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J'aime tellement ce genre de repas.
Plus encore que ceux de d'habitude.
Tout le monde est réuni, tout le monde profite, tout le monde sourit, rit, discute, plaisante.
C'est si chaleureux.
Après une journée difficile, ça redonne le sourire, et après une bonne journée, ça ne fait que l'égayer un peu plus.
C'est tellement agréable.
_ Alors mon fils, lance soudain le chef de famille. Maman m'a dit que tu étais bien trop gentil au travail ?
_ Il l'est partout papa, balance Jooheon, en levant les yeux au ciel.
_ Mon patron ne compte pas engager, et si je ne la remplace pas, ma collègue risque de se faire renvoyer. Autant continuer comme ça quelque temps, elle revient bientôt de toute façon, conclut-il simplement.
_ Très bien, très bien. De toute manière, qui suis-je pour te juger ? pouffe-t-il, sachant pertinemment qu'il n'est pas mieux que son fils, bien au contraire.
_ Ah, mon amour, souffle timidement l'aînée, la main posée sur celle de son époux. Tu ne profiterais pas de ce moment plus qu'opportun pour annoncer ce dont on a parlé toute la semaine ? tente-t-elle de faire comprendre, avec un regard insistant et un sourire bienveillant.
_ Ah oui ! s'écrie-t-il, après un instant de réflexion. Tu as raison, mon ange !
Il rit de bon coeur en voyant la tête interrogatrice de ses fils, et prend de nouveau la parole.
_ Hyungwon, prononce-t-il, de manière presque solennelle.
Pitié, pourquoi le monde s'évertue-t-il à dire mon prénom de manière si sérieuse ?
_ Jin-ri et moi en avons longuement discutés, et après une assez courte réflexion, on s'est dit qu'il serait peut-être plus facile pour toi de venir vivre ici de façon permanente, conclut-il, de manière sérieuse et chaleureuse à la fois.
Mes yeux sont grands ouverts, comme ceux de mon meilleur ami, et finalement, voyant que je ne bougeais pas, tétanisé face à l'importance de cette information, Jooheon se penche sur le côté, et vient lourdement s'échouer sur moi, les bras accrochés à ma nuque.
_ C'est trop génial ! Tu fais officiellement partie de la famille Wonnie chéri ! hurle-t-il, euphorique.
_ Il l'a toujours été voyons, sourit à son tour la seule femme de cette grande maison.
Les larmes aux yeux, je ne peux que respirer difficilement, tout en observant à tour de rôle les membres de ma famille.
Leurs regards sont si sincères, si aimants, si doux.
Mon coeur se sent si bien, mon esprit se sent si bien, mon âme se sent si bien.
Je finis par pouffer maladroitement, tout en pleurant, les mains accrochées aux bras de mon petit ange gardien.
_ Merci, murmuré-je. Merci infiniment.
Ce dernier me lâche alors que je tente de me lever, et les jambes tremblantes, je me dirige sans plus tarder vers mes adorables parents adoptifs, pour les enlacer.
Leurs têtes se collent à la mienne, et je souris sous cette action attendrissante et protectrice, les yeux clos.
Lorsque je reviens à ma place, en essuyant mon visage trempé de perles salées, mon regard tombe dans celui de mon grand frère.
Son sourire est si beau. Il est encore plus chaleureux qu'à l'accoutumée.
Il semble si heureux, pourtant, même si je le connais par coeur, le silence qu'il a gardé durant tout le repas m'a quelque peu vexé.
Enfin, disons plutôt attristé. Oui, je crois que c'est plus juste.
Une fois le repas terminé, après avoir débarrassé les assiettes, tout en laissant Jooheon faire la vaisselle, -retour du karma oblige-, j'ai attendu un petit moment dans la chambre de celui-ci, avant de prendre mon courage à deux mains, pour ensuite aller timidement toquer à la porte du plus vieux des frères.
Un léger mais ferme accord se fait entendre, et j'entre ainsi, les mains trempées et le corps tremblant, comme à chaque fois que nous somme dans la même pièce lui et moi.
Je ne suis jamais seul avec lui, pourquoi est-ce que je me torture ainsi, alors que je pourrais complètement éviter ça ?
Je suis masochiste.
Comme si j'avais besoin de ça en plus.
Quel imbécile, vraiment.
Allongé dans son lit, une main sous la tête et l'autre occupée à faire je ne sais quoi sur son téléphone, il se redresse en me voyant entrer, étonné que ce soit moi et non quelqu'un de sa famille.
Lui aussi doit se dire la même chose.
On n'est jamais seuls tous les deux, et là d'un coup, tout s'enchaîne.
Soufflant discrètement, pour me donner du courage, je m'assieds à ses côtés, en veillant à ne pas être trop proche.
Le regard fixe devant moi, ma vision périphérique m'informe que lui, à présent assis à mes côtés, ne se gêne pas et observe mon profil, sans gêne ni malaise.
Mes doigts jouent entre eux, et je suis toujours aussi choqué de le voir si patient.
Je n'ai pas du tout l'habitude, Jooheon est tout son contraire.
_ Tout va bien ? demande-t-il, après une éternité de silence.
_ Hyunwoo hyung, soufflé-je finalement. Tu n'as rien dit tout à l'heure, est-ce que ça te dérange que je reste ici de façon permanente ?
La tête baissée, je fixe mes mains.
Je sais pertinemment que ça ne le dérange pas, mais ça me tenait à coeur de lui demander.
J'ai trouvé une excuse en or et un moment parfait pour venir le voir seul, avec un sujet de conversation, alors je ne vais pas me gêner pour utiliser cette excuse, même si ça me rend très mal à l'aise parce que cette situation est bien trop déstabilisante.
Il ne va pas me manger de toute manière, alors je n'ai rien à craindre.
Pas vrai ?
Et puis, j'ai tellement envie de l'entendre me dire des choses qui me feront rougir et l'aimer encore un peu plus.
Je suis fou.
Fou de lui, et fou tout court.
Les sourcils froncés, il s'exprime à son tour.
_ Comment peux-tu croire une chose pareil, Wonnie ? marmonne-t-il, en fourrageant sans aucune délicatesse mes cheveux.
Ne sourit pas comme un abruti Hyungwon, pas devant lui, même si tu es accro à ses caresses, surtout, retiens-toi.
Moi qui déteste être décoiffé en temps normal. Dès que cela touche de près ou de loin Hyunwoo, je deviens faible et complètement soumis.
_ Tu sais bien que je ne suis pas très bavard, avoue-t-il, en offrant à mon bras un coup de poing qui va très certainement laisser une trace. Je suis heureux que tu vives ici avec nous, je n'aimais pas t'imaginer seul dans ta petite chambre d'internat, soupire-t-il, en me regardant tendrement.
Mes yeux plongent instinctivement dans les siens, et il m'est impossible de ne serait-ce que bouger un muscle.
_ Tu fais partie de cette famille Hyungwon, arrête d'en douter, s'il te plaît, conclut-il.
Les yeux humides, je ne peux empêcher ma tête de se nicher dans son cou, pour ensuite enlacer de toutes mes faibles forces ses hanches.
Son agréable odeur légère et masculine envahit mes narines, et je succombe à cette folie en le reniflant, le plus discrètement possible.
Son doux rire inonde mes tympans de bonheur lorsque je me cramponne à son t-shirt alors qu'il commence à grattouiller mon cuir chevelu.
_ J'ai comme l'impression que le petit chaton Hyungwon adore recevoir des caresses, pouffe-t-il, en passant ses doigts derrière mes oreilles.
Avant même sa phrase terminée, je ronronne timidement, ce qui redouble les rires du grand frère de mon meilleur ami.
En parlant de ce dernier, celui-ci ne se gêne pas pour ouvrir la porte en grand, sans même envisager ne serait-ce qu'une demi seconde de frapper avant d'entrer. Je sursaute violemment sous la surprise et me redresse pour regarder du côté de l'entrée.
Le plus jeune nous offre une moue choquée et triste, et s'avance de quelques pas.
_ Je rêve ou tu me trompes ? souffle-t-il, en me fixant.
_ Mais pas du tout chéri, je discutais juste avec ton frère adoré, souris-je de toutes mes dents.
J'aurais tellement aimé que ce moment dur plus longtemps, malheureusement pour moi, je ne peux pas forcer les choses.
Mes jambes m'aident à me redresser presque instinctivement, et je me retiens de ne pas soupirer en rejoignant doucement la sortie de la chambre.
Un dernier regard tendre envers le plus vieux, et je lui souffle un discret et sincère merci, avant de quitter pour de bon cette pièce chaleureuse, abritant l'homme que j'aime en secret.
Il ne m'avait encore jamais serré dans ses bras.
Ce moment était si parfait.
· • —– ٠ ✤ ٠ —– • ·
_ Maman. Maman. Maman ! s'écrie Jooheon, en fixant l'aînée arpenter de long en large sa cuisine, à peine rentré des cours. Qu'est-ce que tu fais ? Pourquoi est-ce que tu cours comme ça ? demande-t-il, son sac à dos toujours sur l'épaule.
_ Ça sent très bon en tout cas, murmuré-je, les narines au paradis.
_ Allez vous changer, on a de la visite, claque-t-elle, ne nous laissant aucune chance de négocier.
_ C'est qui, tu penses ? posé-je alors à mon ami, en montant les escaliers.
_ Je ne sais pas, peut-être un ami de papa, souffle-t-il, sans aucune motivation.
Habillés de manière plus détendue, nous redescendons les marches deux par deux, et nous asseyons devant cette table somptueusement décorée. Heonnie est à mes côtés, comme pour chaque repas, et après de très longues minutes, papa Son s'installe à son tour en bout de table, un sourire excité aux lèvres.
_ Alors les enfants, cette journée de cours ? questionne-t-il, pour faire la conversation.
_ Comme une journée de cours papa, râle le plus jeune, impatient. On attend qui au juste ?
_ Surprise ! s'exprime maman, en apportant le repas à table. Ils ne devraient plus tarder, s'amuse-t-elle à dire, en tapant dans ses mains, tout excitée.
Nous nous regardons, Joo et moi, les sourcils froncés, et attendons sagement, l'estomac grondant sans discrétion.
Les soupirs impatients de la bouille d'amour à mes côtés se font de plus en plus nombreux, et finalement, comme une délivrance, on entend la porte d'entrée s'ouvrir.
Un nouveau soupir s'échappe des lèvres du plus petit, de soulagement cette fois, et ma respiration se coupe lorsque je vois arriver une jeune fille au bras de Hyunwoo. Ce dernier lui sourit timidement, d'un sourire presque identique à ceux qu'il m'offre, et lui prend la main juste avant de parler.
Mon coeur tape violemment contre ma poitrine. Le camion qui avait repris sa route, revient compresser ma cage thoracique, et je me pince brutalement la cuisse pour empêcher une quelconque larme de passer la barrière de mes paupières. Mon sang bouillonne à l'intérieur de mes veines, mon estomac se tord dans tous les sens, et mon crâne me fait souffrir.
_ Papa, maman, Jooheon, Hyungwon, commence-t-il, en nous regardant à tour de rôle. Je vous présente Suhyun, ma petite amie, dit-il, heureux. Suhyun, je te présente ma famille.
Je n'entends plus rien de la conversation qui se déroule autour de cette table, mais ce bourdonnement désagréable m'empêche malgré tout de me concentrer sur la douleur de ma poitrine, et j'apprécie ça.
Alors que j'étais réellement sur le point de fondre en larmes, une main vient s'accrocher à la mienne, sous la table.
Je me tourne difficilement, ancre mon regard attristé dans celui, compréhensif, de mon meilleur ami, et c'est là qu'un déclic se fait.
Jooheon a compris.
Jooheon a toujours su.
Jooheon sait que j'aime son grand frère.
Il me connaît si bien.
J'ai été si naïf.
Comment ai-je pu croire une seule seconde que mon meilleur ami n'ait rien découvert ?
La pression que j'exerce autour des doigts de Joo se fait plus forte, et je ne fixe plus que lui.
Nos regards ne se lâchent plus. Il me montre par celui-ci qu'il est là pour me soutenir, pour me réconforter, et pour me donner la force nécessaire de ne pas m'effondrer tout de suite.
Je lui suis reconnaissant pour déjà tellement de choses.
Il ne peut être que mon ange gardien, c'est une certitude maintenant.
Son Jooheon a été envoyé pour me protéger et m'aider au quotidien.
Une assiette se pose devant moi, et c'est par cette nouvelle action que je romps le contact avec ma petite abeille.
La discussion continue, n'ayant pas besoin de moi pour l'animer, comme la plupart du temps, mais à mon plus grand étonnement, je remarque vite que même Joo, d'habitude si bavard, ne parle pratiquement pas.
Le visage dirigé vers mon assiette, je ne fais que grignoter mon repas, alors que la main de mon colocataire de chambre est toujours cramponnée à ma cuisse.
J'ai tellement envie de pleurer dans ses bras forts et chaleureux.
Mon Dieu, j'ai envie de m'écrouler contre son corps.
Je sais que demain, je ne ressemblerai plus à rien, mais ça m'est égal. Tout ce dont j'ai envie ce soir, c'est m'allonger dans mon lit, et fondre en larmes, pendant des heures entières, jusqu'à ce que la fatigue ne m'emporte enfin.
_ Hyungwon. Wonnie, entends-je, d'une voix féminine et inquiète. Tu n'as pas faim ? pose ma tendre maman adoptive.
_ Non, pas vraiment, confié-je, mes yeux larmoyant trouvant les siens, de plus en plus inquiet.
_ Tu ne te sens pas bien ? insiste-t-elle, me collant ainsi l'attention de tout le monde.
_ En fait, on a mangé comme des porcs à la supérette avant de rentrer, ment Joo, d'un air coupable.
Sa maman n'a pas l'air très contente, mais ne dit cependant rien de plus, et continue de manger, en reportant son attention sur le couple devant moi, alors que le mien redescend vers mon repas à peine entamé.
Je caresse rapidement le dos de la main de mon protecteur, et il compresse mes doigts entre les siens, avant de les lâcher, comme pour me faire comprendre qu'il sait que je le remercie en silence.
_ Tu devrais te forcer un peu à manger, Hyungwon, place alors quelqu'un dont la voix m'est très peu familière. Hyunwoo oppa m'a dit que tu ne déjeunais pas, et ce n'est déjà pas bon du tout, alors il vaudrait mieux ne pas sauter un repas de plus. Tu es déjà si mince, souffle-t-elle.
Comment ont-ils pu arriver à ce genre de discussion ?
Et je ne suis pas si mince en plus de ça.
Connasse.
_ Tu es si attentio-
_ On ne se connaît pas, ne fait pas comme si c'était le cas. Je ne sais déjà même plus comment tu t'appelles, soupiré-je, plus froidement que je ne l'aurais cru.
_ Hyungwon ! s'écrie l'aîné des frères. Excuse-toi, m'ordonne-t-il.
Je ne l'ai jamais vu s'énerver. Jamais.
Et pourtant, je le connais depuis quatre ans.
Il m'a toujours traité comme son petit frère, comme une personne jeune, faible, fragile. Comme un enfant à protéger.
Il n'a jamais haussé le ton sur moi.
Il faut dire, j'ai toujours été sage et calme avec lui. J'ai toujours eu tellement peur de le décevoir.
J'avais une bonne intuition. Je savais qu'un jour ou l'autre je finirais par y arriver.
Les larmes aux yeux, je me lève lentement, les jambes plus faibles encore que mon état mental.
_ Je suis désolé, je ne me sens pas bien, je préfère monter dans ma chambre, marmonné-je. De toute manière, il s'agit d'un repas en famille, alors je ne vois même pas ce que je fais là, soufflé-je, presque silencieusement, en partant vers le couloir menant au premier étage.
Si j'avais eu le courage de relever la tête, je pense que j'aurais aperçu la tristesse et la douleur dans les yeux de Jin-ri.
Ce soir, je n'ai pas seulement déçu l'homme que j'aime, j'ai déçu toutes les personnes auxquelles je tenais.
Quel incapable je fais.
Ils me traitent tous si bien depuis si longtemps. J'ai dû leur faire tellement de peine.
La tristesse et la colère m'ont fait perdre la tête. Demain, il faudra absolument que je m'excuse auprès d'eux.
À peine ai-je monté une marche, que déjà de grosses larmes inondent mes joues.
Je place rapidement la main contre mes lèvres, pour limiter la portée de mes geignements, et enjambe quatre à quatre les marches restantes, pour me cacher le plus vite possible de ce qui m'effraie et m'angoisse.
Je plonge sous la couette, sans même me changer, et pleure bruyamment la tête bien calée sous l'épais tissu.
Les soubresauts de mon corps font trembler le lit, tant ils sont puissants. Mes sanglots doivent s'entendre à des kilomètres à la ronde, mes mains sont fermement accrochées à l'oreiller, déjà trempé par le flot continu et rapide de mes larmes, et ma poitrine me fait toujours aussi mal.
Je respire très difficilement sous cette couette, j'ai très chaud, mais je ne veux sortir d'ici pour rien au monde.
Le regard de Hyunwoo va certainement me hanter toute la nuit.
Il n'avait pas l'air énervé, non. Il y avait dans un premier temps énormément de surprise, puis de la déception, et bizarrement, j'y ai aussi vu de l'inquiétude.
Je dois être vraiment fatigué.
Comment pourrait-il être inquiet, alors que j'ai si mal parlé à sa copine ?
Qui aurait cru que le mot copine me fasse autant de mal.
L'amour, c'est vraiment la pire des inventions, surtout quand ce n'est pas réciproque.
Il va falloir que je m'excuse aussi auprès de lui. Ça m'angoisse tellement.
En plus, il ne nous a jamais parlé de cette fille. Ils sont ensemble depuis combien de temps ?
C'est ridicule. Elle n'a rien à faire avec lui.
Mocheté.
Fais chier.
Elle était si mignonne.
Avec ses cheveux noirs mi-longs, ses petites lunettes rondes et sa bouille angélique.
Je la déteste.
Elle est tout ce que je ne suis pas. Tout ce qui intéresse Hyunwoo.
Petite, pas trop mince, le visage rond, des seins, et rien qui dépasse entre les jambes.
Je te méprise, femme.
Je ne serai jamais ce qu'il désire.
Chae Hyungwon, le meilleur ami du petit frère.
Un homme.
Plus jeune.
Le cliquetis de la porte se fait entendre, et instantanément, je tente de faire taire mes si bruyants sanglots.
L'odeur fruitée de mon meilleur ami envahit la pièce, et dans les secondes qui suivent, il glisse à son tour sous mes draps, pour venir enlacer mes hanches de ses bras, son torse collant mon dos.
Il m'embrasse timidement la nuque, et je fonds de nouveau en sanglots, mes couinements revenant plus violemment à la charge.
Il resserre sa prise autour de moi, et colle sa joue moelleuse contre mon crâne.
Sa voix s'élance alors dans la pièce, et c'est au bout de courte minute, rythmée par la douce mélodie que fredonne Jooheon, que je m'endors, le corps collé à ma chaude et protectrice bouillotte humaine.
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