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-Sasha, mon petit ! entendis-je, tout en sentant une main chaleureuse, sur mon front.

Je m'assis rapidement et ouvris les yeux.

Un vertige me prit et je faillis tomber du banc.

-Où ... qu'est-ce que ...

Paniqué, j'observa les alentours.

Cal parlait avec le Roi, Axel était encore prêt du cerceuil de verre et ... la Reine était à mes côtés, sa main sur ma tête.

Elle me caressa doucement les cheveux :

-Comment cela c'est-il passé ?

Je baissa la tête et la secoua :

-Je l'ai rencontré, mais ... on s'est disputé, je pense...

Elle retira sa main et commença à applaudir.

Obéron s'approcha, curieux :

-Qu'y a t'il, ma Reine ? Quelques choses d'interessant ?

-Ce petit c'est disputé avec sa moitié, c'est un bon commencement, non ?

Obéron rit et me tapota la tête, se mettant face à moi, pour m'expliquer :

-La dispute est le meilleur moyen de commencer une relation ! Un lien est plus fort, si les deux parties ont une divergence d'idée !

-Mais on s'est disputé et ... il boude, maintenant !

Du coin de l'oeil, je vis Cal, dos à moi, tremblant.

Obéron suivit mon regard, et sauta, jusqu'à lui, lui murmurant quelques choses, avec le sourire.

-Sasha, comme l'a dit mon mari, dans son moment de sagesse, les liens les plus forts, commencent souvent par une dispute. Je suis sûr qu'à votre prochaine rencontre, les choses se passeront mieux !

-Je l'espère aussi... murmurai-je, déçu de n'avoir pas réussi.

Après un moment, je releva la tête, paniqué :

-C'est déjà l'après-midi ?

Le soleil descendait déjà, à l'horizon.

Je me tourna vers Cal, qui avait l'air serein.

-Est-ce que ... commençais-je.

-Ne t'en fait pas, tout ira bien ! s'exclama Cal, en se tournant vers Axel.

Ces incertitudes avaient l'air de s'être envoler.

La reine me prit par la main et m'obligea à la suivre, jusque la salle à manger.

-Mange, mon petit. Il te faut de l'énergie, pour ce soir !

Alors qu'on me servait un steak de saumon, je vis Obéron pousser Cal a entré dans la salle :.

-Je te dis que je vais bien !

-Toi aussi, tu dois manger ! s'exclama Obéron, en riant.

Je me demandais ce qui avait bien pu se produire, pendant mon sommeil.

Alors qu'on mangeait face à face, j'avais pris mon courage à deux mains, pour le lui demander. Ca seul réponse fut un "rien" gêné.

Il était étrange, que malgré tout ce qu'on venait de traversé ensemble, je le trouvais encore un peu intimidant.

En observant autour de moi, avec ennuit, je vis un groupe de lutin rire ensemble.

Cela me fit remonter des souvenirs récents.

Oui, le lycée.

Je venais à peine de le commencer, que je séchais déjà les cours !

Lyra, l'humaine curieuse. Sam, le dauphin social. Kilian, le jaguar fou de foot. Phil, mystérieuse panthére noir, l'ami de mon père. Et ... Adam. La dernière fois que je l'avais revu, je n'avais plus rien ressentit d'étrange, à son égard. Peut-être avais-je été, simplement intimidé, tout comme avec Cal ?!

Mais étrangement, cette vie me paraissait lointaine.

A présent, j'étais au fin fond de l'Irlande, pour sauver Lily, chez les créatures féerique, censé n'être que des créatures imaginaire !

Titania discutait avec Aoibell, tandis qu'Obéron ne lâchait pas Cal.

Je m'inquiétais pour Axel, qui n'avait pas quitter le cerceuil.

Je me leva donc discrétement, pour aller le voir.

Il était là, dos au cerceuil, en position lotus, la pierre de Blarney entre les mains.

-Tu t'en sors ? demandai-je, doucement.

Sans ouvrir les yeux, il me répondit :

-Ca peut aller, mais son état est lamentable ! Ralentir le temps de quelqu'un est une véritable guerre de patience !

-Tu as faim ?

-Non, mais j'ai besoin de me concentrer... quoi que, je ne dirais pas non à un verre d'eau...

-Je reviens tout de suite ! m'exclamais-je, en allant lui chercher un grand verre d'eau frais, avec une paille.

Puisqu'il ne pouvait pas bouger, je lui mis la paille dans la bouche et il but.

J'avais l'impression d'aider un bébé à boire, ça me fit un drôle d'effet.

Lorsqu'il eut finit, je releva la tête et vis ... une chose effrayante.

Je courus le plus vite possible vers Cal, pour lui criait :

-Cal, viens vite ! Le ciel ... le ciel au-dessus du manoir est tout noir !

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