Chapitre XIII

/.\ ATTENTION : ce chapitre comporte des éléments à caractère sexuels qui peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes /.\

Je choisi de porter une robe bodycon bordeaux qui laisse paraitre la générosité de mes formes ; elle arrive juste au dessus des genoux et a un décolleté carré. Elle fait très habillé, et en même temps suffisamment sobre pour un diner d'affaire. Je prends une pochette rose poudré et mes Louboutins noirs. Mes cheveux sont remontés en couronne à l'aide d'un headband, et mon fard à paupières représente un dégradé de gris au noir. J'ai suivi les conseils de Laura à la lettre ; y compris au sujet de l'arme secrète : ma lingerie. Elle serait fière de moi si elle voyait vu l'ensemble rouge en dentelle que je porte.

Vers dix-neuf heures trente, nous nous retrouvons, Harry et moi, dans le séjour du chalet. Lorsque je franchis le seuil de la porte, il est déjà là, à chercher comment allumer la cheminée, à en juger par le monticule de grosses buches qu'il a amoncelé sans permettre un passage d'air pour que la flamme naisse, il n'a jamais dû allumer un feu de sa vie. Il porte une cravate noire sur une chemise blanche et un costume deux pièces noir brillant, c'est surprenant de le voir avec une cravate. Ses cheveux sont parfaitement disciplinés contrairement à leur habitude. Tout dans son apparence laisse paraitre l'importance de ce diner. Il est toujours aussi beau, mais cela ne lui ressemble pas, il est ostensiblement tendu. Lorsqu'il entend mes talons frapper le sol, il se tourne dans ma direction, et l'expression de son visage trahie sa pensée, j'ai l'impression d'être une apparition divine. Je compte bien profiter de cet effet encore un peu, histoire de me venger du trouble qu'il m'a causé juste avant de prendre ma douche.

- Dites moi, ce n'est pas trop ? Je veux dire, pour un diner d'affaire, je ne suis pas trop habillée ?

J'entends Harry bafouiller, mais je ne comprends pas, il commence même à rougir.

- Non, vous êtes ... Parfaite.

Il a beaucoup hésité avant de prononcer ce dernier mot, mais il fait cet aveux en me regardant droit dans les yeux. Je sens de l'honnêteté dans cette déclaration, cela ne fait que me toucher d'avantage et me rendre plus troublée encore.

Nous montons à bord de la Mercedes, et prenons la direction d'un petit restaurant d'altitude, à très haute altitude justement. Je ne cesse de penser aux sportifs qui viennent s'entrainer dans les montages pour accroitre leurs performances, et je m'imagine très bien courir en manquant rapidement d'oxygène. Mais pourquoi est-ce que je pense aux sportifs de haut niveau ?

Lorsque Harry coupe le contact, il se précipite pour me tenir la portière et me tendre sa main afin que je m'extirpe de l'habitacle.

- Merci, soufflé-je.

- Tout le plaisir est entièrement pour moi.

Je remarque une note d'amusement dans sa courtoisie et ça m'intrigue ; si Harry veut jouer, il va être servi.

Lorsque nous entrons dans le restaurant, l'ambiance chaleureuse du bois se saisis immédiatement de nous. À l'entrée, un grand comptoir délimite le bar de l'établissement et quelques clients y sont assis, surement des habitués. En face de celui-ci s'étend l'immense salle qui dégage un charme fou. Des moulures en bois repeintes en gris se trouvent au plafond. Seules les tables blanches nappées et les luminaires apportent des touches de lumières, de clarté dans cette pièce assombrie par le bois.

Je sens déjà mon pouls s'accélérer. Je vais devoir défendre un important dossier et même si je sais que je vais être à la hauteur, je suis toujours angoissée à l'idée de faire un faux-pas. Harry se présente près du serveur qui nous annonce que Monsieur Starling et son épouse nous attendent déjà.

Je suis sous le choc. Son épouse est physiquement très intelligente, oui vraiment magnifique. Elle doit avoir une trentaine d'années, elle est mince et de taille moyenne, mais ses cheveux bruns lâchés réalisent un contraste saisissant avec ses yeux bleus ciel et encadrent son visage carré à la perfection. Elle porte une robe longue et moulante rose poudré qui la met incroyablement en valeur. L'idée que Harry remarque sa beauté que personne ne peut nier et ainsi lui porte toute son attention me traverse l'esprit, et cette perspective me blesse. Je me sens menacée par une femme incroyablement magnifique, mais surtout une femme mariée. « Tu es pathétique, ma pauvre fille ... » me lance ma conscience, et elle a raison. Je me rends compte que quelque chose ne tourne pas rond chez moi lorsque je me surprends à me comparer intérieurement à elle. Mais en arrivant à sa hauteur, je peux constater qu'elle me jauge de la même façon, ce qui me rassure un peu. Je ne suis pas la seule a avoir ce comportement puéril.

Monsieur Starling parait un peu plus vieux qu'elle, il doit avoir aux alentours de quarante ans, les cheveux poivre-sel et de grands yeux gris. Il a beaucoup d'allure et de charme. Il dégage un charisme naturel puissant, mais il ne m'impressionne pas autant que celui de Harry, et peux voir également que les deux males en présence gonflent un peu le torse. C'est amusant, il n'y a pas que les femmes qui se comportent de la sorte, les hommes, de manière moins visible certes, cherchent à paraitre les plus forts. Plus imposants.

Après nous avoir détaillé de la tête aux pieds, ils se lèvent et nous adressent des poignées de mains accueillantes. Je peux constater que Madame Starling a les ongles parfaitement manucurés, ce qui met en valeur la rivière de diamants qui orne son poignet. Son sourire est éclatant, elle pourrait faire une publicité pour du dentifrice.

- Bonsoir, je suis Christophe Starling, et voici ma femme, Calypso.

J'ai toujours trouvé ce prénom charmant, cela me fait penser à la nymphe des mers qui était retenue près d'Ulysse dans la mythologie grecque.

- Bonsoir, Harry Crayton et Eden Clark, nous représentons le cabinet H & H Crayton, de New-York.

Nous prenons position autour de la table rectangulaire, je suis installée à côté d'Harry et en face de Calypso. Nous passons commande, en choisissant un cocktail apéritif le temps que nos plats n'arrivent, si bien que cela nous laisse le temps d'entrer dans le vif du sujet.

- Nous avons étudié votre affaire sous différents angles d'attaque et nous devrions être en mesure de retourner la situation à notre avantage si le vent au cours du procès venait à tourner en notre défaveur.

- Hum ... Quels sont vos prétentions ?

Christophe est particulièrement attentif au discours que lui tient Harry.

- Nous pensons nous fonder essentiellement sur la délégation de pouvoir que vous avez octroyez à la personne qui, de ce fait, était le responsable direct de l'employé de votre société qui a causé l'accident.

- Par ailleurs, nous avons pu constater que même si la personne responsable de l'accident était dans le cadre de l'exercice de ses fonctions, le lieu de l'accident ne faisait pas parti de la course qu'il devait parcourir. Nous avons divers documents, comme le relevé des péages franchis à l'aide du télépéage, qui appuie nos arguments. Le fait de prouver qu'il s'agissait d'un trajet personnel pourrait vous exonérer de votre responsabilité.

À peine ai-je finis ma phrase qu'Harry renchérit.

- De plus, le test d'alcoolémie effectué par la police peu après l'accident révèle la présence d'alcool dans le sang de votre employé à hauteur de 0,51 grammes par litre de sang, ce qui est supérieur à l'autorisation légale en vigueur, et le fait de boire dans le cadre de ses fonctions n'est pas autorisé. C'est d'ailleurs précisé plusieurs fois dans votre convention collective.

- Et puis, nous pensons qu'il est possible de trouver un arrangement avec votre employé pour que cette affaire n'aille pas jusqu'au procès.

Je suis interrompue par le serveur qui vient déposer nos plats. Il s'agit de plats typiques de la montagne en France, mais retravaillés de manière gastronomique. La tartiflette que j'ai actuellement sous les yeux a notamment été préparé sur des principes de cuisine moléculaires, je me retrouve donc avec des billes de reblochon. Le fromage de la fondue savoyarde d'Harry permet de faire fondre une coque emprisonnant les morceaux de pain frais, Calypso jette également son dévolu sur une fondue à base de fromage tandis que son époux préfère une autre fondue, à base de viande mais présentée avec beaucoup de raffinement. C'est divin.

Une fois le serveur repartit, Christophe me dit de poursuivre, Harry me regarde avec admiration pendant que je développe. Nous formons une bonne équipe, je dois l'admettre.

- Nous avons mandatés un huissier en France afin de récolter des informations. Il a ainsi pu découvrir un reçu d'hôtel payé avec la carte bleue de votre employé le jour de l'accident. Cet établissement se trouve près du péage qu'il avait emprunté juste avant que l'enjoliver de l'autre véhicule ne finisse dans le pare-brise du véhicule de votre société. En continuant son investigation, Maitre Dolby a pu voir votre employé devant ce même hôtel, quelques jours après sa sortie de l'hôpital, et accompagné, bien entendu. Sauf que son épouse qui est institutrice travaillait à cette heure là.

Je marque une courte pause, le temps pour que Christophe et Calypso comprennent où Harry et moi allons les mener.

- Et nous savons tous que les documents qui nous ont été transmis par un huissier font foi en justice.

- Est-ce que votre employé prendrait le risque d'engager un procès contre vous alors qu'il y a de très fortes chances qu'il le perdre sachant qu'il peut aussi voir sa femme s'en aller si elle venait à apprendre que son mari l'avait trompé juste avant l'accident ?

Evidement, Harry fait de la rhétorique. Lui et moi nous concertons du regard. Nous savons que c'est un coup de maitre, les expressions ravies du couple qui nous fait face ne trompent pas. C'est dans la poche.

Durant le reste du repas, nous discutons des diverses formalités supplémentaires relatives à l'affaire. Une fois sur le parking, au moment de se dire au revoir, Christophe nous confié qu'il contactera rapidement le cabinet, dès notre retour, et que même s'il compte encore réfléchir un peu, il fera sans aucun doute appel à nous.


Harry est entrain de garer la voiture devant le chalet, je flotte encore sur un petit nuage. Je viens de présenter mon premier gros dossier à un futur client très important, et, avec l'aide d'Harry, j'ai réussis à convaincre Christophe de nous engager. Je n'ai pas déçu mon beau patron qui est tout sourire depuis que nous avons quittés le restaurant.

- Il faut fêter ça Eden, Champagne !

Quelle joie de le retrouver aussi léger. Il a déjà ébouriffé ses cheveux dans la voiture, il ressemble plus à lui même, mon Harry. À cette pensée, je me mets une gifle mentale, « Eden, ce n'est pas ton Harry ! ».

Il fait froid à l'intérieur, je me sens grelotter, et Harry le perçois.

- Je propose que vous vous occupiez du champagne pendant que j'allume la cheminée, vous avez l'air gelée.

Je fais un hochement de la tête en guise d'approbation et me dirige vers la cuisine, en quête de champagne et de flûtes. Quelques minutes de recherches, et je trouve l'ensemble. Lorsque je reviens dans le salon, de grandes flammes lèchent le bois qui crépite sous l'effet de la chaleur. C'est étonnant de voir qu'il a réussi à faire prendre le feu alors que quelques heures avant il n'y parvenait pas. Il faut croire que ce diner d'affaire l'angoissait plus que je ne le pensais.

- Je me suis permis d'étendre une couverture sur le sol pour que vous soyez plus près du feu.

Cette nouvelle attention me fait fondre. Il est tellement adorable, et je vois dans son regard qu'il cherche à savoir si je trouve que c'est déplacé.

- C'est très gentil, c'est parfait même.

Un sourire lui fend désormais le visage. Il débouche le champagne et nous sert deux coupes pendant que je prends place sur la couverture, puis il tend sa flute dorée moi pour porter un toast.

- À l'arrivée d'un nouveau et important client au cabinet !

- Oui, à notre succès.

Tout en trinquant, nous ne nous quittons pas du regard. Il place une couverture sur mes épaules, et avec la chaleur dégagée par la cheminée, je commence à me réchauffer. Je pense aussi que la présence de cet homme n'est pas pour rien dans mon réchauffement. Il enlève sa veste de costume et sa cravate, et j'en déduis que lui aussi commence à avoir chaud.

Dans ce moment de silence où nous buvons, j'entends des bulles dans de l'eau. Devant mon air soucieux, Harry rompt le silence.

- J'ai pris la liberté de vous faire chauffer le Jaccuzzi, si vous avez froid, la chaleur de l'eau devrait vous aider à vous sentir mieux.

Je sens le rouge monter aux joues. Veut-il y aller avec moi ?

- C'est très ... Prévenant.

Je regarde les flammes danser devant mes yeux et mordre le bois avec avidité, je les trouve pleines de grâce et d'envie.

- Vous avez vu leur regard quand on leur a dit qu'ils n'iraient peut-être pas jusqu'au procès ?

- Oui ! Leurs yeux sont devenus aussi ronds que des billes !

Nous nous mettons à rire en nous remémorant la scène.

- Vous avez été formidable.

- Je vous retourne le compliment.

Il me sourit de nouveau.

- Ce que je veux dire c'est que pour une première avec un client aussi important, vous avez admirablement bien représenté le cabinet. Mon père sera ravi d'apprendre que vous véhiculer à merveille nos valeurs.

- Oh ... Merci.

Je suis touchée par cette dernière remarque. Je sais que c'est un compliment qui n'a, professionnellement parlant, pas d'égal.

- Et, si je peux me permettre, vous mettez cette robe divinement bien en valeur.

Il lève son verre en inclinant sa tête vers son épaule droite dans un haussement bref de sourcil. Il est vraiment doué pour faire des compliments et me désarmer. Il me trouble dans mes réflexions. Il apprécie de me voir dans cette tenue ? Je suis au comble du bonheur, mon coeur tambourine dans ma poitrine.

- Je ... Euh ... Merci.

C'est tout ce que je trouve à dire ? « Merci » ? Je dois me ressaisir en mettant à profit ma règle des trois A. Je le vois sourire, il sait l'effet qu'il me fait et il prend un malin plaisir à me torturer. « Le salaud » pensé-je, oui, mais un adorable salaud outrageusement sexy. Il ne va pas avoir le dernier mot.

- Vous savez quoi ? Je suis fatiguée, je vais aller dans ma chambre, mes couettes devraient me tenir suffisamment chaud pour la nuit.

Il se déconfit sur place. Je lui adresse un sourire conquérant tout en me levant, prenant soin de plier rapidement la petite couverture sur mes épaules avant de la déposer sur le canapé. Je sens son regard sur moi, et je me souviens des paroles de Laura « Tu bombes le torse, tu cambres les reins et roule des hanches, surtout s'il est derrière toi. », et je m'exécute aussitôt en lançant un « Bonne nuit, Monsieur Crayton » provocateur sans lui adresser un regard.

Alors que je m'apprête ouvrir la porte de ma chambre, je sens sa présence juste derrière moi.

- Eden ...

Il vient de prononcer mon prénom dans un murmure, comme une supplication. Je sens une de ses main se poser sur ma taille tandis qu'il approche son visage de mon cou. De son autre main, il dégagea les cheveux qui camouflent ma nuque pour y déposer de doux et tendres baisers qui se font de plus en plus empressés. Je sens un autre feu que celui de la cheminée naitre en moi. Je me délecte de la façon dont il me touche. Il me tourne doucement afin que je lui fasse face. Sa respiration est saccadée et son regard différent, une autre lueur y brille ; ses pupilles sont totalement dilatées, si bien que je ne parviens plus à distinguer le marron de ses yeux. Il plonge ses mains dans mes cheveux, et ses lèvres fondent sur les miennes. Elles sont douces et charnues. Je sens qu'il a autant besoin que moi de ce contact. Son baiser est si passionné que j'en viens à me perdre sur ses lèvres ; je sens que j'en chancèle et ses mains, désormais dans le creux de mes reins, me pressent plus encore contre lui afin de me maitenir. Je parcoure son torse puissant de mes doigts. Il est vraiment bâti comme un dieu. Il pousse la porte de la chambre, et sans me lâcher, il me plaque contre l'un des murs de la pièce. Je déboutonne sa chemise pendant qu'il cherche la fermeture éclaire de ma robe dans mon dos. Sa bouche n'a toujours pas quitté la mienne. Nous sommes presque entièrement nus, et il recule rapidement. Je prends le temps de contempler son corps qui s'offre à mes yeux. Ses muscles sont parfaitement dessinés. Même Apollon doit l'envier tellement il est beau. Je vois distinctement son envie. Ses cheveux sont en bataille et quelques mèches retombent sur son front, qu'il est beau sous cette faible lumière que nous donne la lune.

- Dieu tout puissant ... Tu es vraiment ... Divine.

Harry vient de prononcer ces quelques mots en me détaillant entièrement et il sourit. Me trouver dans ces sous-vêtements à dentelle rouge face à lui ne me dérange étonnamment pas.

- Si tu savais combien de fois j'ai pu rêver de ce moment.

Je ne peux lui répondre à cette déclaration car déjà il m'emprisonne de nouveau de ses baisers. Il attrape l'arrière de mes cuisses pour me lever et me plaquer d'avantage contre le mur froid. Cela aurait pu être un bloc de glace qu'il aurait instantanément fondu à mon contact du fait de la chaleur qui me consume pleinement. Je ne sens que sa peau contre la mienne, que ses lèvres se joignant aux miennes. Il se décolle du mur sans cesser de me porter et marche lentement en direction du lit. Je suis impressionnée par l'étendue de sa force. Il me dépose délicatement et achève de se déshabiller en voyant que je fais de même avant de me surplomber de tout son être. Il embrasse mon cou, mes joues, mes lèvres. Puis il se met à embrasser mes mains. Mes bras. Mes seins et continue sa course folle jusque mon ventre, mes hanches et mes cuisses ... Il me couvre de colliers de baisers comme s'il allait être privé de cela après. Il m'embrase littéralement. J'aime sentir ses mains sur moi, il me touche avec avidité et m'embrasse avec passion, avec fougue. Je le sens s'insinuer en moi, et j'ai l'impression de revivre, comme si on me rendait de l'oxygène. Harry respire lourdement et par à-coup. Je sens une vague de chaleur émerger doucement en moi, et à mesure qu'il va et vient, elle prend une plus grande ampleur, et s'apprête à me submerger. Le contact de sa peau, son corps sur le mien, son odeur musquée, le bruit de sa respiration, l'ambiance émanant de notre rapprochement ... Tout est parfait. Je sens qu'il en a eu besoin autant que moi. Lorsque je sens qu'il se donne à moi, je me laisse aller aussi dans une explosion intense.

Nous restons allongés un moment sur le lit. J'ai la tête posé sur son torse et j'écoute les battements de son coeur. Il m'enlace de ses bras musclés, me caresse les cheveux et dépose de tendres baisers sur ma tête. Je relève mon visage et vient planter mon regard dans ses beaux yeux chocolats. Je suis encore enveloppée dans le bonheur et la magie de l'instant, et Harry doit le voir puisqu'il m'offre un magnifique sourire en décalant mes cheveux de mon visage. Ou alors est-il simplement satisfait de sa prestation ? Je sais que les hommes ont un énorme ego sur ce sujet, alors cela ne m'étonnerait pas.

- Bon alors, on y va dans ce Jaccuzzi ?

Je le regarde amusée après que je lui ai posé cette question.

- Je te suis.

- Oui ... On se demande bien pourquoi !

Je lui lance un coussin au visage pendant qu'il rit et me lève, encore nue sous son regard de braise, pour me plonger dans l'eau chaude à remous.

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