CHAPITRE 66

PDV LÉO

Ça fait presque une heure que nous sommes coincés dans cette stupide salle ! Travis a enlever ses chaussures et je sens que l'odeur va me faire tomber dans les pommes dans quelques instants ! Je suis à bout de nerf, et Travis aussi d'ailleurs. Aaron est étonnement calme. Pour un humain il a vraiment du courage lui. Je me lève de la chaise sur laquelle je suis assis depuis vingt minutes et je commence à faire les cents pas devant mes deux autres camarades. Travis joue à un jeu sur son portable et je suppose que Aaron fait de même. De toute manière, il n'y a pas de réseaux ici. Impossible de passer un appel. Je soupire pour la sixième fois en quatre secondes et je me rassois sur ma chaise.

- Il faut qu'on sorte de cette salle, je déclare finalement.

Les deux autres levèrent à peine la tête de leur téléphone.

- On a déjà tout essayer petit arc-en-ciel, me répondit distraitement Travis. Il n'y a aucune sortie ici. Sauf si tu as envie de faire I Believe I can Fly en sautant par la fenêtre. Mais malgré le fait qu'on soit seulement au premier étage, je suis sûr que tu vas t'écrase comme une grosse merde de chameau sur le sol.

- T'as déjà vu une merde de chameau toi ?!, demandais-je en riant.

- Maintenant qu'on habite la même maison je peux dire que j'en vois une tous les jours !

Je lui balance la première chose qui le tombe sous la main - une boîte de doliprane vide - qu'il rattrape sans aucune difficulté.

- Amateur, dit-il en riant.

- Enfoiré, murmurais-je en croisant les bras sur ma poitrine.

C'est alors que Aaron se lève de sa chaise. Il range son portable dans sa poche et directement après, il sort son arme. Il l'a pointe sur moi et ... Il tire ! Normal ! Heureusement j'ai eu le temps de m'expulser de la chaise avant que la balle ne me touche. Travis avait bondit de la sienne et il avait lui aussi sortit son arme. Je sors également la mienne que je pointe sur Aaron, comme le fait Travis.

- Pose ton arme tout de suite Aaron, dis-je calmement. Je ne sais pas ce qui te prend mais tu n'as aucune chance. Nous sommes deux et tu es tout seul.

Aaron se met à rire.

- Oui, vous êtes deux abrutis qui n'ont même pas remarquer que j'ai vidé les chargeurs de leur flingue ! Félicitations les losers.

Je regarde le chargeur de mon arme et il est effectivement vide. Tout comme celui de Travis. Aaron nous regardes à tour de rôle, un sourire malicieux sur les lèvres.

- Par lequel je commence alors ?!, demande t-il finalement. Celui qui est aussi insouciant et invisible qu'une branche en pleine forêt ou le débile mental qui passe tout son précieux temps à préparer des plans foireux avec son connard de frère jumeaux ?

J'attend qu'Aaron tourne la tête vers Travis et ni une ni deux je saute sur lui. Je lui met un énorme coup au visage avec mon arme, ce qui lui fais lâcher un cri de douleur. Je lui donne un coup de pied dans le ventre et Travis lui tord le bras, ce qui lui fait lâcher son arme. Travis la saisit et il la pointe sur Aaron. Aaron est tomber à terre en se tenant le ventre. Il saigne de la lèvre mais il n'a pas vraiment l'air de s'en préoccuper. Il relève la tête vers Travis et moi.

- Pourquoi t'as fait ça Aaron ?, demanda finalement Travis.

Aaron se met à rire. Un fou rire en fait. Il a un fou rire. Comme ça commençait à m'agacer, je lui donne un énorme coup de pied dans le ventre qui le calme immédiatement.

- Tu veux bien répondre à la question du monsieur ?!, dis-je méchamment. Parce que je commence à m'impatienter là !

Aaron crache un peu de sang en toussant et après s'être maladroitement essuyer la bouche, il nous regarde en souriant.

- Vous ne comprenez toujours pas hein ? Vous ne saisissez toujours pas comment elle procède ?

Je fronce les sourcils.

- Tu parles de qui là ?, demandais-je même si je suis certain de savoir qui c'est.

- De - Elle bon sang !, cria Aaron. Vous ne comprenez toujours pas comment elle fonctionne ?! Comment elle choisi ceux qui travaillent avec elle ? Comment elle sait tout sur tout ?! Vous n'en savez toujours rien ?!

Travis et moi nous nous lançons un bref regard. Que veux t-il dire ? - Elle choisirait ses sbires avec des caractéristiques précises ? "

remarque, c'était prévisible ", pensais-je en croisant les bras. Mais je veux tout de même en être sûr.

- Qu'est-ce que tu veux dire Aaron ?, demandais-je finalement.

- Je veux dire que - Elle choisi des gens qui lui ressemble !, s'exclama t-il en souriant sadiquement. Des gens qui sont dans le déni total et qui doivent bosser pour avoir ce qu'ils veulent et pour montrer ce qu'ils valent !

Une autre question me vient alors à l'esprit.

- Tu fais parti de ces gens là Aaron ?

Son sourire disparaît et je vois apparaître de la haine sur son visage.

- Toute ma vie j'ai été dans l'ombre de ma sœur, commença t-il. Et dans celle d'Antoine. Toute ma vie j'ai dû vous prouvez à vous, les demi-dieux à la con que je suis bien plus qu'un humain ! Et que même si je n'ai pas de sang de dieu qui coule dans mes veines, je suis aussi fort que vous !

- T'as pas besoin de t'allier à - Elle pour nous prouvez ce que tu vaux Aaron, dis-je calmement. On le sait déjà.

- Non, vous ne savez rien ! Avant que - Elle ne m'apprennent tout ce que je sais je n'étais qu'un moins que rien faible et désorienté ! Aujourd'hui je suis quelqu'un. Et je vais réellement vous prouvez qui je suis vraiment.

Il sort un couteau de sa poche et il se jette sur Travis. Mais avant qu'il est pu faire quoi que ce soit, je prend la première chose qui me tombe sous la main - une chaise - et je la fracasse sur la tête d'Aaron. Il s'écroule sur le sol directement. Travis pousse un soupire de soulagement.

- Putain t'es mon sauveur petit arc-en-ciel, murmura t-il.

- À ton avis, on a combien de potes comme ça qui se sont fait embobinés total par - Elle ?, dis-je en fixant Aaron.

- J'sais pas. Mais faut absolument qu'on sorte d'ici pour prévenir les autres.

J'hoche la tête et nous nous dirigeons vers la porte. Elle est toujours fermer mais j'ai l'impression que Aaron à le moyen de nous faire sortir. Je m'accroupis près de lui et je fouille dans ses poches. Quand j'y trouve enfin un trousseau rempli de clés, je souris bêtement. Travis et moi nous les essayons toutes une par une pour finalement tomber sur la bonne clé. Nous allions sortir de la salle mais une sonnerie attire notre attention. Nous nous jetons un bref regard avant que je ne re-rentre dans la salle. Je fouille une nouvelle fois les poches d'Aaron et je trouve son téléphone. Il a reçu un message.

" Alors ? Ils sont morts ? ", sont les seuls mots que contient le message. Sauf que l'auteur de ce message est tout aussi choquant que le message en lui-même. Travis allait approcher mais je lui fais signe de rester à sa place. Il fronce les sourcils et il ouvre la bouche pour parler mais le téléphone re-sonne dans ma main. Un nouveau message :

Ramène toi au sous-sol quand tu te sera débarrasser des corps. J'ai réuni tout ceux que je voulais.

Un frisson me parcours. Je suis apeuré, mais je suis aussi en colère. J'appuie sur la ligne de réponse et je commence à taper, sous le regard interrogateur de Travis.

" Ok, j'arrive " fut la seule chose que j'ai écrit avant de balancer le téléphone que le corps inconscient de Aaron.

- Ramène toi Travis, dis-je passant devant lui pour sortir de la salle. On a une pouffiasse a allé tuer.

PDV INÈS

Pour la deuxième fois aujourd'hui je me réveille attachée à une chaise dans un endroit plus noir que jamais ! Ne sous-entendez pas par là que je suis raciste hein ! Au contraire !

" Inès ferme là et viens en au principal ! "

Bon ... : je n'aime pas les pièces sombres ! Voilà ! C'est dit. Et déjà me réveiller une fois dans le noir ça m'a énervée, mais alors deux fois ! Je ne vois absolument rien une fois que j'ouvre les yeux. Même après qu'ils se soient habitués à obscurité je ne vois rien. Même pas une ombre. Je ne sais même pas où je suis. Je ne sais même pas si il y a quelqu'un avec moi et j'ai beaucoup trop peur pour crier " OHÉ ! ". Imaginez que quelqu'un me réponde !

" Bah oui Inès. Ce serait bien ... C'est le but quand tu cries ohé ... "

Oui non mais imaginons que ce n'est pas quelqu'un de gentil qui répond ... Genre - Elle ! Je préfère donc la fermer et attendre de recevoir un signe de ce de la part de ... De la part de quelqu'un ! Si possible de Caro ou Nico ! Ou bien les deux.

La salle dans laquelle je suis est vraiment silencieuse. Elle doit être isolée. Je n'entend aucun bruit ! D'ailleurs je commence à douter du fait qu'il y est une porte ...

" Et comment t'es rentrée alors ?! Par l'opération du Saint Esprit ?! "

Sûrement !

" Seigneur ... Que vais-je faire de toi ? "

Un léger bruit me ramène à la réalité. Il y a quelqu'un dans cette pièce avec moi, j'en suis sûre. J'ai entendu une chaise grincer sur le sol.

- Il y a quelqu'un ? ..., chuchotais-je finalement.

Aucune réponse. J'avale diffusément ma salive quand un autre bruit résonne dans la pièce.

- Il y a quelqu'un ?!, dis-je plus fort.

- Inès ?! Inès c'est toi ?!

Je reconnais immédiatement cette voix.

- Oh Dieu merci !, soufflais-je. Nico, tu vas bien ?

- Non, j'en ai assez de me faire ficeler comme un saucisson !, s'exclama t-il en commençant à gigoter.

- On est d'accord ..., soupirais-je. Tu sais où nous sommes ?

- Non. Mais il faut qu'on se détache et vite. T'as encore ton couteau ?

- Je ne pense pas... Je ne le sens pas dans ma poche.

Nico soupire.

- Elle a dû les prendre. Merde !

Je soupire moi aussi, en essayant de trouver un plan pour sortir d'ici. Mais soyons réaliste : sans armes à notre disposition, on n'arrivera à rien.

- J'ai bien l'impression que nous sommes coincés ici, dis-je finalement.

- Je vous assures que nous ne sommes pas coincés pour longtemps, nous dit une voix que je reconnaîtrais entre mille.

Mais ça m'a pris quelques secondes pour réagir.

- Rachel ?!, dis-je finalement.

- En personne.

- Bon sang t'es vraiment venu !, cria Nico. Qu'est-ce qui t'as pris merde !

- Je suis venue vous sauvez bande d'ingrats ! Remerciez moi !, s'exclama Rachel.

- Oh oui tu es venue nous sauver ! C'est clair que tu vas être vachement utile attachée à une chaise !, répondit sarcastiquement Nico.

- Je vous serais utile même dans le coma Nicola ! Je connais - Elle comme je connais le chemin qui mène à la boulangerie ! Faites moi confiance.

Un silence d'une dizaine de minutes s'installe.

- Très bien, soupira Nico. C'est quoi le plan ?

Avant que Rachel n'est pu répondre, des néons s'allument au dessus de nos têtes. Je plisse les yeux, éblouie par cette soudaine source de lumière. J'aperçois alors que nous sommes - Nico, Rachel et moi - attachés côtes à côtes face à une grande porte blindée. Porte qui vient d'ailleurs de s'ouvrir sur un gros bonhomme chauve. Il tenait Caro par le bras. Une Caro bien écorchée d'ailleurs. Il la jette dans un coin de la salle. Elle est sûrement inconsciente parce qu'elle n'a en aucun cas crier ou protester. L'homme chauve nous lance un sourire pervers avant de sortir de la salle, nous laissant le luxe d'admirer une Caro à moitié morte.

PDV LÉO

Travis et moi commençons - avant d'aller au sous-sol - par faire un tour de l'hôpital. D'après le message qu'Aaron a reçu, - Elle a voulu capturer quelques personnes. Ce qui veut donc dire que certains de nos amis sont sûrement venu ici pendant que nous étions enfermer. Travis et moi nous espérons les retrouver. Arrivés au denier étage de l'hôpital, nous remarquons immédiatement des silhouettes se trouvant face à l'ascenseur. Nous courrons jusqu'à elles. Il y avait Conor, Shila et Percy. Quand ils nous voient arriver, ils sont plutôt surpris.

- Travis bon sang !, s'exclame Conor en sautant dans les bras de son frère. Vous allez bien ?

- On va bien, pas de panique, répondis-je.

- Où est Aaron ?, demanda Shila.

Travis et moi nous nous lançons un bref regard.

- Aaron est de son côté, dis-je finalement. Il ... il fait parti de ceux qui aide - Elle.

Nous leur expliquons ce qu'Aaron a fait et ils sont tout aussi surpris.

- Putain !, cria Percy en donnant un coup dans l'ascenseur.

- Calme toi Percy, dit Conor. Si on s'énerve, on va perdre le contrôle.

- Ah parce que là tu trouves qu'on contrôle tout ?!, s'emporta Percy. On ne contrôle rien Conor ! On a aucun point d'avance sur elle !

- Si, on en a un. On en a même deux.

Toutes les têtes se tournent vers moi.

- Aaron a reçu un message de - Elle. Elle lui expliquait qu'elle est au sous-sol et qu'elle a toutes les personnes qu'elle voulait. Mais elle ne sait pas qu'on est au courant puisqu'elle pense que nous sommes morts.

Un sourire s'affiche que le visage de Percy.

- On descend, tout de suite, dit-il en commençant à marcher vers les escaliers.

- Attendez, nous interrompt Shila. T'as pu voir qui était l'auteur du message ?

- Non, je ne l'ai pas vu, mentis-je.

Elle hoche la tête et on se met tous à marcher. Il vaut mieux ne pas leur dire qui est - Elle. Comme ça, une fois en bas, - Elle ne pourra pas se douter que nous connaissons son identité. Moins on est à le savoir, mieux c'est. J'avance pour marcher près de Percy. Pendant que nous descendons les escaliers, celui-ci me chuchote à l'oreille :

- Alors ? Choqué de l'identité de cette pute ou pas ?

Je le regarde sans comprendre. Percy lève les yeux au ciel.

- T'es un mauvais menteur Léo. Quand tu mens, tu te gratte le menton. Et tu t'es gratter le menton quand tu as dis que tu ne savais pas qui était l'auteur du message.

Je fronce les sourcils.

- Tu sais qui est - Elle toi aussi ?

Il hoche la tête.

- Rachel me l'a dit.

Il m'explique rapidement ce que Rachel a fait pour pouvoir nous donner de l'avance sur - Elle. Je trouve ça héroïque de se jeter volontairement dans la gueule de la personne qui vous a harceler pendant je ne sais combien d'années. Rachel est quelqu'un d'héroïque.

- Travis est au courant ?, me demande Percy.

- Non. Moins on est à savoir, mieux c'est.

Percy hoche la tête, sûrement d'accord avec moi. Nous arrivons enfin au rez-de-chaussée de l'hôpital. Le silence qui y règne est vraiment dérangeant ... Nous nous dirigeons tous vers les escaliers menant au sous-sol. Une boule se forme dans ma gorge. J'avoue, je flippe. Mais qui ne flipperait pas dans une situation pareil ?! Même Superman aurait peur !

Nous descendons prudemment les escaliers et une fois arriver en bas, nous nous lançons tous des regards inquiets.

Un couloir rempli de portes. Voilà sur quoi nous tombons. Pourquoi le sous-sol d'un hôpital a besoin d'autant de pièces bon sang ?! Nous soupirons tous et nous commençons notre fouille, à la recherche de nos amis sûrement en danger de mort.

PDV INÈS

Caro est allongé par terre depuis au moins dix minutes. Elle n'a pas bouger d'un poil. Ça commence sérieusement à m'inquiéter et je sens que je transmet mon stresse à mes deux camarades assis près de moi. Nico tape du pied depuis cinq minutes et Rachel ne cesse de se mordre la lèvre. Moi ? : j'ai trouvé le moyen de jouer avec mes doigts malgré le fait que je sois ligoter.

Personne n'est entrer dans la pièce depuis que l'homme chauve a déposé Caro. Du coup, je prie pour que cette situation persiste jusqu'à ce que Caro se réveille et qu'elle vienne nous détacher. Comme ça, on se tire et on est tous sauver !

" Il me semblait t'avoir ordonner d'arrêter de regarder My Little Poney ! "

Ce n'est pas ma faute si j'ai envie d'une fin heureuse bon sang ! Ça doit seulement faire une dizaine de minutes que Caro est là et pourtant j'ai l'impression qu'elle est allonger depuis huit heures ! Il faut qu'elle se réveille bon sang !

Soudain j'entend des pas qui s'intensifie de plus en plus. Nico et Rachel froncent les sourcils, tout comme moi. La porte s'ouvre finalement et je me sens tellement soulager en voyant Aaron entrer. Je le suis moins en voyant l'énorme bosse qu'il a sur la tête ainsi que sa coupure aux lèvres. Mais je suis tout de même heureuse de retrouver un visage familier.

- Dieu merci Aaron !, soufflais-je. Vous allez bien ? Où sont les autres ?

Aaron m'ignore et son regard se fige sur Caro.

- Elle est comme ça depuis une bonne dizaine de minutes, soupira Nico. Détache nous, qu'on essaye de la réveiller.

Il ne répond toujours pas et son regard est toujours fixer sur le corps de Caro. Mais qu'est-ce qu'il a ?!

- Aaron ?!, l'appelais-je. Viens nous libérer bon sang !

Aaron ne bouche pas. Il reste immobile, toujours en regardant Caro.

- Aaron putain !, criais-je en perdant patience. Viens nous détacher qu'on puisse l'aider voir la sauver ! Arrête de la fixer comme ça tu ne la sauvera pas !

Aaron se tourne finalement vers nous et un sourire s'affiche sur son visage. Mais pas un sourire réconfortant. Un sourire limite sadique.

- Aaron, dis-je méfiante. Qu'est-ce qui se passe ?

- Inès, tait toi, me dit soudainement Rachel. Il travaille avec - Elle.

Nico et moi nous nous lançons un bref regard.

- Rachel, t'es parano, dit finalement Nico. Aaron est notre ami, il va nous aider. Hein Aaron ?

- Non mais regarde le enfin !, s'exclama Rachel. Il est avec elle. C'est limite écrit sur son front. Regarde le sourire qu'il aborde.

Le sourire d'Aaron s'agrandit. Et moi, je n'en crois pas mes yeux. Non, pas Aaron bon sang ! Ce mec m'a sauver la vie à Miami ! Sauf si tout était faux ...

- C'est comme ça que tu as su que j'étais un demi-dieu, dis-je soudain. Ce n'est pas à cause de la coupure sur ma joue qui a disparu. C'est parce que tu travaillais pour - Elle.

Aaron rit méchamment en applaudissant.

- Bravo Sherlock !, dit-il finalement.

- Tu n'étais pas là pour me sauver, continuais-je. Tu étais là pour t'assurer que - Elle me rattraperait. Le temps que j'appelle Nico a suffit à Samara pour nous localiser et c'est exactement ce que tu voulais.

- Continue Little flic ! Ça m'amuse de te voir résoudre tout ça !

- Tu n'étais pas dans ce bus par hasard , dis-je alors que la colère montait en moi. - Elle t'y a volontairement placer au cas où je m'enfuirais parce qu'elle savait que ma seule option pour survivre était d'aller en ville. Tu m'as littéralement piéger.

- Tu comprends tout ça un mois trop tard bébé, rit Aaron.

- Tu l'appelle autrement connard, lança soudainement Nico.

Aaron se tourne vers lui en souriant.

- Sinon quoi ? Tu vas me balancer une bouboule de feu dans la face ?!

- Je vais me contenter de te casser tes dents, répondit Nico. Je trouve ça plus drôle.

Aaron s'approche dangereusement de Nico et il le saisit pas le col de son t-shirt.

- Vas-y Nicola, essaye pour voir, le provoqua t-il.

- Assez, intervient une voix.

Nous nous retournons tous vers Caro qui se relève difficilement.

- Caro dieu merci !, m'écriais-je.

Elle époussette rapidement Es vêtements avant de balayer la salle du regard.

- Aaron est avec - Elle !, continuais-je plus paniquer que jamais. Il faut que tu le neutralise !

Caro me regarde un instant. Elle a l'air si innocente. Cette idée s'efface immédiatement de ma mémoire quand elle explose de rire. Et c'est là que je me rend compte de l'imbécilité avec laquelle nous avons gérer le cas de - Elle. La façon dont rit Caro m'indique qu'elle aussi est dans le coup. Elle travaille elle aussi pour - Elle. Aaron a lâcher Nico et il s'est placé près de Caro, son sourire sadique scotché au visage.

- Ne me dit pas que toi aussi tu travaille avec - Elle Caro !, cria Nico visiblement plus en colère que moi.

Caro s'approche de Nico. Elle s'assoit sur ses genoux, ce qui m'énerve au plus au point. Elle saisit son visage d'une seule main en souriant.

- Non chéri, j'ai mieux : je suis - Elle.

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WHAOUU ! Enfin le moment que vous attendiez tous !
Je sais que vous vous attentiez presque tous à ce que se soit Caro 😊 mais je n'allais pas changer mes plans ^^ en tout cas j'espère que j'ai réussi à en choquer quelques uns avec la trahison d'Aaron !

Vous vous attendiez à ce qu'il soit dans le coup ? 😊 moi même e ne le savais pas avant avant-hier ^^

Enfin bref ! N'hésitez pas à commenter, voter ! Exprimez vous ! J'ai besoin de ça en tant " qu'auteur " 😊

KISS 💛💙💜💚❤️💗💓💕💖💞💘💋

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