Chapitre 13 ✅

Cependant, leur moment de réconfort fut vite interrompu par un nouveau cri. Léo et Mélissa s'éloignèrent immédiatement l'un de l'autre. Ils s'attendaient au pire...

Le bruit semblait venir du rez-de-chaussée. Léo et Mélissa se précipitèrent dans l'entrée. Le cri s'arrêta une seconde pour reprendre presque aussitôt. Il semblait venir de l'autre côté du rez-de-chaussée, la partie que Léo et Mélissa n'avaient pas explorée.

Ils arrivèrent, au bout de quelques minutes de recherche, dans ce qui ressemblait fort à un salon. Les meubles qui n'étaient pas nombreux étaient recouverts de grandes bâches bleues.

Au milieu de la pièce se tenaient deux jeunes hommes. L'un des deux criait à s'en rompre les cordes vocales tandis que l'autre cherchait quelque chose autour. Au bout d'un moment, Romain donna un puissant coup de pieds sur le parquet recouvert de poussière.

- C'est bon Connor, tu peux arrêter de crier. Ta grande amie l'araignée est morte!

Léo regarda Connor. S'il continuait comme ça, il ne survivrait pas longtemps.

- Putain Connor! Tu nous as fait une de ces peurs, s'énerva Léo.

- Désolé, mais cette araignée... Elle était énorme!

Romain regarda l'origine des peurs de son ami. Il fallait avouer que la bête était effectivement anormalement grosse pour une vulgaire araignée.

- Je ne pense pas que ce soit une simple araignée, reconnut-il pour le plus grand plaisir de Connor.

- C'est la deuxième depuis qu'on est ici, souligna Connor, la voix un peu tremblante.

Léo regarda de nouveau autour de lui. Un objet lumineux se trouvait contre le mur du fond, à sa droite. Il s'approcha de l'objet comme attiré par la source de lumière.

Il comprit. Si les araignées ne ressemblaient pas à celles que l'on voyait habituellement dans les maisons c'est qu'elles n'étaient pas censées s'y trouver.

Il s'agissait d'araignées domestiques, le genre araignées qu'on trouvait dans des animaleries et qu'il valait mieux garder dans leur cage. Or, la maison de verre de celle-ci avait été ouverte, volontairement ouverte.

- Je crois que le tueur a libéré ses araignée de compagnie, affirma-t-il en se tournant vers les autres.

- Tu sais combien il doit y en avoir dans le vivarium? demanda Mélissa.

- Aucune idée.

À suivre...

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