CHAPITRE 60

Bras Musclés a saisit mon poignet et on sort de la ruelle en courant.
On reprend la direction de l'hôtel.
Une fois là-bas, on monte dans la chambre que j'ai réservé. Bras Musclés ferme la porte derrière nous et saisi mes vieux vêtements. Il sort un sac plastique de sa poche et les mets dedans. Il prend le portefeuille de l'anorak et le met dans sa poche. Il saisit aussi la trousse de secours.
- On s'arrache, me dit-il en tournant les talons.
- OH, OH, OH !, criai-je en l'arrêtant. Tu m'explique ce qui se passe et qui tu es ?!
Il soupire et attrape violemment mon poignet.
On descend les escaliers rapidement.
Je rend la clé de la chambre et on sort de l'hôtel.
On marche très vite, au plus grand désespoir de mes blessures.
On s'arrête devant une voiture. Bras Musclés me dit de monter et je m'exécute. J'ai pas trop le choix !
Il démarre la voiture en silence.
Je me tourne vers lui.
- Pourrais-tu m'expliquer pourquoi tu m'as sauver ?! Et qui t'es ?!
Il se tourne vers moi.
- " Merci " ça t'écorcherait la bouche ?!
Je fronce les sourcils.
- Pourquoi je te dirais merci alors que je ne te connais pas espèce de crétin ! Si ça se trouve t'es un criminel ! Qui es-tu bon sang ?!
- Écoute, je t'es sauvé parce que je savais que tu avais des problèmes. Je t'ai vu, tu avais des ennuies alors je t'ai sauver.
- Pourquoi tu m'as emmener alors ?! On va où ?!
- On va à Long Island, faut que tu ailles à la colonie.
Je reste un instant bouche bée.
- Tu ... Tu es au courant ? ..., dis-je toujours choquer.
- Malheureusement oui. D'où le fait que je n'ai pas cru une seule seconde à ton numéro débile du bus.
- T'en est un aussi ?!
- Moi ?!, s'exclama t-il en pouffant. Jamais de la vie ! Je suis un simple mortel et fier de l'être !
- Bah comment tu sais alors ?!
- Ma sœur est un demi-dieu. Elle est à la colonie.
- Qui est ta sœur ?
- Je ne pense pas que tu l'a connaisse donc peu importe.
- Bon alors toi t'es qui ?
- Je m'appelle Aaron. Aaron Chase. Et je ne te veux aucun mal. Je suis là pour t'aider.
Chase ... Ce nom me dit vaguement quelque chose. Mais je suis trop absorber par Aaron.
- Comment t'as deviné ?, demandais-je distraitement. Enfin, je veux dire, c'est pas écrit sur ma tronche que je suis un demi-dieu ! Alors quoi ? On a une odeur spéciale ?!
Aaron se met à rire.
- Non, seulement ta balafre sur la joue qui était présente au début du voyage, dans le bus, a disparu pendant ton petit remontage de bretelle !
Je touche ma joue et elle est parfaitement lisse.
- Et une de tes phrases m'a alerté : quand tu as dit " Tu ne comprend pas ". Annabeth dit souvent cela.
Je me retourne vers lui bouche bée. Bah voilà ! Je savais que je l'avais déjà entendu ce nom !
- T'es le frère d'Annabeth !
- Tu l'a connais ?!
- Je la connais. Une fille très sympathique. C'est la dernière personne à qui j'ai parlé avant ... Avant de me retrouver ici.
- Qu'est-ce qui s'est passer au fait ? J'ai compris que t'était dans un merdier pas possible mais il faut que tu m'explique.
Je lui raconte vaguement l'histoire en oubliant - Elle évidement.
- Et quand je suis sorti de la forêt, j'ai vu le panneau de Miami. J'ai marché pendant une heure pour tomber sur ce fameux arrêt de bus. Et la suite tu la connaît, conclus-je en regardant par la fenêtre.
- T'es effectivement dans la merde !, dit-il en souriant.
- C'est tout ce que tu trouve à me dire ?!, m'exclamais-je en levant les yeux au ciel.
- Je peux aussi te dire que je vais t'aider, répondit-il calmement.
Je souris.
- Au fait ?, dit-il en me regardant.
- Oui ?, dis-je en souriant.
- Bras Musclés ?! Sans déconner tu pouvais pas trouver mieux ?!
J'explose de rire en voyant sa tête. Mon tout premier éclat de rire depuis que je me suis réveiller. Ça me fait du bien. Aaron me fait du bien. Il est gentil et très drôle. Il fait passer le temps.
Aaron n'a certes aucuns dons magiques, mais il est absolument incroyable. Ce garçon arrive a vous faire oublier un instant que vous avez été enlever par une malade mentale et que vous êtes à je ne sais combien de bornes de chez vous !
- On arrive à Long Island dans combien de temps ?, demandais-je soudain, impatiente d'appeler mes amis.
- T'en a déjà marre de moi ?, lâcha Aaron en faisant une moue.
Je ris en lui pinçant les joues.
- Non mon chou ! Rien à voir ! Seulement, tous le monde doit être inquiet. Ça va bientôt faire un jour que j'ai disparu. Ils ne savent même pas où je suis. Il faut que je les prévienne que je vais bien.
- Tu sais, j'ai un téléphone , me dit-il en sortant son iPhone 5C vert de sa poche.
Je saisi rapidement le téléphone.
- T'aurais pas pu commencer par ça ?!, dis-je en composant le numéro de Nico.
Aaron rit pendant que mon cœur bat très vite.
BIIIP ...
BIIP ...
BIIIP ...
Je commence à croire que Nico ne va jamais répondre !
BIIPP ..
BI...
Nico * agacé * : Allo ?!

PDV NICO

- MIAMI ?!, criais-je. Tu te fou de ma gueule là ! Elle l'a envoyer a Miami !
- Calme toi Nico, me dit Piper en posant une main sur mon épaule.
Je me calme instantanément. Piper à vraiment un effet thé vert ! Elle calme ! Elle apaise !
Je réfléchi un moment. Miami ... C'est énorme. Il doit y avoir un paquet d'endroit où elle a pu la planquer. Elle s'est certes rendu dans une forêt mais elle a pu bouger de planque.
Elle doit savoir que le traceur a un historique !
Sauf si elle veut vraiment qu'on se rende dans cette forêt et dans ce cas c'est un piège.
Donc il nous faut un plan.
La sonnerie de mon téléphone me sort de mes pensées.
Je soupire longuement en fouillant la poche de mon jean.
Je sors mon portable. C'est Aaron, le frère d'Annabeth. Pourquoi il m'appelle lui ?! Je répond quand même.
Nico * agacé *: Allo ?!
Inès * tremblante * : Nic ... Nico ?
Nico : Inès ?! Inès c'est toi ?!
Inès : Oui c'est moi ...
Nico : Inès t'es où ?! Comment t'as eut ce téléphone ?! Dans quelle ville tu es ?!
Tous le monde s'est regrouper autour de moi pour entendre. Je met sur haut parleur.
Inès ne parlait plus.
Nico : Inès ?!
Aaron : T'as besoin d'être panique comme ça ?! Sans déconner ! Inès pleure toutes les larmes de son corps en ce moment. Sûrement heureuse d'entendre une voix familière.
Annabeth : AARON ?! Mais bon sang tu fou quoi avec Inès ?! Et t'es où d'ailleurs ?!
Aaron : No panic petite sœur. On est a Miami. J'ai pris un bus pour m'y rendre. Le bus a chopé Inès en chemin et elle était assise à côté de moi dans le bus. Une chance sinon je crois qu'elle serait morte à l'heure qu'il est. Elle était blessé à la cuisse et un mensonge plus tard plus une balafre qui disparaît, j'avais griller que c'était un demi-dieu. Elle va bien je la ramène à la colonie.
Un soupire collectif de soulagement s'étend dans le salon.
Nico : Aaron je crois que je ne te remercierais jamais assez.
Aaron : T'inquiète mec. Attend je vous repasse Inès.
Un bref silence suivit.
Inès : Je suis vraiment désolée de vous avoir fait peur.
Nico : C'est pas ta faute princesse. Ils t'ont fait du mal là où tu étais ?! Ils sont combien ?! C'est Samara qui t'as enlevé hein ?
Inès : Il y avait seulement Samara. C'est la seule que j'ai vu. Elle m'a emmener dans une maison dans la forêt.
Nico : Tu t'es enfuis si j'ai bien compris ?
Inès : J'ai réussi à distraire Samara et je me suis enfuis par la fenêtre.
Nico : Samara t'as fais du mal ?
Inès : Elle m'a blesser à la cuisse quand elle m'a enlever à la maison. Mais c'est tout. Sinon elle ne m'a pas fait grand chose.
Nico : D'accord, écoute moi, tu m'appelle dès que vous arrivez à la colonie et d'ici là, tu ne quitte pas Aaron d'une semelle.
Inès : D'accord ... Je t'aime Nico.
Nico : Moi aussi princesse.
Un bruit sourd interrompt la conversation.
Aaron : Merde, merde, merde ! Inès raccroche, ils nous ont retrouvés.
Nico : Aaron il se passe quoi ?
Aaron : J'espère que t'aime les balades en forêt.
Nico : Pourquoi tu dis ça ?!
Aaron : Parce que je crois qu'on va s'y retrouver.
La ligne fut couper à ce moment.

PDV INÈS

Aaron a raccrocher et a sorti la carte SIM de son téléphone.
- Hors de question cette fois ci que je jette le téléphone !, murmura t-il en balançant la carte SIM par la fenêtre.
Des coups de feu retentissent depuis déjà dix minutes et Aaron roule très vite. J'ai peur. Peur de retourner dans cette forêt. Peur de retourner dans cette maison. J'ai peur tout simplement.
Aaron, quant à lui, semble déterminer à semer nos agresseurs bien qu'ils soient assez près de nous.
Il y a deux voitures. Une de chaque côté de celle d'Aaron. Celui-ci essayé d'accélérer le plus qu'il peut.
De chaque côté, les hommes placés côté fenêtre sortirent une arme.
- AARON BAISSE TOI !, criai-je en me cachant sous mon siège.
Un coup de feu, deux coup de feu, deux vitre qui ne succomberont pas à un troisième coup de feu. Aaron eut alors une idée.
- Inès ouvre ta fenêtre !
- QUOII ?!
- OUVRE LA BON SANG !
J'ouvre la fenêtre en restant baisser et Aaron fit de même.
Aaron se relève un tout petit peu et je l'imite en comprenant ce qu'il essaye de faire. Nos agresseurs tombent dans le panneau et se mettent à tirer alors qu'on se rebaisse.
On entend des cris de douleur. On se relève légèrement pour tourner nos têtes vers nos fenêtres respectives.
Un sourire malicieux effleure nos lèvres.
Aaron peut enfin accéléré et on dépasse les deux voitures qui ralentissent.
- Héroïque comme mort non ?, ria Aaron en parlant des deux hommes. Tué par son coéquipier ! Ils sont vraiment con !
Je ris en regardant derrière pour voir où en sont les deux voitures.
Pour ceux qui n'auraient pas compris, lorsque les hommes ont tirés, Aaron et moi étions baissés. Ils ne nous on donc pas toucher. Par conséquent, les balles ont continuées leur trajectoire. Et comme les fenêtres étaient ouvertes, chaque balle a pu trouver un corps en guise de logis !
Aaron et moi savourions tranquillement notre victoire lorsqu'une voiture surgit devant nous. Comme ça. Cette incident oblige Aaron à tourner violemment le volant et la voiture fonce dans un arbre.
Le choc fut si violent que nos deux corps sont projetés en avant. Une chance que nos ceintures nous retenais sinon on aurait fini dans le par prise !
Nos têtes en revanche ... La mienne cogne violemment quelque chose de dur et celle d'Aaron cogne le volant.
Et dans tout ça le gros truc blanc tout mou qui doit sortir en cas d'accident il est où ?!
Et bien il s'est déclencher quelques secondes après le choc ...
Mes yeux se ferment lentement, ma vue se brouille. J'entend des pas qui se dirigent vers moi.
Je sais que c'est Samara. J'entend ses talons aiguës sur le sol bitumé de la route.
Mais je n'ai pas la force de rester les yeux ouverts. Je sais que mon heure de liberté touche à sa fin. Mes yeux se ferment et laisse place au noir complet.

PDV NICO

- MERDE !, criai-je en jetant mon téléphone sur le canapé.
Je donne un violent coup de pied dans le frigo.
Personne ne parle. Tous le monde est silencieux.
Je reprend mon téléphone et je compose le numéro d'Aaron.
Bonjour, Orange vous informes que le numéro demandé n'est pas attribué.
Aaron a dû jeter sa carte SIM après avoir repérer la menace.
Je jette une nouvelle fois mon téléphone sur le canapé.
J'essaye de garder mon calme mais je ne peux pas.
- Il est hors de question que je reste les bras croisés à attendre que ça se passe, dis-je soudain.
Tout le monde me regarde, attendant le verdict.
- On va faire deux groupes : un qui restera ici et qui continuera recherches, analyses et autres sur Samara ou - Elle, et l'autres sur le terrain avec moi.
Ils hochent la tête pendant que je réfléchis à qui je vais emmener.
Après quelques minutes, j'ai enfin décidé.
- Ok : Conor, Antoine, Jason, Annabeth, Percy, Shila vous partez avec moi. Thalia, Foaly, Jenny, Travis, Piper, Léo et Caro vous restez ici.
Personne ne proteste.
Les gens qui partent avec moi commencent à se préparer. Je leur ai dit de ne pas s'encombrer et de prendre seulement le nécessaire.
Quelques minutes plus tard, tout le monde est près.
On dit au revoir aux autres et on se dirige vers la " voiture " d'Antoine.
En vérité, Antoine a une collection impressionnante de véhicule. Il nous a prêter son Monstre comme j'aime l'appeler ! C'est une sorte de camionnette. Elle est noir et l'avantage c'est qu'elle bénéficie de deux banquettes arrières. Ce qui fait qu'on peut rentrer à huit.
On monte tous dedans, Antoine au volant, moi à ses côtes, Shila, Conor et Jason sur la première banquette, Annabeth et Percy sur la deuxième et Antoine démarre la voiture.
- Bon ?, demande Antoine en appuyant sur le bouton du vortex. On va où ?
- A Miami.

PDV INÈS

Je me réveille avec une affreux mal de tête. Encore ! Je commence à en avoir marre de ces foutus mal de tête !
Je suis encore une fois assise sur une chaise. Mais je sens des liens serrés mes poignet.
Et cette fois-ci, ils sont vraiment très serrés ! J'ouvre les yeux petits à petits et j'observe la salle dans laquelle je suis. La même que celle où j'étais retenu plus tôt.
Sauf qu'il n'y a aucune fenêtre cette fois. Je m'en aperçois lorsque je lève la tête vers le mur unis et sale.
- J'apprend de mes erreurs ma chère, lança Samara en entrant dans la pièce et en suivant mon regard.
Je ne répond pas. Cette fois-ci, je n'ai aucun échappatoire alors il vaut mieux que je m'écrase !
- Bah alors ?! On ne répond plus ?!, me dit Samara en s'avançant.
Je détourne le regard sans répondre.
- T'as raison, continua t-elle en allant placer face à moi une chaise qu'elle a fait apparaître. Le silence est le meilleur moyen de te garder en vie et en bonne état pour le moment. De toute façon, je ne peux rien te faire. La patronne me tuerait. Je t'ai laisse filer alors voilà ma punition : pas de torture aujourd'hui.
Elle s'assoit sur la chaise, le ventre contre le dossier. Elle pose ses bras sur ce même dossier et place ses longues jambes de chaque côté de la chaise.
- Mais demain est un autre jour, dit-elle en souriant sadiquement.
Je l'ignore toujours.
- Mais j'ai une petite surprise pour toi ! Je n'ai certes aucun droit sur toi aujourd'hui mais j'en ai toujours sur l'autre !
Je relève immédiatement la tête. Elle va faire du mal à Aaron par ma faute, voilà la première pensée qui me vient à l'esprit.
- Et en plus de ça, tu vas avoir le plaisir d'assister à cette scène. En première loge !, dit-elle en se levant pour ouvrir la porte.
J'ai la gorge sèche et une boule au ventre. Elle va faire du mal à un mortel par MA faute ... Annabeth ne me le pardonnera jamais.
- Arrête Samara. Ne fait pas de mal à un Mortel juste pour assouvir ta vengeance.
- Je vais du mal à qui je veux !, siffla t-elle méchamment.
- Il est innocent Samara laisse le partir.
Elle me regarde avec incompréhension et se met à rire.
- " Il " ?! Enfin mon chou ! On s'est mal comprises ! Le mortel qui était avec toi dans la voiture doit sûrement être aux urgences à l'heure qu'il est. Une voiture a dû le repêcher. Tu ne croyais tout de même pas que j'allais enlever ce pauvre moustique d'Aaron ?! Je l'ai laisser pourrir dans sa bagnole pétée et si il a de la chance il s'en sortira sinon ... Toutes mes fausses condoléances pour sa famille d'insectes !
J'arque un sourcil ne comprenant pas immédiatement qui est l'autre mortel.
- Ah !, lance Samara en se frottant les mains. Ton cadeau est arrivé !
Un homme rentre dans la pièce avec une sorte de brancard.
Il le place devant moi.
Une personne est allongée dessus. Mais je ne vois pas son visage recouvert par un drap.
- Tu dois être impatiente de savoir ! Je sens l'incompréhension en toi ! Je ne fais pas durer le suspense plus longtemps !
Samara tire le drap et je pousse un cri d'horreur.
- SURPRISE !, cria Samara en riant. Mesdames et messieurs Rachel Elizabeth Dare !
- Mais qu'est ce que tu lui a fait ?!, dis-je en pleurant.
- Humm ... Je me suis amuser !
Je pleurais encore et encore à la vue que m'imposait Samara.
Cette dernière s'approche de moi lentement. Elle arrête sa bouche dès qu'elle est près de mon oreille pour me murmurer cette phrase qui me fit froid dans le dos :
- Bienvenue dans mon Enfer , pétasse.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top