C H A P I T R E 3 2
k e e f e
Je me laissais tomber sur le lit, une lueur de remord dans le regard. Certaine situation nous amenais à prendre des décisions ou chaque choix, quelqu'il soit, amènerait le malheur. Et je détestais ce genre de situations. J'entendis vaguement l'eau couler dans la pièce d'à coté, recouvrant surement les sanglots d'une vie perdue.
Mais je devais la laisser seule, comme je lui avais promis. Malgré tout ceux qu'on m'avait raconté sur la fille de Grady et Edaline, elle restais à mes yeux une inconnue présume morte avant mes 3 ans et connaissant mon nom avant que je me présente, bien que je pouvais plus que personne au monde comprendre les sentiments qui l'agitaient.
- Mon cher neveu commence à déprimer ?
Je me relevais précipitamment, rencontrant le regard de la cinglée qui m'avait amené ici. Maintenant que mes yeux n'étais plus obscurcis par le sédatif, je me permis de rapidement la détailler. Son visage presque enfantin était marqué par de longs cheveux blonds parcouru de légères boucles, ainsi que deux yeux bleus glaciers, semblable au miens. J'avais devant moi le presque parfait sosie de ma mère, et par descendance de moi, redoublant mon envie furieuse de m'arracher ces yeux bien trop semblable à ceux de ma monstre de famille.
- On dit pas bonjour à sa tata chéri ? ironisa t'elle en s'approchant doucement de moi.
Je reculait précipitamment, maudissant le temps perdus auquel j'aurais put chercher une arme, ou même un indice.
- Ça serait plus intelligent de ramener tes petits pieds juste ici, ou je devrai maloncontreusement utiliser un somnifère. Je veut juste te présenter quelqu'un, quelqu'un qui t'attends depuis très longtemps.
J'avancais d'un pas hesitant, considérant ses menaces, et un sourire satisfait ne tarda pas à étirer ses lèvres.
- Bien, comme tu as été obéissant, je ne te mettrai pas de bandeau cette fois ci.
Je serrai les dents, comprenant parfaitement son petit manège. Elle cherchait me déstabiliser en me parlant comme un animal de compagnie obéissant, mais mon éducation, aussi nul soit elle, m'avait au moins appris à ne rien ressentir face à ce genre de menaces. J'en avait entendu bien d'autres.
Je la suivi dans les couloirs volontairement illogique de la forteresse, mon regard sondant les couloirs uniforme de la forteresse à la recherche du moindre indice qui m'aiderait à sortir d'ici.
Nos pas débouchèrent finalement, devant une immense porte de fer, ornée de détails et de sculptures si subtiles que je parvenait à peine à déchiffrer. Pose de chaque côté de la porte, deux gardes gobelins adoptait une posture parfaite, et bien qu'il ne m'accorderent aucune attention, du loin en apparence, les dizaine d'armes qu'ils n'avaient pas pris la peine de cacher me dissuadèrent de m'attarder sur leur présence.
Je vis lentement la porte s'ouvrir, laissant place à une haute pièce peinte d'un noir uniforme, et pour mon plus grand malheur, recouverte de tant d'armes qu'au moins la moitié m'était totalement inconnu.
Super rassurant, Keefe. Tu es maintenant sur de pouvoir te faire arracher le coeur à la moindre syllabe de travers.
Je descendis mon regards sur l'imposant bureau dont la structure étais à peine visible, caché par de multiples papiers, autant de plans que de notes indéchiffrable à ma distance. Devant le bureau et dos à moi, une haute silhouette étudiait la paperasse, l'expression caché par de longs cheveux bruns à la lisseur parfaite. Je vis lentement son visage se retourner de ces innombrables papiers pour accorder son attention à ma personne, à mon plus grand malheur. Des que son visage resta à porté de ma vue, je m'attardais à peine sur ce visage tiré par la sévérité, ou même ces veines qui tirait sur le vert, mais sur ces yeux.
Ces yeux de la couleur du malheur.
Car tout comme ceux de ma prétendue tante, de ma monstre de mère, ou encore et malheureusement des miens, ces yeux reflétait un bleu glacier presque transparent n'aspirant de mon regards qu'une vague de dégout et de peur. Je vis le visage de ma mère, des oreilles pointus et un regards bien plus froids en plus. Sa tenue n'arrangeant rien à l'attitude glacial qu'elle adoptait, composer d'une longue robe de soie noir retenue par une simple ceinture, sur lequel s'accrochait une dizaine de dague dont la lame ne laissait aucun doute quand à la capacité à vous faire perdre la vie instantanément.
Un fin sourire s'accrocha sur ces lèvres recouvertes d'un rouge sang au contour parfait, me donnant l'impression d'êtres plus petit que les poussières qui m'entourait.
- Bonjour Keefe, articula t'elle d'une voix qui ce voulait douce. Ça fait bien longtemps que je ne t'ai pas vu.
Face à mon manque de réaction, elle étira ces lèvres d'un sourire inquiétant, avant de de prendre une voix volontairement effrayante :
- Tu ne viens pas saluer ta grand mère ?
Ma grand mère. Mon visage garda une neutralité impeccable, pour la simple et bonne raison que je n'avais aucune idée de la façon dont je devait prendre cette nouvelle. Surement très mal. Celle que je supposais être la cheffe de la plus grande organisation rebelle, du côté méchant malheureusement, était ma grand mère. La mère de ma mère. Ma famille allait décidément de surprise en surprise, malheureusement jamais bonne.
Pourquoi me regarde t'elle comme si j'étais censé dire quelque chose ?
- Bien, reprit elle. Ravie de voir que la nouvelle a l'air de t'enchanter au plus haut point.
Elle n'imaginais même pas.
- Je vais donc passer droit au but, en sautant la phase ou je suis censé te convaincre de me faire confiance en te manipulant. Je ne suis sûrement pas ta mère qui s'amuse à faire des idiots et inutiles de discours avant d'attaquer.
Charmant.
- Je n'ai qu'une petite question pour avant de faire la connaissance de mon petit fils adoré, tu as surement vu que ta gentille petite colocataire était enceinte. Et je suppose qu'elle t'as confié l'identité du père pour...
- Quoi ?
Je me maudis immédiatement d'avoir parlé, surtout qu'il n'avait pas fallu longtemps à mon esprit pour comprendre la où elle voulait en venir.
- Je fait pas l'innocent. Le blonde est enceinte, et je sais qu'elle t'as confier l'identité du père.
À vrai dire je l'avais deviné, mais il était temps de sortir un des pire et meilleur talent que je possédais : le mensonge.
- Elle ne m'a rien dit à ce sujet. Je le jure ! ajoutais je face à son regard méfiant. J'ai senti une deuxième source d'énergie venant de son ventre qui m'a permis de la savoir enceinte, mais je n'ai aucune idée de l'identité du père.
Elle me sonda du regard, avant de fixer un autre point, le regard flou.
- Vois tu, je n'ai pas eut que des filles, soit ton idiote de mère et ta tante, j'ai eut un fils également. Je l'ai bien trop tard pour qu'il me soit utile à la moindre tâche, rajoutant au fait qu'il n'avait pas en lui ceux que j'attendais. Je l'ai donc jeté dans la plus grande poubelle elfique du monde, les cités perdus.
Pas de doute, c'etais bien la mère de mon monstre maternel.
- Il est devenu pyrokinesiste, en parfait idiot. Il a grandi seul, connaissant ces origines maudites si je puis dire. Il est tombé... amoureux d'une idiote d'elfe. J'ai découvert qu'elle tombe enceinte avant qu'elle même ne le découvre. J'ai pensé que cet enfant, lui, pourrait avoir ce que j'attendais de lui, mais mon idiot de fils c'est enfoncé, et sans la savoir enceinte il s'est décidé à brûler son prétendu amour. Bien que le spectacle était particulièrement amusant, l' enfant aurait ce que je cherchais. Je l'ai donc sauvé pour l'amener ici en attendant calmement que l'idiote daigne d'ouvrir ces yeux. Mon seul problème étant que mon fils étant mort comme un parfait incapable, brulé comme du fumier, je he peut pas tester blondinette pour savoir si son fils est de mon sang. Du sang de cet incapable de Brant.
Je pris une inspiration, ingurgitant le plus d'information possible dans vraiment en comprendre le but. Brant. Brant était mon cousin. Ma famille ne pouvait pas être pire.
- Heureusement ta mère a décidé de prendre une bonne décision dans sa vie, et à laisser son petit groupe de rebelle en quête d'identité pour tomber enceinte. J'ai senti des ton premier souffle que tu avais ce que je cherchais. Et je t'ai calmement laissé grandir, en attendant patiemment le réveil de blondinette, dans le parfait ordre des choses. Bien que j'ai put me permettre pendant tes 5 premières années de t'amener ici, trop de souvenirs effacés ne sont jamais bon, et tu n'as jamais revu ces murs depuis.
Je suis le petit fils de la pire femme que le monde porte.
Ma mère a une soeur qui à de sérieux problème mental et un frère qui n'a pas assez d'adjectifs pour définir le monstre qu'il est.
Ne pleure pas Keefe.
- Que comptez vous faire de moi et de Jolie ? demandais-je, ne tentant plus de cacher mon angoisse.
- Pour la fille, seul l'enfant m'est utile si mes calculs sont bons, quand à toi je compte bien sur te donner ton héritage, sourit elle.
- Et en quoi consiste ce fichu héritage ? finis-je par craquer après un court moment d'hésitation.
J'avais l'impression tournait autour de cet héritage, que tout ce qui avait put arriver, bien ou mal, se ramenait à se fichu héritage que ma mère me rabâchait sans cesse au oreilles.
Je devais et j'avais besoin de savoir, qu'est ce qui valait la peine de tant d'horreur et de sacrifices ? Quel était la fichu chose pour lequel j'étais littéralement né ?
- Tu comprendra bientôt mon chou, tout est dans le sang.
Puis, avec un dernier regards rempli de folie vers ma personne, elle se rassit sur son interminable bureau, l'attitude désintéressée. La main de la soeur de mon monstre maternel se posa sur mon épaule, me guidant doucement vers la sortie.
Je ne fit même pas l'effort de regarder autour de moi, le regard vide.
- Keefe, m'appela ma tante, le regard hésitant.
Elle ouvrit la bouche, tandis que je me forçais à lui accorder une once d'attention. Elle changea finalement d'avis, et garda pour elle les mots qu'elle aurait voulu m'accorder, comme retenu par une force invisible.
La porte finalement s'ouvrit devant moi et je me vis à peine rentrer dans la pièce rose, seul le bruit de la porte se refermant derrière moi résonna longtemps dans mes oreilles. J'étais seul dans cet environnement qui me correspondait si peu, les sanglots silencieux résonnant encore dans la pièce voisine.
Je m'arrêtais devant l'imposant miroir face à la pièce. Il était décoré de moulures peinte d'un rose délicat, reflétant parfaitement l'image de l'object. J'approchais mes doigts vers un coin du miroir et commençais à gratter la peinture à l'aide de mes ongles abimés, révélant un bois moisi par les années et abandonné de tout soin depuis bien trop longtemps.
Le reflet n'était que l'illusion que l'esprit nous imposait, il suffisait de creuser la couverture pour en découvrir l'esprit.
Mon regards remonta sur la couleur qui couvrait mes pupilles, marquant à vie ce que j'étais.
Un déchet manipulé par sa propre famille.
Brant avait au moins eut la chance d'hériter des yeux de celui qui devait être son père. Finalement, je ne fallait pas plus que lui. Il ne manquait plus que je brule la personne que j'aime pour perpétuer la merveilleuse vie de mon cher tonton. Tout les pires êtres de cet planète rassembler par un même sang.
Mon poings finit sur mon reflet, brisant la couverture qui le reflétait mon agoisse. J'était ma propre angoisse.
Ma main commença à me bruler, et je vis une goutte de sang s'écraser lentement sur la sol.
Mon sang maudit.
Je me recroquevillais lentement autour de ma main dans laquelle s'enfonçais de petits bouts de verre irréguliers. Mon souffle s'accéléra, coupé par des pleurs guidés par une sourde angoisse. Je finit par m'allonger par terre, le corps recroquevillé autour de ma main couverte de sang et les yeux écarquillés de peur à la simple idée de fermer les yeux, pour finalement retrouver cette obscurité bien trop familière et angoissante.
Je devais trouver un point d'ancrage dans cette océan d'angoisse, et presque immédiatement une pair d'oeil étincelante m'apparut. Je me servi de ces pigments d'or et de bruns pour me écarter celle du bleu polaire de mes angoisses.
Elle viendra me chercher. Elle devait aller me chercher.
Bonyour ! J'espère que ce nouveau chapitre vous a plu ( je sais pas si il était compréhensible mais bon 😭 )! Si vous avez des questions n'hésitez pas à les poser en commentaire !
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