Chapitre 5
Le cours se termine étrangement bien, vu comment c'était parti...
Avec Luis nous avons fini d'assembler notre travail, donc plus qu'à réviser jusqu'à la semaine prochaine pour ce fameux oral qui le terrifie autant.
J'ai donc pris son numéro pour qu'on se voit en dehors des cours et que je le fasse s'entraîner. Il aura intérêt à être sérieux.
Je sors de la salle de classe et rejoint Aida qui m'attend.
Aida : Ben alors il s'est passé quoi ? Tu parlais vachement fort avec Luis... Vous vous êtes engueulés ou quoi ?
Moi : Mmh... Presque. Mais t'inquiète, je l'ai juste secoué un peu, on a bien bossé au final.
Aida : Le pauvre... Il a pas d'chance d'être tombé sur toi.
Moi : Ça tu l'as dit ! Dis-je en souriant, fier de moi.
Le reste de la journée se déroule de manière tellement banale que je meure déjà d'envie de faire chier Luis. Ça a le mérite d'être amusant.
Mais je reviens vite à la réalité en me souvenant d'un truc important.
Aida.
Je le vois essayer de fuir en quittant le lycée sans me dire au revoir mais je le rattrape rapidement.
Moi : Eh Aida ! Tu crois pas que j'ai oublié quand même hein ? Tu vas me dire ce qu'il se passe avec Noah ? Et t'as pas intérêt à me mentir. J'te connais.
Il regarde par terre, l'air d'hésiter encore à me parler. Mais je lâcherai pas l'affaire, et il le sait très bien.
Au bout d'un moment d'hésitation, il fini par relever la tête et me regarder dans les yeux.
Aida : Tu veux bien rester chez moi cette nuit...?
Moi : Euh... Aujourd'hui ?
Aida : Ouai... J'te raconterai tout à la maison, ça sera mieux...
Moi : Arrête tu m'fais de plus en plus flipper... C'est si grave que ça ? Et j'ai pas pris d'affaires pour dormir chez toi en plus..
Aida : Pas grave je te prêterai des affaires... C'est pas la première fois qu'on fait ça.
Moi : Bon, d'accord alors. Laisse moi juste prévenir mes parents que je rentre pas ce soir.
Aida n'est pas dans son assiette c'est clair. Lui qui est d'habitude si joyeux...
Ça va faire bientôt 3 ans qu'on se connaît. On n'est pas des amis d'enfance, mais c'était comme si. Je sais absolument tout sur lui, et lui tout sur moi. On ne s'est jamais rien cachés.
On a beau être très différent, autant physiquement que mentalement, on se complète l'un l'autre.
Et si Noah lui fait du chantage ou quoique ce soit... Je pense que je pourrai commettre un meurtre.
Mais bon. On n'en n'ai pas la.
J'envoie un message à ma mère lui disant que ce soir je reste dormir chez Aida. Elle ne tarde pas à me répondre que c'est OK.
Aida : T'es parents sont OK alors ?
Moi : Biensur, ils se fichent complètement d'où je dors. Mais je pense que ça les rassures quand même de savoir que je vais chez toi. Ils t'aiment bien.
Aida : Vraiment ? En même temps je suis un ami génial donc ça ne m'étonne pas.
Il retrouve finalement un peu son sourire. Et ça, ça fait du bien à voir.
Nous arrivons chez lui après quelques minutes de bus, dans son appartement ou il vit avec sa mère.
C'est un petit appartement, mais vraiment charmant et agréable.
Sa mère n'est pas à la maison.
Moi : Ta mère n'est pas la ? Elle travaille jusqu'à quelle heure ?
Aida : Euh... J'en sais rien... Viens, pose tes affaires dans ma chambre..
Je le suis jusqu'à sa chambre et pose mes affaires avant de m'asseoir sur son lit à côté de lui.
Moi : Je vois bien que ça va pas. Dit moi.
Il prend une inspiration.
Aida : Noah.. est venu me voir ce matin pour me parler de ma mère. Sa mère est la banquière de la mienne, tu sais...
Moi : Oui, tu me l'avais dit... Et qu'est-ce qu'il y a ?
Il semble perdu, il a l'air vraiment mal. Bordel mais qu'est-ce qu'il se passe ? Je pose ma main sur la sienne pour le rassurer.
Aida : Ma mère a -600 000 euros sur son compte... Si ce n'est pas plus...
Moi : De quoi...? Mais... Comment c'est possible..?
Aida : Apparemment ça fait bientôt 1 mois qu'elle est endettée... Ça veut dire qu'on pourra plus payer le loyer Liam...
Moi : Attend attend stop... Comment ta mère a pu être autant endettée ?? Je la connais ta mère est adorable, elle travaillais dignement et tu t'entends bien avec elle... Pas vrai..?
Aida : J'en sais pas plus que toi... Ce que je sais c'est qu'elle n'est pas rentrée hier soir... Elle ne m'a pas envoyé de messages... Et...
Les larmes commencent à peine à lui monter aux yeux que je le prend dans mes bras.
Et il s'effondre en larme sur mon épaule.
Cette histoire est plus que bizarre. Comment sa mère a pu être autant endettée en si peu de temps ? Je ne sais pas trop quoi faire pour l'instant, mais... Je dois l'aider.
Moi : Essaye déjà de la joindre à tout prix. On doit d'abord savoir si elle va bien.
Aida : J'ai déjà essayé de l'appeler dans la journée mais elle ne répond pas...
Moi : Réessaye maintenant, on ne sait jamais...
Au même moment, son téléphone se met à sonner. Et c'est sa mère.
Aida : C'est elle !!
Moi : Bah répond !
Il décroche.
Aida : Allo maman ?! Où es-tu ? Tu vas bien ?
Aida n'a pas mis le haut parleur donc je n'entends pas ce que sa mère lui raconte. Mais ça n'a pas l'air d'être de bonnes nouvelles vu la tête qu'il tire.
Aida : Donc tu vas rentrer quand à la maison...? Mmh... D'accord... Et qu'est-ce qu'il s'est passé...? ... Quoi ?!! Mais comment il a fait ça ?? Et comment tu vas faire ?
Il commence à céder à la panique et je ne comprend rien à ce qu'il se passe. Merde... Qu'est-ce que je peux faire pour l'aider...? Je me sens si impuissant.
Mais finalement... J'ai peut-être une idée... Peut-être pas la meilleure idée du monde, mais c'est déjà ça. Si c'est un problème d'argent ou de dette à rembourser je pense que je peux l'aider.
Aida fini par raccrocher le téléphone, les yeux rougis.
Moi : Alors...? T'as eu des réponses...?
Aida se lève d'un coup, il a l'air hors de lui.
Aida : Quel connard !! Hurle t'il.
Moi : Hein ?! Comment ça ?? Calme toi Aida, raconte moi ce qu'il se passe !
Il souffle un instant et reviens s'asseoir à côté de moi, la respiration rapide.
Aida : Par où commencer... Ma mère traînait depuis quelques mois avec Suna, un alpha... Plutôt aisé. Ça se passait très bien et il était vraiment gentil avec elle et moi aussi. Mais ça tu le savais déjà.
Moi : Oui... Me dit pas que c'est lui le problème dans tout ça ?
Mon sang commence à bouillir. Encore un merdeux d'alpha qui se crois tout permis et qui pourri la vie d'omégas...
Aida : Si.. Ma mère m'a dit qu'il l'a escroqué, ou piraté son compte bancaire, je sais pas trop... Elle même n'était pas très claire... Je sais même pas si elle me dit toute la vérité...
Aida semble inconsolable. En même temps avec ce qui lui arrive, je peux le comprendre...
Moi : Aida... J'ai peut-être une idée.. Je vais essayer de parler à mes parents pour qu'ils te trouvent l'argent. Ils en ont beaucoup, je leur demanderai de t'aider.
Aida : Ca ne ferai que déplacer la dette Liam...
Moi : Mais t'auras aucune dette envers nous crétin ! On fera ça pour t'aider, rien de plus.
Aida : Tes parents ont beau avoir beaucoup d'argent, ça m'étonnerai qu'ils donnent 600 000 euros de leur poche à des ptits omégas qu'ils connaissent à peine..
Moi : Je leur parlerai. Puis ils te connaissent quand même... J'essaierai de les convaincre promis. Puis si ils veulent pas, on trouvera sûrement une autre solution. D'accord...? Aller, ça va aller...
Il repleure une nouvelle fois dans mes bras.
Moi : Au fait... Elle t'as dit où elle est ? Elle va rentrer ?
Aida : Oui, elle est chez une amie de longue date pour le moment... Elle m'a demandé de faire la même car on ne pourra plus payer l'appart pour le prochain mois...
Moi : Alors tu viendras chez moi ! Je peux t'héberger autant de temps qu'il le faudra !
Il me sourit.
Aida : Merci beaucoup Liam... Je sais pas ce que je ferai sans toi...
Moi : Eh, me remercie pas, c'est normal...
Un petit blanc s'installe pendant quelques minutes entre nous. Mais ce n'est pas gênant. Aida a besoin de souffler un peu après tout ce qu'il vient de déballer. Mais j'ai quand même l'impression que l'ambiance change un peu... Une ambiance... Plus chaude...? Il est en train de sortir ses phéromones..
Moi : Aida...?
Aida : Liam... Tu veux bien faire l'amour avec moi..?
Moi : Quoi ? Maintenant..? T'es sur...?
Aida : Ouai...
C'est un peu soudain... mais comment je pourrai refuser quand il me demande ça avec sa bouille adorable ? Je lui souris donc en retour.
Moi : A vos ordres mon cher...
Aida et moi avons déjà eu des rapports ensemble quelques fois, même si nous sommes deux omégas. Ses phéromones n'agissent pas sur mon comportement comme pour les alphas, mais je peux quand même les sentir, un peu comme un parfum. Idem pour lui.
Je me penche au dessus de lui et viens l'embrasser dans le cou, le faisant s'allonger sur le dos, étendu sur son lit. Je me redresse pour enlever mon t-shirt et mon bas, il fait de même. Et je vois qu'il me regarde un peu trop attentivement.
Moi : Tu me matte ?
Aida : Mmh... T'avais pas dit que tu t'étais mis à la muscu..? Me dit-il d'un air provocateur.
Moi : Tu me cherche ou je rêve la ?
Je me repositionne au dessus de lui, avec sa tête entre mes bras, mon regard plongé dans le sien. Je le trouve tellement magnifique... Ses grandes perles noires qui feraient fondre n'importe qui, ses cheveux blonds un peu long et mal coiffés, son corps fin sans aucune imperfection... Je meure d'envie de l'embrasser putain... Mais je peux pas. Même si on couche ensemble, je sais qu'il n'y aura jamais rien de plus que de l'amitié.
Aida : Mmh, peut-être...
Je ne prend même pas la peine de lui répondre que je m'empresse à mordiller son cou, puis de descendre lentement jusqu'à un de ses tétons pour le mordiller doucement. J'entend que sa respiration se fait plus saccadée à mon contact, à ma plus grande satisfaction.
Je sais qu'il ne ressentira jamais autant de plaisir avec moi qu'avec un alpha... Mais étant moi même un oméga, je sais parfaitement quels sont les endroits sensibles et comment le faire réagir.
Je descend un peu plus, en passant délicatement sur son ventre que j'embrasse un peu partout, avant de me retrouver juste au dessus de son caleçon qui a déjà un petite bosse.
Aida : Dépêche toi... Dit-il avec un regard presque suppliant.
Moi : Tu es bien pressé dis donc. Dis moi ce que tu veux.
Aida : Je veux que tu me baises...
Moi : Ça a le mérite d'être clair... Lui dis-je en souriant.
Je retire son unique tissu qui lui reste sur le corps, laissant sa verge tendue à l'air libre. Je la prend avec ma main et commence de lents vas et viens, puis descend mon visage un peu plus pour donner un coup de langue à son entrée déjà humide. Il lâche un petit gémissement bien trop mignon, me poussant à accélérer la cadence. Je continue un instant mes coups de langue et les vas et viens le long de sa verge de plus en plus rapidement, avant de m'arrêter une fois qu'il est bien humide.
Moi : Tu as des préservatifs...?
Liam : Ahh... Oui, dans le tiroir là-bas... Dépêche toi...
Je m'empresse d'ouvrir le fameux tiroir et en sort effectivement une boite de préservatif. Je m'apprête à ouvrir la boite mais... Je vois qu'il y a un problème...
Moi : Euh, Aida... C'est des préservatifs pour alpha ça... Je vais flotter dedans moi... Lui dis-je un peu blasé.
Aida : Ah...! Mince... désolé... J'avais oublié, j'ai que ceux-là... Dit-il en se redressant sur ses mains.
Il semble vraiment déçu pour le coup. Je soupire et me rapproche de lui.
Moi : C'est pas grave... On fera sans pénétration cette fois là...
Aida : On a qu'à faire sans..!
Moi : Sans ? T'es vraiment sûr...? Tu sais très bien que toi comme moi avons des relations sexuelles avec plusieurs personnes... Ça serait pas prudent...
Aida : Mmh... Mais tu utilises des capotes quand tu le fais avec d'autres non..? Je suis sûr que t'as rien... Et je suis sûr que moi non plus.
Moi : Je sais que t'es frustré de pas te faire prendre par mon divin pénis, mais je veux prendre 0 risques, surtout avec toi...
Il lâche un petit rire avant de s'allonger à nouveau sur le lit en étant sur le dos, en prenant soin de bien écarter ses jambes.
Je me rapproche à nouveau de lui. C'est pas parce qu'on n'a pas de préservatifs qu'on ne peut rien faire !
Je rapproche ma tête de son entre jambe et commence à lécher doucement sa verge de haut en bas, et à insérer un doigt en lui. Je m'attarde quelques fois un peu plus sur son gland plus sensible que le reste, pour l'entendre gémir encore plus. J'insère rapidement un deuxième doigt en lui et entame des mouvements de plus en plus rapide, prenant bien soin de me rapprocher le plus possible de sa prostate. Mais je ne peux pas l'atteindre parfaitement... Le corps d'un oméga est fait pour que ce soit les alphas qui leur fassent du bien. Ayant des petites mains fines, je fais quand même de mon mieux pour lui donner le plus de plaisir possible. Je prend sa verge complètement en bouche, et le suce de plus en plus vite et fort.
Aida : Ahh... Putain Liam...
Il met ses mains dans mes cheveux pour me pousser à y aller plus fort, ce que je fais. Ses gémissement s'intensifient, je rentre un troisième doigt dans son entrée complètement trempée et s'en suit rapidement un orgasme. Il se déverse entièrement dans ma bouche en un long et fort gémissement. Je prend bien soin de tout avaler avant de relever la tête et de le regarder dans les yeux. Il a encore la respiration rapide suite à son orgasme, il est magnifique... Une fois remis de son orgasme, il s'adresse à moi.
Aida : Bon, à ton tour maintenant !
Moi : Tu es sûr ? T'es pas obligé tu sais.
Aida : Je vois bien la bosse sous ton caleçon, me fais pas croire que t'en a pas envie.
Bon ok, je dirai pas non à ce qu'il s'occupe de moi.
Moi : D'accord, vas-y alors. Mais pas touche à mon entrée.
Aida : Oui oui, je sais.
C'est à peine s'il me saute dessus pour m'enlever mon bas, et se met à me sucer directement.
Putain... Il est si bon et si parfait...
Nous savons très bien que cette petite parenthèse de bonheur n'est qu'un moment d'échappatoire dans un moment compliqué. Le retour à la réalité risque d'être brutal.
Surtout que les problèmes ne font que commencer à mon avis...
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Merci d'avoir lu ce chapitre un peu plus long (et plus torride) que d'habitude !
J'espère qu'il vous a plu ! :)
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