44 | 'IL ÉTAIT UNE FOIS LE PETIT CHAPERON ORANGE'
BoingBoingGerbille : MERCI DE VOTRE ATTENTION AUJOURD'HUI C'EST UN GRAND JOUR POUR MOI
BakiBaki : ça me rappelle le moment où j'ai présenté l'idée de mon manga lol
OnionHead : j'ai pas la ref là je date pas assez
Bakageyama : j'ai déjà lu son truc et je dirais pas que c'est incroyable mais pour quelqu'un comme lui je suis déjà vachement fier au final
Sugamama : on t'écoute Hinata
Beaucouteau : LEVER DE RIDEAU, SILENCE, ACTION
AgKaAaAAShHEeEEeH : tu t'es embrouillé les pinceaux tout seul
LeMecDeTokyo : j'ai hâte de voir >:D
BoingBoingGerbille : je crédite Kageyama sur les traits de caractère de certains personnages
Flattykawa : ça y'est je vais donc officiellement devenir une bouse à cause de lui–
MâleAlpha : ta gueule
BoingBoingGerbille : Il était une fois, un garçon nommé Hinata Shoyo.
Du haut de son mètre soixante-cinq, il n'avait pas fière allure, mais ça lui suffisait pour être reconnu dans tout le village comme le garçon rayonnant et toujours de bonne humeur. Toujours vêtu d'une cape orange, on le reconnaissait facilement, et il sautait partout. On le surnommait le petit chaperon orange.
Un jour, dans le bourg, alors qu'il jouait avec son chat, son plus fidèle ami qu'il avait appelé Kenma, sa mère l'appela.
— SHOYO ! VIENS MON FILS J'AI QUELQUE CHOSE À TE DEMANDER !
La mère de Shoyo était une madame avec un zizi qui s'appelait Sugawara. Dans le village, tout le monde l'appelait sugamama, et il était connu pour ses bienfaits et la façon dont il soignait chaque enfant avec bonté et gentillesse. Shoyo n'avait pas connu son père : il était mort quelques mois après sa naissance, c'était un assassin du nom de Tanaka qui l'avait tué pour son or. Même s'il ne l'avait pas connu, il savait que c'était une bonne personne, sa mère disait beaucoup de bonnes choses sur lui.
Shoyo arriva en courant vers sa mère, le sourire aux lèvres.
— Qu'est-ce qu'il y a maman ? demanda-t-il, intrigué.
Il avait toujours été de nature curieuse. D'ailleurs, ça lui avait valu l'envie de traverser la forêt, pour découvrir ses mystères. Malheureusement, sa mère le lui avait interdit : c'était bien trop dangereux ! Dans la forêt, il y avait le loup. Shoyo en avait entendu parler par son ami Yamaguchi : ses parents à lui lui avaient dit qu'il mangeait les enfants qui s'y baladaient.
— Tu te souviens de ta mère-grand qui habite après la forêt ? lui rappela doucement Suga en se penchant vers lui.
Il hocha vigoureusement la tête. Bien sûr qu'il se souvenait de mère-grand. Elle avait beau être vieille et ridée, et aussi avoir des airs de chat maraudeur, elle le faisait beaucoup rire, quand il était petit !
— Tu vois Shoyo, continua sa mère, Mère-grand Kuroo est tombé très malade, et maman ne peut pas aller la voir. Maman doit aller soigner Tsukishima, ce petit fils de pute, il fait tout pour me ruiner la vie.
— Mère-grand va bien ? s'inquiéta le rouquin.
— Oui, mais j'aimerais que tu lui emmènes cette galette et ce petit pot de beurre, pour l'aider à se remettre.
Suga posa un panier recouvert d'un foulard blanc à carreaux devant les pieds de son fils.
— J'aimerais que tu ailles chez mère-grand. Mais tu sais ce que ça veut dire : tu dois passer par la forêt.
Le cœur de Shoyo se serra, la peur lui tenant soudainement aux tripes. Dans la forêt, il y avait le loup.
— Surtout, si tu vois le loup, ignore-le, et tout ira bien. Je peux te faire confiance ?
Shoyo finit par vigoureusement hocher la tête. C'était enfin son moment ! Il allait quitter le village, et traverser la forêt !
Sugamama lui déposa un bisou sur le haut de la tête.
— Rentre sain et sauf.
Sur ces mots, elle laissa son enfant partir en sautillant vers la forêt. Chantonnant à voix haute, Shoyo gambadait dans les bois bien verts par ce début d'été, son capuchon orange visible de loin.
Ce capuchon orange qui ne passa d'ailleurs pas inaperçu auprès d'un certain animal. Le loup, aussi connu comme le grand méchant loup observa se balader au loin le jeune garçon. Avec ses airs de renard et sa chevelure jaune pisse, il avait fière allure. Il se recoiffa rapidement et cacha son sourire carnassier avant de s'approcher prudemment de l'enfant.
— Bonjour, petit chaperon orange~
Le-dit chaperon sursauta, et, les yeux écarquillés, se retourna pour voir le loup, penché vers lui, ses grandes dents brillantes à la lumière du jour.
— Désolé, je ne dois pas parler aux inconnus, c'était un automatisme, et juste après, le rouquin tourna les talons, essayant d'accélérer.
Bien évidemment, ce fut vain, et en quelques enjambées, le loup fut à nouveau devant lui. Il posa une main sur son cœur.
— Dans le comté, on me nomme Loutsumu. Je suis ici dans la forêt à la recherche de mon déjeuner. Et toi ?
— Je m'appelle Hinata Shoyo, et je vais rendre visite à mère-grand, qui habite à deux pas d'ici.
Intrigué, le loup plissa les yeux.
— Vraiment ? Je n'ai jamais vu de maison par ici, tu es sûr que tu ne t'es pas perdu ?
— Absolument pas ! Si je continue tout droit, et si je tourne à droite, j'y serais ! se défendit fermement le jeune garçon, tombant dans le piège que le loup venait de lui tendre.
— Oh ? Continuer tout droit et tourner à droite ? répéta-t-il, en un murmure, avant de secouer la tête, Je dois y aller, la chasse m'attend. À une prochaine fois, petit chaperon orange !
Sur ces mots, le loup détala à la vitesse de la lumière. Shoyo resta statique et se demandait pourquoi tout le village lui disait de se méfier de ce loup. Il était très poli, et plutôt gentil.
Et surtout aussi rusé qu'un renard, mais ça, il n'en avait aucune idée.
Alors qu'il reprenait sa route en direction de sa très chère mère-grand, Loutsumu, lui, courait – galopait même – en direction de chez mère-grand Kuroo.
Quand le petit chaperon arriva à la porte, il s'égosilla :
— MÈRE-GRAND, C'EST MOI, OUVRE MOI !!
La voix de sa grand-mère finit par atteindre ses oreilles.
— Tire la chevillette et la bobinette cherrera (NOTE DE L'AUTEUR POUAH : JE SUIS PAS SÛR DE LA PHRASE MAIS FAITES GENRE X3).
Le rouquin fit comme demandé et entra dans la maison de sa mère-grand. En arrivant dans sa chambre, il posa son panier par terre et l'observa, allongée dans son lit.
— Mère-grand, je t'ai apporté une galette et un petit pot de beurre– il se coupa dans sa phrase pour hoqueter de surprise, Mère-grand, comme tu as un grand nez !
— C'est pour mieux te sentir mon enfant, répondit-elle de sa voix chevrotante.
— Mère-grand, comme tu es poilue !
— C'est pour mieux te faire des câlins mon enfant !
Shoyo ne comprit pas en quoi ses poils l'aideraient à faire des câlins, mais en voyant son sourire mesquin, il fut persuadé de l'identité de sa grand-mère. Il n'y avait qu'elle pour sourire comme ça.
— Mère-grand, comme tu as de grandes jambes !
— C'est pour mieux t'attraper mon enfant.
— Mère-grand, comme tu as de grandes dents !
— C'EST POUR MIEUX TE MANGER MON ENFANT !
Sous les yeux ébahis et horrifiés du chaperon orange, Loutsumu sortit de sous les couvertures, retirant les vêtements de sa grand-mère. Au lieu de hurler, il resta sceptique.
— Elle est où mère-grand ?
— Je l'ai mangé. Et maintenant, je vais te manger toi, expliqua calmement le loup, attendant qu'il réagisse convenablement.
Quand finalement, Hinata réalisa que sa vie était en danger, il se mit à hurler et commença à courir partout dans la maison pour essayer d'échapper au loup. Malheureusement, il avait beau être rapide, le loup l'était encore plus, et en quelques instants, notre héros se retrouva avec les griffes du monstre sur la gorge.
Il déglutit, les larmes aux yeux.
— Pourquoi vous faites ça ?
— Parceque je suis le méchant !
— Et pourquoi vous voulez me tuer ?
— PARCE-QUE TU ES LE GENTIL !
Il ou rit les crocs, et Shoyo ferma les yeux, prêt à périr des crocs de cet animal à l'haleine fétide. Soudainement, il entendit un grand bruit sourd et tomba par terre, libéré de l'emprise du loup. Rouvrant les yeux, il tourna la tête pour voir la bête ensanglantée et morte. Le rouquin cligna des yeux, confus, et leva la tête pour le voir. Le chasseur.
Ses yeux bleu océan transperçaient son regard, et ses cheveux lisses et brillants à la lumière du soleil paraissaient comme voler au vent. Il était magnifique, même avec cette moue énervée sur le visage. Dans ses mains, il tenait fermement son fusil.
— T'es bête ou quoi ?! C'est le loup, tu dois vraiment être con, espèce de boke !
Hinata ignora ses insultes, trop obnubilé par son physique. C'était le coude de foudre.
— Merci de m'avoir sauvé, murmura-t-il, sa voix craquant un peu alors que les larmes commençaient à rouler sur ses joues suite à la peur qu'il venait de subir.
Le chasseur soupira, comme ennuyé, et se mit à genoux pour le prendre dans ses bras.
Ce FuT uNe BeLlE hIsToIrE d'AmOuR.
LE END.
Saltyshima : c'est fini ?
Saltyshima : nul.
BoingBoingGerbille : D:
Shiraboobs : le COUDE de foudre
MâleAlpha : chhut +_+
BakiBaki : t'étais pas sensé faire du BaKuDeKu de base ?
Saltyshima : bon c'était moins nul alors
Flattykawa : bon ça partait pas si mal mais je suis déçu de la fin
Flattykawa : 5/10
Flattykawa : en plus je suis pas dedans
Flattykawa : 4/10
Ratsumu : WESH PAR CONTRE CHOQUÉ DÉÇU SHOYO-KUN
OursinGrincheux : lol
BoingBoingGerbille : la prochaine fois je ferais une bakudeku, je sais que vous l'attendez
Saltyshima : meurs
Dadchi : TSUKISHIMA KEI
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