Morisuke Yaku - Adieu

Hello!

J'en profite pour poser ça ici !
Ce qui est en gras represente le passé.

Bonne lecture et en esperant que ce la te plaise rosie638

Autre petite info:  C est Adieu de Kikesa qui m a donné l'inspiration. Ceux&celles qui ne connaissent pas, je vous invite a l'écouter avec..
ht



-Vous avez vu les nouvelles??

Ces prunelles [c/y] m'avaient charmés la première  fois où  j'avais plongé  mon regard  dedans. On disait souvent  que les yeux étaient le reflet de l'âme, a tort souvent mais pourtant c etait le cas pour elle. On pouvait y discerner le moindre de ses etats d'ames. Ils s'illuminaient quand elle souriait ou semblaient ouvrir une porte sur un monde merveilleux lorsqu'elle etait dans la lune.

Son sourire était toujours présent même triste. Il prenait seulement une teinte melancolique.

C est vrai qu'il lui arrivait de disparaitre quand elle était tracassée. Mais il revenait  toujours plus éclatant que jamais.

Ses levres douces étaient un régal à embrasser. Elle s'amusait parfois a mettre du rouge à levre pour m'en laisser des marques de partout sur les joues et dans le cou. Puis on passait des heures allongés sur le lit de l'un ou l'autre à s'embrasser comme si nous étions seuls au monde

J'adorais passer des heures à caresser ses joues et son front marqué par une fine cicatrise, presque invisible, du à une rencontre avec un mur faite enfant. Et même si je la trouvais magnifique avec, elle preferait porter une frange pour la cacher.

Son visage angélique n'etait pas le plus beau ni le plus moche, il etait simplement comme elle: naturel et vrai. Mais il suffisait a charmer les profs comme les  eleves.

Le reste de son corps me donnait des frissons a chaque fois que je la serrais dans mes bras, me donnant envie de nous enfermer dans une chambre pour passer tout ma vie avec elle au lit.

Mais ce n etait pas que pour son physique que je l'aimais.

[T/p] était franche et avait la sale habitude de parler sans aucun filtre. Mais elle disait fierement ce qu'elle  pensait.

Elle avait souvent cet air indigné en entendant les propos  de Kuroo mais elle etait pourtant toujours la premiere  a faire des conneries avec lui. Comme la fois où  tous deux avaient décidé  de repeindre la salle de svt avec du sang de grenouille. Deux ans après  personne n'avait résolu le mystere, et ils s'en vantaient encore.

-Quoi raconte !
- Tu vois le club de volley?
- Celui avec le capitaine hyper sexy ?

Elle etait arrivée  en milieu d'année de seconde annee et alors qu'on s'entrainait, elle avait débarqué  au gymnase, le sourire aux levres. Elle nous avait longuement observé avant de s'approcher de l entraineur. Nekomata l'avait longuement jaugé du regard et lorsqu'il avait ouvert la bouche, elle l'avait pris de vitesse

[T/p]: Je veux devenir manageuse de cette équipe.  Je veux pouvoir l'aider à devenir la numero 1!

Il l'avait de nouveau longuement fixé avant de sourire tel un chat.

Nekomata : Alors mets toi en place.
[T/p]: Aye!

Elle s'était aussitot mise au travail, comme si elle avait toujours été la. Très vite les anciens l'avaient pris sous leurs ailes tandis qu'elle enchainait bêtises avec Kuroo. Les deux s'étaient connus quelques années auparavent lors d'un mariage ou quelque chose comme ca.

Elle, qui n'etait pas doué pour le volley, avait passé  des heures et des heures jusqu'a s'ecrouler de fatigue pour que je puisse m'entrainer.

Puis j'avais ramassé tout mon courage et je l'avais invité a manger. Le repas a viré a la catastrophe. Ce sale chat de gouttière avait rameuté  l'équipe  et les problemes s'étaient enchaînés, jusqu'à  ce que  je renverse une carafe d eau sur elle. Plutot que de s'énerver, elle avait simplement éclaté de rire avant de faire de même  sur moi. L'image d'elle en train de rire avait fait battre mon coeur a une vitesse folle et une envie de l'embrasser m'avait saisi. Sans reflechir, je m'étais penché et avait posé mes levres sur les siennes. Son rire, que j'aimais tant, s'était  brusquement stoppé tandis qu'elle me fixait les yeux légèrement écarquillés.

J'avais reculé en baragouinnant des phrases sans queue ni tete, avant d attraper mon anorak et de partir aussi vite qu'un chat sauvage.

Elle m'était partie après en criant mon nom. J'avais fini par m arreter. Sa main toute douce avait saisie la mienne et m'avait doucement fait pivoter jusqu'a ce qu'on retrouve face  a face.

Puis elle s etait  penché pour reduire la distance qui nous separait a néant.  Aussi les chatons jouant tranquillement avec une pelote de laine avait refait surface dans mon ventre.

Mes mains s'etaient posées sur elle, comme sur une poupée de porcelaine. Et apres un dernier regard  rempli de sentiment  intense, elle s'était réfugié  dans mes bras. On etait resté  dans notre bulle pendant que le temps filer.

Puis Kuroo nous avait sauté dessus et nos disputes habituelles avaient repris. [T/p] nous avait fixé  avant de rire. Elle s etait assise avec les anciens pour papoter.

Avec le recul c'etait surement l'un des plus beau jour  de ma vie.

-Et ben leur manageuse..
-Tu veux dire la [c/c]?
-Oui!
- Qu'est ce qu elle a?
Kuroo: Vos gueules bande de thons. Ne vous avisez pas de continuez a parler sur elle.

J'observais Kuroo les menancaient sans reagir. Je ne pouvais pas, je n'y arrivais pas. Lev et Yamamoto rejoignirent  Kuroo pour faire  dégager les filles. Kenma et Kai vinrent s'installer a cote de moi pour le serrer dans leurs bras. Les larmes se mirent a couler sans que je ne puisse les arreter. A travers  les larmes, je distinguais aussi celles de mes amis qui essayez pourtant de rester fort pour moi. Mais [T/p] avait emporté  un petit morceau de nous en embarquant dans ce train.

[T/p]: Chat?
Yaku: oui?
[T/p]: mon pere  s'est installé dans le Sud du Japon et m'a invité a y passer quelques jours.
Yaku: C est super ca! Mais on dirait que toi ca ne te plais pas.
[T/p]: Si si mais il s est remarié et j ai peur qu'elle ne m aime pas.
Yaku: [T/s] tu es une fille geniale! Elle ne peut que t'aimer!

Elle avait esquissé un sourire timide. Elle se montrait forte, mais elle etait aussi une jeune fille fragile en proie au doute. Notamment quans il était question de sa famille.  Le divorce de ses parents ne s'était pas fait en douceur et avait malheureusement laissé des traces indélébiles.

Elle s'etait tournée vers moi, la tête posée sur sa main.

[T/p]: Tu avais la meme chose pour la fille de mon beau-père.

Touché. Je grimaçais. Sa mere s'était remariée et malheureusement, [T/p] avait du déménager a cause de sa nouvelle soeur qui lui avait pourri la vie.

C est pour ca qu'elle etait etendue sur notre lit, dans le logement que l'on louait depuis bientot un an.

Yaku: Tu peux savoir si tu n'as pas essayé.
[T/p]: Pas faux.
Yaku: Tu partirais quand?
[T/p]: La semaine prochaine, avant la fin des vacances.
Yaku: Allez va prevenir ton pere, je vais me charger du repas.

Elle m'embrassa avant de filer téléphoner a son paternel.

La veille de son depart, elle avait été prise d'une subite lubie: sortir se promener et, ce malgré la pluie qui menaçait de tomber a flots.

Alors nous étions sortis. Main dans la main, on se dirigea vers le parc. Elle s'installa sur une balançoire et commença a se balancer doucement. Je pris place sur celle d'à coté. Au bout de quelques minutes, elle s'était immobilisée et m'avait fixé.

[T/p]: Bon dis moi ce qui se passe? C est que j'aille chez mon pere qui t'embetes? Ca fait plusieurs jours que tu es etrange!

Je le fixais mal a l'aise.

Yaku: Disons que je voulais te poser une question mais..
[T/p]: Oui.
Yaku: Est ce qu-
[T/p]: Oui.

Je restais bloquer.

Yaku: Euh?
[T/p]: Si tu m'oblige encore une fois a repeter je vais peut etre changer  d avis.

Avec un geste pas tres assuré, je sortis l'ecrin de ma poche, avant de l'ouvrir sur une bague assez simple.
Je ne pus m'empecher de soupir de soulagement, lorsque je la vis sourire. Je pris la bague avant de lui passer au doigt.

Yaku: Je veux pas qu'on se precipite a se marier trop tot, mais je suis sur que je t'aime et que tu es l'unique femme que je pourrais aimer.

Elle laissa echapper une larme, que j'effaçais avec douceur. Elle m'embrassa avant de se blottir dans mes bras.

Seulement une chose appeller Gravité se rappella a notre bon souvenir et on fini dans la flaque derriere moi. J'entendis son rire et je ne pus m'empecher de l'imiter.
Puis une goutte s'écrasa sur mon nez, son front puis suivit une averse.

On rentra chez nous en courant, trempés jusqu'aux os.
Nos vetements avaient formés une trace mouillée jusqu'à la salle de bain, où l'on s'était réfugié, l'eau chaude a fond.

Le lendemain, je l'avais accompagnée jusqu'à la gare. Apres une longue embrassade passionnée, elle etait montée dans le train avant de s'installer a coté d'une fenetre pour me faire coucou. 

On s'etait dit au revoir de la main, lorsque le train avait démarré pour l'emmener dans le Sud.

J'avais rejoins Kuroo et le reste de l'equipe au gymnase. Nous venions de finir un match quand un orage avait éclaté, d'un seul coup surprenant tout le monde.

Pris d'un mauvais pressentiment, j'avais quitté  le terrain pour me jeter sur mon téléphone.

1 message non lu.

[T/s] a moi: 11h23
Je t'aime❤

Inquiet, j'ouvris google pour voir si je m'inquietais pour rien.

Un tsunami venait  de déferler dans le Sud du pays. Mais personnes ne connais encore l'etendue des dégats. Je m'empresse de voir quel trajet devait faire son train, avant de me glacer.

Kuroo apparut soudainement a mes côtés avant de m enlever mon telephone des mains.

Kuroo: On s etire et on rentre. Ca sert a rien de rester scotché  a cette ecran pour l'instant.

Alors j'avais obéi. On avait ensuite "marché" pour rentrer a l'appart, chaqu'un essayant chaqu'un son tour de joindre [T/p]. Mais on tombait toujours sir la messagerie.

Lev avait allumé la télé sur une chaine d'info qui faisait un flash special pour le tsunami.

Deux trains étaient portés disparus. Je finis par telephoner a son pere, qui était bloqué  a la gare a l'attendre.

Kuroo: Elle est peut etre seulement bloquée dans un endroit sans réseau.

Si seulement...

Apres des heures d'attentes interminables, les numeros de trains emportés par le courant etaient connus. Et l'un d'eux etait celui de [T/p]. Une chape de plomb s'abattit sur mes épaules. 

Impossible…

Pas elle...

Elle s en été forcement sortie..

Elle était la personne la plus débrouillarde que je connaissais..que je connais..

Mes pensées ne cessaient de tourner en boucle quand une main se posa sur mon epaule, me faisant sursauter.

Je me tournais pour me retrouver face a Kuroo. Il serra doucement sa poigne sur mon epaule.
Pas besoin de mots pour se comprendre. Il n'y avait aucun doute que nos pensées étaient les mêmes.

Les jours suivants etaient assez flou. Testsuro avait elu domicile chez nous avec Kenma et on regardait les infos a la recherche de la moindre indication qui indiquerait un espoir quelconque.

Puis vint la rentrée des cours. Personne de l'equipe ne voulait venir pourtant nous avions trouvé la force de le faire. Pour elle.

Nous etions une equipe. Une bande de mousquetaires élargie. Je ne sais commment l'exprimer avec des mots juste mais c est comme si nous n'etions qu'une seule et même personne et ce qui touche et ébranle l'un, se repercute sur tous.

Je vis Tora remettre en place assez violemment un groupe qui avait eu l'audace de plainsanter sur l'accident sans savoir qu'une certaine personne qu'ils cotoyaient n'étaient pas revenue.

Au repas de midi, l'ecran du hall se trouvait sur une chaine d'infos. Apparement quelque chose se produisait. Je passais devant sans m'arreter jusqu'a ce que Lev pose sa main sur mon epaule.

Lev: La télé.

Je me tournais pour voir une scene que je comtemplais depuis une semaine.

Deux trains entremêlés presque entièrement englouti dans l'ocean. Mais la structure était posée dans un équilibre instable sur le recif menacant a la moindre intervention, a la moindre vague trop forte d'envoyer le tout au fond de l'ocean.

Soudain la camera fit un enorme zoom sur un point précis.  On voyait une silhouette a quatre patte qui progressait avec énormément de difficulté. Elle portait un linge qui revelait une grosse boule dans son dos.

Ces cheveux [c/c]..

Je n'avais aucun doute quand a l'identité de cette personne.

Ma respiration se bloqua pendant que mes larmes se mettaient a couler.

Yaku: C est [T/p]...

Le regard des gens assemblés convergea vers moi. Certains etaient emplis de pitié ou pour d autres d'un espoir fou.

Avec un silence pesant, on regarda la scene.

[T/p] progressait avec beaucoup d'hesitation et elle semblait tâter le terrain, consciente de l'instabilité de surementmieux que quiconque. A chaque coup de vent, on pouvait voir la strucuture vaciller. Cela dura longtemps. Tres longtemps. La sonnerie avait sonné le debut des cours pourtant personne ne pouvait se resoudre a quitter la scene des yeux.

Soudain une photo de [T/p] prise pour événement  scolaire apparut a droite de l'image.

[Journaliste]: Voici la jeune fille qui nous tient en haleine depuis maintenant une heure. Est elle la seule a avoir accompli l'exploit de survivre alors que tout le monde avait perdu espoir?

Soudain le journaliste poussa un cri d'etonnement.
Ma belle [c/c] s'etait immobilisée puis s'était assise avec precaution avant de faire sortir une forme bougeante de linge.

La boule sur son dos était un enfant d'environ 2 ans!

Mon coeur se serra au vu de son courage. Elle aurait pu l'abandonner pour etre sure de s en sortir mais alors que personne n'en n'aurait rien su, elle avait reussi a les maintenir en vie tous les deux.

Les larmes se mirent a couler sur mes joues. Sur mon epaule, la main de Testsuro se crispa. Je l'entendais renifler a intervalle presque regulier.

Kuroo: [T/p]..

La dite jeune fille avait l'air d'avoir pu calmer l'enfant. Elle le replaca avec attention sur son dos, avant de reprendre sa progression lente.

Cinq minutes plus tard, le premier drame eut lieu. Son bras tendu une seconde avant, se deroba sous elle a la suivante. La [c/c] s'ecroula luttant pour ne pas basculer et risquer de blesser l'enfant. Elle resta immobile une bonne minute avant de se relever avec beaucoup de difficulté.

A cause de la camera qui filmait avec une qualité exceptionnelle, on lisait sur son visage une legere grimace. Mais je savais sans l'ombre d'un doute qu'elle souffrait bien plus qu'elle ne le montrait.  Peut etre avais-je deja compris, mais je n'osais me l'avouer.

Elle bascula encore une fois, s'infligeant des blessures supplémentaires. Et encore une fois, elle se releva.

A chaque une de ses chutes, mon cœur se brisait un peu plus. Et a chaque fois, les cris des lycéens resonnaient plus fort pour l'encourager. Pourtant j'etais incapable de faire autre chose que regarder, acteur passif a des centaines de kilometres du drame.

Puis lorsqu'elle arriva sur une partie plus large et plus stable, elle se redressa avec précaution. Elle tanguait a chaqu'un de ses pas, pourtant elle avançait avec deternimation. La seule fois où elle tomba a genou, elle se releva dans la seconde monopolisant ses dernières ressources.

Elle s'avanca jusqu'a la partie immergé de la structure. Avec precaution, elle rentra dans l'eau et avec des geste encore plus attentifs, elle se mit a avancer.

Autour du cadavre métallique, quelques plongeurs se rapprochaient. Mais aucun d'eux ne pouvait trop s'approcher. Il etait impossible de savoir ce qui se passerait si l'un d'eux ne faisait qu'effleurer les trains entrelacés.

Pendant ce temps, [T/p] avait atteint la fin de la zone immergée et repassa sur la derniere partie a l'air libre.

A la fin de cette "piste" un espece de grand cousin gonflable avait été amené manuellement. Avec une lenteur qui mettait tout le monde a l'agonie, la jeune fille aux yeux [c/y] finit par arriver devant. Elle sortie l'enfant de la couverture de son dos et le serra longuement contre elle. Des larmes roulaient le long de ses joues.
Et avec un geste qui surprit tout le monde, elle fit un pas en arrière avant de s'elancer. Elle semblait voler au dessus des flots durant quelques secondes avant de tomber sur le dos. Le petit semblait assez heureux pourtant au bout de quelques instants, son sourire se figea.

Quelque chose clochait.

Et ma [T/p] qui ne bougeait plus. Elle restait allongée, immobile.

L'enfant sur elle, secoua sa main timidement et sembla l'appeller. Pourtant il n'obtint aucune réponse.

Un homme se hissa en vitesse sur le cousin.  Il ecarta le petit garçon et le posa a cote. Puis il se pencha pour prendre le pouls de ma [c/c]. Il ne dut avoir aucune réponse car il se pencha au-dessus de sa bouche, observant le mouvement, ou son absence, de la poitrine de [T/p].

La suite fut coupée par la camera mais on eut le temps de le voir commencer un massage cardiaque.

Soudain je me sentis etre l attention de tout ceux autour de moi.
Lev me prit par le bras avant de me trainer vers le gymnase. Je ne fus meme pas capable d'opposer une quelconque resistance.

On me fit asseoir puis quelqu'un pris place. J'etais incapable de dire quoique ce soit. Je voulais réagir, hurler, frapper dans un mur, mais je n'arrivais pas a faire bouger le moindre de mes muscles.

Puis apres ce qui me sembla etre une éternité, mon téléphone brisa le silence qui m'entourait.

Je me precipitais pour repondre sans meme regarder le destinataire.

Yaku: Allo?
?: Mr Morisuke Yaku?
Yaku: Lui meme.
? : Je vous appelais au sujet de mademoiselle  [T/p] [T/n]...

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