Chapitre 15
Nous avons toujours crut que l'eau n'étaient pas une arme, mais un besoin. Pour se laver, se soigner, boire...
Pourtant, quand l'eau se met en colère et déchaîne sa fureur, nous sommes les premiers à fuir... La tempête ne fait pas de prisonnier, il y a toujours de victimes. Et ceux, depuis la nuit des temps.
Il fallait que je me concentre.
Et que j'arrive à attraper mon cristal sous l'eau.
Il faut que je me souvienne...
Il n'y a ni maître ni soumis.
Nous somme deux égaux.
J'entrouvris légèrement les paupières avant de me forcer à les regarder.
Alors c'est eux, mes parents...
Pendant une secondes qui dura une éternité, je croisais le regard de mon père, Elendil.
Je n'avais pas de mots pour décrire le moment, ou, pour la première fois, ses yeux bleus nuits s'accrochent au miens.
Ma mère, pleine de grâce, s'avancait avec la grâce d'une danseuse et la noblesse d'une reine.
Ils étaient... Moi.
Sans doute ce fut pour cette raison que ma gorge se serra, et que mes yeux piquerent.
Une preuve concrète et irréfutable de notre lien de parenté.
J'avais les visage de ma mère, mes cheveux, bien que de couleurs opposés, étaient ceux de mon père, plus lisse et soyeux que ceux de ma mère.
Et ma mère biologique...
Avait la même particularité que moi.
Ses yeux et ses cheveux étaient parcourus d'une énergie pur, la quintessence.
Mes parents.
J'ecoutaient d'une oreille distraite leur discours de bienvenue, obnibulée par leurs voix, leurs visages, leurs gestes...
C'est lorsqu'il quittèrent l'estrade que je reprit mes esprits.
Cachant mon trouble de mon mieux, j'attrapais l'emplois du temps fourni et rejoins ma classe, celle des futurs ambassadeurs.
Autrement dit.
Trasht'ka*, comment je fais pour me retrouver dans des situations aussi délirante...
* insulte de langue inconnu ( n'oublions pas que Sophie est polyglotte )
J'avais entendu ce nom dans une vieille légende une fois.
Symbiose.
Pourtant, cela devait faire une éternité que l'eau m'appelait à le faire.
Mon corps commençait à s'engourdir et je ne sentait plus mes doigts à cause du froid.
L'eau m'appelait, mais pas comme avant. Elle me parlait doucement, calmement, et ne cherchait pas à me dominer.
Elle me disait que j'avais comprit et que j'étais prête à attendre le but final de tout elfe élémentaire.
Alors, d'un hochement de tête, je l'autorisait à fusionner avec moi.
Puissance.
Renouveau.
Confiance.
Invinsibillité.
Toute ces émotions s'entrechoquaient dans ma tête à une vitesse folle. Je sentir mes membres se ramollir, mes cheveux d'alléger puis mon corps devenir eau.
C'était une sensation étrange, presque euphorique.
L'eau se fondit en moi et se mêla à ma chair.
- C'est bien mieux ainsi, non ? Ne plus chercher à se dominer... Mais, je te préviens maintenant, je n'ai pas put le faire avant, tu allais laisser l'inconscience te recouvrir, tu subira sans doute quelque effet secondaire...
- Peu importe. J'ai une mission.
- Tu es courageuse, petite vague, va, et accompli ta mission.
Je fermais les yeux pour demander à l'eau de m'accompagner jusqu'à l'Atlantide. Un tourbillon me propulsa m'immergea encore plus dans mon élément.
J'arrivais bien trop vite à destination à mon goût, et je laissais à regret l'eau se retirer de mon corp.
Au revoir, petite vague, va vers ton destin et sois courageuse.
Promis...
Ce fut une fois que je recouvrait entièrement mon corp que je ressentit immédiatement un vide.
Peu importe, la bibliothèque des légendes est une prioritée.
Je courus vers celle ci avec un mauvais pressentiment.
Personne ne semblait l'avoir vu, obnubilé par le bureau des assortiments, mais la porte était... broyé imprécisement, comme...sous le coup d'une emotion... Sophie était passée ici.
Je n'oubliais pas son étrange nouveau talent qui ne correspondait à aucun critère. Souplesse et... Force ?
Je rentrait dans le sombre bâtiment et remarquait immédiatement une table renversé et... Lumineuse ? De plus près,elle semblait recouverte de minuscules cristaux mouvant. Je déchira un bout de ma cape et en récolter un morceau. Un vieux carnet atirra mon attention.
Le journal d'Elendil?
Je commençait à le feuilleter en comprenant de moins en moins. Pourquoi le conseil aurait'il...
J'entendis un très faible bruit et reposait précipitamment le carnet la où il était.
J'eut à peine le temps de me retourner qu'un violent choc me fit basculer en arriere.
Résiste.
Voilà a quoi se résumait mes pensées depuis que Mahal et Earwen m'avait emmenée près de la frontière, en levitant, étant donné que les pégase n'arrivaient que demain pour la ceremonie.
Autrement dit, une immense falaise s'étendait sous mes pieds.
Qui me donnait l'occasion de me teleporter.
Et j'en mourrais d'envie.
J'avais pris l'habitude d'espionner les cités perdus à travers les penses de Fitz.
Ainsi, je savais que hier, Linh avait saute d'une falaise, et au péril de sa vie, était rentrée en symbiose avec l'eau.
Et qu'on l'avait retrouvé devant Havenfield, évanouie, avec une grosse bosse, des cristaux de quintessence et un carnet.
Et ce carnet, je l'avais lue. Car c'est lui qui avait tout fait basculer.
Le journal de mon père...
Je n'avais que très rapidement entrevue les personnes que j'avais rencontré dans la cabane où j'habitais. Je restait, le jour, avec Lenwë, et la nuit, une fois ma véritable apparence revenue, avec Mahal et Earwen.
- Tu les espionne là ? me demanda Earwen.
J'hochais la tête, confirmant ces soupçons. Ils étaient en train de faire un pique-niquer sur les prairies d'Havenfield, entourés de m... de gardes du corp. J'avais prit l'habitude de surveiller l'esprit de mon apparenté... Enfin, de Fitz.
Je me tournai vers les deux filles qui m'observait avec compassion, en gardant un œil sur l'esprit de Fitz.
- Earwen, tu parlais de ta robe bleue ? Fit-je doucement, sachant tres bien que j'allais relançer de débat du moment.
- Ne m'en parle pas ! Elle sûrement été cousu par un lutin et la qualité du tissue est... enfin, il vient sûrement de cette matière appelée... synthétique.
- Voyons, ce n'est... commença Mahal
- Je t'assure que si tu dis qu'une robe ou rien, je te tonds les cheveux dans ton sommeil.
Je m'assois sur l'herbe, prenant plaisir à les écouter.
Mes cheveux, sous ma véritable apparence, était redevenus dorés et flottait librement dans le vent. Un sourire et ira mes lèvres lorsque je sentit une petite boule de poile m'escalader.
Je mit à chantonner tout bas pour Vana encore une fois la berceuse de Calla. Grâce à l'entraînement que j'avais reçu de l'Ylaya, je la comprenait sans problème.
Sous le vieux saule, au fond de la prairie,
L'herbe tendre te fait comme un grand lit
Allonge-toi ferme tes yeux fatigués
Quand tu les rouvrais, le soleil sera levé
Il fait doux par ici, ne crains rien
Les pâquerettes éloignent les soucis
Tes jolis rêves s'accompliront de...
Un appel à l'aide interrompit ma chanson. Il vient de mon esprit mais pas de moi.
Ils sont en danger.
Des éclats de rire fusent régulièrement.
- " Merci Genialantissime Keefe de cette idée de pique-nique !", c'est trop demander ? D'accord, on peut enlever le Keefe si on veut, mais bon...
- Où on peut enlever le Genialantissime... ironisa Dex.
- Sûrement pas ! Ça gâcherait tout !
Je souris narquoisement, presque par habitude.
Je me demande si je leur dirai un jour que ce n'est pas totalement moi, ce Keefe là...
Il n'y qu'une seule personne qui est découvert les autres facettes, et cette personne est porté disparue dans une certaine "citée dechue".
Tout le monde a été choquée, mais personne n'a voulu interroger le conseil.
On est vraiment une bande de trouillard... Sophie l'aurait fait depuis longtemps.
Les conversations s'arrêtent soudain, mais j'y fait à peine attention.
Une voix angélique s'élevait dans ma tête.
Je vis distraitement les adultes nous regarder avec curiosité, puis inquiétude.
Sous le vieux saule, au fond de la prairie,
L'herbe tendre te fait comme un grand lit
Allonge-toi ferme tes yeux fatigués
Quand tu les rouvrais, le soleil sera levé
Je ne me mis pas à paniquer.
Ni à vouloir arrêter ce chant.
J'ecoutait, tout simplement.
Il fait doux par ici, ne crains rien
Les pâquerettes éloignent les soucis
Tes jolis rêves s'accompliront de...
- Keefe !
Un corp me plaqua au sol. Biana.
Je vis avec incrédulité un couteau planté dans l'arbre derrière moi,puis
Le reste ce passa très vite.
Forkle était peut être un vieux fou, mais il avait pas tord. Sans Sophie, danger multiplié.
Qu'est ce que je commence à raconter moi...
Je serrai instinctivement les dents quand ma... mère et ses toutous retirerent leur capuche.
Biana et moi, ayant essayé d'échapper au couteau, étions isolé. Ça n'échappa pas au Invisibles.
Qui décidèrent de s'acharner sur nous.
De nouvelles silhouettes arrivèrent, nombreuses, sûrement en renforts.
Maleuresement, ce n'était pas nos renforts, mais ceux des Invisibles.
Je m'elancait au côté de Biana, étant isolé, nous avions peut être une chance d'appeler à l'aide.
Gisela, Vespera et Ruy nous pour suivirent dans notre course effrénée.
Allez savoir pourquoi.
Le problème, c'est que quand on joue à la conquête avec un psiciopathe, on se retrouve assez tôt... comme dire... enfermés.
Ce qui fut notre cas, mais, étrangement, la bulle de Ruy ne couvrit pas l'un de nous mais Havenfield tout entier.
Ils veulent jouer.
La course dura longtemps.
Pourtant elle se finit bien trop vite.
Devant la falaise.
- Dis Biana, commençais-je, ne la joue pas à la Linh, hein ? Loin de douter de tes compétences en nage, mais...
- Et bien. Ce ne fut pas long. débuta Vespera avec un air qu'elle espérait nonchalant,mais ces mains tremblait, trahissant sa nervosité.
- Nous n'avons pas fini, répliqua Biana.
Une voix sortit de l'ombre :
- Je crains bien que si.
Et 3 flèches sortirent de cette ombre.
Vers Biana.
Voilaaaa!
Desolé pour le retard ( les révisions on aime )!
( Linh en mode badass )
Etttt comme promis :
( Sophie 2.0 )
En couverture ?
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