La jalousie un sentiment des plus atroce , des plus maladives et pourtant elle fut partie d'une innocente intention de base. Vous avez besoin d'un bon dosage, car une fine ligne y est tracé , cette même ligne qui peut te fait basculer du mauvais côté. Et tu deviens nocive pour lui ou pour elle, mais principalement pour toi...

L'orage grondait et mes mains tremblaient.
La pluie pleurait et mes sanglots l'accompagner.

C'était évident, cette journée était maudite.

Je marchais pieds nus et tenais en main mes talons qui ont servis seulement à me créer des ampoules toute la soirée.
Mon mascara était bousillé et les seules lumières qui m'éclairer étaient les lampadaires de la rue que je traversais d'un pat lasse, certaines clignotaient à cause du temps morose. Les bouchons ne faisaient qu'agrandir ,et les voitures klaxonnaient dans la ville animée de Tokyo, c'était un dimanche soir et au lieu de restés sagement cher soi , le monde avait décidé de sortir de se bourré la gueule et passer un bon moment auprès de ses amis.
Tout comme moi.

Étant réservé de nature les soirées ne m'ont jamais intéressé, je n'y prêtais que très peu d'attention surtout un dimanche où le lendemain nous avions cours.Mais il allait y être .

Fumiko Ana , une de mes camarades de classe, elle avait décidé d'inviter tous ses amis à une soirée où Alcool y était convié. Elle avait pour réputation de s'entendre avec n'importe qui et connaissait beaucoup de personnes , une fille extravertie et assez populaire. Cette blonde était tout mon contraire : confiante et sûr d'elle.
Cette jeune femme attirée bon nombre de personnes comme un aimant et les garder bien autour d'elle, tandis que moi je l'ai éloigné... je ne faisais que ça ; les éloigner.

Si j'avais su que cette soirée allait être aussi désastreuse je ne m'y serais jamais conviée... Quatre vérités crachées que je reçu de plein fouet sans aucune délicatesse, sans aucun tact. C'était donc ça la dispute dont me parler ma meilleure amie avant de rompre tous liens d'amitié envers moi ? Cette dispute qui allait finir par exploser ? Ce qui est d'autant plus pathétique, car j'étais la seule sur qui on pouvait blâmer.

Stupide soirée. Stupide Atsumu. Stupide cœur qui l'avait choisie. Stupide cerveau qui avait accepté d'être sa petite ami. Stupide jalousie.

On avait rompu , j'étais la seule fautive.
Je me rends compte que j'ai dépassé les bornes , que je suis allé trop loin. Que cette peur de l'abandon avait prise le dessus sur moi. Qu'il avait raison.

Rentrer cher moi ,un silence pesant engloba les lieux. J'étais heureuse mes parents n'étaient pas là ce soir. Je ne souhaitais pas qu'ils me voient dans cet état , je pouvais limite jouer dans le dernier film d'horreur ainsi et la différence ne serais point flagrante...

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Le lendemain au lycée tout le monde ne parlait que de ça , de notre rupture. D'une oreille à l'autre les rumeurs filer à grande vitesse... Les fangirls du faux blond étaient plutôt heureuse, car la voie était libre maintenant et nombreux disaient que j'étais « Coincée » pour pouvoir être avec lui , leurs culots était surdimensionné, car même en ma présence, ils n'hésitaient pas cracher sur moi. J'aurais très bien pu répliquer et c'est sûrement ce qu'Atsumu m'aurait encouragé à faire , il ne m'aurait jamais laissé me faire marcher dessus de la sorte, mais j'étais juste fatigué.

À quoi bon de répondre à de pauvres imbécile dont le seul bute de cette misérable vie s'arrête à être populaire ?

« —Tu comptes finir ton désert ?

Rintarou, un plateau en main s'assît en face de moi.
Il était un des coéquipiers d'Atsumu. Si la flemme était sa principale source de motivation, il était tout de même une épaule sur qui compter. C'est mon amie même s'il me qualifie de « Nana trop chiante ». Il a toujours été là quand nos disputes ,naissantes d'un rien ,avec le faux blond éclater. Il nous filmait parfois et ça me mettait encore plus en colère, ça avait le don de l'amuser.

—Prend le. Lâchai-je sans vraiment avoir touché mon assiette, n'étant pas d'humeur à manger ce cake à la fraise.

—C'est vraiment finit ? Demande-t-il en attrapant l'assiette contenant la pâtisserie qu'il lui faisait de l'œil depuis un moment. »

Mes yeux se posèrent sur Atsumu, constamment entouré de personne. Il était sûrement entrain de raconter un de ses exploits au dernier match de volley et les gens l'écouter comme si chaque détail était important pour comprendre la suite de son récit, ces même gens qui ne devaient sûrement rien comprendre aux termes techniques qu'employé le jeune homme pour parler de sa passion ,mais il était si captivant qu'on pouvait l'écouter pendant des heures... En balayant la salle ses yeux noisette se posèrent sur moi ce qui m'a fait légèrement sursauté. À vrai dire, je ne voulais pas qu'il me voit avec des cernes aussi marquants ou même je ne voulais pas qu'il remarque que j'étais en train de l'observer ; il m'aurait sûrement sortit un truc du genre « Tu me mates ? » Et je l'aurais sans doute nié. Je ne voulais plus jamais recroiser son regard, mais pourtant, ça serait mentir si je disais que ça n'allait pas me manquer...

Pendant ce moment où nos yeux se croisèrent une fille le prit dans ses bras, c'était sa meilleure amie avec qui il avait prit des distances à cause de moi.Je m'en veux tellement d'avoir causé ça. Il me lança un regard désolé pensant que cette fois-ci j'allais être jalouse, au surplus, je lui offris un sourire des plus sincères et à en juger à la lueur qui dégagea de son regard, ça l'étonna . Toute jalousie disparaissait. Il sera heureux sans moi , il ne sera plus oppressé et chacun fera sa vie de son côté. Je suis sûr qu'une période de chagrin m'attend, que chaque parcelle de sa personnalité va me manquer, néanmoins , cette histoire m'aura ouvert les yeux sur le fait que l'amour n'est pas une cage dans laquelle il faut s'enfermer.

«—Ouais, tout est terminé. »

NDA ; Je vous jure je me suis retenu pour ne pas parler de maths tellement je suis matrixé par cette matière.
Prochains perso seront : Oikawa et Hinata.
Si vous avez des ship sur lesquels vous voulez que j'écrive Dites-le-moi.
Brf
Prenez soin de vous