Bien entendu, je n'oublie pas la mer et sa faune. En voici une infime partie. Lorsque nous allons à la plage, il ne faut s 'éloigner beaucoup pour admirer à travers son masque de jolis petits poissons jaunes, noirs, ou transparents ou des oursins. Attention aux pieds! Mieux vaut enfiler des chaussures adaptées.

L'oursin blanc, bien sympathique au demeurant : vous pouvez le poser sur votre main, il vous chatouille de ses ventouses...

Ne touchez pas son cousin l'oursin noir, ses aiguilles sont impressionnantes :

Le poisson-lion,  est devenu un vrai fléau parce qu'en trop grand nombre. Venu de Floride, de l'Océan Indien, du Pacifique, cette rascasse volante impacte la pêche, le tourisme, la santé humaine, représentant un désastre écologique et économique. Il dévore les bébés poissons coralliens. Dans peu de temps, le corail et les poissons auront disparu. Son coût faramineux - les spécialistes avancent la somme de 10 millions d'euros annuels - au vu de son impact sur la biomasse, devrait faire réagir les instances politiques. Il ne s'agit pas que de gros sous, mais de santé publique. Une solution trés simple avancée par certains, serait de pêcher en grand nombre cette élégante rascasse, délicieuse à la consommation.

Attention, parfois les méduses sont là, de juin à septembre. C'est le cas cette année, prés de l'Ilet Gosier, dont on ignore l'espèce. Impossible de vous renseigner sur leur dangerosité. Néanmoins, soyez prudents, elles sont a minima urticantes, et deux espèces dangereuses fréquentent nos eaux : Alatina alata et Physalia physalis, responsables d'environ 30 cas d'hospitalisations par an. Il faut agir au maximum 20 minutes aprés la piqûre, le risque étant un arrêt cardiaque - Syndrome d'Irukandji.

Et enfin, les requins qui sont bien présents en Guadeloupe ; mais qui dit requin ne veut pas forcément dire accident. Voici un article de 2017 avec photo : belle bête!