Chapitre 28

Je regarde le paysage désertique depuis l'épais carreau servant de fenêtre au dortoir improvisé. Moi et mes compagnons dormions tous ici, dans cette petite salle servant habituellement de chambre d'ami. Vu la poussière qui y est accumulé, il est facile de deviner qu'elle ne sert pas souvent. Je regarde l'étrange ballet du sable entre les dunes orchestré par les rafales de vent. Je suis ici depuis une semaine et c'est bien la première fois que je me retrouve seule dans cette petite maison perdue loin de toute civilisation. Le silence qui règne me paraît pesant et lourd. Pourtant, les autres ne sont partis que depuis une petite heure. Mes compagnons ont rejoint la forêt bordant le désert, ne pouvant plus supporter la chaleur écrasante, insistant pour que je reste ici, avec mes parents. Mes parents... Mon père aussi est parti. Bartolomeo est parti pour parler à l'ami de ma mère pour le poste de représentant du conseil. Je me demande bien qui c'est... Il ne reste plus que ma mère est moi.
Bartolomeo et Keleana... J'ai encore un peu de mal à les appelés papa ou maman mais je sens cette gêne se gommer naturellement au fil des jours. Je descend de la chambre, voir ma mère au sous-sol. Je la rejoint alors qu'elle s'affaire autour d'un plan de travail en granit ou sont rangés une quantité phénoménale de casseroles, bols, assiettes...
- Euh... Maman? Je... Tu m'as promis de me raconter.
Ma mère s'essuie les mains avec un vieux torchon et se tourne vers moi.
- D'accord.
Elle m'invite à m'assoir sur une chaise en bois grossièrement taillé. Je m'assoie et elle fait de même. Elle ferme les yeux un instant pour se remémorer parfaitement son récit. Aujourd'hui, je lui ai demandé de me raconter sa rencontre avec mon père. Elle m'a promis de le faire après le départ de mes amis.

- Bien... Tout à commencer un jour banal, où, avec Miliana, nous avions été jouée à Cola Maya avec d'autres jeunes. Nous jouions principalement à l'extérieur du village, assez loin pour ne pas être dérangés et assez proche pour pouvoir être surveillés par un adulte. Nous nous amusions depuis plus de deux heures quand, alors qu'un jeune garçon du nom de Gary revêtait le bandeau sur ses yeux, je vis une ombre noire se découper dans la toison jaunâtre du désert. J'avais d'abord cru à un animal, puis en faisant plus attention, j'avais remarqué que la silhouette était bipède, autrement dit, humaine. J'étais tellement concentré sur cette apparition, que je n'avais pas remarqué que le jeu avait repris. Bien sur, je ne tarda pas à me faire toucher. De mauvaise grâce, je revêtue le bandeau pour à mon tour marcher dans le noir et toucher l'un de mes camarades. Heureusement, je fus bientôt libéré du masque qui m'obstruait la vue. Mon regard se porta à nouveau loin vers l'horizon mais je ne vis plus la silhouette humaine. Je fouilla le paysage du désert mais nul trace de vie. C'est seulement avant de détourner le regard, que je revis la silhouette. Beaucoup plus petite et ronde que la première, de plus celle ci volait. Comme hypnotisée par cette créature surgit de nulle part, je me suis avancée vers elle. En quelques minutes seulement la boule volante m'avait rattrapé. Mes amis avaient stoppé leur jeu et l'ambiance était tendu mais je ne m'en rendais pas compte, obnubilé par cet animal étrange. Je tendis la main pour toucher le minuscule petit corps lorsqu'il se transforma sous mes yeux pour se changeait en un garçon d'environ dix-sept ans. Je ne pu que brièvement apercevoir ses iris d'un orange flamboyant avant qu'il ne s'effondre sur le sol. Un adulte arrivait devant moi tandis que je restais paralysé. Ce garçon, je l'avais tout de suite senti, était spécial.

Ma mère marque une petite pose, pour reprendre son souffle et sûrement revivre ce souvenir mémorable à ces yeux. J'attend patiemment qu'elle prenne le temps de continuer alors que tout mon être veut qu'elle ne fasse aucune pause. Je veux tout savoir. Malgré mon empressement, j'attend d'interminable seconde que Keleana daigne continuer.

- Le garçon était dans un piteux état, couvert de blessures et sûrement plus épuisé que je ne l'avais jamais été. Des adultes l'ont emmenés dans une cabane pour le soigner sans se préoccuper de qui il était ou tout simplement de moi qui restait là sans bouger. Je du attendre plusieurs jours avant de revoir le mystérieux jeune homme. Des jours qui m'avaient paru si long que j'avais cru qu'il ne se réveillerait jamais. Seulement, un matin, il se réveilla. Dès que j'en fu informer, j'alla le voir, impatiente mais redoutant tout de même cette entrevue. Mon stress était palpable lorsque j'entrais dans le cabanon, pourtant, il disparu immédiatement le seuil de la porte franchi. Le garçon était la, allongé dans un lit. Lorsqu'il me vit, il me sourit, enflammant mon cœur comme une torche.
Nous avons beaucoup parlé par la suite et je su rapidement qu'il s'appelait Bartolomeo. J'appris à le connaître et lui de même. Un an s'écoula ainsi. Jusqu'au jour où il vint me trouver pour me dire des mots dont je me souviendrais toute ma vie:
  " Keleana, je ne t'ai pas tout dis... Je ne suis pas celui que tu crois. Je ne suis pas humain. J'ai réussi à berner les autres sur mon pouvoir de transformation mais tous ne sont pas dupe. Je suis un vampire. J'avais besoin de te le dire, car, vois tu, une autre personne la découvert. Je dois fuir et... Je t'aime. J'aimerais que tu m'accompagnes."
   Je me souviendrais toujours de son regard embarrassé, de ses joues empourprés malgré l'angoisse de son secret découvert. Sans la moindre hésitation, je l'ai suivi dans sa fuite. Il m'aimait et rien que pour cela, je l'aurais suivi jusqu'au bout du monde. Nous avons fui dans le désert, nous débrouillant avec le peu que nous avions. Cela a duré plusieurs jours, jusqu'à un petit village isolé. Nous nous y sommes installés, sachant déjà que nous ne pourrions pas resté. Nous nous sommes reposés et avons enfin pu manger correctement après tout ce temps en plein désert.
Nous sommes restés un moment dans ce village avant d'entreprendre la construction de cette maison. Le chantier à durer deux ans. Cette maison a donc un an de moins que toi. Tu es née pendant les travaux. Notre situation était encore instable et nous ne savions toujours pas ce que l'avenir nous réserverez. De plus, à cet époque déjà, le conseil des six que tu essaye de remettre sur pied était déjà au bord de l'anéantissement. La disparition de ton père chez les vampires, qui était tout de même un prince (je ne l'ai su que plus tard mais bon) avait créé une tension entre les races. Les vampires accusaient les loups-garous qui eux semblaient croire à un mensonge de leur ennemi. Bref, Bartolomeo était recherché  un peu partout. Il était clair que dans ces conditions, nous n'aurions jamais pu t'élever. Avec ton père, nous avons décidé de t'éloigner. Tu n'imagines sûrement pas la douleur que ma causée ta perte, à moi mais aussi à ton père. Pendant plusieurs mois, et même maintenant, nous regrettons ce choix qu'à l'époque nous avons jugés préférable. Bien des fois, alors qu'un voyageur s'arrêtait quémander à notre porte, j'ai cru que c'était ma sœur qui venait te ramener. Bien des fois j'ai été déçu d'apprendre que se n'était qu'un vagabond du désert cherchant refuge pour la nuit. Tu ne t'en souviens sûrement pas, mais, lorsque tu étais petite, nous venions régulièrement te rendre visite sans te dévoiler notre identité. Nous avons vite arrêter. Chaque fois que je te voyais grandir, mon cœur se serrer et plus le temps passait, plus le moment de partir devenait douloureux.
Ma mère se tait enfin. Peut-être n'a-t-elle plus rien à dire, peut-être est-elle tout simplement trop ému pour continuer. D'ici, et malgré la pénombre ambiante de la pièce, je peux voir deux petites larmes scintiller aux coin de ses yeux. Son regard me paraît vague et distant, comme à des années lumières de moi. Les souvenirs de cette époque révolue sont sûrement difficile à se remémorer. Je ne sais pas ce qui c'est passé pour eux après mon abandon mais je décide d'en rester là. Je remonte dans la chambre pour être seule et laisser libre cours à mes pensées.

Je me replonge dans l'observation du paysage sans vraiment le voir. Je viens d'en apprendre plus sur mes parents que dans toute ma vie... Et je dois dire, que je suis plutôt déçu. Miliana, ma mère adoptive, a toujours refusé de me parler de mes parents ni de tout ce qui concernait mon adoption. Pour elle, j'étais comme sa fille, point. Et pendant des années, si je n'avais pu m'être un visage, j'avais inventé de multiplier raison pour palier l'absence de mes géniteurs. J'avais d'abord penser à leur mort. Parfois un accident, un autre un assassinat... J'avais même pensée que mes parents étaient des hors la loi fuyant le monde et toutes ses responsabilités.... Une fois, j'avais aussi imaginé être une enfant non désiré. Bref, je m'étais inventée mille et une raison valable me faisant rêvé. J'avais aussi rêvé qu'un jour, ils reviendraient pour m'annoncer une super nouvelle. Jamais je n'aurais imaginé qu'il m'avait abonner pour une raison aussi futile. Je pensais qu'ils avaient une bonne raison... Une situation "instable" ne me suffit pas. Oui, je ne savais pas à quoi m'attendre et je suppose que, dans tous les cas, j'aurais été déçu, trouvant un prétexte pour l'être. Pour être honnête, je leur en veux. Je me dis que j'aurais préféré vivre dans une situation instable que sans eux... Pas que Miliana était une mauvaise mère, bien sûr que non. C'est juste que... Je ne sais pas comment l'expliquer. J'aurais juste aimer être normale, une fille comme il en existe tant. Enfin, on ne change pas le passé.

Mon père revient une semaine plus tard, le sourire au lèvre.
- Alys, j'ai une bonne nouvelle pour toi! s'exclame-t-il
Je trépigne sur place, sachant déjà ce qu'il s'apprête à m'annoncer.
- Notre ami a accepté de représenter les hommes dans le conseil des six! Dès demain, je conduirai tes amis au lieu de rendez-vous convenu et nous réformerons le conseil! Chouette non?
- Oh oui! répliquai-je

Mon père m'attend en bas des escaliers pour m'accompagner voir mes camarades. Il est prévu que nous les rejoignons pour accomplir la dernière étape de notre voyage: la capitale. Là-bas, nous sommes censé rejoindre l'ami de mes parents. Cette personne doit ensuite nous conduire devant le chef de la capitale pour officialisé et terminé ma mission. Enfin, c'est ce que mon père et mes amis ont prévus. Pour moi le programme est tout autre. Je rassemble mes affaires pour me rendre dans le seul territoire ou je n'ai pas eu à mettre les pieds dans le cadre de ma mission. Excitée et inquiète à la fois, je dépose un mot et le traité signé par les tritons sur mon lit fait. J'ouvre en grand la fenêtre et de l'air chaud pénètre dans la pièce. Le matin montre déjà ses premières lueurs tandis que je m'élance dans les airs sans me retourner. J'ai une mission personnelle à accomplir.

Après avoir traversé la forêt et les champs, je m'arrête à l'entrée de la ville. D'ici, je connais le chemin. J'attend tout de même un peu avant de m'élancer pour récupérer des forces après mes quelques heures de vol. Revigorée d'une force nouvelle, je parcours la ville le plus discrètement possible. J'évite chaque garde, chaque carrefour susceptible d'être fréquenté, ne passant que par les sombres ruelles. J'arrive enfin devant la maison. J'y entre en poussant doucement la porte, qui n'était pas verrouillé. L'intérieur n'a pas changé depuis ma dernière visite. Je m'approche du grand coffre de bois dans lequel je me suis cachée, il y a, me semble-t-il, des années. Je l'effleure du bout des doigts, suivant du regard les courbes taillés dans le bois. Les reliefs me paraissent si familier et je me souviens de chaque instant passé dans ce coffre à attendre la boule au ventre. Je tourne soudainement la tête, réalisant enfin que je n'ai pas le droit d'être là. Tant pis... A deux mains, je soulève le couvercle et fixe l'intérieur vide de la boîte. Je repose activement le couvercle lorsque j'entend quelqu'un descendre les escaliers. Je ne suis pas seule... J'hésite un instant à me cacher mais décide finalement de faire face. Les pas se rapprochent tandis que les battements de mon cœur s'accélèrent et que mes mains commencent à trembler faiblement. Finalement, la personne entre dans la pièce et mon cœur s'arrête.

Devant moi, dans toute sa splendeur, non pas le vampire félon mais la traîtresse. Seika. Je déglutie péniblement. Elle non plus, vu son teint plus blanc que blanc, ne s'attendait pas à me voir ici. Notre échange muet dure quelques instants encore, jusqu'à ce que mon ennemi le rompe d'un battement de cil.
- Bonjour, Alys. Que fais-tu ici?
Je prend un grande inspiration. Mon adversaire semble à l'aise et sa voix ne laisse transparaître aucune émotion. Je sais que je dois en faire de même si je ne veux pas paraître faible.
- Bonjour, Seika. Sais-tu où se trouve le maître des lieux? J'aimerais lui parler, dis-je en appuyant sur son prénom tout comme elle l'avait fait avec le mien
- Bien sûr. Mon fiancé est au château, il ne devrait pas tarder.
Elle insiste sur le mot fiancé, comme si mes sentiments pour le garçon ne lui sont pas inconnu. Je soutien sous regard sans ciller pendant que mon âme cri sa souffrance en silence. Ma fureur redouble malgré moi et une pulsion meurtrière s'insinue dans mon esprit. La tuer. Juste la tuer. Cela me semble une évidence. Je me jette sur la jeune femme en criant:
- Pourquoi m'as tu donc trahi?
- Tu n'es qu'une hybride, une batarde. Tu ne mérites que la mort. Tu mérites ce qui t'arrive.
Comme les fois précédentes, sans que je puisse rien y faire, un instinct enfoui au fond de moi prend le dessus. La dernière chose que je vois, c'est mon poing s'abattre sur la figure de la vampire.

Je reprend mes esprits dans une mare de sang. Ma robe est tachée de rouge tandis qu'un liquide poisseux coule le long de mon bras droit. Une profonde entaille me barre l'épaule. Bizarrement, comme un contre coup, la douleur ne me parvient que maintenant et très faiblement. Je peux déjà voir des lambeaux de chair se reconstitué. J'avais oublié qu'étant à moitié vampire, je possédais leur capacité de régénération. Levant les yeux pour observer les environs, je remarque que je suis toujours au même endroit. Seulement, la pièce semble changé. Des traces de sang et des objets brisés sont répandus un peu partout. Et, juste à mes pieds, le corps encore chaud de ma victime. J'observe le cadavre, ébahie. Je l'ai... Tuée. Mille émotions m'assaillent. Dégoût, horreur, compassion mais aussi apaisement, et liberté. Je me sens... Oui, plus libre. Je réalise enfin que pour la première fois de ma vie, j'ai tué. Chaque fois, un blocage survenait, mais là, peut-être était ce parce que j'étais inconsciente de mes actes mais je l'ai fait. J'ai accompli la première partie de ma vengeance. Loin d'être chamboulée, mon esprit est vif et prêt pour le deuxième affrontement. Étienne rentre dans peu de temps m'a t'elle dit. Je n'ai plus qu'à l'attendre. Je m'assoie sur le sol pour me reposer car, bien que mon corps puisse se régénérer rapidement, la fatigue, elle, reste.

J'attend quelques minutes qui me semblent durer une éternité avant d'entendre quelqu'un entrer. Un instant, j'ai peur que ce ne soit pas lui, que ce soit quelqu'un d'autre. Mais la personne qu se dresse maintenant devant moi est bien celle que je recherche. Ses yeux me fixent, moi, puis le corps de Seika, puis moi.
- Que... ?
Je ne répond pas. Il n'a pas changé. Mon regard se pose instinctivement sur ses lèvres rosées. Puis il se pose sur ses yeux dans lequel je peux lire de la colère et de la tristesse. Il me regarde d'une expression que je ne lui connaît pas. Son visage est empli d'une haine féroce.
- Tu vas payer.
Rapidement, il saisi une arme cachée derrière un meuble de bois. C'est une grande épée à la lame argenté et brillante. De fines inscriptions sont gravés sur le pommeau. Il m'attaque et j'évite son premier coup, ne tentant même pas de répliquer. Sans que je sache pourquoi, je n'ai pas envie de me battre avec lui. Il se retourne vers moi, prêt à m'attaquer à nouveau. Il s'élance vers moi, l'épée à la main. Cette fois, il m'entaille légèrement la jambe. Je repense à tous les coups bas qu'il m'a fait et, sentant la douleur me gagner, je réplique. Mon pied s'abat sur son torse et le propulse violemment en arrière. Cette fois, et contrairement à toutes les autre fois, je ne perd pas le contrôle. Je m'approche tandis qu'il se relève et d'un geste plus vif que tout ce dont je m'aurai cru capable, lui prend l'épée et l'enfonce dans son cœur comme un pieu. Il écarquille les yeux, comprenant que c'est la fin pour lui.
Je regarde ses yeux se vidaient de leur lucidité quand une douleur insurmontable me fait me plier en deux. Je regarde ma jambe, la blessure à pourtant disparu. Je me mord la lèvre pour ne pas hurler tandis qu'une vague de souffrance me déchire les entrailles. Je regarde Étienne droit dans les yeux. Que m'a-t-il fait? Soudain, je vois sa main remuer faiblement. Il commence alors à écrire un mot sur le sol avec son sang pour seul encre. A la troisième lettre, je comprend. Poison. L'ordure! Je m'enfonce les ongles jusqu'au sang pour atténuer mon supplice mais rien n'y fait.

Alors c'est ainsi que je vais mourir? C'est ainsi que cela va se finir? Non, je ne veux pas! Pas maintenant! Je m'approche du corps d'Etienne et lui ferme délicatement les yeux, ne supportant plus la vision de ces iris sans vie. Je retiens un autre hurlement alors que mon crâne menace d'exploser sous la pression. L'affolement s'empare de moi, je ne veux pas mourir ici, pas maintenant que tout est terminé, pas maintenant que j'ai retrouvé mes parents, pas maintenant que la guerre touche à sa fin. Mon cœur bat de plus en plus vite alors que mon cerveau tourne à plein régime pour me sortir de ce pétrin. Je ne trouve aucune solution et chaque seconde m'emplit de détresse. Enfin, je sens la langueur m'engourdir, atténuer la douleur. D'un œil absent, je balaie une dernière fois la scène du regard. Comme dans les eaux froides du lac, mes yeux se ferment, mais cette fois, je le sais, je le sens, je ne me réveillerai pas...








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Salut! Pas trop déçu par la fin? Moi je suis plutôt soulagée, l'histoire commençait à être longue... Donc voilà! Je tenais à m'excuser car j'ai mis un peu de temps à publier, mais j'ai été super occupé c'est dernier temps. J
Merci à tous les lecteurs de m'avoir soutenue (ou pas) dans cette histoire!! Vos votes et commentaires m'ont tous fait super plaisir!
Pour ceux qui ne le savent pas, j'ai écrit une deuxième histoire, si cela vous intéresse (Héritage Maudit). Pour l'instant, je ne pense pas continuer à écrire de nouvelle histoire avant d'avoir trouvé assez d'inspiration. A la place, j'ai prévu de me relire pour entamer une réécriture de cette histoire et supprimé le plus de fautes possible (je dis ça mais je suis pas très motivé pour une réécriture car c'est long alors je le ferai peut-être jamais...)
Je ne sais pas si vous avez vu, mais j'ai aussi publié une nouvelle crée pour un concours avec l'aide de quelqu'un comme j'ai bien aimé le principe, je me demandais si parmi vous il n'y aurai pas d'autres personnes qui apprécie le principe pour participer à plusieurs au prochain concours! (Je sens que je vais me prendre un vent xD)
Bon je crois que j'ai tout dit alors bonne journée ! (Ou nuit d'ailleurs)

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