
- Enfin réveillée, cracha une voix masculine.
- Qu'est-ce que vous me voulez ? geignit Julia. Pourquoi vous me faites ça ?
Elle dut lutter pour ne pas se laisser aller à pleurer toutes les larmes de son corps. Elle tremblait comme une feuille mais, si elle voulait survivre, elle ne devait pas perdre le contrôle. Il fallait gagner du temps.
GAGNER DU TEMPS.
Elle pouvait le faire. Elle... Elle le devait. Elle ne voulait pas mourir... Elle était trop jeune pour mourir !
- Tu le sais, sale monstre ! répondit l'homme. Tu pensais pouvoir te cacher parmi nous mais tu étais trop confiante ! Les monstres comme toi ne m'échapperont pas. J'ai trop d'années de chasse derrière moi.
- Mais d-d-de quoi vous p-parlez ? Je ne suis pas un monstre ! Je n'ai r-r-rien fait !
Il s'approcha d'elle et se saisit d'une corde qu'elle n'avait vue. Il l'enroula autour de son poignet et recula tout en tirant. Très vite, Julia se retrouva tractée par les poignets le long du poteau – du pilori – et l'homme ne s'arrêta que lorsqu'elle fut debout et maintenue par la corde.
- Ne cherche pas à me mentir ! Je sais ce que tu es ! Un être immonde venu des entrailles de l'enfer ! Un démon destiné à corrompre tous ceux avec qui il entre en contact ! Les gens devraient me remercier de me débarrasser d'une engeance telle que toi au lieu de me traquer !
- Mais de quoi vous parlez ?! explosa-t-elle.
Il jeta une balle de foins à ses pieds.
- Cesse de faire l'innocente, sorcière ! Ce n'est pas moi que tu sauras tromper ! J'ai vu ta marque ! Sans compter la vidéo.
- L-La vidéo ?
- Je dois m'adapter à mon temps. Mes ancêtres chassaient ton espèce avec des fourches et des torches. Moi, je chasse avec une vidéo destinée aux monstres comme toi. C'est bien plus simple que je ne l'aurais cru. Ensuite, il suffit de venir vérifier que tu portes la marque du démon !
L'esprit de Julia bouillonnait. Ce qu'il racontait faisait remonter des souvenirs de cours du collège ou du lycée. La chasse aux sorcières. Ces villageois qui se dénonçaient les uns les autres et qui étaient brûlés vifs sans autre forme de procès. Les cheveux rasés et sa nudité faisaient soudain sens. Il avait cherché sa « marque ». Sachant que les juges de l'Inquisition avaient souvent été convaincus par des grains de beauté, cet homme ne devait pas avoir eu de mal à lui en trouver une, de marque.
Elle se tortilla dans l'espoir de desserrer ses liens. Vainement. La corde ne bougea pas d'un millimètre. Au vu de la dizaine d'autres piloris, il avait l'habitude. Elle n'avait aucune chance d'en réchapper à moins que la police ne les trouve. Et elle n'entendait aucune sirène.
- Vous faites erreur, tenta-t-elle, peu décidée à abandonner tout de suite. Je ne suis pas une sorcière ! Je vous jure ! Je suis juste une étudiante ! Je suis tombée sur cette vidéo par erreur !
- Il n'est pas question d'erreur ! Cette arme ne s'est jamais trompée depuis qu'elle a été mise en ligne ! Tous n'y croyaient pas au début. J'étais un peu dubitatif aussi. Mais plus maintenant. Elle a fait ses preuves.
Julia était à court de questions. Elle ouvrit la bouche, cherchant désespérément quelque chose pour maintenir la conversation. À part des suppliques, rien ne venait. Il était convaincu qu'elle était une sorcière ! Que cette maudite vidéo avait révélé sa véritable nature ! Son délire était si profond qu'il le reliait à des ancêtres inquisiteurs ! Que pouvait-elle faire contre ça ?!
- Je vous en prie ! hurla-t-elle. Je suis pas une sorcière ! Vous faites erreur ! Je suis pas une sorcière !
L'homme l'ignora en jetant son allumette dans le foin imbibé d'essence.
... une nouvelle disparition a été rapportée. Ce soir du 31 octobre, Julia Torrez, dix-sept ans, a disparu de son domicile. Elle attendait des amis pour passer la journée mais lorsque ce sont présentés à sa porte, personne n'a répondu. La famille a aussitôt contacté la police et les recherches ont été lancées. Cette disparition vient d'être reliée à la série d'autres enlèvements qui sont arrivés durant les derniers mois. En effet, les cheveux de la victime ont été rasés comme pour les autres victimes de celui que l'on nomme désormais le Scalpeur. Jusqu'à présent, aucun corps n'a été retrouvé pour les douze victimes dont la disparition a été signalée.
Fabien éteignit la télévision et se frotta les tempes. Son devoir de maths en plus des informations et il avait une migraine du tonnerre. Le soudain silence fut rompu par les ronflements de son frère qui dormait dans la pièce d'à côté.
Il descendit dans la cuisine pour une verre d'eau. Il avait cette musique dans la tête. Celle sur laquelle il était tombé sur Youtube avant que son père ne le chasse de l'ordinateur pour qu'il aille mettre la table. Ces affligeantes notes de guitare avec ce feu dans le fond... Ça lui restait dans le crâne et il n'arrivait pas en s'en débarrasser.
La lumière du frigo fit jaillir une ombre étrange sur le mur. Le temps qu'il se retourne, il était trop tard.
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NdlA : Alors ? Effrayés ?
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