Chapitre 20
Les larmes coulaient sans arrêt sur mon visage, créant une petite mer de quintessence dans la pureté enneigée de Rimeshire.
Lorsque l'esprit de Fitz m'avait implore son aide l'occasion d'une attaque des invisibles, j'avais immédiatement foncée vers Rimeshire, accompagnée par Sirthaal.
Lorsque je m'était posée, la bataille avait immédiatement cessé, toute arme vers moi. Je n'avais pas mit longtemps à comprendre que j'avais miserablement échouée à leur test.
J'avais tenté de résister à l'assaut de questions, toute autant qu'à celui du barrage de larmes dorés qui menaçait d'éclater, mais c'est Fitz qui était venu à bout de mes limites, et je m'était écroulé sur lui.
Je n'avais plus envie de cacher ma faiblesse, plus maintenant que Fitz savait, et qu'il ne tarderai pas à le savoir.
C'est avec le peu de force qu'il me restait que je réussit à esquisser quelque pas, la main de Fitz toujours pressé contre la mienne. Je les regardais, un a un, leur cernes, leur cheveux négligés, leurs tenues à peine résistantes au froid...
Je redressais la tête et prononcais les quelques mots qui allait tout changer :
- C'est moi. Je suis Sophie.
Evidament, il ne me crurent pas, ou n'en montrerent pas les signes. Alors, j'otais délicatement le délicat gant de dentelle que Earwen m'avait prêté pour bloquer mon optimisation, et leur montrait. Je leur montrait cette cicatrice unique, celle en forme d'étoile sur ma main.
Certain ne bronchèrent pas, du moins en apparence, mais le regards d'autres commençait à se voiler.
Alors, Fitz, plus solannel que jamais, s'avança et déclara d'une voix encore marqué par les pleurs :
- C'est elle. C'est Sophie. J'en suis sur.
Ce fut Biana qui réagit en première, elle me plaqua au sol, littéralement. Autrefois, elle m'aurais brisé les cotes, mais aujourd'hui, je me contentais de laisser mes larmes couler.
La stupéfaction retombée, tout le monde se précipita vers moi, me recouvrant autant que personne que de neige, mais j'en pris à peine conscience.
Au grand étonnement de tous, je réussis à me retirer de cette masse de corps qui m'avait ensevelis, et leurs addresais un sourire émue.
Presque tout le monde me tenait, de peur que je disparaisse ou je m'enfuie.
Je m'assie dans la neige, eparpillant ma robe autour de moi, et un petit être sortit de mon imposante tenue, et je mis quelque secondes, la vue brouillée par mes étranges larmes, à reconnaître Vana.
Elle grimpa sur mon épaule, ne se préoccupant pas des regards curieux qu'on lui lançait, et vint se frotter contre ma joue rougie par le froid.
Je ne me fatiguais pas à essayer de la rattraper alors qu'elle grimpait sur mon crâne en se glissant sous une mèche de cheveux, créant une couverture de cheveux dorés, et ses ronronnement satisfait créèrent des vibrations agréables sur mon crâne, comme un encouragement... à la sauce Vana.
J'adressais un regard ému à l'assemblé qui s'était formé autour de moi, et déclarai avec émotion :
- Il est temps que vous fassiez connaissance avec la véritable Sophie. Elle dort depuis bien trop longtemps.
Un frisson parcouru ma peau, causée par la folle course à dos de pégase réalisée plus tôt. Je me tournais vers Shirthaal pour masquer les larmes qui menaçaient de se remettre à couler.
J'en était venue à un bien triste constat, qui me déchirait le cœur : leur reveler l'existance de la citée déchue, sa face sombre comprit, en viendrait à les mettre en danger. Or c'est tout ce que je voulais éviter: les mettre en danger.
Une main puissante s'abbatit sur mon épaule, une main bien familiere, qui m'avait rattrapée avant me lancer dans des aventures improbables, menacer d'enfermements, qui m'avait appris à lancer ma toute première arme et rassurer tant de fois, que cette simple main fit serrer ma gorge et piquer mes yeux.
Celle de Sandor.
Pressentant ce qu'il allait dire avant même qu'il n'ouvre la bouche, je le rassurais d'une voix douce :
- Je ne partirais pas, Sandor. Pas avant de vous avoir expliquer certaine chose. Vos yeux reflètent vos questions pour vous. Et si nous allions nous mettre au chaud ?
Je partis sans attendre leurs réponses, et je savais qu'ils me suivait, les yeux pleins de questions et d'inquiétudes, intrigué par mon attitude distante. La vérité ? Je gagnais du temps. Je savais au fond de moi que après la seconde où je leur aurais dit la vérité, ils seront contraint de cacher et protéger ce secret.
J'essayais avec difficulté de cacher mes petits sanglots, déchirés entre deux mondes.
Que faire quand le mensonge est un mal et la vérité est un danger ?
J'entrais dans l'imposante demeure de glace, une imposante pégase à mes cotés et une moonlake dans les cheveux, tout deux m'envoyant le soutien mental de ne pas m'écrouler. Les dernières heures ferait sans doutes parties des plus éprouvantes de ma longue existence.
Je ne put retenir un sourire en apercevant l'imposante et hideuse statue de yéti, la nostalgie me submergeant. Je m'étais tenue là, entourée de mes amie, sur un sol couvert de billes, qui, datant mon ancienne et légendaire maladresse, m'avait fait tomber. J'avais rougie lorsque Fitz m'avait rattrapée, mais à présent, cette scène était bel et bien impossible et marquée dans mon esprit en tant que souvenirs.
Deux bras m'entourèrent, approchant un souffle chaud dans mon cou.
- Tout le monde est dans le salon, ils t'attendent, Sophie. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé durant ce long mois, mais je suis la. Nous sommes tous la. Même si certains on des doutes, je suis certain que c'est toi.
Je relevais la tête, souriante à travers mes larmes. Fitz. Il me prit la main, et, heureusement pour moi, ne la lâcha pas.
Je prit une longue inspiration avant de me tourner vers tous ceux qui m'avaient accompagné durant cette grande aventure qui avait commencé il y a 2 ans. Mon arrivée dans les cités perdus. Et aujourd'hui, voilà qu'elle se devait d'expliquer l'existence d'une autre citée...
- Je pense que Forkle peut commencer mon histoire, à moins que 154 ans, ça soit trop vieux pour votre cervelle ? lançais-je violament à Forkle, rancunière de notre dernière discussion.
- Ah vrai dire Sophie... essaya mon créateur.
- Quoi ? Vous ne leur avait pas dit ? Bien trop lâche pour vous, non ? Le coupais-je.
- Je me suis...
- Quelle solution avais-vous trouver pour vous innocenter, cette fois ci ? Après tout, n'est pas votre spéciali...
- Sophie... me coupa t'il à son tour. Je me suis effacé la memoire.
Je me figeais, bien décidée à émettre mon avis sur... cette action. Je prit une attitude froide et distante.
- Oh ? Pourquoi ça ne m'étonne même plus ? criais-je, esseyant d'ignorer ma vue légèrement rouge. Après tout, les souvenirs, c'est votre domaine, non ? D'ailleurs, il m'en manque encore un de mon côté, mais ne vous inquiétez pas, je n'oublie pas ! Après tout, qui voudrais se souvenir d'un enlèvement d'enfant, puis d'une manipulation génétique purement personnelle ? Sans oublier...
- Un enlèvement ? Après une cité hybride, c'est un enlèvement ?
Cette fois, c'est Alden qui s'était exprimé.
Je passais ma main dans mes long cheveux ( manquant de faire tomber Vana qui semblait avoir trouver son nouveau lit ) , ne sachant pas par où commencer. Tout le monde me regarde avec incompréhension, les yeux brillants d'égarement.
Alors, je m'entreprit de tout dénouer :
- La côte hybride existe bel et bien... Mais je suppose que vous vous en doutez. Je veux dire... Après l'attaque.
Je lançais un regard indéchiffrable à Biana, dont les yeux se remplirent de larmes au souvenirs de cette après midi ou Keefe avait disparu.
- Elendil et Artanis, les créateur de la citée, sont mes parents. Biologiques je veux dire.
Je fermais les yeux, ne voulant pas affronter le regard de certain.
- Ils ont bels et bien créer la citée déchue, suite au menaces du conseils. C'est un endroit merveilleux, si vous saviez ! Toute espèces y vivent, même des humains ! Ils vivent plusieurs siècles grâce à la médecine elfe et gnome, et retrouver leur simplicité essenciel est si... Rafraîchissant ! Cette cité est soutenue par huit piliers, extrêment puissant : esprit, feu, air, eau, terre, ombre, lumière et quintessence. La cité est également protégé par des personnes appelés protecteurs, et chacun à un rôle particulier, un talent ou une idée que personne d'autre n'a... La citée est un mélange elfe, ogre, gnome, nains, humains et gobelins !
Je reprit mon souffle, calmant mon enthousiasme, les yeux toujours fermés.
- Mais une partie des déchus souhaitait vengeance. Ils ont créé une deuxième cité, la face sombre d' Olympia. Ils se sont ils y a peu alliés au invisibles, lors de l'attaque d'Havenfield. Mais je gardais toujours un œuil sur vos esprit, alors...
Ma voix se brisa au souvenirs de la personne qui avait disparu juste après.
- En se qui me concerne, ma vie c'est declanché il y a exectement 154 ans, siècle incertains pour les cités déchus.
Je dégageait mes cheveux, révélant le bout pointu de mes oreilles. Des hoquet de surprises se firent entendre, stupefait par la situation. La petite adolescente de 14 ans au oreilles pointus. Étrange. Comme d'habitude.
- Mes parents se sont fait attaquer, et ont confiés leurs enfants à certains jumeaux.
Je me tournais vers Forkle, voulant finir cette partie de l'histoire les yeux dans les yeux avec lui.
- Jumeaux qui n'ont pas sut me protéger, puisque suite à une attaque, je me suis... Comment dire... Endormi ? Mais je n'étais pas morte. Ils ne l'ont pas dit à mes parents, et ne sont toujours pas au courant, soit disant passant.
Forkle perdait ses couleurs, ce qui me donna encore plus envie de continuer l'histoire.
- Ils en ont profités pour me rendre plus étrange que je ne le suis déjà, me modifiant physiquement et mentalement. Je ne veux même imaginer l'implication de Calla là dedans. Vous connaissez la suite. Ma vie chez les humains, et tout ce qui en suivie. Jusqu'au jours où un des deux jumeaux décide de declanche un talent en moi, sans mon autorisation, alors que j'étais totalement faible psychologiquement. Un talent instable et controlé par le cœur. Tout comme l'installation. Deux talents instables, une moi totalement hors d'elle, à donné ce que vous avez vus lors de ma fuite. Et je suis encore désolé d'avoir fuit, mais c'était...
- Si tu dis pour bous protéger, je vais faire une crise de nerf Sophie. me coupa Biana
- Nous sommes en mesures de nous protéger de nos propres moyens, continua son frère, tout deux retenant visiblement leurs colères.
- Non.
J'ouvrit les yeux.
- Non.
Je me tournais vers eux.
- Non. Vous ne comprenez pas. J'étais... Trop... Incontrôlable ce soir là... Mon esprit et ma raison avait totalement laissé place au cœur.
- Alors, me demanda Grady, la voix brisé, la Sophie que nous avons vu ce soir là, recroquevillé, faible, en colère et perdue... Est ce tu ressens au plus profond de toi ? Ton véritable état ?
Je passais ma main sur mes cils, ne sachant pas quoi répondre à ça.
Parce qu'au fond de toi, tu sais qu'il a raison...
Mon regard se posa sur une des imposante fenêtre de la demeure, scrutant l'arrivée de certaine.
- Elle ne devrait pas tarder à arriver. précisais-je.
- Je ne sus pas de qui tu parle, me reprit Grady, mais c'est Elwin qui va arriver.
- Oh... Lui aussi j'ai hâte de le revoir... répondis-je à mon tour. Mais je craint qu'il ne puisse pas m'aider... Disons que mon métabolisme a... changé.
- Tu nous raconteras tout ça, mais pour le moment tu trembles comme une feuille. Elwin ou Lyvie trouveront sans doute...
- Non. Il n'y a qu'un seul remède, et je doute qu'il soit ici.
- La quintessence n'est ce pas ?
Je me retournais avec colère vers la voix de celui qui m'avait prit pour cobaye pendant 140 ans. Dire que j'étais né au 20eme siècle...
- Vous avez retrouver la mémoire ? répondis-je froidement. Néanmoins, continuais je en lui tournant le dos, il a raison. La quintessence est mon seul médicament.
- Nous pouvons en récolter, proposa le père de Dex, les cheveux plus en bataille que jamais. Il me semble avoir laissé mon appareil dans le labo, Dex ...
Et c'est ainsi que quelque instant plus tard, je me retrouvais une fois de plus sous la neige, cette fois recouverte de manteau, à attendre la fameuse machine, et à lutter contre une horde de personnes, bien que maintenant restreintevu le départ du cygne noir, et qui m'entraînais vers la maison, à grand renfort de " tu es glacée ! ", " tu as besoin de repos !" ou encore " Tu trembles comme une feuille, ce n'es pas raisonnable !".
Je les fit taire par un simple : " Croyez moi, ce n'est pas le froid qui me fait trembler."
J'avais une drôle de sensation, une sensation... Inquiétante.
Au fond d'eux même, ils me considèrent comme une personne inconnue. J'ai trop changée pour qu'ils aient plainement confiance en moi.
Je repoussais cette sensation le plus loin possible, et me surpris à lever la tête vers les étoiles.
Si je ne serai pas partir, me regarderais t'il de la même façon ? Est ce que j'ai l'air d'une parfaite inconnue ? Me comprennent t'ils ? L'acceptent t'ils ?
Je soupirais, lasse de tout ce manège...
Voilà bien longtemps que Sophie Foster a cessé de réfléchir à ce que les autres pouvaient penser d'elle...
Voilaaa !
Bon. Je vais pas mentir, j'ai eut du mal à l'écrire. Je suis pas vraiment convaincu par ce chapitre mais j'espère que vous l'avez aprecie, malgré le retard ( retard cause par le fait que des que j'écrivais un truc, j'étais pas convaincu )
Breffff
N'oubliez pas la pitite étoile jaune !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top