Growl
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Fais gaffe Junmyeon... Ne soigne pas Sehun. C'est de sa faute s'il s'est blessé... Jongin peut très bien s'occuper de son copain... Ne soigne pas Sehun... Si tu ne veux pas qu'il soit encore plus amoché.
Je grogne.
C'est ma manière de t'avertir. Arrête de le réconforter. Arrête de passer ta main dans ses cheveux. Je n'accepte pas que mon amant soit trop proche d'un autre gars. Je ne sais moi-même pas jusqu'où je peux aller pour empêcher cette situation. Enfin, si. L'état de ton protégé est la preuve qu'il ne faut pas me pousser à bout.
Sehun s'est aperçu de la colère montant en moi. Il s'enfuit de la salle de bain sans demander son reste. Brave garçon. Je pourrais peut-être t'apprécier si tu n'étais pas aussi proche de Suho.
Mais il est à moi.
En parlant de mon petit-ami, celui-ci s'est approché de moi, ayant fini de s'occuper du parasite. Tu es beau Junmyeon... Mais inconscient de la tempête de rage et de désir que tu fais naître en moi. J'aime cette innocence. J'halète un peu, à bout de souffle. Mon corps entier est tendu. Tu me souris.
Tu es magnifique.
Je sais que mon regard est devenu noir. Tu me fixes, un peu surpris. Mais ton regard se fait rapidement sombre lui aussi. Je t'attire. Je te désire. Ta respiration devient hachée à l'image de la mienne. L'air est lourd. Presque irrespirable. Une fine pellicule de sueur te recouvre. Tu passes ta langue sur tes lèvres charnues, cette fois-ci, tu sais ce que tu fais.
Tu me rends fou.
Lay ouvre soudainement la porte.
Je grogne.
Je ne veux pas qu'il te voit dans cet état-là. Seul moi possède ce privilège, seul moi peux voir l'expression de luxure que tu affiches. Tu me jettes un regard pour me mettre en garde. Personne ne sait notre relation, tu ne veux pas qu'elle soit dévoilée. Et tu as peur que je perde une nouvelle fois le contrôle. Si tu savais comme j'aime quand tu me mets au défi...
Je gagne toujours.
Tu t'approches de Lay et l'effleure... De la provocation. J'aime ça. Je peux te punir après. Tes gestes contredisent tes paroles. Finalement, tu t'en fous des autres. Tu te fous du fait qu'ils savent. Tu veux juste me tester. Tu me cherches.
Pauvre Yixing. Il ne sait pas dans quelle merde son pote vient de le plonger. Il a touché mon Suho. Il va en payer les conséquences. Mais après que je me sois occupé du cul de mon amant. Je pourrais presque le plaindre de son innocence. Mais je ne suis pas suffisamment bon. Il aurait dû être moins con.
Tu me jette un regard moqueur, sachant que je suis à deux doigts d'exploser. Je te réponds d'un sourire carnassier. Je vais te défoncer pour avoir oser jouer avec mon self control.
J'aime ça.
J'attrape Lay et le sors violemment de la salle de bain. Je lui règlerais son compte plus tard. Tu prends un air effarouché. Tu m'accuses de vouloir dévoiler notre relation à tout le monde. Tu joues la victime. Pourtant, c'est toi qui l'a touché en connaissance de cause. C'est toi qui a commencé. C'est toi qui a fait la faute et c'est Lay qui va en pâtir. Personne n'a le droit de te toucher. Peu importe que ce soit toi qui fasse le premier pas.
Tu m'appartiens.
Je me jette sur toi. Tu heurtes le lavabo mais je n'en ai que faire. Tu as réveillé l'animal qui sommeille en moi. Supporte la douleur que tu as toi-même causé. Je t'embrasse et je ne te laisse pas une seconde de répit. Tu es en apnée, tu manques d'air. Je te laisse respirer quelques secondes. Tu prends de grandes bouffées d'air. Tes yeux sont écarquillés. Tu ne t'attendais pas à une telle violence. Comme quoi, j'arrive encore à te surprendre. Moi je te connais sur le bout des doigts. Tes joues sont rouge carmin et tes lèvres sont humides et gonflées. Je les mord. J'aime le goût de ton sang.
Je te domine.
Tu t'échappes de mon étreinte et fuis. C'est inutile. Je pars immédiatement à ta poursuite dans l'appartement. Les autres t'évitent de justesse. Je leur rentre dedans. Ils se protègent comme ils peuvent. Une tension électrique danse autour de moi. Nul ne peut m'approcher, cela devrait être pareil pour toi. Mais cela ne l'est pas. Je dois veiller sur toi. Constamment.
La course se finit dans la chambre. J'arrive peu après toi. Tu es allongé sur le lit dans une position lascive. Seule ta respiration saccadée et ta sueur trahissent notre chasse. Tu me souris. Tu es la proie et tu aimes ça.
Je grogne.
Nos regards se croisent. Le tien est impatient mais le mien est menaçant. Fini de jouer. Tu sais ce qu'il va t'arriver. Tu veux que cela arrive. Tu frissonnes. C'est comme un signal. Je me jette sur toi une deuxième fois. La souplesse du matelas absorbe le choc de la rencontre de nos deux corps. Tu gémis.
Je possède tout de toi.
Je retire tes vêtements un à un. Non. Je ne suis pas aussi doux. J'aurais préféré l'être mais c'est toi qui m'as mis dans un tel état. Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Je déchire tes vêtements.
Je profite du spectacle. Personne d'autre que moi possède ce droit. Celui de te voir ainsi. Ta peau diaphane brille à la lumière. Tes yeux me supplient. Tes lèvres sont entrouvertes et laissent échapper des gémissements obscènes. Tes cheveux sont désordonnés et des mèches rebelles sont collées à ton front par ta sueur dégoulinante.
Tu es ma propriété.
Tu ne fais que me supplier, chaque parcelle de toi me veut. Je te serre tendrement dans mes bras. Cela contraste avec la violence avec laquelle je saisis tes cheveux pour m'accaparer ta bouche. Je descends plus bas et j'aspire la peau délicate de ton cou. Des suçons, des marques d'appartenance. Tu vas les garder. Celui-ci est pour Lay, un autre pour Sehun, encore un pour D.O, encore un pour Chanyeol et un dernier pour Xiumin.
Ce sont les personnes que tu as regardées aujourd'hui.
Ils ne peuvent pas se comparer à moi. Est-ce que tu réagirais pareil avec un autre que moi ? Est-ce qu'un autre peut te faire gémir, te rendre ivre de luxure ? Je te mordille, faisant couler quelques gouttes de ton sang sur mes lèvres avant de te réembrasser. Je te prends d'un coup sec.
Bien sûr que non. Je suis unique. Tu ne leur appartiens pas. Tu n'es qu'à moi. Ils pourraient passer leur vie à essayer de m'égaliser mais jamais ils ne m'arriveraient à la hauteur.
Tout simplement parce que tu m'aimes.
Tu es fait pour moi. Ton corps ne peut pas le nier. Il me réclame. Je suis ton maître. Les autres ne comptent pas. Oublie-les. Mais n'oublie pas à qui tu appartiens. Je me déverse en toi peu après ton propre orgasme.
Je grogne.
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