CHAPITRE 54

PDV CONOR

Faites moi plaisir : quand votre meilleur ami vous demande d'aller espionner sa copine et la meilleure amie de celle-ci au centre commercial, n'y allez surtout pas. Parce que c'est la pire chose qui puisse arriver à un homme, croyez-moi !
Cela fait trois heures que je suis assis sur le siège conducteur de Fly ... Évidement j'ai essayé de me trouver des occupations : ranger le bordel que Nico a foutu, 2048, me concentrer sur les conversations des filles, 2048, nettoyer les vitres, 2048 ! Vous comprendrez bien que ce qui m'a garder en vie c'est mon petit iPhone sur lequel j'ai téléchargé 2048 !
Quand j'ai entendu mon ventre gargouiller et que j'ai vu qu'il était 14h35, j'ai décidé de sortir de la voiture, mes écouteurs sur les oreilles pour écouté et surveillé les filles. Je me suis diriger vers ce magnifique endroit qu'est le McDo et j'ai commandé un Big Mac et des frites avec un Fanta.
J'ai vraiment la dalle !
Pendant que je mange, j'écoute la conversation des deux pipelettes qui sont apparemment à Jenyfer.
Inès : Non mais je te jure que j'ai mis un temps fou avant de le reconnaître !
Shila : Moi j'étais déprimer ! Il a un triple menton maintenant ! J'ai envie de pleurer ! Quand je pense qu'il est sensé être mon idéal masculin ...
Inès * en riant * : Bah ton idéal a abuser sur les hamburger !
Shila * en soufflant * : Soutiens moi un peu Inès ! Franchement ! Je suis sur que toi aussi tu serais déprimer si Ian Somerblabla devient gros un jour !
Inès : Ian Somerhalder Shila ! Et tu peux pas comparer Ian Somerhalder à Bradley Cooper !
Shila : Bien sûr que si ! Regarde : Je compare Ian Somerblabla et Bradley Cooper !
Elle explosèrent de rire pendant que je soupire longuement. Pas de doute : ce sont bien des filles ...
Vous vous rendez compte qu'elles ont parler de Ian Somermachin et de Bradley Cooper pendant un peu près trente minutes ?! Comment on peut rester aussi longtemps sur un sujet de conversation sans s'en lasser ?! Et surtout : comme se fait-il qu'il y est autant de choses à dire ?!
Après avoir fini de manger, j'ai décidé de retrouver les filles pour les surveillées de plus près.
Je sors mon téléphone et je regarde la photo d'Inès que Nico m'a donner au cas où j'aurais besoin de la reconnaître. Il faut avouer que cette nana est très jolie.
J'avoue aussi que je suis extrêmement jaloux de mon meilleur ami à ce moment !
Je regarde la photo un moment pour mémoriser chaque trait et pour que je ne puisse pas me tromper. Remarquez, une fille comme elle, on en voit pas à tous les coins de rues alors je pense que je ne vais pas la rater !
Mais il faut que je sois très observateur. Parce que j'ai seulement une photo d'Inès. Je n'en ai pas de Shila.
Je scrute chaque visage que je vois passer et je ne trouve pas Inès.
J'active donc la puce de localisation placée dans son téléphone.
Elles ne sont pas très loin de moi, à quelques mètres. Je presse le pas et lorsque j'arrive à destination, une expression horrifiée s'affiche sur mon visage. Chaque parcelle de mon corps se met à trembler et je serre les points en respirant très fort.
La raison de mon comportement ? : la boutique devant laquelle je me trouve : SEPHORA ...
Je crois que c'est la boutique que je déteste le plus dans ce monde ...
Sans déconner : ça pu le parfum, les passages entre les rayons sont affreux en vu du nombre de personnes qui se trouvent dans la boutique, et puis on voit de ces horreurs ! Et je ne vous parle pas seulement des produits là ! Non ! Je vous parle aussi des clients !
Je prend mon courage à deux mains et je m'engouffre dans la boutique. Dès que je franchi le seuil, une odeur nauséabonde de parfum envahit mes narines et une envie de vomir me prend soudain.
Je continu tout de même mon chemin en zigzagant entre les gens qui ne se rendent pas compte que le passage est bloquer par leur faute !
Et c'est là que je la vois : Inès. Elle est devant une étagère rempli de vernis et elle en tient deux dans sa main droite; sa main gauche étant occupée par un nombre incalculable de sacs ! Whaouu elle a acheter tout ça ! Il doit y avoir au moins quinze sac !
Et puis d'un coup, je me rend compte qu'elle est seule. Et qu'il n'y a pas l'ombre d'une meilleure amie en vu !
Putain je dois les surveiller toutes les deux et j'en ai perdu une ! MERDE !
Bon, plan B : je m'avance vers Inès et je m'échauffe la gorge pour attirer son attention. Elle lève les yeux vers moi et arque un sourcil.
Je voyais très bien qu'elle m'analysait. Ça c'est un truc de nana : elles analysent tout !
- Euh salut, lançais-je timidement. Je suis désolé de t'interpeller comme ça. Mais c'est juste que ... Je suis un peu paumé en fait. Et je pense que tu vas pouvoir m'aider un peu.
Elle me sourit gentiment.
- Salut ! Et bien très cher inconnu, ne t'en fait pas ! Je vois bien que tu as l'air assez perdu alors je vais essayer de t'aider.
- Euh je vois que tu t'y connais en vernis, dis-je en pointant mon doigt vers sa main qui tenait toujours les vernis.
- Ça se pourrait, répondit-elle en souriant. Pourquoi tu en voudrais un ?
- Pas pour moi, m'empressais-je de dire. Ma sœur m'a envoyer ici pour lui acheter un vernis mais je ne sais pas lequel lui prendre puisque je n'y connais rien !
Inès rit et me sourit. Elle saisi un vernis rose clair et me le tend.
- Tiens, prend celui-ci. Généralement, le rose sur les ongles est une couleur qui va à chaque femmes sur cette terre !
Je lui souris et je la remercie.
- Euh je vais te laisser continuer ton shopping qui a l'air de te passionner à mort, lançais-je en indiquant tous ses sacs avec ma tête.
Elle baisse les yeux sur les sacs et s'empresse de le reposer sur moi.
- Oh ça ! Ne t'inquiète pas ! Tout n'est pas à moi ! Une bonne moitié est à ma meilleure amie ! Elle est parti aux toilettes alors je lui garde.
Je hoche la tête en souriant. Donc elle est aux toilettes. Bon ça va, normalement il ne va rien lui arriver. Mais il faut tout de même que je vérifie.
- Bon, je vais te laisser, dis-je en souriant. Salut et merci encore !
Elle me sourit et je tourne les talons rapidement.
Je pose le vernis dans un rayon au pif et m'empresse de sortir de ce magasin puant.
Mais en sortant, une fille fonce dans mon torse et j'avoue que le choque de sa tête contre ma poitrine m'a un peu secouer.
Elle recule en titubant.
- Oh ! Tu peux pas faire gaffe !, lança la fille froidement en passant la main sur sa tête.
- Euh je suis pas le seul responsable miss, lançais-je sur le même ton qu'elle. T'as qu'à regarder où tu marche.
D'habitude, je suis un gars plutôt pacifiste. Mais elle m'a parler si froidement.
Je prend un moment pour l'observer. Elle est plus petite que moi, ses cheveux couleur chocolats sont lâchés et tombent sur ses épaules mince. Elle a le teint un peu basané et les yeux marrons d'une intensité que je ne serais décrire. Elle est mince mais ça lui va subliment bien. En clair, elle est très jolie.
Je me surpris à sourire et elle le remarque.
- Pourquoi tu souris ?!, lança t-elle irritée. Tu trouves ça drôle le fait que je me sois fait mal en te fonçant dedans ?!
Sa voix m'est vaguement familière mais je ne relève pas. J'ai entendu des centaines de voix aujourd'hui vu le nombre de gens qu'il y a dans ce centre ! Et vu le nombre d'endroit où les filles ont été !
- Calme toi, miss. C'est bon, tu es autant fautive que moi. Faut regarder où tu marches aussi.
Et d'un coup je me rappelle pourquoi je suis sorti de la boutique : Shila. Faut que je la retrouve rapidement. Bon je ne sais pas à quoi elle ressemble mais bon !
Je passe devant la fille et je lui fais un clin d'œil. Elle lève les yeux au ciel et c'est la dernière chose que j'ai aperçu sur son joli visage.
Je cours vers les toilettes et j'ouvre doucement la porte.
J'ai l'impression de commettre un cambriolage ! Alors que je rentre simplement dans les toilettes des dames !
Ne voyant personne, je rentre et je commence à regarder sous les portes si j'aperçois des pieds.
Personne.
Bon soit elle est retourner avec Inès, soit il s'est passer quelque chose de grave.
Je décide de remettre mes écouteurs pour être sûr que Shila est bien avec Inès et finalement, je pousse un soupire de soulagement quand j'entend les filles papotées.
Je pousse la porte des toilettes et je sors rapidement avant que quelqu'un ne me voit.
Finalement, j'entend les filles qui se plaignent d'avoir mal aux pieds. Elles décident donc de rentrer.
Je m'empresse de me diriger sur le parking. Inès est déjà parti et je dois donc rouler assez vite pour la rattraper !
Je la rattrape quand elle redémarre la voiture, après l'avoir arrêter devant la maison de Shila.
Après cela, Inès rentre chez elle et commence pour moi un long et ennuyeux espionnage ...
Je suis crevé et j'ai hâte que Nico prenne la relève.
Mais vu que monsieur Di Angelo a l'air de vouloir se faire désirer, je décide de l'appeler.
BIP ...
BIP ...
BI ...
Nico : Salut Conor ! Quoi de neuf ?
Conor : Ramène ton gros cul plein de cellulite chez Inès. Je suis crevé et j'ai besoin d'un sommeil réparateur !
Nico * riant * : Bon, je sens que tu es de bonne humeur ! J'arrive mec pas de panique ! Va chez moi et dors un peu.
Conor : Ok, merci mec. A plus.
Je raccroche sans attendre sa réponse et je démarre la voiture en direction de son appartement.

PDV NICO

Toute la journée je n'ai fait que tourner en rond dans mon appartement, en essayant de trouver une occupation. Et en me retenant d'appeler Conor toutes les trois secondes pour savoir comme ça se passait côté centre commercial.
Et au final, j'ai décidé de regarder pleins de films pour passer le temps. Mais je me faisais chier comme un rat mort ...
Donc comprenez que quand j'ai reçu l'appel de Conor, j'étais heureux ! Les filles sont enfin rentrer ! Et je peux enfin aller voir Inès !
Je n'attend pas le retour de Conor pour partir : je saute dans ma voiture et je prend la direction de l'appartement d'Inès.
Quand j'arrive, je monte rapidement les escaliers et je toque énergiquement sur la porte. Voyant que personne ne répond, je sonne en restant appuyer sur la sonnette.
Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre sur le visage étonné de Inès.
- Enfin Nico pourquoi tu sonnes comme ça ?! J'allais venir t'ouv...
Je la coupe en l'embrassant fougueusement.
La vérité c'est que je me suis ennuyer d'elle. Toute la journée je n'ai fait que penser à elle.
Je la pousse dans l'appartement sans décoller mes lèvres des siennes et je ferme la porte.
Lorsque je me sépare d'elle, je remarque son expression ébahit par l'événement et je laisse échapper un gloussement.
- Fait pas cette tête petit cœur, lançais-je en riant. Je vais croire que tu n'as pas apprécier !
- Euh si, si j'ai ... Apprécier, dit Inès en touchant ses lèvres du bout de ses doigts. Mais juste je ne m'attendais pas à ça !
Je ris de plus belle et je la porte jusqu'à sa chambre.
Je la pose sur son lit et je m'assoie près d'elle.
On se met à parler de tout et de rien. Elle me raconte son après-midi et une de ses anecdotes attire mon attention.
- Et puis à Sephora, il y a eut ce mec absolument paumer !
- Comment ça ce mec ?!, lançais-je en fronçant les sourcils.
- Nico, t'inquiète ! Il était mignon mais c'est toi que j'aime !, affirma t-elle en m'embrassant sur le nez.
- Et il s'est passer quoi avec ce mec ?, dis-je en éternel curieux.
- Bah il était paumé, il cherchait un vernis pour sa sœur. Donc je lui en est proposer un. Mais je l'ai retrouver quelques minutes plus tard dans le rayon parfum.
J'hoche la tête, un sourire narquois dessiné sur mon visage. La technique du paumé qui demande des trucs pour sa sœur, c'est la technique de Conor.
C'est une technique qu'il a, au départ utiliser pour draguer, et au final c'est devenu son moyen le plus efficace d'obtenir une info pendant les missions quand il y a un hic. Et je me demande vraiment pourquoi il a risquer de se faire choper.
- Mais bon, passons ! Et toi Nico ? T'as fais quoi aujourd'hui ?
- Oh rien de spécial. J'ai regardé des films en m'ennuyant de toi.
Elle sourit et elle m'embrasse tendrement.
Et on a papoter tout en s'embrassant jusqu'à 20h !
On est aller se faire à manger et une fois qu'on eut fini, on se pose devant la télé.
Et subitement, Inès saisit la télécommande et éteint la télé. Je lève les yeux vers elle, une expression d'incompréhension figée sur le visage.
- Nico, je veux revenir vivre chez toi, lança t-elle d'un coup. Je m'ennuie ici toute seule et ... Tu me manque terriblement.
Sa demande me laisse sans voix.
- Et j'avoue que ta salle de bain aussi me manque, continua t-elle en souriant.
Je ris avant de l'embrasser tendrement.
- Mon chez moi est ton chez toi aussi petit cœur. Tu reviens quand tu veux.
Elle sourit de plus belle et me saute au cou.
On tombe sur le canapé en riant comme deux fous.
On a fini la soirée en s'embêtant comme deux gamins.
Et puis au final, on s'est épuisé et nous sommes aller dormir.
Inès s'est endormi presque immédiatement. Alors que moi, je réfléchissais.
C'est vrai que la laisser revenir a la maison me permettrait de la surveiller plus facilement. Mais je me sens con de lui faire ça. Les seules choses qui me font oublier mon acte indigne c'est de me dire que c'est pour sa protection que je fais ça, et aussi qu'elle m'a menti pendant des semaines et que j'ai le droit d'être au courant.
Mais même si elle revient habiter chez moi, ça ne change rien au fait que j'ai toujours besoin de Conor.
Je soupire longuement et je sombre dans un sommeil profond.

PDV INÈS

Vous savez ce qu'est le bonheur ? J'ai lu un jour que le bonheur est synonyme de paix et de prospérité dans la vie d'un Homme. Vous n'allez sûrement pas me croire, mais j'ai ris en lisant cela. Je me suis dit que certaines personnes peuvent être heureuse alors que le chaos règne dans leur vie.
Mais figurez vous que j'avais tord. J'avais sous-estimer le sens du mot " bonheur ". Parce que le bonheur en réalité, c'est bien synonyme de paix et de prospérité.
Aujourd'hui, on est vendredi. Cela fait à présent quatre jours que je suis revenu vivre chez Nico et cela fait aussi quatre jours que je vis en paix ma petite vie sur un nuage prospère ! En compagnie de l'homme que j'aime.
Aucun hic n'est venu troubler notre havre de paix pendant ces quatre jours.
Je suis véritablement heureuse. Dans tous les domaines :
* Ma famille est en sécurité. Je les appelles chaque jours et tout se passe pour le mieux pour eux.
* Je vois régulièrement mes amis du lycée. Surtout Shila. Et ils se portent à merveille !
* J'ai presque réussi à me sortir Percy de la tête. Le fait de ne plus lui parler m'apaise en vérité.
* - Elle. n'a donner aucun signe de vie depuis des semaines.
* Avec Nico c'est parfait !
Bon voilà ! Je suis vraiment vraiment heureuse !
Jusqu'à ce vendredi matin, 8h36.
Mon téléphone sonne. J'ai reçu un message. Je saisi mon téléphone et je lis le message :
Inconnu : Entrepôt et toute suite, situation d'urgence. R.
L'inquiétude monte en moi pendant que je m'éjecte du lit pour aller m'habiller.
Je laisse un mot à Nico et je cours jusqu'à ma voiture. Je monte rapidement et je démarre en trombe en direction de l'entrepôt.

PDV CONOR

Je suis un meilleur ami exemplaire vous savez ? Ce matin je voulais aller déposer un petit déjeuné à Nico, chez lui. Parce que je suis gentil ! Et oui ! Ça m'arrive !
En arrivant devant l'immeuble, je prend un temps fou à me garer. C'est dingue que les constructeurs de l'immeuble n'est pas penser à faire un putain de parking en face ! C'est vrai quoi, il est immense cet immeuble !
Quand je trouve enfin une place, je détache lentement ma ceinture et mon téléphone tombe malencontreusement de ma poche. Je soupire et je le ramasse.
Mais en me relevant, j'aperçois Inès sortir rapidement de l'immeuble et courir vers sa voiture.
Elle démarre aussi rapidement qu'elle est monter. Intrigué par la rapidité des événements, je démarre moi aussi la voiture et je la suis.
Elle se gare quelques minutes plus tard, devant l'entrepôt d'entraînement.
Je me gare plus loin qu'elle pour ne pas qu'elle me voit.
Elle s'engouffre à l'intérieur de l'entrepôt pendant que je cherche un moyen d'entrer sans me faire remarquer.
Je ne suis venu que quelques fois ici. Donc je ne connais pas l'endroit correctement. J'ai pensé appeler Nico au départ mais je me suis dit que si Inès est sorti aussi rapidement sans un Nico pour la rattraper à l'arrière c'est que monsieur doit dormir alors le temps qu'il réponde ...
Je fais rapidement le tour de l'entrepôt et j'aperçois une porte à l'arrière. Je l'ouvre et je tombe directement sur ce qui semble être les vestiaires.
Je me dirige vers une grande porte. Derrière celle-ci, j'entend des voix.
J'entrouvre la porte pour apercevoir les visages de ces voix. Je vois tout d'abord Inès, qui est face à la porte des vestiaires. En face d'elle, une silhouette de femme. Mais c'est tout ce que je vois. Elle porte une capuche.
- Punaise mais qu'est ce qui se passe à la fin ?!, lança Inès en levant les bras au ciel. Tu te rend compte que j'ai laissé Nico en plan et que même avec le mot que je lui ai laisser, il va essayer par tout les moyens de savoir ce que j'ai vraiment été faire ?!
- Calme toi Inès, dit la silhouette face à elle.
Cette voix je la reconnais vaguement. Et maintenant, la théorie de Nico prend son sens : cette fille est sûrement Rachel. Mais Nico a raison : il faut vérifier avant d'être sûr.
- Dit moi de quoi tu parlais dans ton message, répondit Inès en soupirant.
- J'avais vraiment peur de ne pas arriver en entière ici Inès. Après tant d'années de recherches, j'ai trouvé.
- Mais de quoi tu parles ?!
- Je sais qui est - Elle. Inès. Je le sais. J'ai enfin trouver qui est la personne qui dirige tout.
Un silence s'installe entre les deux filles.
- Dit moi qui elle est maintenant, dit Inès fermement.
- Es-tu sur de vouloir le savoir Inès ? Rend toi compte qu'un risque s'ouvre à toi. - Elle n'a pas l'air de savoir que je l'ai découverte mais ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle s'en rende compte. Tu es sûre ?
- Sûre et certaine. Dit le moi.
La fille inspire à fond mais avant qu'elle ne puisse ouvrir la bouche, un bruit sourd retenti et je vois la silhouette tomber sur le sol. Inès pousse un cri d'horreur et je bondis de ma cachette.
Les lumières s'éteignent toutes. J'entend les pleures d'Inès.
Les lumières de rallument. Dans la grande salle, une flaque de sang s'étale sur le sol.
Mais aucun corps n'est présent. Inès fixe le sang et ses yeux se posèrent sur moi.
Elle me fixe, horrifiée.
- Toi ..., dit-elle tremblante. Tu ... Tu es avec - Elle ... Tu n'es pas venu me parler par hasard l'autre jour au centre ...
Je m'avance lentement vers elle mais elle recule.
- Non Inès écoute moi, je ne suis pas avec - Elle d'accord ? Je suis de ton côté .
- Pourquoi je devrais te croire ?!, cria t-elle en pleurant. Tu viens me parler dans un centre commercial et quelques jours plus tard je me retrouve avec toi devant la flaque de sang de mon amie ! Où est-elle ?!
- Je ne sais pas où elle est Inès ! Je suis avec toi moi ! Je m'appelle Conor Alatir. Je suis le meilleur ami de Nico.
Inès semble choquer et les larmes continue à couler sur ses joues.
Je fouille dans mes poches pour trouer mon portable. Lorsque je le trouve, je lui montre une photo de Nico et de moi, quand nous étions à Miami pour les vacances.
Elle observe la photo quelques instants et reporte son regard sur moi.
- Tu me crois maintenant ? Inès il faut qu'on sorte d'ici et maintenant. Je sais ce qui se passe je suis au courant de tout. Et - Elle va revenir pour finir le travail. Il faut qu'on y aille et maintenant.
Inès hoche la tête et se précipite vers la sortie. Je prend vite fait la scène de crime en photo et je sors à mon tour en prenant soin de bien fermer la porte.
- On va prendre ma voiture, dis-je à Inès. On ne sait jamais ce que - Elle a pu faire avec la tienne.
Inès hoche la tête et elle me suit jusqu'à ma voiture.
Elle ne dit rien et les larmes sur ses joues ont séchés. Mais elle est sous le choque.
On monte dans ma voiture et lorsqu'elle aperçoit tout le matériel d'espionnage, elle ouvre de grands yeux étonnés et me regarde en attendant des réponses.
- Euh Nico à déployer tous les moyens qu'il avait ...
Elle ne relève pas et je démarre la voiture.
Le début du trajet se fait en silence. Et finalement, Inès brise ce silence :
- Pourquoi il t'a demander de me suivre ?
Je sais qu'elle parle de Nico. J'ai dit à Nico que si Inès venait à me poser des questions sur cela, je lui répondrais franchement. Mais je ne veux pas créé d'ennuies à mon meilleur pote.
- Sache tout d'abord que si Nico a fait ça, c'est surtout et avant tout parce qu'il t'aime et qu'il s'inquiète pour toi.
- Je le sais ça, lança Inès tristement. Mais donne moi la vraie raison.
Je pousse un long soupir.
- Un soir, alors que tu dormais, Nico a intercepté un message. Il pensait que c'était ta mère. Mais lorsqu'il a vu que l'expéditeur était anonyme, il a paniquer et il a pensé que c'était - Elle. Alors il l'a lu. Mais ce n'était pas ce qu'il croyait. C'était un message d'une certaine R.
Je m'arrête et je regarde sa réaction. Son regard est vide et elle attend la suite.
- Il était persuader que c'était Rachel et pour en avoir le cœur net, il t'a suivi. Mais il n'a pas pu voir le visage de la silhouette qui était dos à lui. Et il a donc décider de te suivre et de t'espionner pour savoir si oui ou non R correspondait à Rachel.
Inès lâche un sanglot et met sa main sur sa bouche pour empêcher les autres de sortir.
- Oh mon dieu ..., dit elle en pleurant.
- Inès, n'en veut pas à Nico pour ce qu'il a fait. Il voulait juste savoir ...
- Tu ne comprend pas !, cria-t-elle en pleurant de plus belle. Je m'en veux à moi ! J'aurais dû lui parler, j'aurais dû ! Peut être que rien de tout cela ne serait arriver si je lui avait dit dès le départ !
Je la laisse pleurer quelques instants. J'ai de la peine pour elle.
Nous n'étions qu'à quelques mètres de l'appartement de Nico. J'ai laissé Inès tranquille le reste du chemin. Mais une fois devant l'immeuble, je me gare et je reste dans la voiture. Inès fit de même.
- Inès, à partir de maintenant, nous sommes là pour t'aider. Mais si tu veux retrouver ton amie, il va falloir coopérer avec nous. Alors on va tous les deux descendre de cette voiture et on va montrer chez Nico pour tout lui raconter. Et toi aussi tu vas raconter tout ce que tu sais.
Inès hoche la tête et après cela, on descend de la voiture pour s'engouffrer dans l'immeuble.
Une fois devant la porte, Inès sort ses clés de son sac. Mais ses mains tremble t tellement qu'elle n'arrive même pas à introduire la clé dans la serrure. Je prend doucement les clés de ses mains et j'ouvre lentement la porte.
Nico est assis sur le canapé. Il se lève rapidement lorsqu'il entend la porte. Une expression d'incompréhension s'affiche sur son visage lorsqu'il voit Inès en pleure. Il voulait parler mais je le devance.
- Il faut qu'on parle. Sérieusement et franchement. Les secret c'est terminé.

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