CHAPITRE 67
Est-ce que nous avez déjà ressenti ce truc que l'on ressent quand par exemple, vous révisez à fond pour un contrôle et que quand le jour du contrôle arrive, vous faites tous les exo, vous pensez avoir réussi et vous vous tapez un cinq ? Vous savez cette sensation que l'on ressent quand le professeur vous rend la copie avec la salle note dessus alors que vous étiez persuader d'avoir cartonner ? C'est quoi déjà ? Ah oui ! : la surprise. Voir même l'étonnement total. Ensuite, vous ressentez cette déception en vous, celle qui vous répète encore et encore que vous êtes nul et que vous n'êtes même pas capable de réussir un stupide contrôle de mathématiques.
Voilà ce que je ressens maintenant et après l'annonce de Caro. Je me sens tellement stupide ! Parce que maintenant que j'y réfléchie, ça paraît si évident ! Ça paraît évident mais pas sous tous les angles. En fait, je repense à toutes ces fois où nous étions ensemble et où elle abordait des expressions indifférentes devant des déclarations qui auraient dû la secouer. Je pense notamment à ce fameux jour où Percy a appris que Nico et moi nous sortions ensemble après une attaque de - Elle dans l'entrepôt ( NDA : c'est dans le chapitre 50 pour les poissons rouges 😊 ). Quand Nico m'a embrasser, elle était si neutre. Mais maintenant je comprend pourquoi : elle le savait déjà. Elle était rentrer chez lui pour mettre des serpents dans sa baignoire alors bien sûr qu'elle le savait !
Mais un truc m'échappe. Et je compte bien obtenir des réponses. Mais avant que je ne puisse ouvrir la bouche, Caro se lève des genoux de Nico et elle se dirige droit vers Aaron qu'elle embrasse à pleine bouche. Je détourne la tête, répugnée par cette affreuse vision.
- C'est vraiment répugnant, lâcha finalement Rachel. Prenez le temps de respirer bon sang. Non, remarque : étouffée vous. Ça me fera des gens en moins à tuer.
Caro se sépare de Aaron et elle s'avance dangereusement de Rachel. Elle sort un couteau de sa poche qu'elle place sous la gorge de la jolie rousse.
- Quelque chose d'important à dire Rachel ?, demanda Caro calmement.
Rachel ne répond rien. Évidement : un seul coup de couteau et elle est morte. Elle est humaine. Elle peut mourir à tout moment.
- C'est bien ce que je pensais, lâcha Caro en retournant près d'Aaron.
Nico et moi nous lâchons des soupirs de soulagement. Je ne veux plus qu'elle fasse de mal à Rachel. C'est terminé.
- Qu'est-ce qui t'as pris autant de temps pour descendre ici ?, demanda finalement Caro à Aaron. J'ai l'impression d'être rester allonger par terre pendant mille ans !
- Désolé poupée, il y a eu un imprévu.
Caro fronce les sourcils.
- Quel genre d'imprévu ?!
Aaron passe sa main sur sa nuque.
- Léo et Travis ont réussi à se tirer, lâcha t-il finalement.
Je pousse un nouveau soupir de soulagement. Nous ne sommes pas perdu alors !
- Quoi ?!, cria Caro. Comment ça ?!
- Ils m'ont, disons pris par surprise, dit simplement Aaron.
Caro se met à faire les cents pas devant nous.
- Ça ne va pas du tout, ça ne va pas du tout !, s'exclama t-elle en passant une main dans ses cheveux.
Elle s'arrête finalement devant Aaron.
- C'est pas grave, dit-elle franchement. Ils ne contrediront pas mes plans.
- Et les autres on en fait quoi ?, demande Aaron.
Caro semble réfléchir.
- Rien, dit-elle finalement. Si je tue tout le monde d'un coup, on va se douter de quelque chose. Mais je m'occuperais d'eux plus tard.
Je tressaillis. Shila fait-elle parti de ce groupe dont elle va s'occuper plus tard ?! Parce que si jamais elle s'en prend à Shila, je lui arrache ses cheveux avec une bande de cire ! Personne ne touche à Shila.
- Donc, nous les laissons vagabonder dans l'hôpital, comme ça ?, s'étonne Aaron.
- Ils ne seront pas où chercher, ricana Caro. Et même si ils arrivaient jusqu'ici : Bouboule ne les laissera même pas mettre un orteil ici.
Aaron arque un sourcil.
- Bouboule ?
- Ouais : le gars que j'ai engagé la semaine dernière. Tu sais le chauve ?
- Ah ! Lui !
- C'est une vraie machine de guerre, déclara Caro.
- Ouais bah ta machine de guerre s'est endormi dans le couloir, ricana Aaron.
Caro lève les yeux au ciel en soupirant.
- Va le réveiller tu veux. Je veux qu'il soit près à défendre l'entrée de cette pièce. Je veux être tranquille pour tuer ces trois enflures.
- Quelle ironie, ria Rachel. Ce sont nous les enflures ! Bien sûr ! Et toi t'es marraine la bonne fée c'est évident.
Caro lance un regard noir à Rachel.
- J'ai déjà prévu les pires tortures qui existent pour toi Rachel, lui dit-elle sèchement. Mais j'ai des créneaux précis pour chacune. Alors s'il te plait, ne me force pas à t'arracher la langue maintenant. C'est pas prévu comme ça
Je sais que la menace ne m'était pas destinée, mais j'avale tout de même difficilement ma salive alors que Aaron sort de la salle.
Elle a vraiment prévu de nous arracher la langue ?! Oh mon dieu. Mon dieu. Mon dieu. Mon dieu. Dois-je préciser que je suis morte de peur ? Non, évidement.
Caro s'approche lentement de Rachel et je sais que je vais sûrement regretter ce que je vais faire, mais ça va détourner son attention de mon amie et en plus, nous allons gagner un peu de temps.
- Pourquoi Caro ?, dis-je finalement.
Caro arrête d'avancer et son regard froid se pose sur moi.
- Pourquoi tu fais tout ça ?, demandais-je.
Caro se met à rire alors qu'elle change de trajectoire pour se diriger vers moi, lentement. En arrivant devant ma chaise, elle s'arrête quelques secondes pour me fixer avant d'attraper violemment mes cheveux, ce qui me fait pousser un cri de douleur.
- Tu poses vraiment cette putain de question Inès ?! Pourquoi ?! Tu veux vraiment savoir pourquoi ?!
- Caro arrête !, criais Nico.
Caro recommence à rire sans me lâcher pour autant.
- N'est-ce pas mignon ?!, s'esclaffa t-elle. Le gentil petit Nico qui défend sa princesse ! C'est d'un pathétique.
Elle me lâche soudainement les cheveux. Je pousse un léger soupir de soulagement. J'ai vraiment cru qu'elle allait me les arracher ! Elle commence à faire les cents pas face à nous.
- Je sais que ta question avait pour but de détourner mon attention histoire que vous puissiez gagner du temps, me dit simplement Caro tout en continuant sa marche. Mais étant donner que rien de ce que tu vas pouvoir faire ne te fera gagner du temps, et que tu as l'air vraiment de ne pas savoir ce qui m'a pousser à vous faire tout cela, je vais prendre le temps de t'expliquer.
Je ne répond rien et j'attend simplement qu'elle commence son récit. Elle s'arrête devant moi et elle saisit une chaise que je n'avais même pas remarquer jusque là. Elle s'assoit en plaçant une jambe de chaque côté de la chaise et en s'accoudant sur le dossier.
- Te souviens-tu de notre première rencontre Inès ?, me demande t-elle finalement.
- Évidement, répondis-je directement. Je m'en souviens parfaitement.
Caro rit amèrement.
- Bien sûr que tu t'en souviens. Tu étais si verte de jalousie que tu en aurait fait pâlir des dollars.
J'aurais pu rire de cette comparaison. Mais vous comprendrez que actuellement, je ne suis pas en droit de rire. Et puis je n'ai pas envie qu'elle me coupe langue.
- Sache que je sais parfaitement que le cheval blanc d'Henri IV est blanc, me dit finalement Caro en faisant allusion à la devinette de Percy. Je suis beaucoup plus intelligente que vous ne le pensez.
- Ça, j'avais remarquer, dis-je en soupirant. Mais je ne pense pas que se soit seulement parce que tout le monde te prenait pour une cruche que tu as décidé de nous tuer n'est-ce pas ?
- Le fait que tous me pense conne est une de mes raisons, souligne Caro en souriant. Je suis en train de vous prouvez que je suis loin d'être une petite blonde écervelée qui passe sa journée à se faire bronzé. Mais ce n'est pas ma raison principal, c'est vrai.
- Quelle est ta vraie raison ?
Caro me fixe un moment avant de baisser les yeux sur ses ongles qu'elle scrute scrupuleusement.
- Es-tu déjà tomber amoureuse Inès ?, me demande t-elle finalement.
J'écarquille les yeux. Ne me dites pas qu'elle nous menace de mort à cause d'un chagrin d'amour ?!
" À ta place, je ne poserais pas la question ! Elle va sûrement te couper la langue alors n'aggrave pas ton cas tu veux ? "
J'avale difficilement ma salive. Complètement d'accord avec ma conscience !
- Je suis déjà tombé amoureuse, lui répondis-je en jetant un bref coup d'œil à Nico.
Caro suit mon regard et elle ricane.
- Vraiment ?, s'exclame t-elle toujours en ricanant.
Je fronce les sourcils.
- Nico est vraiment le premier garçon dont tu tombes amoureuse ?!
- Je considère que l'on ne peut pas tomber amoureux plusieurs fois, repondis-je simplement. En tout cas, moi, je ne pourrais pas réellement tomber amoureuse plusieurs fois alors, oui : Nico est le premier.
Caro sourit ( mais pas un sourire rassurant hein ! Ça fait flipper plus qu'autre chose ! ).
- Je voyais les choses comme toi avant, me dit-elle finalement.
Elle a l'air réellement nostalgique de ce fameux " avant ". Ce qui est encore plus flippant selon moi !
- Qu'est-ce qui s'est passer ?, osais-je demander.
Caro me fixe un moment avant de reporter son attention sur ses ongles.
- J'ai rencontré Rachel, évidement, soupira t-elle.
Rachel rit sarcastiquement.
- Ça va être de ma faute maintenant, marmonna la jolie rousse.
Caro lui lance un regard noir.
- Tout ce qui arrive est de ta faute Rachel !, cria Caro.
Je suis réellement étonné du manque de sérieux dont fait preuve Rachel. Nous sommes tous sur le point de nous faire tuer et Rachel fait comme si on se disputait pour la dernière part de pizza !
- Rachel, ferme la tu veux ?, intervient finalement Nico. J'aimerais savoir ce que je fou là et pourquoi on veut me tuer.
- Tu vas rire, crois-moi !, s'exclama Rachel.
Caro se lève subitement de sa chaise. Elle toise Rachel d'un air plus que mauvais alors que la jolie rousse à l'air de s'en foutre complément. Cette fille est folle je vous l'annonce.
- Ne fais pas attention à elle Caro, dis-je soudain. Explique moi, à moi, ce qui s'est passer pour que tu te mette en tête de tous nous tuer.
Caro redevient étrangement calme et elle se rassoit sur la chaise. Elle observe ses ongles d'un air détaché pendant quelques minutes avant d'enfin ouvrir la bouche, sans pour autant nous adresser un regard.
- Je n'était rien avant de savoir que j'étais un demi-dieu, tu sais ? Rien qu'une vulgaire intello de première qui passait son temps à la bibliothèque à lire des livres ennuyeux à mourir. J'avais de grosses lunettes, un appareil dentaire et des cheveux improbable. Et je te parle même pas des fringues. J'ai toujours eu l'espoir qu'un jour je serais belle.
Elle rit amèrement.
- À cette époque, je me prenais vraiment pour Taylor Swift ! Elle a réussi à devenir belle et célèbre elle ! Je m'étais mise en tête de faire pareil. Mais quand je suis arriver à l'école, bien habillé, bien coiffé, les autres se sont simplement moqués de moi.
Son regard devient sombre et elle lève finalement les yeux vers moi.
- Aucun ne s'est rendu compte du mal qu'ils me faisaient. Personne ne se souciaient de se que pensait la grosse Caro ! Parce que oui Inès : j'étais grosse avant.
J'ouvre de grands yeux. Caro, grosse ?! Attendez, c'est pas possible ! J'avais réellement envie de rire mais encore une fois, je n'étais pas en position de rire. Je laisse donc Caro continuer son histoire.
- Ce fameux jour, je suis allé pleurer aux toilettes. J'avais honte. Je me suis regarder dans la glace et je me suis rendu compte que peu importe ce que je ferais, personne ne m'aimera. Je serais pour toujours et à jamais Caro l'intello, celle qui fait les devoirs de tout le monde pour ne pas de faire enfermer dans un casier.
Elle passe une main dans ses cheveux blonds et elle re-baisse les yeux sur ses ongles.
- Et puis j'ai appris que j'étais un demi-dieu. Quand Chiron m'a dit que j'étais la fille d'Aphrodite, je lui ai ris au nez ! Moi ? Fille d'Aphrodite ?! Je n'y croyais pas trente seconde. Et il m'a fait boire ce truc dégueulasse pour les apparences. Et quand je me suis regarder dans la glace quelques minutes plus tard, j'ai vu une Caroline Mendley transformée ! Elle était si jolie ! J'ai pris quelques instants avant de me rendre compte que c'était moi.
Je me souviens que j'ai eu la même réaction devant mon reflet il y a quelques mois. J'aurais voulu sourire mais encore une fois, je me retient parce que la situation n'a rien de souriante.
- J'ai décidé par la suite d'habiter à la colonie. J'avais des amis là-bas. J'ai une vingtaine de frères et sœurs qui m'aiment dans cet endroit et qui ne se moquent jamais de moi ! J'étais devenu belle, aimée, populaire ! J'avais tout ! C'est vrai que j'ai dû mettre mon intelligence de côté pour ne pas faire tâche au milieu des enfants d'Aphrodite qui ne sont pas tous des prodiges. Mais ça n'avait plus d'importance, j'étais aimé. J'avais rencontré des gens qui m'aimaient pour ce que j'étais. Je m'étais lié d'amitié avec Nico au départ. Et puis un an plus tard, Percy est arrivé et nous avons formé un petit groupe ensemble. Nous étions tous les trois très proches et j'étais heureuse.
Elle marque une pause pendant laquelle elle rit amèrement. Ce rire me fait vraiment flipper. Et il n'annonce rien de bon.
- Et Rachel est arrivé, dit-elle froidement. Avec sa peau parfaite, ses yeux verts, ses longs cheveux roux, ses jambes interminables ! Les garçons n'ont eut d'yeux que pour elle. Tous les garçons. Ils passaient leur journée à la regarder et à essayer de lui parler. Et parmi TOUS les garçons qu'elle avait à sa disposition, elle a choisi les garçon de MON groupe !
Elle lance un regard froid à Rachel qui avait arrêter de sourire. Je donnerai tout ce que j'ai pour savoir à quoi elle pense en ce moment. Mais en attendant, j'aimerais avoir la fin de cette histoire.
- J'ai toujours été jalouse de toi, confia Caro à Rachel. Tu avais tout. Moi aussi, certes. Mais toi, on a tout offert sur un plateau d'argent. Tu étais déjà belle, tu n'avais pas besoin de faire d'efforts pour avoir des amis et tu étais intelligente. Dieu t'as tout offert. Moi, j'ai dû souffrir toute ma chienne de vie pour avoir ce que je voulais. J'ai dû attendre de savoir que j'étais un demi-dieu ! Ce qui fait que j'ai passé les onze premières années de ma vie à souffrir comme un chien et en silence en plus ! Toi tu n'avais jamais eu affaire à ça. Tu balançais juste tes fesses de gauche à droite, perchée sur tes jambes interminables et tu obtenais tout ! Et il a fallu que tu te dandine jusqu'à MON groupe !
Caro a l'air extrêmement en colère. Son teint est plus rosé et elle serre les poings.
- Je suis amoureuse de Nico depuis le jour où il m'a annoncé que j'étais un demi-dieu !, cria Caro. C'était lui mon protecteur et c'est lui qui m'a amener à la colonie. Lui et moi on s'entendait si bien ! Je pensais avoir ma chance avec lui mais je ne le saurait jamais puisque Rachel a mit le grappin dessus avant moi.
Je tourne discrètement la tête vers Rachel. Elle est toujours aussi sérieuse. Ça n'annonce rien de bon ...
- Je me suis fait une raison, je me suis dit que ce n'était pas grave et qu'après tout, il y a des millions d'hommes sur terre. Et puis j'avais Percy que je trouvais également charmant et qui m'intéressait aussi. De fil en aiguille, j'ai réussi à mettre Nico de côté et Percy est réellement devenu mon coup de cœur. Je l'aimais réellement.
Laissez moi vous dire que j'y est cru. J'ai vraiment cru qu'elle allait enfin rester calme et nous expliquer calmement la suite. Mais faut pas rêver.
- Et lui aussi t'as mis le grappin dessus !, cria Caro en montrant Rachel du doigt. Lui aussi tu me l'a piquer sans scrupule alors que tu savais que je l'aimais !
- Je n'étais pas au courant Caroline !, s'exclama Rachel. Tu ne disais rien et je ne pouvais pas savoir que tu l'aimais !
- C'était flagrant !, dit Caro en se levant. Ça se voyait à mille kilomètres Rachel ! Tout le monde l'avait remarquer !
- Pas moi.
Caro se met à rire amèrement et elle se rassoit sur sa chaise.
- Oui, c'est vrai que tu étais bien trop occupé à essayer de plaquer Nico pour te taper Percy donc tu n'avais pas vraiment le temps de t'occuper des pauvres sentiments de celle que tu appelais ta meilleure amie !
Je me doutais bien que Caro et Rachel étaient de meilleures amies dans le passé. Ça se voyait sur la vidéo que j'avais visionné chez Nico la première fois que j'y est été. Mais quand s'est sorti de la bouche de Caro, j'ai été obligé d'écarquiller les yeux. Étant donné la situation actuelle, vous comprendrez qu'une déclaration pareille n'est plus d'actualité ...
Rachel est resté silencieuse. D'ailleurs, c'est sûrement mieux pour elle. Et puis, j'ai envie de connaître la fin de cette histoire. Comme si Caro avait lu dans mes pensées, elle reporte son attention sur moi.
- Quand Rachel et Percy ont commencés à sortir ensemble, Nico et moi nous avons été littéralement exclu du groupe que nous formions tous au départ. Nico s'est disputé avec Percy et il avait trop mal pour adresser la parole à Rachel. Et moi ? Et bien je faisais comme si de rien était alors que je n'avais qu'une seule envie : jeter Rachel Elizabeth Dare du haut d'une falaise.
J'avale difficilement ma salive. C'est vraiment glauque de vouloir tuer quelqu'un uniquement parce qu'il vous a piquer celui que vous aimez. C'est semi-compréhensible mais c'est glauque.
- Je passais tous mon temps avec Nico. Rachel et Percy pensaient que c'était parce que je ne voulais pas le laisser seul. C'était une de mes raisons c'est vrai. Mais c'était aussi parce que je n'en pouvais plus de les voir ensemble. Mais ça, ils ne s'en doutaient pas. Loin de là.
Elle est si froide. Je comprend qu'elle le soit, vu qu'elle raconte une histoire qui n'est pas vraiment heureuse. Mais la voir aussi froide me fait un choc. Je n'est pas connu Caro comme ça. J'ai connu la Caro dynamique et toujours souriante. Ça fait vraiment bizarre de la voir haineuse et sans pitié.
- Petit à petit, je me suis rendu compte que je n'avais pas totalement oublié Nico. Je l'aimais encore et j'ai vraiment fini par comprendre que l'on pouvais aimer deux personnes. J'ai voulu sortir avec Nico. J'ai voulu tenter ma chance. Mais je n'en ai pas eu l'occasion. Parce qu'il aimait seulement et uniquement Rachel !
Rachel a sursauté lorsqu'elle a entendu son prénom, ce qui fit rire Caro. Un rire mauvais hein. Un rire mauvais.
- Et c'est à ce moment que j'en ai eu réellement marre. Rachel me faisait de l'ombre dans tout ! Même quand elle a rompu avec Percy parce que c'était trop dur de voir Nico souffrir, les garçons l'aimaient ! J'ai donc décider de m'en débarrasser. J'ai commencé à lui envoyer des mots, comme je le faisais pour toi Inès. Je lui demandais de partir ou je m'en prendrais à elle et à ses proches. Elle ne m'a pas écouter. Elle n'a pas pris mes menaces au sérieux donc j'ai décidé de les mettre à exécution. Au début, je voulais la tuer. Mais je le suis dit que c'était beaucoup trop clément ! Alors j'ai cherché des solutions plus adaptées. Je savais que ce qui pourrait arriver de pire à Rachel est que je m'en prenne à Nico ou à Percy. Mais à l'époque, ce n'était pas une possibilité. J'ai donc réfléchi à un autre moyen de l'atteindre. Et je me suis dit que ce serait l'enfer pour elle d'être vivante et de ne pas pouvoir leur parler. Ni à Nico, ni à Percy. Je me suis dit que j'allais faire en sorte qu'ils ne lui parle plus en racontant un bobard. Mais Rachel aurait trouvé un moyen de se faire pardonner. Alors je me suis dit que la faire passer pour morte serait une bonne idée. Je l'ai kidnappé un soir et je l'ai emmener dans la maison dans les bois à Miami.
Nico ouvre de grands yeux étonnés et Rachel baisse la tête. Merde ... Caro et vraiment folle ...
- Je ne l'ai pas attachée, je ne l'ai pas séquestrer ni même enfermer. Ce n'était pas le but. Je voulais qu'elle s'en aille. Je l'ai simplement allonger sur le sol et je lui ai laissé un mot qui lui indiquait qu'il aurait fallu qu'elle parte de son plein gré et que je suis capable de tout pour qu'elle disparaisse. À partir de là, j'étais sûre qu'elle n'appellerait ni Nico ni Percy. Elle avait trop peur pour eux. Et j'avoue qu'elle m'a beaucoup surprise en appelant Aaron !
Rachel rit sarcastiquement. Caro lui lance un regard noir avant de continuer.
- J'ai dû convaincre Aaron de se joindre à ma cause et dieu merci j'ai réussi. Rachel a ensuite compris que je ne blaguais pas et elle n'a plus chercher d'aide. Elle a simplement disparue. Comme je le voulais.
Caro avait sourit en disant cela. C'est une sadique. Ça fait peur de voir une véritable sadique.
- Après l'annonce de sa " mort " , tout est redevenu comme avant ! Enfin, les gens s'apitoyait sur le sort de cette pauvre Rachel mais globalement, tout était comme avant. Percy et moi avons repris des relations normales - malgré le fait qu'il parlait souvent de Rachel - alors que monsieur Nico ici présent s'entêtait à broyer du noir - seul - pour sa bien aimée ! J'ai toujours trouver que tu faisais pitié Nico.
- Va te faire voir Caroline, répondit froidement Nico.
- Avec plaisir chéri, ricana t-elle.
Je sais que Nico aurait voulu la tuer sur place. C'est ce que nous voulons tous. Malheureusement attachés sur des chaises, nous sommes impuissants.
- Je suis sûre que tu meurs d'envie de savoir à qui appartient le corps qui est dans ta tombe !, lâcha Caro à Rachel. Donc je vais te le dire : c'est le corps d'une employée de banque à Miami. Je lui ai tirer une balle dans la tête et je l'ai foutu dans la maison en feu où tu étais sensé être pour le weekend - enfin, c'est l'excuse que j'ai donné à ta place dans un mail que j'ai écrit à ton nom bien sûr - et voilà le travail ! Tout le monde a cru que c'était toi ! La vérité c'est qu'il était impossible d'identifier le cadavre. Mais étant donner que j'ai mis au cadavre qui est sensée être le tien le pendentif que ta mère t'as offert pour tes neuf ans, tout le monde a cru que c'était la pauvre Rachel qui était morte brûler et ils n'ont pas cherché plus loin ! Et tout le monde s'est mis à chercher qui avait tiré sur " toi " et qui avait déclenché l'incendie pour effacer les traces. C'était d'un pathétique ! Mais dans tous les cas, je m'en fichait. J'avais eut ce que je voulais ! Tu étais hors circuit et j'avais Nico et Percy pour moi seule !
Le sourire qu'elle affichait disparaît quand elle se tourne vers moi.
- Et tu es arrivé, me dit-elle froidement. Avec tes grands yeux bleu-verts, tes cheveux caramels, ton teint parfait et ton corps de rêve ! Tu ne possède pas les grandes jambes de Rachel, ni ses cheveux roux qui sont apparemment très appréciés, mais tu es aussi parfaite qu'elle. Je ne déconnais pas quand je t'ai dit que tu étais magnifique la première fois que je t'ai vu. Je l'ai toujours penser et je le pense toujours. Mais le chemin que tu as pris en rentrant dans la vie de Percy et Nico me force à te détester. Encore une fois tu as tout eu. Tu as tout gagné d'un coup. Et à cause de toi, Percy se sert de moi comme une vulgaire remplaçante. Tu es exactement comme Rachel : parfaitement parfaite. S'en ai révoltant.
J'avoue que j'ai été surprise du fait que Caro me trouve parfaite. C'est vrai que c'est ce que j'ai pensé d'elle la première fois que je l'ai vu. Mais elle me fait tellement flippé que je chasse cette idée de mon esprit.
- C'est grâce à toi que je me suis rendue compte de la bêtise que j'ai faite en laissant Rachel vivre, me dit finalement Caro. Elle a pu te prévenir, te mettre en garde, malgré le fait qu'elle ne savait pas que c'était moi ! Et alors quand elle l'a su ... Il était de mon devoir de la supprimé. C'est pour ça que je l'ai une nouvelle fois enlever. Si Conor ne vous avez pas suivi ce jour là dans l'entrepôt, je t'aurais enlever en même temps ! Parce que même si Rachel n'avait pas eu le temps de te dire pour moi, tu devais être supprimé, tu en savais beaucoup trop ! Mais encore une fois vous avez fait foirer tous mon plan en allant raconter à tous ce que j'avais fait ! Ou plutôt ce qu'avait fait - Elle. Et t'éliminer devenait plus urgent. Il fallait que tu meurs !
J'ai réellement envie de pleurer là. Mais je me retiens comme je peux. Pas question de craquer maintenant.
- C'est pour ça que j'ai demandé à ce que l'on te kidnappe, continua Caro. Mais mon plan à une nouvelle fois foiré à cause de cette sorcière de Samara qui a laissé sa puce de localisation dans la maison ! Il faut être vraiment conne pour faire un truc pareil. Si elle n'avait pas été aussi stupide, Rachel et toi vous seriez morte à l'heure qu'il est.
- Pourquoi tu nous a laisser partir ?, demandais-je finalement. Quand j'ai réussi à m'échapper et que je suis revenue ensuite pour chercher Rachel, tu nous a laisser partir, pourquoi ?
- Parce que les renforts étaient déjà en route, me dit Caro comme si c'était évident. Et que je n'aurais pas eu le temps de venir personnellement vous bottez le cul et d'effacer convenablement mes traces. Parce que je voulais vous tuez personnellement. Mais j'étais encore à Paris, avec les autres zozo que vous avez laisser avec moi dans la grande et magnifique maison où vous avez eu tous le temps nécessaire pour réfléchir à qui était - Elle alors qu'elle était juste sous votre nez !
Voilà, Caro a mis sur le tapis la chose qui m'obsède depuis qu'elle s'est déclarée comme étant - Elle : le fait que nous ne l'ayons pas vu venir. On se demandait comment elle faisait pour tout savoir, comment elle était au courant de tout. C'est parce que nous lui disions tout ! Et puis on a été con du début à la fin : Caro et Rachel ne se sont jamais adressées la parole depuis le retour de cette dernière, on aurait dû faire le lien ! On a été des énormes merdes sur ce coup. Et on en paye les conséquences à présent.
La porte de la salle s'ouvre violemment sur Aaron. Il est essoufflé et ça se voit qu'il a couru et même qu'il s'est battu peut-être.
- Caro, on a un problème, dit-il finalement.
Caro fronce les sourcils en soupirant, attendant que Aaron finisse sa phrase.
- Percy est très, très énervé, continua t-il. Et il a appelé du renfort.
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