Je me rappelle encore de mon père, qui s'était battu durement pour nous laisser la vie sauve, de ma mère, qui avait refusé que je reste avec eux et de ma petite sœur, Anna, qui été restée avec ma mère, ne voulant pas la quitter, me laissant seule. Je me rappelle encore de la voix du mercenaire qui disait: "Le travail est accompli, Smith sera content." et des ses amis, qui avaient osé rigoler de la mort de tous ceux que j'aimais. Et j'avais attendu, longtemps, en me répétant celui qui avait osé tout m'enlever: "Smith" . Je me jurai alors que je ne laisserais pas le meurtrier de ma famille vivre la vie qu'il voulait, sans regretter un seul instant les morts sur sa conscience.

12 ans plus tard

Voilà 12 ans, jour pour jour, que la vie a quitté les corps de ceux à qui je tenais. Et ma haine est toujours aussi forte. Mais désormais, je sens que j'approche du but. Il ne manque qu'un dernier détail à régler, et ma vengeance éclatera, emportant avec elle ce maudit gang, celui qui a causé la mort de tous mes proches. Ils paieront pour ce qu'ils leur ont fait subir. Et je suis déterminée, rien ni personne ne pourra m'arrêter. Je me présente: Valentine, 22 ans, mercenaire et autres boulots clandestins qui nécessite de la force physique ou de la ruse et orpheline avec une histoire malheureuse, mais bon ce point-là, je croie que vous l'avez capté. Au cas ou vous croyez que je suis une psychopathe folle à lier, je vous arrête tout de suite, ma santé mentale est stable, juste un peu violente car animée d'une immense soif de vengeance. On peut penser que ça vire à l'obsession, ce qui est un peu (beaucoup) le cas. Je ne suis encore en vie que pour réaliser ces représailles. Ma vie tourne autour de ça, je suis prête à tout pour l'exercer. Pour que vous vous y retrouviez un peu dans mon histoire: à la suite de l'assassinat de ma famille, je me suis entrainée sans relâche, pour pouvoir ôter la vie au commanditaire de ce meurtre. J'amassais de l'argent dan le but d'exécuter  ma vengeance. J'y ai passé des années, mais il ne me reste plus qu'un dernier travail bien rentable pour pouvoir finir mon plan. Et ce boulot, je l'ai  trouvé, bien que je ne sois pas aussi réjouie que ce dernier boulot consiste à être garde du corps d'un nouveau chef mafieux. Franchement, y avais pas marqué "baby-sitter" sur mon annonce. M' enfin bon, je vais faire avec. D'ailleurs faut que je me prépare, c'est cette aprem que je prend service. Vous allez me dire, je suis une originale, et ce sera vraie. Parce que ma tenue, c'est jupe short en jean, chemisier noué et sandales. Là, je sens vous êtes en mode "c'est une mercenaire ou une escort girl ??". Je répondrai à cela par: Je suis tellement talentueuse que je n'ai pas besoin de tenue "adaptée". D'autant plus qu'avec cet accoutrement, on ne pense absolument pas: C'est une terrible mercenaire". En même tant, je devrai peut-être mettre autre chose, un garde du corps, c'est sensé être quelqu'un qui te dissuade de vouloir butter son boss. Et puis merde, si mon ''chef" est pas content, tant pis pour sa gueule. Et là, je regarde l'heure. Et merde... Je suis en retard. Je sors de mon appart en courant et finit par arrivée 10 minutes en retard devant une énorme baraque avec... Putain que des vitres !!!! Mais le mec il veux qu'on sache tout de sa vie où c'est comment. Génial, je dois servir de garde du corps à un mec putain de suicidaire qui expose sa vie et ses habitudes à tout le monde. Je sens que ce boulot ne va finalement peut-être pas être aussi facile que je le croyais... Mais bon. Je toque. Un mec un costard-cravate me dévisage et finit par me dire: "Désolée mademoiselle, je pense que vous n'êtes pas à la bonne adresse". Je soutiens son regard et dit: C'est ici qu'on a besoin de quelqu'un pour garder un chef à tendance suicidaire". Le gars me regarde interloqué et me répond: Mais mademoiselle, vous ne pouvez pas être l'excellente garde du corps que nous avons engagée, on nous a assuré qu'elle était un pitoyable. Je lui rétorque que si c'est bien moi et qu'il allait bouger pour que je puisse entrer et rencontrer celui dont je devais assurer la protection. Le mec me toise et me met au défi de le battre, afin de prouver que je n'étais pas un vulgaire impostrice. Je le one shot et lui demande si j'ai suffisamment montrer que j'étais apte pour remplir mes fonctions ou si il fallait que je lui remonte. Le gars, plié en deux, confirma que j'étais autorisée à entrer. Alors que je passais le seuil de la porte, j'entendis des éclats de voix provenir de ce que je pensais être le salon. Je me dirigeais alors vers cette pièce, et m'arrêta à la lisière. Dans la pièce, deux hommes affalés sur le canapé entretenaient une discussion animée. L'un deux, un châtain-blond, leva la tête vers moi et je croisai les yeux bleus limpides de celui que je devais protéger.