Chapitre 24
Police ?
" ISSSSSSSSSSAAAAAAAAAACCCCC !!!! "
Elle a hurlé .
C'est la voix de ma mère.
Je saute hors du lit tandis Néo attrape Cléo encore endormie pour la mettre dans son dos.
La police ? Ici ? En pleine nuit ?
Pourquoi ? Pour qui ?
" Faut que tu te casses !!! "
J'attrape les vêtements de Néo, les jette dans un sac, et les lui envoie en pleine poitrine.
Il faut qu'elles se cachent.
Mais purée ! Où ? Qu'est ce qu'on fait ?
Néo me regarde d'un air ébété. Elle me fait volte-face et d'un saut, elle monte sur mon lit et ouvre la fenêtre de ma chambre.
" Qu'est ce que tu fout ?
- On va se pendre. Dit-elle avec un sourire.
- Néo on va tomber ! S'écrie Cléo.
- Descends !!! C'est dangereux !
- Dangereux ?
- Descends !
- Isaac ???
- Bonsoir !!! POLICE !!! "
Des coups de portes frappent violemment. J'ai l'impression que mon coeur va s'arrêter.
En un élan, Néo s'aggripe aux rebords de ma fenêtre et passe ses mains sous le tuyau des canalisations.
Elle va tenir suspendu ? Avec Cléo ?
La porte s'ouvre.
" BONSOIR ! INSPECTION CRIMINELLE DE LA POLICE !!
- Maman ? "
Mes genoux s'entrechoquent. Ma mère en peignoir et les bras croisés , est entourée de trois hommes policiers immenses en taille , barraqué jusqu'aux dents, voilées en noir. À leur ceinture, ils portent tous une énorme massue avec des épines de fer.
Bordel...
" Chéri ! Ils sembleraient que la petite Cléo avec toi doit mourir aujourd'hui.
- Ah bon ? Dis-je d'un air étonné.
- Son jour de mort est fixée à aujourd'hui. Bonsoir M.Isaac. Nous sommes la POLICE de la mort, section criminelle.
La voix grave du policier à gauche m'envoie un sacré frisson. La section criminelle ? Je sais que cet section policière s'occupe des affaires extrêmement graves comme les meurtres ou encore les blasphèmes sur la Mort. En cour, on a appris qu'on ne les voit que très rarement.
J'ai la chair de poule.
" Cléo a été enregistrée parmi les prochains mourants et il s'avère qu'elle n'est pas chez ses parents.
- Oui, Isaac. Je te fais confiance mais... j'ai appelé la police . S'exclame ma mère .
- Hein ?
- Je trouvais la petite tremblante et pâle. Je me suis que peut être que tu ne savais pas et peut être que Néo avait oublié. Mais c'est aujourd'hui ! "
Ma mère m'exclame un large sourire. J'ai l'impression que je vais m'écrouler...
" J'ai donc appelé la Police pour simplement me rassurer et ils ont découvert que c'était bien sa date ! Où sont-ils ? "
Je réfléchis une seconde. Une idée me vient.
" Ah je comprends pourquoi...
- Pourquoi quoi Jeune homme ? Demande l'un des policiers.
- Pourquoi Néo a voulu partir dans la nuit. Pour une première nuit, je suis déçu....
- Elle est partie ?
- Pendant que tu dormais maman. Mentai-je bizarrement facilement. Elle m'a dit qu'elle avait quelque chose d'urgent et elle est partie.
- C'est étrange . Je suis pourtant resté éveillée parce que je voulais vous écouter .
- Nous écouter ????
- Bah oui, ta première soirée avec une fille !!! Je voulais entendre tes mots doux , tes massages...
- C'est bon arrête, arrête !!!
- Donc elle serait partie ? Nous allons vérifier.
- Bien sûr !! Ne t'inquiètes pas mon doudou ! C'est pour la mort de la Petite ! "
Toute excitée, ma mère se dandine de droit à gauche, un sourire plein d'amour dans ma direction. Je l'a regarde les yeux en orbite et je n'arrive pas a comprendre.
Maman... Tu aimes tant la mort ? Mais pourquoi ? Pourquoi ?
Ma mère fait signe aux policiers de fouiller ma chambre.
" C'est pour ton bien. Dit-elle."
Les policiers allument ma lumière .
En deux secondes, ils retournent mon lit, mon armoire, la salle de bain, chamboulent toutes mes affaires.
Je reste sans bouger, l'air faussement serein. Est ce que Néo tiens ? Depuis ???
C'est impossible.
J'ai des frissons qui me traverse quand l'un des policiers se place devant moi.
" Je vais devoir également vous fouiller jeune homme."
Un boum attaque mon coeur.
Encore ? La fouille ???
Je fais signe à ma mère.
" Maman...
- Ne t'inquiètes pas ! C'est pour ton bien !
- Madame la fouille n'est pas obligatoire. S'exclame le policier.
- Tu vois ? Je n'ai rien fichu ! Je ne suis pas obligé de me faire fouiller. Crois moi c'est tout.
- Te croire ? "
Maman m'adresse alors un regard noire que je n'avais jamais vu avant : un air soupçonneux. Mon dos se petrifie.
C'est l'adrénaline de la mort qui la rend comme ça ?
" Faite votre travail Monsieur. "
Maman s'incline.
Purée !
Avant que je n'ai même pu comprendre, le policier me plaque au mur, soulève mon T-shirt, me maintiens la tête au mur et passe une main plate sur mon corps. Je me débats mais impossible de bouger. C'est comme-ci il avait stoppé tous mes mouvements. Comment c'est possible, nom d'un chien ?
" Arrêté de bouger chéri ! C'est pour ton bien !"
Mon bien ? Mon bien ???? Encore lui ?
Rien à faire. Au bout de deux minutes, j'abdique laissant le policier toucher mes bras ,mon ventre, mes cuisses, mes fesses , l'intérieur de mes fesses tout ça devant le regard froid de ma mère.
J'arrive pas à croire ce qui se passe.
Maman je répète tu aimes tant la mort ?
Finalement, au bout de 5 minutes, le policier me relâche. Les autres policiers soulèvent les épaules et sortent de ma chambre.
" Il n'y a rien, il n'a pas menti. Pas d'affaires, personnes. Nous irons chercher ailleurs.
- Ah ! Je savais que je pouvais compter sur mon fils ! "
Ma mère cherche mon regard mais j'observe le mur. Et vaut mieux. Voir ma mère m'aurait pour la première fois donné envie de la gifler.
" Je vous accompagne en bas ! Dors bien mon fils ! Je ne te dérange plus promis !
- Excusez nous pour le dérangement. Que la Mort vous garde !!! Bonne soirée Monsieur Isaac. Et attention à votre comportement. "
Je hoche la tête pendant que ma mère les accompagne. Aussitôt, je pose ma tête sur la porte. Ils sont descendues.
Immédiatement, j'ouvre la fenêtre, me penche et cherche les mains de la sorcière. Je l'attrape et tente de la tirer. Son corps est plus lourd que tout à l'heure.
Je la tracte de toute mes forces et finalement elle tombe avec Cléo sur moi.
Elle est vivante ?
" Bordel... T'en as mis du temps ! "
Elle se relève comme-ci rien n'était en secouant la tête.
Non mais c'est pas une femme , c'est un monstre !!!
30 minutes suspendus ?
Elle croise ses bras et me dévisage.
" Qu'est ce qui y a ? Ils ont fouillés tes fesses ?
- La ferme !
- Sois heureux qu'ils t'ai pas fait d'autopsie. Là ils fouillent pas que tes fesses !!
- C'est parce que c'est Cléo, sinon je t'aurais déjà tabasser !
- Tabasser c'est quoi grand frère ? S'exclama Cléo, blanche comme une feuille.
- C'est embrasser Néo avec des coups de poings ! Répondai-je en adressant un sourire à la concernée .
- Hmm... Bref.... Qu'est ce qu'on fait ? Il est 23h . Elle crève dans une heure. Qu'est ce qu'on fait Monsieur le fessier ? "
Cléo nous regarde les grands yeux ouverts. Puis elle se met à glousser de rire, sous ses cheveux blonds. Elle est tellement mignonne. Mais maintenant elle est aussi pâle qu'un veau, elle frisonne constamment et ses yeux sont plus blancs que tout a l'heure. C'est affreux.
Elle est en train de paniquer. D'angoisser. Mais rien ne sort d'elle. Elle glousse comme un enfant.
Mon coeur se serre.
Il reste une heure.
" Vous restez là mais cacher.
- ET VOUS ALLEZ VOUS CACHER OÙ ???? "
Mon coeur fait un grand boom.
Je me retourne et là mon sang se petrifie.
C'est ma mère.
Avec un long couteau dans la main droite.
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