Au bout de seulement quelques secondes, plusieurs lutins et fées nous entourèrent, sortant de nulle part.

-Amenez-moi la pierre de Blarney, mes petits. ordonna t'elle, sur un ton doux.

Ils partirent tous en courant dans tout les sens.

Puis certaines fées revinrent, tout en tenant une grosse pierre informe, qui avait l'air lourde dans leur petites mains. Elles l'a tendirent à leur reine, qui me la tendit :

-Tient-là, tu vas comprendre !

Je pris délicatement la pierre. Au moment même où je la tenais, je sentais que toutes la nature autour de moi, était à l'écoute de mes moindres propos.

-C'est extraordinaire ! J'ai l'impression que tout est possible, avec cette pierre ! m'exclamais-je, impressioné.

-C'est exactement pour ça, qu'on ne l'a prête pas, d'habitude ! s'exclama Obéron, d'un grand sourire. D'ailleurs, je m'y connais un peu, en arcane de temps, mais quelles sont tes effets secondaires, d'une utilisation temporelle ?

Il s'était tourner vers Axel, qui fixait la pierre, d'un air étrange.

-Je ... les effets dépendent de l'utilisation. répondit Axel, les yeux dans le vague. Si je remonte le temps, j'ai des migraines pendant plusieurs semaine, cela varie du temps que j'ai remonté. Si j'ai stoppé le temps, je ne peu plus bouger pendant plusieurs jours...

-Sur quelle dimension ton pouvoir fonctionne ?

Obéron avait l'air vivement interresser. Plus on passait du temps avec lui, plus il m'apparaissait comme un ami, qu'un roi... bien que sa manière de gigoter me donner le tournis !

La reine me tapota la tête :

-Mon petit, penses-tu être prêt, a rencontré ton autre toi-même ?

-Mon côté chat ? On m'a conseillé de me mettre dans un endroit relaxant, dans un rayon de soleil, pour le faire sortir.

-C'est exacte, tu peux donc le faire maintenant. Veux-tu que je t'aide ?

Sa demande n'avait pas l'air interesser. Ses yeux montraient clairement une envie d'aider, j'hôcha donc la tête :

-Je veux bien, car j'avoue qu'expliquer comme ça, cela me paraît trop abstrait pour que je puisse comprendre...

Elle me fit un grand sourire, avant de tapoter ses cuisses :

-Allonge-toi, il faut que tu t'allonges et que tu te détendes. Je resterais avec toi, jusqu'à ce que tu t'éveilles, ne t'en fait pas !

J'hésitais à faire une chose pareil ... poser ma tête sur les cuisses d'une Reine ? De la reine des fées ?!

-Soit un homme ! me chuchota Cal, dont j'avais oublier la présence. Et puis, tu n'auras pas de deuxième occasion ! Profites-en !

Etait-il vraiment un ange ?! Pour moi, c'était un loup déguiser en agneau avec de grande ailes blanches...

La reine tapota à nouveau ses cuisses. En inspirant fort, j'accepta de m'allonger.

Elle commença à me caresser les cheveux de manière douce, et commença a chantonné, un air vaguement familier, qui m'entraîna rapidement à fermer les yeux et sombrer en moi-même.