22

Je lança un regard d'incompréhension à cet homme violet m'ayant accueillit sans réel contrepartis.
Il rit et me fis signe d'avancé vers cette longue et gigantesque table qui trônait au milieu de cette immense salle.
Il m'injoingnit de m'asseoir en face de lui. Je le fis.
-As-tu faim, Sasha ?
-Euh ... peut-être ?
Je l'entendis rire.
Mal à l'aise, je me sentis rougir et ma queue gigoter.
-Tu n'as pas à te sentir gêné, je sais bien que tu dois te sentir perdu. Ta situation est peut-être la plus compliquer, par rapport aux autres ...
-Aux autres ? relevais-je sans comprendre.
-Tu comprendras tout en temps et en heure. Pour le moment, je doute qu'une simple boîte de pâté pour chat est pû te suffire ... es-tu sûr que tu ne veux pas manger quelque chose de plus nourissant ?
Pour toute réponse, mon ventre se fit entendre d'un énorme gargouillit.
Je soupira : je détestais cette journée !
-Et donc ? fit-il en souriant.
Je devina enfin qu'il ne se moquait pas de moi, mais qu'il était inquiet.
Je le sentais.
-Pourquoi êtes-vous si inquiet à mon propos ? Je ne suis qu'un gamin incapable de ... de gérer ces transformations tout seul !
Il avança sa main et m'ébouriffa une fois de plus mes cheveux, tout en s'attardant sur mes oreilles.
Il avait l'air de s'amuser ...
-Sache qu'importe d'où vient mon invité, je reste son hôte. Je m'inquiète toujours du bien-être de mes invités. Et donc, que veux-tu manger ?
-Hansel et Gretel ? demandais-je, amusée par son explication.
-Ce serait grossier de vouloir manger une créature aussi rare que toi ! s'indigna t'il, d'un sourire tout aussi amusé.
Il rentrait dans mon jeu.
Etait-il vraiment tenu de jouer un rôle envers ces invité ou était-ce son véritable caractère ?
-Je voudrais bien quelque chose alors ... comme du poisson ? dis-je, finalement sincère.
Il hocha la tête, satisfait.
-Clochette ! s'exclama t'il.
Une petite cloche apparut dans sa main, il la fit tinter.
Une petite créature sortit d'une porte au fond, que je n'avais pas remarqué, puis se dirigea rapidement vers nous.
-Maître, en quoi puis-je satisfaire votre palais ? fit-il d'une petite voix aïgus.
-Mon jeune invité félin, désire du poisson. Sers-nous les meilleurs victuailles, je te fais confiance. Pour moi, du vin suffira.
La petite créature poilus avaient de grand yeux reflettant de la peur.
Mais il fit une profonde révérence et couru vers la porte par laquel il venait d'entré.
- Amore mea, je viens de retrouver le téléphone de la maison ! ll était dans l'armoire de jardinerie ! Je me demande bien ce qu'il faisait là-bas ... s'exclama la femme en nous tendant un portable pleins de poussières.
Il me fit signe de le prendre :
-Appel ta mère. Rassure-là mais ne lui dit pas où tu es. Dis-lui simplment que tu es en sécurité. m'expliqua Dom Aegil.
J'hocha la tête et composa le numéro en essayant de ne pas rayer le portable avec mes griffes.
Je mis le portable du mieux que je pus sur mon oreille, beaucoup plus sensible que la normal.
Après plusieurs "bip", la voix de ma mère se fit entendre dans le combiné, l'air paniqué :
-Allo ?
-Maman ? Ca va ?
-Sasha ? Où es-tu ? Phil m'a appelé pour me dire que tu as disparu devant Sam alors que la maison était attaquer par des hommes appartenant à la même organisations qui traques ton père ...
-Quoi ? Ah, oui, pendant qu'ils attaquaient je me suis enfui ... là je suis chez la personne de confiance dont papa nous avaient donné le numéro. Ne t'inquiète pas je suis en sécurité ... pour le moment.
-Pour le moment ? Comment ça ?
-Il vient de me proposer un bon repas et m'a bien assuré qu'il ne comptait pas me manger, ça devrait aller ...
Je sentis sans le voir que ma petite blague avait fonctionner.
Elle devait être en train de sourire..
-Si tu es en sécurité, alors tout va bien. Ne t'inquiète pas pour moi et attend que les choses se calme ... il se passe des choses étrange en ville, depuis ce matin. Elle a été évacuer à cause de l'assaut d'un groupe terroriste, je n'en sais pas plus mais Phil m'a conseillé de ne pas rentré tout de suite. Reste tranquile et ne fais pas de folie, d'accord Sasha ?
-Oui, maman. dis-je sagement.
-Sinon, comment vas-tu ? Sam m'a dit que lorsqu'il t'avait vu tu étais entièrement transformer ... ça va mieux ?
L'inquiètude était revenu dans sa voix. Je soupira doucement :
-L'ami de Papa m'a aidé à me retransformer partiellement donc pour le moment ça va, ne t'en fais pas. Je dois te laisser le repas vient d'arriver... je t'aime maman.
-Je t'aime aussi mon poussin ! répondit-elle avant de raccrocher en soupirant.

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