Chapitre 8 - Ne meurs pas !


  Louis était complètement déconnecté de la réalité. Il ne cessait de répéter que tout ceci était de sa faute, tout en compressant fortement la blessure de Harry. Ce dernier, qui s'était réveillé de son évanouissement, se contentait de geindre de douleur, ce qui ne faisait qu'accroître les pleurs du jeune Tomlinson. Il se sentait plus seul que jamais, il avait l'impression que les autres mettaient un temps interminable à arriver, alors que Zak était à ses côtés et le suppliait de lâcher le bouclé afin qu'ils puissent le sauver.

   « Louis, bordel ! Arrête de chialer et fait-nous de la place ! »

Ces paroles brutales semblèrent le réveillé, et il retira vivement ses mains du poignard. Il se recula lentement, mais s'assis au sol afin d'attraper une des mains de son ami. Qu'allait-il faire si Harry mourrait ? Pourrait-il continuer de vivre normalement sans voir ses beaux yeux verts et son magnifique sourire ? Bien sûr que non, Louis en serait incapable. Il tenait bien trop à lui pour ça. Peut-être d'ailleurs plus qu'un ami devrait le faire... Mais il n'y avait jamais porté d'attention. Tout ce qu'il voulait était que Harry Styles puisse vivre heureux. Et là, c'était bien mal partis.

Louis s'en voulait terriblement. C'était à cause de lui que ce vampire était arrivé dans leurs vies, alors il lui semblait logique que l'attaque de Harry soit de sa faute également.

Autour de lui, Sam et Dean s'activaient à essayer au mieux d'arrêter les saignements et à désinfecter la blessure du mieux qu'ils le pouvaient grâce à des produits qu'ils emmenaient quotidiennement avec eux. Mais Louis ne voyait pas tout ça, non. Lui, ce qu'il voyait, c'était son ami, souffrant le martyr et se battant contre la mort. Il avait envie de hurler, de frapper, de pleurer. Mais il n'était même pas sûr d'avoir la force pour faire ne serait-ce que l'une de ces trois choses.

   « Louis, vient avec moi. Laissons-les travailler. »

C'était Zak qui venait de lui parler, mais il ne l'entendit même pas. Quand celui-ci essaye de le tirer en arrière, il cria et se dégagea, ne voulant absolument pas lâcher cette main blanche qu'il tenait fermement entre les siennes.

   « Aller, s'il te plaît, il en va de l'intérêt de Harry. insista le chasseur de vampire. »

Et ça le fit enfin réagir. Si c'était pour son intérêt, il valait mieux le faire, n'est-ce pas ?

Alors Louis embrassa tendrement cette main qu'il tenait, puis la posa par terre lentement, le long du corps de son ami. À contre cœur, il se leva et suivi Zachary, non sans jeter plusieurs regards en direction du blessé, histoire de s'assurer que son état n'empirait pas.

  Lorsqu'ils furent à l'extérieur, l'homme l'emmena jusqu'à la voiture, où il l'invita à monter à l'arrière. Zak s'y assis également et referma la porte derrière lui.

   « Louis, je veux que tu te reprennes, d'accord ? Tu sais, te voir dans cet état ne doit pas arranger Harry.

   - Alors quoi, il faudrait que j'en rigole ?! s'emporta-t-il. Tout ça c'est ma faute... Si j'avais été moins con, rien de tout ça ne serait arriver... chuchota-t-il ensuite.

   - Ce qui est fait, est fait, Louis. On ne peut pas revenir là-dessus. En revanche, on peut changer les choses : c'est ce que nous avons essayé de faire en venant ici. Nous ne pouvions prévoir le fait que l'un de nous se fasse attaqué. Ça a été Harry, mais ça aurait pu tout aussi bien être moi, Sam, ou même toi... Tu ne dois pas t'en vouloir pour une chose dont tu n'es même pas responsable.

   - Si je n'avais pas fait de conneries, jamais ce vampire n'en aurait après moi. affirma le plus jeune.

   - Dis-moi, est-ce toi qui tenais ce poignard ?

   - Non ! s'insurgea-t-il.

   - Est-ce toi qui lui a porté ce coup ?

   - Bien sûr que non, je serais incapable de faire une chose pareille...

   - Alors tu n'en es aucunement responsable. »

Le jeune homme secoua la tête et soupira. De nouvelles larmes coulèrent sur ses joues, et il n'eu même pas la force de les contenir. C'était si dur à entendre...

   « Si seulement il m'avait écouté... Et puis d'ailleurs, d'où venait ce fichu cri ? C'est à cause de ça s'il est entré ! »

Zak fronça des sourcils et le regarda.

   « Quoi ? La femme qui a crié était dans la maison, vous ne l'avez pas vu ?

   - Il n'y avait aucune femme dans cette maison, Louis. »

Hébété, les deux garçons se turent un moment.

   « Tu crois que ça pourrait être sa femme qui aurait voulu nous avertir de la présence du vampire ? enchaîna le châtain.

   - Ça pourrait être ça, en effet. Cette maison est chargée d'énergie, nous avons pu le sentir, alors ça ne m'étonnerait qu'un tel évènement ait pu se produire.

   - Et le poignard ? Pourquoi avoir attaqué Harry avec cette arme plutôt que ses canines ?

   - C'est très simple, le mordre aurait pris bien trop de temps. Le poignard était le moyen le plu simple pour lui de nous atteindre... »

Avant que Louis ne réponde, La porte de la voiture s'ouvrit sur Sam et Aaron, portant tous deux Harry du mieux qu'il pouvait.

   « Un ami médecin habite pas très loin d'ici. Nous allons lui rendre visite. Harry a juste un peu de fièvre, je crois que nous avons désinfecté à temps. On a retiré l'arme et la blessure saigne bien moins. Il t'a demandé, Louis. expliqua le plus jeune des frères Winchester. »

Et sans plus insister, ils allongèrent Harry du mieux qu'ils le purent sur la banquette arrière. Zak s'en alla, et Louis quant à lui, reste avec son ami. Il posa la tête de ce dernier sur ses genoux et attrapa l'une de ses mains, exerçant sur celle-ci, de douces caresses qui se voulaient réconfortantes.

   « Tu vas voir Harold, tout va bien se passer. Tu vas vite me revenir. »

  Le chemin jusqu'à l'ami médecin des Winchester ce fit plutôt rapidement, grâce à la conduite plus que sportive de Dean, mais Louis ne s'en était pas plaint : chaque minute comptait pour Harry. Néanmoins, lorsqu'ils se retrouvèrent devant un garage qui semblait abandonné, le jeune chanteur eu des doutes.

   « Les gars, je ne remets pas en doute vos paroles, mais... Vous êtes certains que c'est ici ? »

Sam ricana.

   « Oui, ne t'inquiète pas. Ça ne paye pas de mine, mais cet homme a des doigts de fée en ce qui concerne la médecine. »

Louis acquiesça, et laissa Dean porter Harry jusqu'à une petite porte en fer, par laquelle il pu entrer dans le garage.

Tout ce qu'il espérait c'est que Sam ait raison et que Harry soit sortis d'affaire...


Bonjour !

Ca y est, je suis enfin à jour pour ce qui est de poster ce challenge sur Wattpad !

Désormais, lorsque je posterai un chapitre sur Skyrock, je le posterais également tout de suite après sur Wattpad...

En tout cas j'espère que vous apprécierez cette histoire !

À bientôt,

Nahoïa. 

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