PDV NICO

Inès ... Ce nom qui trotte chaque seconde, chaque minute, chaque heure et chaque jour dans ma tête.
Je pense sans arrêt à elle. Qui l'eut cru ? Nicola Di Angelo est retombé amoureux après la douloureuse séparation qu'il a vécu avec Rachel Elizabeth Dare. Mais pourtant, c'est vrai. Je suis amoureux.
Vous devez vous dire que je suis fou et que tomber amoureux en si peu de temps est impossible ! Mais pourtant si. C'est ce que l'on appelle le coup de foudre. Je suis tombé amoureux d'un coup. Évidement je n'ai jamais oublier Rachel. Mais Inès est devenu mon principal centre d'intérêt.
Voilà maintenant deux mois qu'elle et moi sommes ensemble. Et du coup, vous devez sûrement vous demandez où en sont Percy et Inès.
Et bien nulle part ... Inès a essayé par tous les moyens possibles et imaginables de lui parler après ce qui s'est passer dans l'entrepôt mais il ne veut pas lui adresser la parole, pensant toujours que c'est entièrement sa faute si il est malheureux. Enfin ... A l'heure actuelle, c'est plus pour sa fierté d'homme qu'il ne lui parle plus. Parce qu'il a l'air heureux : Caro lui a enfin déclarer sa flamme et il se trouve que M. Jackson-la-victime-malheureuse ( genre ) et elle sortent ensemble depuis déjà un mois.
Donc ses petits trucs du style " même avec Caro je pense toujours à ce que tu m'as fait " c'est de la comédie parce qu'il ne veut pas avouer qu'il est heureux devant Inès, juste pour la faire culpabiliser.
Vous devez aussi sûrement vous demandez où nous en sommes avec - Elle. Et bien c'est le néant total ! On a aucune piste ! Elle continue à envoyer des petites " surprises " à Inès de tant à autre.
Mais cela se fait de plus en plus rare. D'ailleurs, cela fait une semaine que nous n'avons rien reçu chez moi.
Ah oui et vous devez aussi vous demandez pourquoi je dis " nous ". Parce que Inès habite toujours avec moi. Elle passe tous les jours chez elle pour voir ses proches mais en vue des derniers événements avec Percy et - Elle., elle se voit mal expliquer à sa mère pourquoi elle peut se mettre à pleurer en pleins milieu d'un repas.
Ça lui arrive souvent ces derniers temps : de pleurer. Je suis vraiment triste qu'elle se mette dans un état pareil à cause de l'autre trou des fesses alors qu'il n'en vaut pas la peine ...
Mais que voulez-vous ? Être rejeter de la sorte, ça vous fou les boules. Je la comprend d'un côté.
Elle compte bien retourner chez elle un jour ! Mais pour le moment, elle préfère rester chez moi, pour mon plus grand plaisir. Non pas parce que j'ai envie de faire des " bêtises " ! Je suis pas un pervers ! Mais juste pour veiller sur elle et pour m'assurer qu'elle va bien.
D'ailleurs, puisque j'ai parlé de bêtises, parlons un peu de l'avancement de notre relation ! Ça va de plus en plus loin à chaque fois mais sans dépasser de limites. Inès n'est pas encore prête pour passer à " l'étape supérieur " comme elle dit ! Elle me fait rire quand elle dit cela !
Mais je la comprends. Elle n'a jamais eut de relation sexuelle alors que moi ... N'en parlons pas parce que je vais vous démoralisez !
Bref ... J'attend patiemment qu'elle soit prête. Parce que sexe ou pas sexe avec elle je m'en fou. Je l'aime. Le sexe c'est juste un petit plus.
Bon, je sens que j'en gêne plus d'un en parlant de sexe comme ça !
Alors on va reprendre le cours de la vie !
Donc, les deux derniers mois ont été calme comme éprouvant. Calme parce qu'on a pas eut affaire à de gros psychopathes tels Enzo ou Samara qui sont gentiment enfermés dans une cellule !
Mais éprouvant parce que Inès fait souvent des crises, comme je vous l'ai dit précédemment. Ça lui arrive de pleurer " sans raison ". Ça me fait mal de la voir dans cet état. Mais j'essaye de la calmer tant que je peux et elle me répète souvent que le fait que je sois là l'apaise. C'est une des raisons pour laquelle elle habite toujours à la maison.
Aujourd'hui, on est samedi soir et les cours sont fini pour laisser place à deux semaines de vacances. Je suis assez heureux de savoir qu'Inès va rester avec moi pendant ces deux semaines. En effet, elle ne part pas en vacances avec sa famille : sa mère et sa sœur, ainsi que leur petit chat Cookie vont chez sa cousine pendant les deux semaines histoire de souffler un peu. Mais Inès a décidé de ne pas les accompagner. Sa mère a été très compréhensive et tête sympathique. Elle m'a gentiment demander de veiller sur elle.
Parce que oui, j'ai rencontré sa mère ! Bien obliger ! Sa mère voulait savoir avec qui sa fille habite ! Inès m'a présenté à elle comme étant, je cite son " petit ami " ! Ça m'a rendu heureux de l'entendre lui dire !
Bref ! Pour revenir au sujet vacances, Inès reste avec moi et on a tous les deux décidés de rester en ville. Au départ, je voulais qu'on aille à la colonie mais au final, j'ai appris que Percy et Caro y allaient alors j'ai gentiment expliquer à Chiron qu'Inès n'était pas tout à fait en état de passer deux semaines à la colonie.
C'est ainsi qu'en ce samedi soir, après avoir été dire au revoir à la mère d'Inès et à sa sœur, on est rentrer à la maison et on s'est affaler sur le lit.
Inès s'est rapidement endormi sur moi. Je caresse ses cheveux en repensant au fait que j'ai vraiment beaucoup de chance d'avoir une copine comme elle.
C'est vrai : elle est naturelle, drôle, attentionnée, aimante, gentille, raisonnable ! Et encore pleins d'autres qualités ! Bon elle a aussi des défauts mais en fait, ses défauts je les aime aussi. Je pourrais dire qu'elle est parfaite sans qu'elle le soit vraiment. Mais peu importe qu'elle soit parfaite ou non, je l'aime.
Le vibreur du portable d'Inès me fit sortir de mes pensées.
Je saisi son iPhone pour regarder qui est le destinataire du message.
Non, je ne l'espionne pas : je voulais simplement vérifier si c'était sa mère. Comme elle lui a dit qu'elle enverrait un message pour annoncer son arrivée.
Mais ce n'est pas sa mère. C'est un numéro inconnu. Je n'est pas besoin de déverrouiller son portable pour pouvoir lire le message en entier puisque sur les iPhone, il s'affiche sur l'écran verrouillé et quand il est assez court, il y est en entier.
J'ai cru au départ que c'était - Elle. Donc directement je me suis inquiété. Mais non je me suis apparemment tromper :
Inconnu : Entrepôt dans 15 min. Oublie pas mon astuce du tiroir. Comme d'hab, ne répond pas a ce message, n'enregistre pas le numéro et efface le message dès que tu l'as lu. Et ne soit pas en retard. R.
Les battements de mon cœur s'accélèrent. Le message est signé R ... R comme Rachel ... Non ... C'est impossible. Inès ne m'aurait jamais fait ça.
Je repose le portable brusquement lorsque Inès bouge et je fais style que je viens de me réveiller.
- T'es réveillé ?, me demanda t-elle en souriant.
- Humm, ton portable a vibrer et ça m'a réveiller, lui répondis-je en souriant comme-ci de rien était.
Elle saisit son portable et lit le message. Elle lève les yeux au ciel une fois qu'elle a finit.
- C'est qui ?, lançais-je pour la tester.
- Oh rien, c'est Opale elle veut que je vienne chez elle pour lui rendre son cahier de maths que je lui est emprunter.
Elle se lève et me fait un bisous.
- Je reviens vite, lança t-elle en souriant avant de sortir.
Je suis sidéré ... Elle vient de me mentir ... Mais pourquoi elle me ment ?Je sens la colère montée en moi.
Je prend mes clés de voiture et je décide de la suivre.
Je sors de l'appartement et je me dirige vers ma voiture une fois que Inès a démarré la sienne.
J'emprunte un autre chemin pour me rendre à l'entrepôt histoire qu'elle ne me voit pas et que j'ai le temps d'arriver un peu avant elle.
Je me gare un peu plus loin et je commence à marcher vers l'entrepôt.
J'arrive devant celui-ci pile au moment où Inès sort de sa voiture et s'aventure à l'intérieur.
Je décide de passer par une porte qui se trouve derrière l'entrepôt et qui mène aux vestiaires.
J'entre doucement et je referme la porte.
Je marche silencieusement jusqu'à la porte qui mène à la grande salle.
J'entrouvre la porte pour pouvoir voir et entendre ce qui se passe dans la grande salle.
Il y a Inès que je vois très bien, face à une autre silhouette féminine, qui est dos à la porte. Je ne vois donc que son dos. Je ne vous rien d'autre que son dos puisqu'elle a une capuche.
Je me concentre donc sur leur conversation.
- Contente de voir que tu vas bien, lança Inès en souriant. Qu'est-ce que tu veux ? Et dépêche parce que sinon Nico va se douter de quelque chose !
Je me crispe lorsqu'elle prononce ces phrases.
- Je suis heureuse aussi de voir que ça va pour toi, annonça la voix de la silhouette que je trouve très familière. Je voulais savoir si tu avais reçu d'autres mots venant de - Elle.
Alors cette fille est au courant pour - Elle ...
- Pas depuis une semaine, répondit Inès en soufflant. Tant mieux d'ailleurs parce que je n'aurais pas su comment gérer tous mes problèmes si elle continuait de nous harcelez Nico et moi.
La jeune fille en face hoche la tête avant de rajouter :
- Comment ça se passe entre vous ?
- Bien, répondit Inès en souriant. Pour le moment ... Parce que quand il découvrira la vérité sur toi à cause de - Elle ...
- Inès, il ne le sera pas !, la coupa la fille. Pas par - Elle. en tout cas. On lui dira au moment où tu auras enfin trouver qui est - Elle. et que tu pourras la neutraliser.
- Ouais mais se serait beaucoup plus facile si tu pouvais me le dire !
La fille ne répond pas.
- Je suis désolée, lança Inès en passant une main dans ses cheveux. Je ne voulais pas te dire ça comme si c'était ta faute. Je sais que tu ne peux rien dire.
- Tu veux la vérité Inès ?
Inès hoche la tête en fronçant les sourcils.
La fille inspire un bon coup avant de déclarer :
- Je ne sais pas qui est - Elle.
- QUOI ?!, cria Inès. Tu te fou de moi ?! J'ai compris que tu ne pouvais rien me dire mais pas besoin de me faire croire que tu ne sais pas qui elle est !
- Je suis sérieuse Inès ! Je connais quelques sbires de - Elle, ceux qui agissent pour te faire parvenir les mots etc. Mais derrière eux il y a un cerveau. Et je ne sais pas qui elle est ... Mais je pense que je ne vais pas tarder à le découvrir.
Inès arque un sourcil.
- Ça fait quelques temps que je la recherche, et c'est pour cela qu'elle veut me tuer. Elle veut ma peau avant que j'ai la sienne. Et je sens que je suis proche du but.
- Je t'en supplie fait attention, lança Inès en se jettent dans les bras de la fille.
Cette dernière lui rend son étreinte.
- Ne t'en fais pas. Je suis très prudente.
Elles se séparèrent et Inès fit une moue triste.
- Il faut que j'y aille, lâcha t-elle . Nico va se douter de quelque chose sinon.
À l'entente de cette phrase, je sors rapidement de l'entrepôt, quitte à rater la fin de leur conversation.
Je suis sidéré ... Mais je ne veux rien dire de ce que j'ai découvert à Inès. Pas maintenant. Je vais d'abord mener mon enquête sur cette mystérieuse jeune fille avec qui elle parlait et qui me semble si familière.
Je suis presque sûr que c'est Rachel ... Mais cela fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vu, que je n'ai pas vraiment entendu sa voix ... Je me dis que peut-être j'ai oublié sa voix. Au fond de moi, je sais que c'est Rachel ... Mais c'est plus facile pour moi de me dire que ce n'est pas elle et qu'elle n'a pas oser prévenir ma copine de ses problèmes avant de me mettre au courant.
Donc, je préfère dire que je ne suis sûr de rien.
Mais pour le moment, il faut que je rentre avant Inès !
Je cours rapidement vers ma voiture et grimpe dedans à la hâte. Je démarre en trombe et je prend un raccourci.
Une fois devant l'immeuble, je me gare exactement à la même place où j'étais garer plus tôt et je remonte vite fait à la maison.
Je met rapidement mon pyjama et je met quelque chose au micro-onde pour faire style " j'ai préparé à manger ".
J'allume la télé et je m'affale sur le canapé en étant impatient que Inès rentre; pour que je puisse tester ses talents de menteuse.

PDV INÈS

Quand je dois finalement laisser Rachel pour rentrer, celle-ci me sert une dernière fois dans ses bras fins.
- Je suis tellement désolée de t'embarquer dans cette histoire ..., murmura t-elle.
- Rachel ne t'inquiète pas. On va trouver qui est vraiment - Elle. et on va la neutraliser. Je te le promet.
Elle se détache de moi en abordant un faible sourire et elle disparaît.
Je soupire longuement avant de sortir de l'entrepôt.
Le fait que Rachel ne sache pas vraiment qui est - Elle. me fait encore plus peur. Mais je ne comprend pas pourquoi elle m'a fait croire qu'elle savait qui c'était. Enfin même si elle ne me l'a pas vraiment dit, elle le laissait croire.
J'espère au fond de moi qu'il ne lui arrive rien même si cette idée est perdu d'avance puisqu'elle est près du but.
Je me gare devant l'immeuble de Nico et je remonte rapidement. Nico m'a enfin donner une clé !
Quand je rentre dans l'appartement, j'aperçois Nico, en pyjama sur le canapé, qui regarde la télé.
Je pose mes clés et mon sac sur le plan de travail de la cuisine et je retire ma veste. Je fais un rapide bisous à Nico et je vais prendre ma douche.
Une fois ma douche prise, j'enfile mon pyjama et je me fais un rapide chignon.
Je descend au salon et je m'allonge sur le canapé en posant ma tête sur les genoux de Nico.
- Ça s'est bien passer avec Opale ?, me demanda Nico après quelques minutes.
- Oui, repondis-je simplement. Je lui ai donner son cahier et on a papoter un peu. De vraies filles quoi !
Il hoche la tête.
- C'est quand même bizarre qu'elle t'appelle en soirée pendant les vacances pour avoir un simple cahier, lâcha Nico. Elle aurait pu te le demander après.
- Bah elle doit sûrement vouloir réviser, mentis-je.
Il hoche la tête encore une fois.
- Bon, je vais me coucher, lançais-je en me levant. Tu viens ?
- Non vas-y je viendrais plus tard.
Je lui fais un bisous sur la joue avant de monter dans la chambre.
Je rentre dans la chambre en saisissant mon portable, avant de m'affaler sur le lit. J'ai reçu plusieurs messages :
Maman 💋 : Coucou ma puce ! Petit message pour t'informer que nous sommes bien arriver 😊 je t'appelle demain !
Shila 💖 : Salut ❤️💋 ça te dit qu'on se voit demain après-midi ? Au QG 😂😂
Jason 💚 : Coucou sœurette 😊😘 il faut absolument que je te vois dans la semaine parce que t'as rencontré tes deux frères, mais il te reste une sœur 😘
Antoine 💛 : Salut 😘 faut que je te parle 😊 faut absolument qu'on se voit dans la semaine alors appelle moi quand t'as un petit temps pour qu'on se fixe ça 😘📲
Je répond à chacun d'entre eux en informant Shila que c'est ok pour sortir demain et je pose mon téléphone sur la table de chevet.
Je m'enroule dans la couverture, en attendant patiemment mon amoureux.
Mais dix, puis vingt, puis trente minutes passent et il n'est toujours pas à mes côtés.
Je décide donc d'aller le chercher.
Mais quand je sors de la chambre, je n'entend pas la télé.
Je regarde en bas, de l'étage, mais je ne vois pas Nico dans le salon.
Mon premier réflexe est d'aller le chercher dans la salle de bain.
Il n'y est pas non plus. Je me dis qu'il est sûrement passer au toilette. C'est un être vivant avant d'être un demi-dieu ! Mais non, il n'y est non plus, puisque quand je suis passé devant, la porte était ouverte et la pièce était vide.
J'ai décidé de faire une fouille complète de l'appartement. Je cherche dans toutes les pièces sans le trouver et une fois devant la chambre d'ami, je respire à fond. C'est la dernière pièce.
J'ouvre la porte et je vois Nico, allongé sur le lit.
J'ouvre de grands yeux étonnés.
Il a dû m'entendre puisqu'il se retourne brusquement pour faire face à la porte et lorsqu'il me voit, il lève les yeux au ciel et tourne la tête.
- Je peux savoir ce que tu fais là ?, lui demandais-je en croisant les bras.
- Ça se voit pas ? Je dors, répondit-il froidement.
- Euh il y a un problème ?
- Aucun.
- Alors le ton froid et distant c'est gratuit ?, lançais-je sarcastiquement.
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
- T'as tes règles ou quoi ? C'est quoi ce changement d'humeur ?!
- Il n'y a aucun changement d'humeur, je suis juste fatiguer alors si tu veux bien, j'aimerais dormir.
- Et depuis quand tu dors dans la chambre d'ami ?!
- Depuis que tu m'étouffes !, lâcha t-il en élevant la voix. J'ai besoin d'un peu d'espace en ce moment et ce n'est pas parce que tu habites chez moi que tu es obligé d'être avec moi tout le temps.
Je reste bouche bée devant ses propos. Dites moi que je rêve s'il vous plait ...
Je suis sa copine alors FORCÉMENT je suis souvent avec lui ! Il a vraiment du mal avec l'expression " avoir une relation amoureuse " ...
Je me sentais humiliée et stupide.
Je reste un moment debout à fixer son dos et sans rien dire, je sors lentement de la chambre en fermant la porte.
- Inès ?, dit Nico avant que je ferme la porte.
Une lueur d'espoir apparaît dans mes yeux quand je rouvre la porte.
- Laisse la porte ouverte, il fait un peu chaud ici.
Je me suis littéralement décomposer.
C'est quoi son problème ! Il est malade ce gars.
Je pars furieuse en direction du dressing de la chambre de Nico.
Je m'habille rapidement. J'enfile un simple jean slim noir, un t-shirt blanc et mes bottines Rangers , j'enfile ma veste en cuire , je saisi mon sac et mes clés et je sors de l'appartement en claquant violemment la porte.
Je dévale rapidement les escaliers et une fois en bas, je monte dans ma voiture.
Je me dirige directement vers l'entrepôt.
Une fois là bas, je vais vite fait me changer pour troquer mes habits de ville contre des vêtements de sports et je me défoule sur le punching-ball.
J'en ai assez de cette vie.
D'abord il y a eu la révélation sur le fait que je sois un demi-dieu, ensuite cette stupide prophétie qui fait que la moitié des choses dégueulasses et dangereuses qui pourrissent le monde et que je pensais imaginaires veulent me tuer , il y a eut - Elle. quelques temps après et pour finir Nico me tourne le dos en prétextant que je l'étouffe ! Parce que oui c'est un prétexte !
Je ne l'ai jamais étouffer ! C'est plutôt lui qui m'étouffe ! Enfin non pas vraiment mais il vient plus vers moi que moi je vais vers lui !
Alors je ne sais pas du tout pourquoi il réagi comme ça.
Je continue à frapper sur le punching-ball, tout en réfléchissant.
Je n'ai même pas entendu la porte de l'entrepôt s'ouvrir.
- Continue comme ça et tout ce que tu vas gagner c'est te casser la main, lança une voix derrière moi que je connaissais très bien.
Je me retourne et je lève mes mains au ciel.
- Après deux moi de gamineries intenses, Percy Jackson m'a enfin adresser la parole ! AMEN !, lançais-je sarcastiquement.
Il lève les yeux au ciel.
- Déjà ce ne sont pas des gamineries. Et ensuite je parle avec qui je veux et il se trouve que ne pas te parler pendant deux mois m'a fait le plus grand bien.
Pour la deuxième fois de la soirée, je reste bouche bée. Ces deux mecs ont un sérieux problème de bipolarité ...
Je passe ma main sur mon front et je me dirige vers les vestiaires.
Je prend une rapide douche et je remet mes vêtements normaux. Je saisi mes affaires et je me dirige vers la sortie.
- Tu restes pas ?, me lança Percy pendant qu'il tapait dans le punching-ball.
- Non merci, j'en ai assez des connards.
Et je sors sans lui laisser le temps de répondre.
Alors que j'avance jusqu'à ma voiture, la main de Percy s'agrippe à mon poignet m'arrête.
- Je te rappelle juste que la conasse dans l'histoire c'est toi.
Je me retourne brusquement.
- Ah oui ?! Vraiment ! Alors dit moi Percy, qu'est-ce que j'ai fais de si grave pour être la conasse ?! J'ai gâché ta vie amoureuse ?! Crois moi mon chou, tu as su la gâcher avant que j'arrive ! Parce que vu le comportement que tu abordes, je peux comprendre que personne n'est voulu de toi après Rachel ! Et arrête de me jouer ton pauvre enfant tristounet qui n'est pas heureux ! Il me semble que Caro et toi vous sortez ensemble ?! Et bah super ! Va la rejoindre et oublie moi ! Je ne veux plus JAMAIS entendre parler de toi, ni de ta copine qui te sert de bouche trou pour oublier Rachel, ni de l'autre trou du cul de Nico, ni de votre colonie à la con ! Laissez moi tranquille et oubliez moi !
Je me retourne et je cours vers ma voiture. Je monte dedans, plus en colère que jamais.
Je retourne chez Nico en roulant comme une dingue.
Je me gare sur un trottoir, à la rach' , mais je m'en fou, je ne reste pas.
Je monte rapidement les marches et je déboule dans l'appartement.
Je monte dans la chambre de Nico et je saisi le sac de voyage où j'avais mis mes affaires quand j'avais " emménager ".
Je jette mes affaires dedans, sans remarquer le regard interrogateur de Nico.
- Tu fais quoi là ?, me lança t-il alors qu'il m'observait ranger.
- Je me casse. J'en ai assez, repondis-je sans lui jeter un regard.
Il s'approche de moi et attrape mon poignet.
- Inès arrête ok ? Tu vas remettre tes affaires et tu vas aller dormir.
- Non !, criai-je en retirant violemment mon poignet. Va te faire foutre Nico ! Je me casse ! Je retourne dans mon appartement où je suis certaine que les murs ne me crieront pas dessus pour un rien !
- Je t'ai jamais crier dessus !
- Et là tu fais quoi ?!
- Ouais mais là tu m'énerve ! Arrête de faire la gamine !
Je ris sarcastiquement.
- Moi je fais la gamine ?! Je rêve là ! Il y a vingt minutes tu m'as parler comme-ci j'étais un morceau de viande périmé et sans aucune raison !
- Oh que si il y a une raison !
- Alors dit le moi parce que je suis paumée !
- Et bien justement ! Je vais attendre que TOI tu me le dise.
Je le regarde avec incompréhension.
- Tu sais, aller chez Opale pour lui rendre son cahier de maths, et ne pas prendre le cahier de maths, c'est suspect !
Je comprend très rapidement qu'il est au courant que j'ai menti et qu'il veut savoir où j'ai été. Je lève les yeux au ciel.
- Quand je pense que t'as osé dire que je t'étouffais ... Et toi tu fais quoi ? ...
- On parle pas de moi Inès. Et je suis ton copain je te rappelle alors j'ai le droit de savoir !
- Bah justement ! T'es mon copain pas mon père Nico ! Alors laisse moi diriger ma vie comme je l'entend !
- Sauf que t'habite chez moi Inès ! Tu fais pas ce que tu veux ici !
Pendant qu'on se disputait, j'ai continué de ranger mes affaires.
- Bah justement mon coco, j'habite plus chez toi à partir de maintenant, lui dis-je froidement en fermant mon sac.
Je le saisi et le balance sur mes épaules.
- J'en ai assez de cette vie. J'ai envie d'une vie normale et tu ne peux pas me l'offrir.
Je me fais mal à moi même en disant cela. Mais j'en ai assez d'être traiter comme un bout de viande.
Depuis que je connais Nico et Percy, je ne cesse de me sentir mal soit quand je vois l'un, soit quand je vois l'autre.
Mais cette fois-ci, je me sens mal en voyant les deux. Chacun a décider de me tourner le dos pour des raisons à la con et c'est une chose que je ne supporte pas.
Je passe la porte de la chambre et je dévale les escaliers.
J'entend les pas lourds de Nico derrière moi.
J'ouvre la porte d'entrée et je m'arrête. Je vais faire une chose que je vais sûrement regretter, mais je veux absolument lui faire comprendre qu'il ne peut pas me traiter ainsi.
Je me retourne vers Nico, et je plonge mes yeux bleu dans ses yeux verts.
- Il n'y a plus de Nico et Inès. C'est seulement Nico. Et seulement Inès. À partir de maintenant. Mais tu dois être heureux : au moins je ne t'étoufferais plus.
Je claque violemment la porte, alors que le chagrin et les remords commencent à m'envahir.