CHAPITRE 29
Quand j'ouvre enfin les yeux, j'ai super mal à la tête. Je m'assois sur le lit et me frotte la tête en grognant.
Petit à petit, les images de la soirée me revinrent à l'esprit.
On m'avait sauver. On nous avait sauver. Mais qui ? Alors ça ! J'en sais rien du tout.
Puis, je me rend compte que je ne suis pas chez moi mais à l'entrepôt.
Quand j'ai enfin décider de prendre mes repères, je me tourne et je vois Percy, qui est aussi allonger sur un lit.
Il dort paisiblement.
Il était toujours torse nu mais il avait maintenant un jogging gris. Il avait un bandage autour des côtes.
Je souris à la vue de sa bouille d'ange. Trop chou !
- Ah bah t'es réveillé !, me dit une voix féminine que je connais très bien.
Je me tourne vers la jolie tête blonde qui me souriait.
- Caro ?! Mais qu'est-ce que tu fais là ?!
Elle s'arrête et fronce les sourcils. Elle a un plateau rempli de bouffe pour le petit-dej dans les mains.
- " Oh salut Caro ! Merci de m'avoir sauver la vie hier ! Je t'en serais éternellement reconnaissante ! ", dit-elle en essayant d'imiter ma voix.
Elle pose le plateau sur mes genoux.
- Je parle pas comme ça, répondis-je en souriant.
Elle me sourit à son tour.
- Alors, comment tu te sens ?, me demanda t-elle en s'asseyant au bord du lit.
- Ça va ... J'ai un peu mal à la tête mais ça va. Percy va bien ? Et Enzo il est où ?!
Elle rit doucement.
- Oh eh CALMOS ! Percy va bien et Enzo est hors d'état de nuire pour le moment.
- Pour le moment ?, dis-je en haussant un sourcil.
- Pour le moment. On l'a enfermer dans une cellule sécurisée le temps de ... Bah le temps qu'il meurt !
Je hoche la tête et baisse les yeux sur le plateau.
- Mais en fait, il est quelle heure pour que tu me serve un petit dej ?
- Il est 9h !, me répondit Caro avec un sourire plus que radieux.
Heureusement que je commence à 10h.
Je mange tranquillement mon déjeuner et après cela, je me lève pour aller prendre une douche.
Une fois douchée, j'enfile mon jogging noir avec un haut tissu " fluide " qui s'arrête au dessus de mon ventre qui est blanc et où il y a écrit " smile " et des basket montante blanche.
Je me fais une queue de cheval haute. Je m'apprête à sortir ma trousse à maquillage pour camoufler l'entaille sur ma joue mais je remarque rapidement que celle-ci a totalement disparu ... Bizarre. Je m'en préoccuperais plus tard. Et puis, du moment qu'elle n'est plus là !
Quand je sors de la salle de bain et que je rejoins la grande salle, Caro n'y est plus et Percy est réveillé. Il a un plateau sur les genoux et il est en train de finir son petit-dej.
- Salut !, lui dis-je en m'avançant vers son lit.
- Salut ! Ça va ?
- C'est plutôt à moi de te demander ça ! Comment tu te sens ?
- Mal aux côtes mais sinon ça va.
Je m'assois au bord du lit en souriant.
- Où est Caro ? , lui demandais-je en prenant le plateau maintenant vide posé sur ses genoux.
- Elle est aller à la pharmacie me chercher de l'anti-douleur.
Je pose le plateau avant de froncer les sourcils.
- Mais ça va servir à quoi ? Tu es le fils de Poséidon non ? Un doigt dans l'eau et t'es guéri !
- Oui, sauf si on m'a blesser avec une arme spécialement conçu pour les demi-dieux. On est un peu comme Superman nous les demi-dieux : on a notre kryptonite.
Je hoche la tête.
- Mais si c'était une arme pour les demi-dieux, pourquoi j'ai plus rien sur la joue ?!
- Parce que c'était un simple couteau celui qu'il avait pour toi. Enzo n'aurait jamais pu te tuer avec. Il nous a eut comme des bleus et nous on l'a cru. La preuve : l'entaille qu'il m'a infliger devant toi , elle n'est plus là.
Il a effectivement raison. Elle n'est plus là. Mais son torse est rempli d'autres entailles qui me font trembloter.
- Enzo avait un autre couteau qu'il a utiliser pour me ... Torturer. Pour que les blessures restent entre le moment où il a pris la photo qu'il t'a envoyer et le moment où tu arrive. Et c'était aussi pour me faire souffrir plus ...
Je pose ma main sur la sienne en le regardant dans les yeux. Il me regarde aussi et j'ai vraiment cru que j'allais fondre !
- Il me semble qu'on avait commence quelque chose hier, me dit-il en souriant.
Je m'approche de lui en souriant et je colle mon front contre le sien.
- Ouais, il faudrait peut-être finir.
On se rapproche lentement. Encore une fois nos lèvres sont à la limite du frôlement.
- OHHH c'est mignon ! LE BISOUS, LE BISOUS !, cria une voix derrière nous.
Je me recule rapidement pour apercevoir Nico, appuyé sur la porte, un sourire malicieux affiché sur son joli visage qui commence à me casser les pieds !
- Qu'est-ce que tu fou là Nico ?!, lui demandais-je froidement et crispée.
- Soit pas énerver ma douce, me répondit celui-ci en s'approchant. Désolé d'avoir gâcher votre baiser mais Chiron m'a payé 25$ pour que je vienne voir comment tu vas ! Et je suis un peu fauché en ce moment. Et puis ton fréronounet m'a gentiment menacé de mort si je ne venais pas voir comment tu allais alors je suis là !
Je lève les yeux au ciel et regarde l'heure : 9h45.
- Bon, les gars c'est pas tout mais je dois y aller. J'ai cours. Nico tu diras à Chiron que je vais bien et tu demandera à Antoine pourquoi il n'a pas mis sa menace de mort à exécution ! Percy repose toi , je viendrais te voir plus tard pour savoir comment tu vas !
Percy me fis un sourire et Nico me fit un doigt.
Caro a choisi se magnifique moment pour rentrer dans l'entrepôt.
- NICO ! , cria t-elle en sautant dans ses bras.
Nico sourit en la serrant contre lui.
Non, c'est faux je ne suis pas jalouse !
- Salut ma puce, tu vas bien ?, lui dit-il en souriant.
MA PUCE ! Oulaa je dois sortir avant de pété un câble !
- Bon, j'y vais salut ...
- Oh tu t'en va ?, me lança Caro. Et bien à la prochaine !
- Ouais c'est ça ...
Je met mes mains dans mes poches et je sors de l'entrepôt, écouteurs sur les oreilles en écoutant G.U.Y de Lady Gaga.
Je ne sais pas du tout pourquoi je me sentais mal quand j'ai vu Nico et Caro tout à l'heure.
Après tout, je ne l'aime pas Nico ! Je n'ai aucuns sentiments amoureux à son égard, ça c'est sûr !
Mais les baisers qu'on c'étaient échangés auparavant m'avaient fait beaucoup d'effet ...
Mais qu'est-ce que je raconte moi ! Inès c'est un connard ce gars ! Un connard !
- Ouais, un gros connard !, dis-je tout haut sans m'en rendre compte.
Et j'ai dû dire ça devant l'arrêt de bus ...
Une dizaine de personne me fixe.
- Ouais ... T'as raison euh ... Georges ... Robert est un connard Ahah ! ..., dis-je en faisant semblant d'être au téléphone.
Je presse le pas pour dépasser rapidement l'arrêt de bus.
PIOUFF ... La journée commence bien ...
PDV NICO
Chiron ne m'a jamais payer pour aller voir Inès. À quoi bon ? Je suis blindé ! Et je n'ai pas vu Antoine depuis au moins trois ans.
Bon, j'avoue ça m'a fait tellement plaisir de saboter leur baiser ! Je ne suis pas jaloux hein ! Loin de là ! ... Enfin ...
J'en sais rien en fait. Je ressens un truc au fond de moi. Mais c'est pas de l'amour ! Non ! L'amour je sais ce que s'est. Ça fait un peu plus mal que ça ...
Bref ...
Je suis super content de voir Caro ! Elle a sauté dans mes bras et à ce moment là, je ne pu m'empêcher de sourire parce que je vois le regard noir d'Inès sur nous.
Mais je ne suis pas vraiment sûr que le regard noir concerne Caro aussi. Peut-être qu'elle est simplement en train de me jeter un regard noir, seulement à moi, puisqu'elle s'entête à vouloir me détester !
Mais mes soupçons s'envolèrent lorsqu'elle sort de l'entrepôt en répondant sèchement à Caro qui lui dit gentillement au revoir ! YES !
- Ça fait longtemps que je t'ai pas vu Nico !, lança Caro en me pinçant les joues.
- Ouais, répondis-je en souriant. On s'est pas vu depuis ...
Mon sourire ainsi que celui de Caro s'évaporent.
- Depuis ce fameux jour ..., répondit-elle en baissant la tête.
Je sais qu'elle va pleurer alors je la prend doucement par menton pour relever sa tête.
- Caro. Pas besoin d'y penser maintenant ok ?
Elle hoche la tête et je la serre dans mes bras.
Caro ... Comment vous la décrire ... Une boule de connerie dans une seule petite tête ! Mais en même temps elle est drôle, gentille, attentionnée et tellement sensible ... Parfois j'ai peur qu'elle se casse. Elle a tellement souffert quand Rachel nous a quittée ...
Je voulais la protéger tout le temps.
C'est une de mes proches amie. Et je dis bien AMIE ! Pas Crush ou SexFriend.
Amie.
Et de toute façon, Caro ne s'intéresse pas à moi. Non. Elle s'intéresse à l'autre abruti de Percy ! Qui lui s'intéresse à mon principal Crush du moment : Inès ...
La vie est vraiment dur ...
Caro et Inès ont un peu parler de Percy la première fois qu'elles se sont vu.
Et Caro est vraiment dévaster des sentiments que celui-ci a pour Inès et vis-versa. Même si elle ne la déteste pas.
Et puis je l'ai un peu rassurer en lui racontant qu'Inès ne m'avait jamais repousser quand je l'ai embrasser !
En même temps, qui va me repousser !
ROHH ça va je rigole !
- Pardon d'interrompre votre séance câlin mais Caro, est-ce que tu pourrais me ramener chez moi s'il te plait ?, lança Percy qui n'avait pas du tout l'air désolé.
Caro se défit de mon emprise et se dirige avec un grand sourire vers l'autre.
Elle l'aide à mettre son t-shirt et à marcher.
Quand ils arrivèrent à ma hauteur, j'arrête Percy d'une simple main sur son épaule.
- Tu sais j'ai pas oublier ce qui s'est passer la dernière fois qu'on s'est vu. Je vais te pourrir Percy.
Il lève la tête vers moi et je m'approche dangereusement de lui.
- Nico ... , m'arrêta Caro.
- Je vais te pourrir comme toi tu m'as pourri.
J'ai tourné les talons sans même attendre sa réponse et je suis sorti de l'entrepôt.
Je me sens mal. Et quand je me sens mal, il y a un seul endroit où je peux me sentir bien.
Je monte dans ma voiture et démarre en trombe.
J'appuie sur le gros bouton rouge pour faire apparaître le vortex et m'engouffre dans celui-ci.
Destination : Hawaii. L'endroit où elle rêvait d'aller.
L'endroit où elle repose à présent.
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