C H A P I T R E 2 9


S O P H I E

Inspirer. Détendre ses doigts. Relâcher ces épaules. Expirer.

Mon cœur semblait près à exploser sous la pression. Il me semblait assister au film de ma propre vie, et pour cause, je marchait derrière mes parents biologiques, qui semblaient bien trop parfait pour être réel. Les dernières heures avaient été un mélange éprouvant de fatigue et d'adrénaline que même des heures de sommeil ne parvenaient pas à soulager.

Mes talons claquaient dans un rythme irrégulier sur un interminable couloir de glace, laissant ma robe s'étaler gracieusement autour de ma silouhette. Longés de hautes verrières donnant sur Olympia, de moulures et de peintures plus extraordinaire les une que les autres, il donnait l'interminable impression de s'allonger à l'infini. Trop nerveuse pour remarquer les petites portes qui longeaient également celui ci, je suivais aveuglement mes parents qui n'abordaient pas le moindre signe de pression.

Plus nous descendions, plus les couloirs se resserrait, et l'atmosphère pure et naturelle devint une série de long couloir en ordre incohérent éclairer de simple lampes humaines. Je finis par placer ma main devant mes yeux, évitant ainsi tout contact de la désagréable lumière avec ma pupille.

Ma robe, que j'avais choisi aérienne et volumineuse, raclait douloureusement les rebords métallique du couloir, ajoutant à l'atmosphère inquiétante un bruit désagréable de rouille.

Mes parents poussèrent une lourde porte de fer dans un grincement digne de film d'horreur, révélant... révélant Forkle. Toute chaleur avait disparu dans le regards des deux dirigeants, offrant à l'elfe attaché un aperçu terrifiant sur la lueur dangereuse qui venait de s'allumer dans leurs yeux.

Pourtant, Forkle ne faisait que me fixer, moi et mon incompréhension total. Pourquoi diable mes parents m'avait mener à lui ? Je n'étais pas... Nous n'étions pas censé obtenir des réponses ?

- Bonjour Daeron... ou Daquiem ? Au quel des deux avons nous affaire ? commença froidement mon père.

Les paroles de mon père eurent le mérite de me réveiller de l'insoutenable regards de mon ravisseur. Je l'examinais rapidement, analysant sa peau qui semblait moins froissée qu'à l'accoutumé, ainsi que ses yeux qui ressortait d'une lueur inédite. Je déglutis face au effets des froisselles qui disparaissait lentement de son organisme, ou était surement dut au fait que l'elfe qui m'avait mainte fois sauvé la vie, et à qui j'avais donné toute ma confiance se tenait maintenant devant moi, attaché comme du vulgaire bétail.

Malgrès les regards insistant de mes parents, Forkle, aka Daeron... ou Daquiem, ne me lâcha pas du regards. je vis même un petit sourire rehausser ces lèvres, me faisant soudainement ressenties effets de la température glacial de l'endroit.

- Colibri... murmura t'il.

- Que raconte t'il ? Sophie ? s'inquiétant ma mère à la vue de mon visage livide.

Je serrais les points, comprenant bien vite que Forkle était en train de parler dans une autre langue , usant ainsi de mes talents de polyglotte à mon insu afin que mes parents ne comprenne pas un mot :

- Le dénouement approche, et chacun de tes choix pourrait définir l'avenir de beaucoup de personnes... N'oublie pas qui sont tes vrais amis, et que certain fait sont plus éprouvant à accepter qu'à réaliser. Malgré ta position, certain événement sont écrit, et tu ne pourras rien y faire, certaine perte seront inévitable. À la fin de ce changement, quoi que soit le résultat, ta mission se terminera, ainsi que certaine de tes compétences.

Il marqua un temps d'arrêt, choisissant ses mots avec soin, deculpant mon impatience et ma soif d'expliquations. Il m'adressa un regard insensible, me jugeant de la tête au pieds avant de lâcher un sourire satisfait :

- Je suis fière de mon travail.

J'ecarquillais les yeux, autant choqué que révolté. Content de son... Travail ? Un travail ? À ces yeux je representais seulement une vulgaire expérience scientifique paramétré avant sa naissance pour... Pour quoi ?

Serrer les dents.

C'est tout ce que je pouvais faire. Forkle était un des seules à qui j'ai accordé ma confiance, et il me traitait définitivement comme un object. Hors de question de perdre le contrôle devant lui, surtout pour de simple mot.

On m'avait mainte fois avertis du danger de mes émotions, source de deux talents aussi rare que dangereux. Je ne voulais pas explorer les limites de ma colère en tant que phycienne et installatrice.

Les deux talents les plus instables...

C'est pourquoi je me contentais de serrer les dents, gardant mon air inébranlable.

Comme l'aurais fait un object.

- Tu es bien plus qu'un object Sophie. Tu es un messager, une sorte d'interrupteur entre notre monde et...

- Je. Vous. Interdit. De. Lire. Dans. Mes. Pensées, crachait-je.

Mes cheveux commencèrent doucement à s'illuminer, bien vite accompagner de mes yeux. Mes parents entendirent ça comme un signal, et Forkle n'eut besoin que de quelque secondes pour s'évanouir.

- La télépathie va bien au delà de ce que tu penses Sophie, répondit mon père sous mon regard abasourdi.

Ma mère se rapprocha de moi, les sourcils froncés d'inquiétude.

- Tout va bien ?

Je m'apprêtais à hocher la tête, mais ma mere anticipa mon geste en attrapant une de mes mèches.

Je baissais rapidement la tête vers ces quelques cheveux brillants laissant pourtant transparaître toute mes émotions.

Comprenant mon inquiétude, ma mère me rassura d'un sourire :

- Je t'apprendrai à cacher tes cheveux, murmura t'elle doucement.

Hochant la tête, je réclamais cependant certaine explication :

- Pourquoi m'avoir amené ici ?

- Sans doute pour retarder l'inévitable, soupira mon père. Nous avions esoin de répondre, et quoi qu'il soit, il n'est pas en mesure de nous les apporter.

- Il a quelques séquelles, reprit mon père à la suite de mon regard perplexe. Son cerveau est comme... Endommagé. Son esprit vogue entre conscience et inconscience, comme si il était divisé.

Mon sang se glassa doucement lorsque je compris ce qu'on mon père avançait. Mais à la vue de son regard intrigué, il n'en connaissait pas la teneur.

Des bribes de souvenirs remonteront désagréablement, me projetant dans un passé proche mais si lointain à la fois...

" Je suis heureux que tu sois venue me dire au revoir..."

- Son jumeaux est mort, ajoutais-je, coupant court à ses souvenirs.

Sous mes yeux.

Mes parents gardèrent le silence un petit instant, avant que ma mère ne se décident à prendre la parole :

- Ça expliquerai son déficit mental. Ils ont toujours été très proches, sa disparition à dut lui arracher une partie de sa conscience.

Mon regard se perdit sur la silouhette inconsciente de Forkle, m'arrachant un petit pincement au cœur. Ses bras maintenus en l'air par de lourde chaînes l'empêchait de s'étaler sur le sol. Je passais une main sur mes cils, rattrapée par le douloureux souvenirs de la vision de Forkle allongé au sol, inconscient.

Même visage, même expression.

Je soupirais et offrit un faux sourire à mes parents :

- Je pense qu'il est temps de définir mon rôle dans cette citée.

Je disparut, bien vite suivis de mes parents, dans la petite porte de fer sans un dernier regard pour Forkle, l'esprit torturé par mille question. Et pour cause, Forkle y avait répondu par un enchevêtrement d'indices et de sous entendus sans queue ni tête.

- Sophie ?

La voix de ma mère me tira de mon inconscience, me faisant soudainement réaliser que je n'avais aucune idée de où aller, ou même dans l'endroit où je me trouvais.

Je laissais passer ma mère d'avant moi avec un léger sourire, replongant immédiatement dans mes pensées.

Je devais impérativement protéger mes proches, sans compter ceux qui veillaient encore sur les cités perdus. Fitz, Biana, Dex, Tam et Linh était en sécurité ici, du moins pour l'instant. Mon seule et unique objectif se concentrait sur Keefe.

Mis à part quelques suppositions d'Earwen sur un lien parentale avec la face sombre, son esprit était en silence radio.

D'autant plus inquiétant.

Je lachais un soupir de soulagement lorsque ma pupille entra finalement en contact avec la lumière naturelle des immenses couloirs vitrés.

Cette fois, le chemin fut plus court, et bien assez vite des cris scandalisés remontrent à mon oreille, me fesant d'autant plus douter.

Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que mon arrivée n'étais pas appréciée de tous, et que le diadème posée sur ma tête n'allait pas plaire.

Mes parents, ressentant sans doute mon angoisse, m'adresserent un regards chaleureux, et dans me laisser le temps de m'interroger, ils pousserent la lourde porte qui nous barraient le chemin. Au contact de leur peaux, la porte sembla frémir, comme si elles les reconnaissaient, puis s'ouvrit lentement.

La première chose que j'aperçut à l'intérieur fut l'immense table ronde qui trônait au milieu de ma pièce, me ramenant dans les comptes de mon enfance vers les légendes arthurienne de la table ronde.

Sculté dans des détails et des dessins complexe à donner le tournis, elle s'entourait de huits chaises impressionnantes de part leur gabarit et leurs détails. Le plafonds se divisait en huit parties, chacune représentant un élément.

Esprit, Terre, Feu, Eau, Air, Lumière, Ombre et Quintessence.

Les murs était recouvert de fresques et de cartes plus anciennes et impressionnantes les unes que les autres. Je me mit à détailler les personnes, chacune assise sur un siège.

Parmis les regards bienveillant, je reconnut Tata, habillé d'une robe blanche qui lui donnait des allures pure et innocentes. À ces côtés, une jeunes femme au regards océans et a la presence écrasante, sans aucun doute la mère d'Earwen.

Malheureusement, tous les autres m'offrirent un regard froid.

Le pilier de la Terre, un elfe, m'offrit un regards dénués de sentiments, et je ne put m'empêcher de rester un instant bloqué sur ses yeux brins parsemé de petits éclats verts hypnotisant.

Le pilier de Feu, une elfe au allures de guerriere indomptable, gardait un air neutre face à mon arrivée, se contentant de secouer ses cheveux blonds marqués de nombreuses boucles tombant gracieusement sur ses hanches.

Le pilier de Lumière, une elfe à la peau de porcelaine s'accordant avec son regards bleu pâle et sa chevelure platine m'observa longuement avant de reposer les yeux sur la table, comme indifférente.

Et enfin, le pilier de l'ombre abordait une carrure impressionnante, et sa chevelure et son regards sombre n'arrangeait rien à l'aura effrayante qui l'entourait.

Chacun, à sa façon, émettaient un charisme impressionnant, rajoutant ce critère à ma longue liste de stress.

- Tiens tiens... murmura le pilier de ombre, les yeux fixer sur mon diadème.

Mes deux parents partirent s'assoir au deux sièges restant, faisant redoubler ma panique croissante. Nul doute que n'importe qui serais intimidé par les huit pairs d'yeux qui me fixait plus ou moins sévèrement.

- Nous devons définir la place de Sophie, commença mon père.

- Et si nous laissions la jeune fille se présenter avant tout, sourit froidement le pilier de Terre.

Je ne sais pas si c'est le stress qui me gardait consciente, et l'adrénaline qui fit bouger mes lèvres, mais je réussis à sortir un semblant de phrase :

- Je m'appelle Sophie Foster, articulais-je difficilement.

À mon nom, l'elfe de Lumière sembla se réveiller, et m'observa avec curiosité.

- Le colibri... Je me trompe ? demanda l'elfe de Lumière.

J'hochais le tête, surprise qu'elle connaisse ce nom.

- Et bien... J'ai une question, Sophie : pourquoi vouloir intégrer notre citée ? Car c'est bien ce que vous êtes venus demander, n'est ce pas ?

Je marquis un temps d'arrêt, consciente de l'impact que ma réponse déterminera leurs choix :

- Je... J'ai conscience d'être une étrangère débarqué de nulle part, et que mes cheveux et mes yeux sont là seule raison qui vous pousse à ne pas me jeter, moi et mes amis, d'où nous venons mais... Je veux aider. Toute ma vie, ou même avant même de naître, on m'a appris et endurcit. Je ne sais pas pourquoi moi, et dans quel but, mais je peut affirmer une chose : je veux et je peux vous aider.

Je pris une courte inspiration avant de continuer mon monologue :

- Je sais que vous savez que les Invisibles se sont liés à la face sombre, et je connais plus que n'importe qui leur organisation. Je ne sais pas pourquoi j'ai six talents ou que j'ai des informations dans mon cerveau que je ne comprends pas moi même, et je ne demande pas une couronne ou un titre : je veux juste arrêter ce cauchemar et protéger mes amis.

Je m'arretais, consciente de m'emporter, laissant la salle dans un lourd silence.

- Et bien... Merci Sophie, nous allons voter, repondit simplement le pilier de Terre.

J'hochais la tête et me tournais vers les lourdes portes, sans résister à la tentation de m'arracher un cil une fois dos à eux.

- C'est bien votre fille, aucun doute la dessus ! entendis-je avant que la porte ne claque dans mon dos.

J'eut la surprise de découvrir Earwen derrière la porte, un grand sourire scotchés sur le visage :

- Sophie ! Tu as été impresionnante ! J'imagine parfaitement la tête de cet idiot de fougère !

- Earwen... Que fais tu ici ? souris-je, l'adrénaline redescendant doucement.

- Oh rien de grave... J'ai juste fuis au moment où Mahal a commencer à sortir son grand discours face à tes amis. Il faut bien leur faire un peu peur pour leur souhaiter la bienvenue, ajouta t'elle avec un clin d'œil. Donc je t'ai rejoins au château après avoir promis au gardes de garder sa petite cousine la semaine prochaine, et me voilà !

J'allais ajouter quelque chose mais je distinguait Earwen en train de fixer un point derrière moi, m'obligeant à détourner le regard.

Les portes, de nouveau ouverte, m'offrirent la possibilité d'analyser les visages de chacun.

- Et bien, sourit mon père. Il semblerait que tu ne sois pas prête à partir.

Je pris le temps d'analyser les mots de mon père dans tout les sens, avant de laisser échapper un grand sourire.

- Mais, commença le pilier de Terre, me faisait retrouver mon sérieux. Il y certaine contrainte à notre engagement...

Je pris une léger inspiration, essayant de régler les battements effréné de mon cœur. Ce fut le pilier de Lumière qui se leva pour m'énnoncer leur condition :

- Tout d'abord, puisque ce sujet semblait t'inquiéter, tes amis auront le droit de rester ici à titre expetionnel, à condition, bien sûr, qu'ils s'adaptent à nos règles. Nous jurons aussi de retrouver et de sauver, dans nos mesures du possible, ton ami disparu.

Je laissais échapper un soupire de soulagement, néanmoins septique quand à mon sort :

- Quand a toi, du fait de tes origines et de tes compétences, et de ton savoir sur nous, tu es trop dangereuse pour tomber entre leurs mains. Soit, tu deviens une des nôtres. Tu vis comme nous, tu mange comme nous, tu parle comme nous et tu te bas comme nous. Tu n'es plus l'humaine surdouée, le colibri des cités perdus, mais une habitante d'Olympia à part entière.

Je deglutit, pas sur de saisir l'entièreté du sens de ces phrases.

- Je... Ne pourrai plus retourner chez m... Dans les cités perdus ?

- Si, mais sous permission de l'un d'entre nous, tu ne pourra malheureusement plus vivre la bas, m'expliqua Tata.

Ma gorge se serra douloureusement. J'avais déjà dur faire ce choix, et je n'en étais pas sorti sans larmes.

Je relevais la tête, décidée. J'avais besoin de cette alliance. Le cygne noir étais affaibli sans Forkle, et le conseil n'étais pas digne de confiance. J'aurais put essayer de demander de l'aide au autre peuples, mais il m'aurais fallu bien plus de temps.

Devant moi se proposait une alliance inédite avec une citée puissante et entraînée, et en ennemie commun. Sans oublier que mes parents biologiques en était les chefs.

Mon esprit se divisait en deux, une voix me hurlant de rentrer à Havenfield et de trouver une solution, une autre me murmurant que c'était la seule solution. Si cette alliance aidaient à la destruction des Invisibles et protégeaient mes amis, que valait mes envies personnelles et mes préférences ?

Mon regard se posa sur chacun des piliers, tous plus impressionnants et puissants les uns des autres, m'attardant un instant sur les deux parents.

- Si tu veux prendre du temps pour réfléchir tu peux... commença ma mère.

- Non. J'ai pris ma decision.

J'aut moi même du mal à réaliser mes paroles, et celle qui allaient suivre :

- J'accepte. J'accepte de devenir une des vôtres contre la protection de mes amis et notre combat commun contre les Invisibles et la face sombre.

Alors ne me faites pas regretter mon sacrifice.

Bon.

Ja sais que que j'ai mis un certain temps à sortir ce chapitre, mais-

Avec la reprise scolaire + le manque d'inspiration je-

( je vais arrêter de me chercher des escuses 😭 )

( mais j'ai quand même écris 2800 mots- )

Bref, n'hésitez pas à voter et à commenter, et je qui désolée du retard de ce chapitre ( _MelethiaL_ je te remercie d'avance 😭💙 )

*vient de se rendre compte que c'est pas très malin de sortir un chapitre à 21h un dimanche soir*

Sinon énième changement de couverture face à mon manque d'inspiration mêlé de culpabilité :

( désolée d'avance pour les fautes 😭)

Et j'en profite pour dire qu'un compte commun de raisons d'adorer Keefe à été créé : 0sokeefe0 :)

( ça fait beaucoup de ( ) )

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