Insomnies, quand tu nous tient.
Toujours là quand je ne le veut pas.
Quand mon corps crie fatigue,
Tu es toujours là pour m'empêcher de dormir.
À me faire réfléchir,
Sur la vie.
Sur la mort.
Ou tout simplement, à rien.
Ressasser le passé,
Imaginer le futur.
Oublier le présent.
Mon esprit en surchauffe,
Me supplie de me laissé m'endormir.
Mon corps rempli de courbature,
Me supplie de fermer les yeux.
Les paupières lourdes,
Je veille à contre-cœur.
À cause de toi, insomnie.
Même si tu es immatériel,
C'est comme si tu veille à mes côtés.
Pour m'empêcher de m'assoupir enfin,
Et de sombrer dans les bras de Morphée.
Encore et toujours,
Tu écoute le dialogue silencieux de mes pensées,
Perdues au fin fond de mon esprit.
Ne m'endormir avant de devoir se réveiller quelque petites heures plus tard,
Une habitude.
Cogité toute la nuit,
Une habitude.
Avoir des cernes presque plus sombre que le noir en lui-même,
Une habitude.
Lutter contre le sommeil,
Mauvaise idée.
Car j'ai beau lutter, je m'endormirais toujours contre ma volonté.

~Me~