C H A P I T R E 25
Tata m'entraina vers le groupe avec determination, tout mon contraire, c'est à peine si je trainais des pieds. Si elle me lâchait la main, je m'écroulais. Je nous vis distraitement arriver dans une rue déserte, à l'extrémité de la cité, occupé par neufs capes, et un homme à terre, Forkle.
Mais c'est à peine si j'y fis attention, le regard était focalisé sur les deux personnes qui surplombait tout le monde, dont une émettais une lumière sous son épais tissus. Je resserais ma cape encore une fois autour de mon visage, car bien que Tata m'avais assurer que je ne " brillais " pas, le simple fait qu'ils ne le découvrent avant que... Enfin.
- Pourquoi es tu en retard, pourquoi n'as tu pas caché ton visage, et qui est cette personne ? demanda une voix sévère à ma droite, caché dans l'ombre de la ruelle.
Je déglutis, alors que Tata s'avança vers Forkle et lui plaqua un main sous le nez. Elle aspira son souffle, du moins suffisamment pour qu'il s'évanouisse sans... rendre l'âme. Je réprimais un frisson alors que lorsqu'il sombrais dans l'inconscience, Forkle me fixait, une lueur indéchiffrable dans le regard, sans même résister.
- Que fais-tu ? l'interrogea la femme qui émettait une faible lumière, soit ma mère. Nous devions l'interroger, nous ne savons pas ce qu'il fait la, sans son jumeaux et pourquoi ils a engloutis des froi... continua t'elle, sans plus faire attention moi.
- Pas la peine, répondis immédiatement Tata, je sais ou étais passé. Et il est temps que vous sachiez la vérité. Et que je suis désolé, sincèrement. Je sais pourquoi il est revenue, ou plutôt, pour qui...
Je suivais la conversation, remarquant que Tata essayait de gagner du temps. Le temps de rassembler mon courage. Avant que quiconque ne réagisse, je fis un pas en avant, et me raclais la gorge, sans doute dans l'espoir de sortir une voix moins tremblante :
- Il est revenue pour moi.
Une des silhouette encapuchonnée se tourna vers moi et me sortis sa voix la plus ironique :
- Ah oui ? Et à qui avons nous l'honneur ?
- Je m'appelle Sophie, Sophie Foster. J'ai 154 ans, et j'ai grandie chez les humains, pour finalement vivre dans les cites perdus. Je suis teleportatice, optimisatrice, installatrice, polygotte...
Je pris une longue inspiration, perdant la confiance qui s'était accumulé en moi durant ma petite présentation, les doigts crispé autour de ma capuche :
- ... Télépathe et ... Phycienne.
Je baissais doucement ma capuche, révélant progressivement mes longues oreilles, puis mes cheveux et mes yeux brillants, resplendissant dans la sombre ruelle à peine éclairé par quelques lanternes. Les mêmes que la femme qui se tenaient quelques mètres devant moi, les yeux écarquillés.
( rappel : le fait d'avoir les cheveux et les yeux brillants sont les caractéristiques du talent de phycienne, talent passable uniquement passable de mère en fille. Étant donné que la mère de Sophie est la seule autre phycienne connue, elle ne peut être que sa mère. De plus, l'âge de Sophie ( 154 ans ) correspond à l'âge où les jumeaux Forkle lui ont "enlevé" son bébé )
D'un même mouvement, tout le monde tourna vers la tête vers tata, qui se content de se mordre la lèvre et d'hocher brièvement la tête, confirmant leur stupéfaction.
Mon père s'avança lentement vers moi, jusqu'à n'être plus qu'à quelques centimètres. Je fermais les yeux, lorsque je sentis une main m'effleurer doucement la joue, comme voulant vérifier que je n'étais pas un mirage, sortis d'une imagination que l'espoir aurait ravivée.
Je rouvris les yeux lorsque une main vint doucement me relever le menton, ses yeux examinant chaque parcelle de mon visage, m'analysant sous toute les coutures. Ses yeux bleus s'accrochèrent au miens, dorés, recréant la pénombre de la nuit et la lueur rassurante des étoiles.
Ma mère, légèrement plus grande que moi, s'arrêta à ma hauteur, les yeux voilés de larmes d'or.
Elle leva la main, hésitante, puis finis par la poser sur mon épaule. Sa bouche s'entrouvrit légèrement, comme si elle pesait ses mots puis elle finis par soupirer et ce décider à parler :
- Je... Suis désolée de ne pas t'avoir protéger ce jours là...
Je la considérait avec étonnement, ne soupçonnant absolument pas que ma mère aurait put s'en vouloir d'une quelconque façon, et bien que je ne devais sûrement pas bien saisir toute la teneur de ces mots, je chuchotais d'une voix douce :
- Je... Je ne vous en veux pas.
J'avais failli sortir que je ne leur en avait jamais voulu, mais ça aurait été mentir. Quelque mois plus tot, je parlais désinvoltement des personnes qui aurait abandonnés leur filles sans amour et sans se connaître à des expériences génétiques, mais qui étaient en réalités deux personnes aimantes, qui avait dut me protéger mais qui avais tous simplement fait confiance au mauvaise personnes.
Je me râlais la gorge pour reprendre une voix à peu près claire, tentative qui échoua puisque ma voix se cassa immédiatement. Ma seconde tentative fut plus convaincante et je le tournais vers l'homme qui se tenait évanouis à quelque mètres de moi.
- Je pense vous devoir des explications à propos de mon retour, et par consequent celui de Forkle...
- Forkle ? s'etonna une des capes. Nous connaissons ces criminel sous les nom de Daeron et Daquiem ( poussière d'agonie et renouveau en gnome ).
Je soupirais, peu à l'aise de raconter mon histoire devant toute ces personnes inconnues. Un pilier, toujours caché sous sa cape, s'avança et encarta théâtralement les bras en regardant celui qui venait de prendre la parole :
- Voyons, laisse la Anario ( soleil en gnome ) ! Elle a l'air d'être épuisé et le simple fait que... Elle vienne de rencontrer... Enfin elle dois s'écrouler de fatigue !
En temps normal, je lui aurait fait remarquer que j'étais à côté, mais là je ne pouvais qu'approuver ses dires. Ma tête semblait si lourde que j'avais l'impression qu'elle pouvait à tout moment tomber par terre, et mon corps semblait presque anesthésié sous la fatigue, l'effet de la quintessence que j'avais pris s'evaporant peu à peu.
Ma mère darda un regard inquiet sur moi, tandis que mon père posa une main rassurante sur mon épaule. J'aurais été terriblement gêné en temps normal, mais actuellement, je ne rêvais que de m'écrouler dans les bras de n'importe qui.
Mon père distribua rapidement l'ordre à tout le monde de rentrer, et sous l'approbation unanime, tout le monde monta sur un de tout les pégases présent dans la corniche d'une maison, mais que je ne n'avais pas eut la force de remarquer. L'un d'eux pris violamment Forkle sur son épaule, et le jeta sans pitié sur son pégase avant de s'envoler avec lui.
Je soupirais, sans le vouloir, la présence même de Forkle, ou Daeron comme ils l'appelaient, m'avais entièrement crispé. Mon père finit par ce rendre compte de sa main sur mon épaule, et m'interroga silencieusement du regard. J'étais bien trop fatigué pour protester, et je le sentais doucement sombrer dans l'inconscience, réveillant ma fraîche blessure au ventre, celle de la flèche.
Les yeux de mon père s'accrochent une dernière fois au miens tandis que l'obscurité m'engloutis doucement. Je me sentis rattrapée par deux bras rassurant et protecteurs, tandis qu'une voix féminine me murmura de me détendre, et de laisser l'inconscience me prendre...
Grady soupira, encore une fois. Sophie était partie, sous leur autorisation de plus ! Mais Biana, Fitz, Dex, Linh et Tam, plus bornée que jamais, avait réussis à se glisser dans la faille de Sophie, laissant à présent tout le petit groupe... Disparue. Le plus incertain semblait être Keefe, qui étais le seul à ne pas être partie de son plein grès pour s'emmêler pour une vieille guerre, bien plus vieille qu'eux, même pour Sophie.
Malgré lui, Cassius avait été ébranlé par l'hypothèse de Sophie, comme quoi Keefe serait un enfant de la face sombre de cette fameuse cité, à present lié aux invisibles. Il était évident que Keefe ressemblait incontestablement à Cassius et Gisela, et Cassius maintenait n'avoir aucun lien avec la cité hybride, ce qui laissait entendre que d'après l'hypothèse de Sophie, et de manière plus plausible, se serait Gisela qui avait un lien profond avec la face sombre.
Aucun télépathe n'arrivait à joindre tout ces enfants, plongeant Havefield dans une ambiance de panique mêlé d'espoir. Ainsi que de recherches, beaucoup de recherches. Aucune source be semblait pourtant plus nous en informer que le journal du supposé père biologique de Sophie, Elendil.
Contrairement au conseil de Sophie à propos de la façon de l'ennemi pouvait rentrer à Havenfield, moi et Eda étions rentrer, entourés de gardes du corps.
Nous avions tenter de protéger les gnomes en les renvoyant temporairement, mais ils avaient refusé, appuyant que le fait que si Flori faisait partie des gardes du corps, c'est que les gnomes étaient tout aussi apte à se protéger, et que nous aurions besoins d'eux pour s'occuper des animaux d'Havenfield.
Un autre problème s'imposait à nous, qui n'était autre que la rentrée à Foxfire. Tout le monde s'était accordé sur le fait que le conseil devait rester loin de tout ça, mais comme expliquer l'absence de Sophie, Dex, Tam, Linh, Biana et Fitz sans attirer l'attention sur nous ?
Les problèmes semblaient d'empiler jours après jours, et malgré notre acharnement, il était évident que nous ne pouvions qu'attendre. Et s'occuper l'esprit. Chercher un portail, chercher des indice sur la cité déchue, s'occuper des bêtes, cuisiner même... Tant d'agitation pour finalement ne pas se morfondre et déprimer.
Des cris paniques me sortirent de ma réflexion, et je me mis immédiatement à courut en leur direction. Un rugissement effroyable recouvrait un instant le vacarme ambiant. Un rugissement que je connaissais maintenant par cœur. Mes pieds s'enfonçait irrégulièrement dans la terre, sautant parfois des seaux ou des ustensiles qui trainaient.
Mes doutes se confirmerent des que je fus arrivée devant son enclot. Il semblait encore plus fou que d'habitude, la respiration haletante et les yeux dilatés. Il souffrait. Mais il était libre.
Le mastodonte était libre.
Je vis dans un coin Eda ordonner au gnomes de le laisser.
Il y a un point où la folie prend pas sur la raison, et qu'il n'y pas de retours possible.
Pendant un instant, ces yeux s'accrochent au miens, me remplissant d'un sentiment de déjà-vu.
Ce mastodonte avait exactement les mêmes yeux que les personnes que j'hypnotisais.
Des yeux suppliant, remplis de peur, d'acceptation et de colère. Je connaissais cette impression désagréable trop bien pour la mélanger.
Le mastodonte me lança un dernier regard, un dernier appel au secours, pour redevenir complètement fou. Sa queue se balança dangereusement avant qu'il n'etende les ailes pour partir vers la mer et plonger dedans, provoquant une immense vague qui s'echoua violamment sur la falaise.
Ma respiration s'emballa lorsque je réalisais. Le mastodonte avait été hypnotisé, j'en était certain. Il n'avait même pas essayer de croquer un vermillan ou un dinausaure qui passait par la, et je m'y connaissais suffisamment pour constater le problème la où ses yeux vide était sans hésitation parti vers la mer, alors que l'instinct de survie d'un animal, sauf principalement aquatique, choisissait la terre, plus sure et rassurante, offrant d'avantage de nourriture et de repos.
Le conseil ne s'encombrerait sûrement pas d'un mastodonte, la cité déchue n'avait pas ce project où nous aurions été prévenus par Sophie, ne restait que la face sombre mêle aux invisibles. Le mastodonte avait du être hypnotisé pour se rendre à la face sombre, sûrement pour rejoindre son horrible créatrice, ou au moins pour servir de machine de guerre.
Heureusement le mastondonte était pourvue de traceur, erreur que les invisibles n'aurait jamais fait. Jamais ils n'auraient oubliés que le mastodonte était sous haute surveillance, suivie par le conseil en personne.
On aurait presque dit... Une invitation.
Comme si... Ils voulait qu'on les retrouvent. Qu'on les traque. Qu'on les rencontrent.
Et nous n'allions pas nous en priver. Pour détruire le mal à la racine, et briser le jeu malsain qui s'était installé il y a maintenant plusieurs siècles, et qui prenait bien trop d'ampleur.
Voilouuuuu !
Bon. J'ai mis du temp à écrire ce chapitre mais j'étais juste... Pas organisée.
En fait ça fait une semaine que j'ai écrit ce chapitre mais comme j'étais pas convaincue je l'ai laissé pour " quand j'aurais de l'inspiration ". Et au final, j'ai ajouté 3 phrases parce que je savais pas quoi mettre. 😂👌😐
Du coup je suis toujours pas trop convaincue de ce chapitre 😂 mais je suis bien inspirée pour le prochain, qui contiendra sûrement un point de vue de Keefe, et donc THE explication de Jolie. ( et oui, je serai plus rapide )
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