| Une demande de aka-akashi ! J'espère qu'il te plaira ! :) |

—

« Tu es en retard. »

Le roux avait seulement soupirer avant de s'asseoir sur le fauteuil à côté de la jeune femme.

« J'avais un entraînement, Emiko. »

« Un entraînement ? Dit plutôt que tu te taper encore une de tes groupies. »

« Encore ? Tu exagères ! Je... »

« S'il vous plaît, calmez vous. » Tente la conseillère conjugale.

Ils en étaient là. A voir une conseillère pour leur couple qui battait de l'aile.

« C'est difficile de garder son calme, il ne fait aucun effort. »

« Car tu n'es jamais contente. »

« Excuse moi de ne pas apprécier le fait d'être cocue ! »

« Je l'ai repoussé merde ! »

« Ouais, après l'avoir embrassé et déshabiller ! Tu allais te la taper Shoyo ! Et ça chez nous ! Tu n'es pas aller plus loin car je suis arrivée ! »

Il ne disait plus rien, il avait honte de son acte, honte d'avoir failli céder. Il était amoureux de la jeune femme, il a été stupide. Elle voulait le quitter mais il avait réussi à la convaincre de sauver leur couple ou du moins, d'essayer.

« Y a rien a faire. Ça fais un mois et je n'arriverais pas à ne plus t'en vouloir. »

Il redoutait ce moment, il savait que ça finirait par arriver.

« Emiko.. »

« Je ne peux pas te pardonner ça Shoyo. »

Elle se leva, s'excusant auprès de la thérapeute et quitta la pièce sans regarder derrière elle. Ces images, elle ne pourrait jamais les oubliés, ça lui faisait beaucoup trop de mal. Il allait le faire, si elle n'était pas arrivée, il aurait coucher avec cette fille.

Elle était retournée chez elle, préparant un sac d'affaires en rapide. Elle déposa une bague sur la table de chevet. Elle était décidée, elle allait demander le divorce. Elle quitta l'appartement mais en sortant, elle tomba sur son ami.

« Salut Tooru. »

« Alors c'est la fin ? »

Elle avait hoché la tête, il avait remarqué qu'elle avait envie de pleuré alors il l'a pris dans ses bras, lui chuchotant qu'il était là et que tout irait bien.

« Viens chez moi. »

« Je ne veux pas te déranger, ni Hajime... »

« Je ne te laisserais pas aller à l'hôtel, viens. »

Ils étaient amis depuis l'enfance, il était très protecteur envers elle, Iwaizumi l'était également. Tous les trois, ils étaient inséparables. Ils étaient présent à son mariage et était heureux pour elle, alors quand ils ont appris l'erreur du rouquin, ils étaient en colère.

« Je le déteste Tooru.. pourquoi il a fait ça ! »

« Car c'est un crétin, j'espère qu'il se rendra compte de ce qu'il a perdu. »

Le soir même, elle avait décidé d'aller dans un bar, ses amis étaient occupés mais pas rassurés de la laisser boire toute seule... c'est à son deuxième verre qu'elle vit quelqu'un s'approcher.

« Tobio ? »

« Tu ne devrais pas boire seule, tu seras une cible facile. »

Elle haussa les épaules et continua de boire, tout en redemandant au barman de la resservir.

« Hinata est au plus mal. »

« Et alors ? »

« Je sais que tu l'aimes encore. »

« Ça sert à quoi de toute façon ? Il préfère les pétasses qui flatte son égo. »

« C'est toi qu'il a épousé il me semble. »

« Il a fini par regretté. »

« Il a fais une connerie mais il regrette. »

« Tobio, soit tu bois avec moi, soit tu te tait. »

Il soupire et viva une gorgée de son verre tandis que la brune avait fait un cul sec, une fois de plus, au fur et à mesure de la soirée, elle ne savait même plus comment elle s'appelait...

« Emiko, je te raccompagne. »

Sous l'effet de l'alcool, elle s'était approchée de son visage et elle l'avait embrassé. Il y avait répondu sur le moment mais il l'avait repoussé en repensant à son ami.

« Hinata est mon ami, je ne coucherais pas avec sa femme. »

La brune avait longuement soupiré et lui avait répondue qu'elle trouvera facilement quelqu'un d'autre pour le remplacer. Mais il ne voulais pas la laisser faire une connerie pareille alors il la porta comme un sac à patate et ils sortirent du bar. Il l'avait raccompagné chez Oikawa qui était triste de la voir dans cet état.

« Merci de t'en être occupé ce soir. Elle aurait pu faire de la merde sans toi. »

« Elle manque à Hinata. »

« Il aurait dû y réfléchir avant de vouloir la tromper. »

« Il le regrette amèrement. Tu le sais aussi bien que moi qu'il est fou d'elle. »

« C'est à elle de décidé si elle veut lui pardonner ou non, Tobio-chan. »

Le lendemain matin elle avait mal à sa tête, Hajime lui avait préparé de l'aspirine quand il l'avait entendu se lever.

« T'es un amour Hajime ! »

Elle lui embrassa la joue avant de prendre son médicament.

« Je dois pas boire comme ça... »

« Tu as embrassé Kageyama ? »

Elle avait fais les gros yeux, elle ne se souvenait pas de grand-chose à vrai dire mais en cherchant bien, un petit bout de la scène lui était revenu en tête.

« Merde. »

« Vous n'êtes pas aller plus loin mais s'il l'aurait voulu, tu aurais couché avec l'un des meilleurs amis de ton mari. »

« Bientôt ex-mari. »

« Emiko, tu en es vraiment sûre ? »

« Je n'aurais plus confiance en lui comment tu veux qu'on puisse continuer ? »

« Vous devriez essayer de parler, vous ne l'avait jamais vraiment fais. »

« Je ne sais pas Hajime, quand je repense à tout ça, ça me fais trop mal. »

« Imagine ce que lui va ressentir s'il apprend que tu as embrassé Kageyama ? »

« Alors de un je ne l'ai pas trompé, on est séparé et de deux pourquoi il le saurait ? »

« Peut être qu'il ne voudra rien lui cacher et qu'il le lui dira. »

« Génial... je vais arrêter l'alcool. »

« C'est peut être mieux, tu te conduis comme une allumeuse quand tu bois. » Intervient Oikawa.

« Hé ! »

Elle lui avait lancer un regard noir, ce qui le fit rire.

« Emiko, avoue le, quand tu bois, tu as tendance à aimer tout le monde. »

« Je me suis tenue tranquille depuis que je sors avec Shoyo. »

« Quand tu es en couple tu te tiens oui, mais célibataire... »

« Tu dis ça car j'ai plus de succès que toi. »

Et les voilà qui se chamaillent, Hajime se mit a soupirer mais après tout, il était habitué avec ces deux là. Elle avait passer la journée à tenter de décuver, elle avait pris une sacré cuite mais le destin en avait décidé autrement, elle avait de la visite et bien sûr, ses amis étaient de sortis...

« Shoyo ? »

« Alors Kageyama n'avait pas menti, tu as bu. »

Elle leva les yeux au ciel tout en le laissant entrer.

« Il m'a dit que vous vous étiez embrassé. »

« Ce n'est pas lui, c'est moi. »

« Il y a répondu donc il t'a embrassé. »

« Ça a de l'importance ? Il m'a repoussé au final, c'est ton ami. »

« Tu veux me faire du mal à ce point là ? Au point de vouloir te taper mon meilleur ami ? »

« J'étais ivre Shoyo, je n'avais pas les idées claires. »

Il avait soupirer tout en sortant la bague de la brune de sa poche.

« Remet ça, Emiko. »

« Non. Je vais demander le divorce. »

« Ne fais pas ça. »

« A quoi ça sert ? On avancera pas, notre mariage est mort. »

« Je t'aime, je suis prêt à le faire revivre ! »

« Ça ne suffit pas de m'aimer Shoyo.. tu as désiré une autre femme, tu n'avais pas bu, tu étais maître de tes actes, comment tu veux que j'oublie ça... »

« J'ai été stupide, elle a su flatté mon ego et j'ai marché dedans. J'en suis pas fier et je me déteste pour ça ! Je ne referais jamais cette erreur, Emiko. »

Elle savait qu'il était naïf mais ça n'excuse rien. Elle savait qu'elle n'aurait pas la force de surmonter ça, pas maintenant en tout cas, c'était beaucoup trop douloureux pour elle.

« Je suis désolée Shoyo, je ne peux pas, accepte le divorce. »

« Jamais, je t'aime trop pour accepter une telle chose. »

« Fallait y penser avant, c'est trop tard. »

Il s'est approché d'elle et l'a embrassé, amoureusement, elle avait répondu en mettant ses bras autour de son cou. Il en avait profité pour poser ses mains sur ses hanches et approfondir le baiser jusqu'à qu'ils finissent par être à bout de souffle et furent obligés de mettre fin à ce baiser.

« Tu m'aimes encore. »

« Je n'ai jamais prétendu le contraire. »

« On peut encore sauver notre mariage, il faut seulement le vouloir. »

« Laisse moi y réfléchir Shoyo. »

« Appelle moi, quand tu veux. »

Il embrassa le front de la brune avant de quitter l'appartement. Elle était perdue, il lui manquait mais elle avait peur, elle n'avait plus confiance en lui et ça allait être dur pour que ça revienne..

Elle courrait dans les couloirs de l'hôpital, elle trébuchait mais se relevait toujours. Elle avait reçu un coup de fil lui indiquant qu'ils avaient admis son mari. Elle était inquiète, elle n'en savait pas plus, quand elle s'est rendue à l'accueil, elle avait demandait le numéro de chambre et quand elle l'a obtenu, elle s'est dépêchée de la trouver.

« Emiko ? »

Elle était toute essoufflée quand elle est rentrée dans la chambre mais elle était soulagée de voir qu'il était conscient.

« L'hôpital m'a appelé. »

« Tu es la personne à prévenir en cas d'urgence.. tu m'as manqué. »

Ils ne s'étaient pas vu depuis un peu plus d'un mois, elle avait vraiment besoin de faire le point.

« Qu'est-ce qui t'es arrivé, Shoyo ? »

« J'ai mal réceptionné lors de mon entraînement de volley, ce n'est rien de grave, seulement deux semaines sans jouer. »

Elle était soulagée que cela ne soit pas si grave. Elle s'installa sur le fauteuil qui se trouvait près du lit.

« Tu peux sortir quand ? »

« En fin de journée. »

« Je te ramène chez toi ? »

« Chez nous. »

« Quoi ? »

« C'est encore chez toi, Emiko. »

Elle avait seulement détourné les yeux, même un mois après, elle avait beau réfléchir, elle ne savait toujours pas quoi faire.

« Je peux rester pour t'aider à prendre soin de ta cheville, si tu veux... »

Elle faisait un premier pas, elle s'était lancée, morte de peur. Le visage du roux s'était illuminé et il avait toute suite accepté.

« J'accepte d'essayer de sauver notre mariage, je.. t'aime Shoyo. »

Elle avait eu la peur de sa vie en imaginant que le pire lui était arrivé, elle ne voulait pas revivre ça, elle ne voulait plus vivre loin de lui, elle l'aimait malgré sa faute. Elle le voyait essayer de se lever, elle se précipite vers lui pour l'empêcher de le faire.

« Shoyo tiens toi tranquille ! »

Étant à sa hauteur, il attrapa doucement sa nuque pour attirer son visage près du sien, il posa ses lèvres sur les siennes. Un doux baiser de réconciliation.

« Je voulais faire ça. »

« Fallait me le dire. » Répond la brune, amusée.

« Je resterais près de toi jusqu'à la fin. »

« Je l'espère. »