CHAPITRE 68

• J'ai encore du couper le chapitre en deux parce que sinon il était beaucoup trop long 😖 mais pas de panique, je suis en train de finir la deuxième partie qui sera poster dans l'après-midi 😊 encore désolée vraiment, je n'avais pas prévu que j'écrivais autant ^^ BONNE LECTURE ! 😘

PDV PERCY

Des portes. Voilà tout ce qu'il y avait dans ce foutu couloir. Des putains de portes ! Rachel, Inès et Nicola sont en danger et nous, nous nous amusons à ouvrir et fermer des portes dans l'espoir de les trouver dans une de ces putains de pièces ! Je suis à bout de nerf à présent. Plus j'ouvre des portes et plus je sens que je vais finir par fracasser quelque chose. Ou quelqu'un. Si ce quelqu'un pouvait être Caro, ça m'arrangerait. Ou cet enculé d'Aaron, au choix.

Je sais que je ne suis pas le seul à être en colère. Shila est littéralement au bord de la crise. Peut-être moins que moi mais quand même. On est tous fatigué parce que ça fait quinze minutes qu'on ouvre et ferme des portes qui donnent sur des pièces vides. C'est fatiguant. Je pense que c'est après avoir ouvert ma vingtième porte que je fini par donner un coup de poing dans le mur. Travis me retient alors que j'allais en mettre un deuxième.

- Calme frère, me dit-il finalement. Tu vas pas les faire apparaître en tapant dans les murs.

Il a raison. Mais je dois frapper quelque chose et je préfère que ce soit un mur. Je suis le fils d'un des trois grands dieux. J'ai les nerfs qui ne tiennent pas en place. Et ça commence à se faire sentir dans ce long couloir sans fin.

J'ouvre une nouvelle porte - encore ! - et lorsque j'aperçois un boîtier sur le mur face à moi, je siffle pour attirer l'attention des autres. Nous essayons de communiquer seulement par bruitages. Les longs couloirs comme celui-ci ont tendance à faire résonner nos paroles et on ne sait pas ce qui se passe au bout, donc on préfère éviter de parler.

Les autres s'approchent de moi et tous froncent les sourcils en voyant le boîtier. Travis étant notre petit génie dans tout ces trucs de boîtiers, nous le désignons pour aller voir ce que s'est. Travis entre prudemment dans la salle.

Il s'avance lentement vers le boîtier et une fois devant, il l'observe quelques instants. Quand il se retourne en soupirant, on attend tous le verdict.

- Un brouilleur, expliqua finalement Travis. C'est pour ça qu'il n'y a pas de réseaux ici.

Shila fronce les sourcils.

- Je croyais qu'Aaron avait reçu messages de - Elle.

- Il a sûrement dû trafiquer son portable, indiqua Travis en se retournant vers le boîtier.

Il fait je ne sais quoi avec pour au final de retourner vers nous avec un grand sourire.

- Dans quelques minutes, le réseaux devrait revenir et nous pourrons prévenir les autres, dit-il joyeusement en sortant de la pièce.

Mais moi, je suis tout, sauf joyeux. On ne peut pas se permettre d'appeler du monde. Ce n'est pas possible. Caro prendrait la fuite et dans la précipitation elle tuera sûrement Nicola, Inès et Rachel ( enfin, si ils ne sont pas déjà morts ... ). On ne peut pas prendre ce risque. Mais le fait que l'on puisse appeler de l'aide a détendu l'atmosphère de notre petit groupe alors je me dis que si nous devons appeler quelqu'un, autant que nous choisissions bien la personne.

- Si nous appelons du monde, - Elle va se tirer, expliquais-je finalement. On ne peut pas appeler tout le monde. Appelons seulement deux ou trois personnes.

Ils hochent tous la tête, signe qu'ils sont d'accord. Nous allions commencer à débattre mais un bruit sourd résonne dans le couloir. Une porte. Une porte qui s'ouvre puis se ferme. Nous entrons tous dans la salle où se trouve le boîtier histoire de ne pas être repérer. Au loin, nous apercevons une silhouette. Contrairement à ce que nous pensions tous, la silhouette ne longe pas le couloir pour venir jusqu'à nous. Il fait quelques pats pour s'arrêter cinq-six portes après celle qu'il vient de claquer.

- Debout Bouboule ! Allez !

Aaron. Mes poings se serrent et j'ai une irrésistible envie de courir lui en foutre un dans le nez. Je remarque qu'il s'est agenouillé près d'un corps que je n'avais même pas remarquer jusque là. C'est un homme, avec une corpulence assez importante. Du moins, c'est ce que je constate puisqu'il est affalé sur le sol et d'après les grognements qu'il pousse quand Aaron commence à le secouer, il dormait.

- Allez mec, lève toi ! T'es pas payé pour dormir ! T'es payé pour empêcher que l'on entre dans cette salle là-bas !, dit-il en montrant la porte du doigt.

Le dénommé Bouboule se relève enfin et effectivement, il a une corpulence et une taille assez impressionnantes. Par rapport à Aaron qui est face à lui, c'est très impressionnant.

- Content ?, ronchonna Bouboule en croisant les bras.

- Très, déclara Aaron en souriant. Maintenant, surveille les couloirs. Ne laisse personne entrer ici sinon t'es mort.

- J'ai carte blanche pour les empêcher de rentrer ?

- Carte blanche mais avec une condition. Tu peux les blesser, les jeter à travers le couloir, les enfermer, leur arracher mains, jambes et doigts de pieds mais ne les tue pas. C'est très important Bouboule. Ne les tue surtout pas. Ordre de la patronne.

Ce simple mot décuple ma colère. La patronne ?! C'est une blague ?! Caro et tout sauf une patronne. Il est temps que quelqu'un lui dise. Je sors mon téléphone et je remarque avec soulagement que j'ai enfin du réseaux. J'envoie un message à trois personnes qui nous seront bien utiles pour neutraliser l'autre pute. Après avoir envoyer le message, je range mon portable et je sors mon arme, le chargeur et plein, je n'est pas encore tirer avec. Parfait. Je sors de la salle dans laquelle nous sommes cachés, sous les regards médusés de mes camarades qui me chuchote des " Tu fou quoi ?! " ou " Percy reste caché ". Mais je suis déjà sorti. Sans attendre une seconde, je tire dans la jambe de Bouboule. Je suis assez loin, c'est vrai, mais j'ai tout de même réussi à le toucher. Je tire une deuxième fois, dans la tête cette fois. Et bingo.

Il s'écroule sur le sol, mort que le coup puisqu'aucun sons ne sort de sa bouche. Aaron tourne rapidement la tête vers moi et il se met à fouiller dans les poches de Bouboule. Il cherche sûrement une arme. Mais je tire une nouvelle fois en essayant de toucher sa main. Il me semble que la balle l'a simplement frôlé puisqu'il fait une grimace que malgré la distance, j'arrive à percevoir. Je m'approche de plus en plus d'eux et Aaron a l'air de plus en plus paniqué. Il recule et il se met à courir. Je sais qu'il veut retourner dans la salle. Mais je cours et je réussi à l'attraper. Je saute sur lui et je nous propulse au sol. Je lui met un coup avec mon arme et je sais que je l'ai un peu sonné. Je me relève et je le tire par les pieds. Je l'emmène vers la salle où sont les autres et je le jette dedans, toujours sous les regards interrogateurs de mes amis.

- Euh Percy ..., commença Léo.

Mais je ne l'écoute pas, j'ai la rage. Je met un énorme coup de pied dans le ventre d'Aaron qui pousse un gémissement de douleur. Je repère cette opération au moins cinq fois avant que quelqu'un attrape mon bras.

Shila.

- Arrête Percy, me dit-elle en me lâchant. Le frapper n'arrangera rien. En plus, il va nous faire repérer avec ses cris.

Elle a raison. Ça ne sert à rien de m'acharner sur lui. Mais ça me fait du bien. Et il faut dire que ce fils de pute le mérite quand même. Mais nous faire repérer alors que les renforts ne sont pas encore là serait vraiment con.

- Le réseaux est revenu, s'exclama soudain Léo. On peut appeler quelqu'un maintenant.

- Laisse, c'est déjà fait depuis au moins cinq minutes, l'informais-je les yeux toujours fixés sur Aaron.

- T'as appelé qui ?, me demande Conor.

Je relève la tête vers lui.

- Des personnes qui nous serons utiles, répondis-je simplement.

Je préfère ne rien dire devant Aaron. Je veux qu'il sache que du renfort arrive mais je ne veux pas qu'il sache qui. Les autres ont l'air de le comprendre puisqu'ils se contentent d'hocher la tête.

- Bon, on fait quoi maintenant ?, demande finalement Travis.

Je baisse une nouvelle fois les yeux sur Aaron qui nous regarde bizarrement. Je ne serais d'écrire la façon dont il nous scrute. C'est tellement étrange. Et c'est tellement oppressant que là tout de suite j'ai envie de lui crever les yeux avec mes pouces.

" Percy, Game Of Thrones le weekend c'est terminé. Ça te rend vraiment déguelasse ... "

Il mérite une mort déguelasse. Et c'est ce qu'il aura. Mais en attendant il m'énerve et chaque seconde que je passe en sa présence me rend de moins en moins patient. Je le relève finalement en le prenant par le col de son t-shirt et je le jette dans le couloir en dehors de la salle, sous les regards interrogateurs de mes amis. Je m'approche suffisamment de lui pour pouvoir lui parler sans que les autres entendent.

- Retourne voir l'autre pute et dit lui que j'arrive. Et qu'il risque d'y avoir du sang parce que je suis de très mauvaise humeur, lui chuchotais-je méchamment.

Aaron frissonne alors que je me relève. Il n'attend pas une seconde de plus et il court vers la porte de tout à l'heure. Mes amis sortent de la salle alors que j'observe Aaron parcourir le long couloir. Conor allait lui courir après mais je le retiens par le bras.

- Laisse le partir, lui dis-je calmement. J'ai un plan.

Un sourire s'affiche que mon visage. Oui, j'ai réellement un plan : les buter jusqu'au dernier.

PDV INÈS

Caro est rouge de colère.

- Du renfort ?!, cria t-elle. Comment ça il a appelé du renfort ?! Qu'est-ce que tu entends par renfort ?!

- Bah des gens de l'extérieur ...

- De l'extérieur ?! Mais moment il a fait pour les appeler ?! Et le brouilleur alors ?!

Aaron passe sa main derrière sa nuque.

- Travis a dû la désactiver ou la casser ...

- La casser ?! Il l'a cassé ?!

- J'en sais rien, j'ai pas bien vu, j'suis déso...

- Et Bouboule ?, le coupa Caro. Bouboule il ne les a pas empêché ?!

- Il dormait et quand je suis venu le réveiller, Percy nous a attaqué et ... Et Bouboule s'est pris deux balles et ...

- Mais c'est pas vrai vous êtes des incapable ma parole !, cria Caro folle de rage.

Elle allait continuer à parler mais un rire l'interrompt. Le rire de Rachel. Rachel rit aux éclats ! Genre un vrai fou rire ! Elle riait à en avoir mal au ventre, ça se voyait. Nico la rejoint quelques secondes plus tard et je suis de plus en plus stupéfaites ! Ils sont malade ou bien ?! Ils ont un peu oubliés que nous étions enchaînés à des chaises ! Mais c'est vrai que j'ai moi-même une folle envie de rire. Les entendre rire me donne envie de rire.

" Rigole un bon coup cocote. De toute façon, t'as plus rien à perdre. "

Ma conscience marque un point. Un fin sourire s'affiche sur mon visage et je fini quelques secondes plus tard par exploser de rire sous les yeux écarquillés d'Aaron et Caro. Nous sommes les trois détenus les plus cons que la terre est porté mais au moins, nous rions de notre situation ! Ce qui - je le vois bien à ses yeux qui ne demandent qu'à être éjecté de leur place - énerve Caro au plus au point. Aaron est si stupéfait qu'il a simplement entrouvert la bouche. C'est encore plus drôle du coup !

Nous rions tellement qu'aucun d'entre nous ne prend la peine d'observer Caro qui s'approche dangereusement de Rachel. Arrivé à la hauteur de la jolie rousse, Caro sort un petit couteau de sa poche. Elle le plante violemment dans la main de Rachel. Cette dernière abandonne ses rires pour laisser place à un cri strident qui m'a donné la chaire de poule ... C'est maintenant au tour d'Aaron et Caro de rire. Nico et moi nous nous sommes instantanément calmés pour lancer des regards inquiets vers Rachel qui essaye tant bien que mal de ne pas crier.

Caro fini par retirer violemment le couteau de la main de Rachel, ce qui arrache un autre cri à Rachel. Sa main est en sang et je sais pertinemment que si elle ne va pas voir un docteur dans l'heure qui vient, ça va s'infecter et elle risque d'avoir de gros, gros soucis avec cette main ! Malgré le fait que nous soyons dans un hôpital - je suppose que nous y sommes encore - l'endroit où nous sommes est tout sauf stérilisé et ça se voit que rien n'a été nettoyé depuis au moins cinq ans ... Il est donc primordial que la plaie de Rachel soit vite soignée.

Mais, vous l'aurez deviné, ce n'est absolument pas la priorité de Caro. Sa priorité c'est de stopper Percy. Elle laisse le couteau tombé au sol et elle commence à faire les cent pas devant nous. Quant à moi, j'attire l'attention de Rachel pour qu'elle me regarde et je mime un " ça va ? " les sourcils froncés. Rachel sourit faiblement en hochant la tête. Je lui sourit également mais nous savons toutes les deux que ce sourire n'est pas sincère. Il est tout sauf sincère. La vérité c'est que je suis morte de peur. J'ai peur autant pour mes amis que pour moi.

Vous savez, ces derniers temps, je me suis rendu compte que je n'avais pas peur de la mort. Je n'ai jamais eu peur de la mort. Tout le monde meurt, c'est comme ça. En vérité, j'ai peur de comment je vais mourir. Je n'ai jamais voulu d'une mort à la Jack dans Titanic ou encore à la Alaric dans The Vampire Diaries. Je n'ai jamais eu envie de mourir comme Mickeal Jackson, Marilyn Monroe ou Claude François. Je veux mourir sans souffrance. Sans traquât, sans problème. Je sais, ça fait un peu Hakuna Matata ce que je dis. Mais c'est vrai.

Et je sais que la mort que nous réserve Caro est tout sauf Hakuna Matata ... Et ça me fou la frousse ...

Caro s'arrête soudainement de marcher et un grand sourire s'affiche sur son visage. Elle se dirige vers Aaron et elle se poste devant lui.

- Frappe moi, lui dit-elle avec le plus grand sérieux.

Aaron écarquille les yeux.

- Qu-qu-oi ?

- Frappe moi Aaron !, s'exclama t-elle plus sévèrement.

- Mais ... Enfin pourquoi je ferais ça ?

Caro soupire en levant les yeux au ciel.

- Parce que je te le demande crétin ! Allez, frappe moi !

Aaron paraît hésiter mais il fini par donner une petit baffe à Caro. Celle-ci roule des yeux.

- Fort Aaron ! Frappe moi fort !

Aaron hoche difficilement la tête et il lui redonne une baffe, pas plus violente que la première. Caro essaye de contenir sa colère, je le sais. Elle soupire, ennuyée par la soudaine timidité de son acolyte. Elle nous regarde ensuite tour à tour - Rachel, Nico et moi - et un sourire s'affiche à nouveau sur son visage.

- Aaron, prend ton arme et poste toi derrière Inès, tu veux ?

Aaron hoche la tête et il fait exactement ce que lui dit Caro. Les battements de mon cœur s'accélèrent lorsque Aaron pose le canon froid de l'arme sur ma tempe. Caro claque ensuite des doigts et les liens de Nico tombent au sol. Celui ci regarde ses deux mains pour être sûr qu'il est libre, tout en fronçant les sourcils.

- Je te conseille de ne rien tenter de stupide Nicola, lui dit finalement Caro. Au moindre faux pas, au moindre petit ordre que tu ne respecte pas, elle meurt.

Elle me pointe du doigt et je sens la main d'Aaron se poser sur mon épaule. Nico avale difficilement sa salive en hochant la tête.

- Bien !, s'exclame Caro fièrement.

Un bruit dans le couloir se fait entendre. Je ne sais pas ce que c'est mais j'ai la forte impression que ce sont des pas. Caro a dû avoir la même impression puisqu'elle paraît à présent pressé.

- Nous n'avons plus beaucoup de temps, dit-elle. Nico, frappe moi, fort. Je sais que tu en a envie et je sais que tu en est capable.

Nico se lève lentement de sa chaise et il s'avance dangereusement vers Caro. Alors que Nico n'était qu'à seulement quelques centimètres d'elle, Caro détache les liens de Rachel. Cette dernière fronce les sourcils.

- Rachel lève toi, lui ordonne Caro.

Rachel fronce les sourcils mais Caro lui rappelle très rapidement qu'elle n'a pas le choix. Rachel se lève alors que Nico arrive devant Caro. Je remarque que la chaise où Nico était attaché a disparu et je comprend tout de suite ce que Caro est en train de faire. Je sais que si je parle, Aaron me tuera. Mais il faut que je les prévienne ! J'allais ouvrir la bouche mais Aaron pose sa main dessus. J'émets seulement des gémissements à présent. Des gémissements de détresse. Des larmes coulent sur mes joues. J'avais envie de crier à Nico de ne pas la frapper, de ne pas la toucher. Mais c'était trop tard, Nico lui avait déjà mis un coup de poing. Et pour couronner le tout : Rachel c'était joint à lui. Ils assenaient Caro de coup alors que les bruits dans le couloir se faisaient plus proche.

Il faut que je les arrête. Il le faut. Je mors le plus fort que je peux la main d'Aaron qui pousse un cri de douleur et qui retire subitement sa main de la bouche et l'arme de ma tempe.

- Arrêtez !, criais-je le plus fort que je peux. Je vous en pris arrêtez !

Mais je viens de me rendre compte que je n'ai fait qu'empirer la situation ! La porte de la pièce s'ouvre enfin et Percy, Conor, Travis, Shila, Léo, Antoine, Jason et Thalia entre dans la pièce, arme à la main. Nico et Rachel ont cessés de frapper Caro qui est étalé sur le sol, faisant semblant de pleurer. Ceux qui viennent d'entrer dans la salle sont perdus ... Qui attaquer, qui défendre ?! Thalia court vers Caro qui fait toujours semblant de pleurer. Elle s'agenouille près d'elle et elle lui demande si ça va. Caro joue la victime. Et c'est là que je comprend réellement ce qu'elle veut. Elle veut accuser Rachel d'être - Elle et elle veut faire de Nico un complice. Ça je l'avais compris dès qu'elle a demander à Nico de la frapper. Mais je pensais que c'était pour s'en sortir. Mais ce n'est pas que pour ça : elle veut nous monter les uns contre les autres. Elle veut que l'on s'entretue.

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