୨୧ 4 ୨୧

       

‧͙⁺˚*・༓ ୨ ‧͙ •̩̩͙ ‧͙ ୧ ༓・*˚⁺‧͙

       

Assis nonchalamment sur mon lit simple personnel, acheté il y a peu comme cadeau de bienvenue de mes deuxièmes parents adorés, je cogite inutilement, couché sur le dos, les bras derrière la tête, le regard fixé sur le plafond.

      

_ Tu crois qu'il lui a déjà fait l'amour ? posé-je tout haut, inconsciemment.

      

Assis à son bureau, en train de travailler, mon meilleur ami soupire et se tourne vers moi.

       

_ Hyungwon, arrête ça.

_ J'imagine que oui, insisté-je, pour moi-même.

_ Ne fais pas ça Wonnie.

_ Ce n'est pas moi qui décide, soupiré-je, épuisé.

_ Tant qu'il ne la ramène plus ici, claque-t-il, sérieux.

        

Étonné, je relève la tête vers lui, alors qu'il est de nouveau occupé à trifouiller ses livres.

     

_ Je t'ai trouvé si silencieux il y a deux semaines, avoué-je, les sourcils froncés, pendant ce repas où elle était invitée. C'est à cause de moi si tu étais inhabituellement calme ?

_ Même sans le vouloir, elle te faisait souffrir, explique-t-il, en faisant défiler les pages de son livre, d'avant en arrière. Je ne voulais pas sympathiser avec elle. Et puis, c'était quoi ça ? Tu es déjà si mince. Je rêve, mais pour qui elle se prend ? crache-t-il, en balançant ce qu'il avait en main plus loin sur le meuble en bois. Elle n'est vraiment pas digne de mon merveilleux frère.

_ Et qui le serait ? tenté-je alors, en fixant de nouveau le plafond, la boule au ventre.

_ Mmh, réfléchit-il sérieusement. Hani ?

_ Ah, pouffé-je, m'attendant à tout sauf à ce genre de réponse. Tu as totalement raison.

_ Ou encore mon merveilleux meilleur ami, souffle-t-il, calme.

        

En un bond, je me redresse et l'observe, les yeux humides, encore choqué de ses paroles.

Tourné à nouveau vers moi, son sourire se veut rassurant, et sans comprendre comment, ça fonctionne.

       

Peu importe la situation, il arrive toujours à m'apaiser d'un simple sourire.

      

_ Tu penses vraiment ce que tu dis ? Tu accepterais que je sorte avec ton grand frère ? le questionné-je, le coeur au bord de l'arrêt.

_ Bien sûr, sourit-il, sincère. Je serais même le premier à vous féliciter. Tu es quelqu'un de bien, bien meilleur que la plupart des autres êtres humains, et bien plus que Hani peut l'être. Que tu sois un homme et mon meilleur ami m'importe peu. Tant que vous êtes heureux, moi ça me convient parfaitement, conclut-il, joyeux. Par contre, si ça devait arriver, il est hors de question que tu me partages les détails croustillants de votre vie intime, dit-il, un air dégoûté sur sa petite bouille innocente.

_ Tu me donnes envie de sortir avec lui, soufflé-je, perdu dans mes songes, allongé à nouveau.

_ Excuse-moi.

_ C'est rien, c'est moi qui ai commencé après tout. Merci en tout cas.

_ Merci pour ?

_ Être si parfait.

_ Ah, mais je t'en prie ! Tu sais, c'est plutôt nos parents que tu devrais remercier ! s'exclame-t-il, le torse gonflé de fierté.

_ J'y vais de ce pas ! m'écris-je sans plus de réflexion, en quittant rapidement mon lit.

          

Peut-être un peu trop rapidement d'ailleurs.

     

_ Tu vas où en vrai ?

_ Aux toilettes.

_ Te perds pas ! marmonne-t-il, en se tournant vers son ordi.

     

Levant les yeux au ciel, amusé, je me stoppe une fois la porte de la chambre refermée derrière moi, en apercevant le plus vieux au début du couloir.

      

_ Non, je ne fais rien de spécial aujourd'hui, mais j'aimerais juste rester à la maison et me reposer un peu. Non, ce n'est pas ça, soupire-t-il, en entrant dans sa chambre, après m'avoir ébouriffé les cheveux au passage.

     

Tout en recoiffant un peu ma tignasse désordonnée, grognon, je me dirige vers la salle de bain.

       

Est-ce qu'il parlait à sa copine ?

Si c'est le cas, il n'avait pas l'air très emballé de la voir, ni même de lui parler.

     

Est-il amoureux seulement ?

     

J'ai tellement envie de lui parler, tellement envie de me faire du mal.

La curiosité dépasse très largement la peur de souffrir.

     

Tu es stupide Chae Hyungwon. Vraiment, vraiment stupide.

     

     

_ Hyunnie hyung ? appelé-je, en toquant timidement à la porte de sa chambre.

_ Entre, s'écrie-t-il, alors que j'entrouvre déjà celle-ci. Je te laisse, oui. Je te laisse. Hyungwon, oui. Oui, à tout à l'heure, souffle-t-il, en raccrochant rapidement, juste avant de lancer le téléphone plus loin sur le lit.

       

Même quand un couple se dispute, ils se disent je t'aime, ou se donne au moins quelques signes d'affection, non ?

Surtout quand on fait partie de cette famille.

      

Je sais qu'il est plus en retrait en ce qui concerne la démonstration de ses sentiments, mais il y a des limites, même pour lui. 

Enfin, je pense.

     

Il avait pourtant l'air de lui sourire de manière si sincère la dernière fois.

C'est vraiment bizarre.

    

Je veux savoir, je dois savoir.

      

Et puis, je veux un nouveau câlin depuis tellement longtemps. 

La dernière fois remonte à la matinée d'excuse suivant le repas catastrophique que j'ai fait vivre à tout le monde.

Il faut que je trouve un moyen pour qu'il me serre dans ses bras.

Il a l'air d'avoir besoin de réconfort, ça tombe bien.

      

Elle te fait souffrir, elle est inutile, quitte là.

      

_ Tout va bien ? murmuré-je, en m'asseyant à ses côtés.

_ J'imagine que oui, soupire-t-il, en tombant lourdement sur le matelas, la nuque posée contre l'un de ses bras, et l'autre posé nonchalamment sur son ventre.

      

Je n'aurais peut-être pas dû venir. Je ne sais pas quoi dire, je rends cette situation inutilement gênante.

      

_ C'était ta copine ? posé-je, curieux.

_ Oui.

_ Vous vous êtes disputé ?

_ Je ne sais même pas moi-même.

_ Pas facile les femmes, hein ?

_ J'te l'fais pas dire, soupire-t-il bruyamment.

      

Essaye les hommes, bébé.

       

_ Vous vous disputez souvent ? tenté-je ensuite, en me tournant vers lui.

_ On ne peut pas vraiment appeler ça des disputes, confie-t-il, en fixant le plafond. C'est juste qu'elle n'arrête jamais de me faire des reproches. Tout n'est jamais assez bien pour elle, il faudrait tout faire comme elle le désire. Elle ne pense jamais à ce que moi je veux, et ça commence à m'agacer.

_ Tu n'as pas du tout l'air heureux dans ce couple, hyung. Est-ce que tu es amoureux d'elle au moins ? tenté-je, conscient d'être bien trop déplacé dans mes paroles.

_ Je n'en sais rien, avoue-t-il, au bout de longues secondes de réflexion. Honnêtement, je lui ai dit oui quand elle m'a demandé de sortir avec elle, parce qu'elle avait l'air gentille et mignonne. Je n'étais plus sorti avec quelqu'un depuis si longtemps. Je pensais qu'être en couple n'exigeait pas autant d'effort, mais il faut croire que j'ai eu tort.

_ Pas forcément, j'imagine que tu n'es juste pas avec la bonne personne.

_ Je n'en sais rien, tu as peut-être raison.

_ Je ne sais pas si j'ai raison, mais en tout cas, répondre oui parce qu'on te demande de sortir avec quelqu'un, ce n'est déjà pas un bon début, selon moi, soufflé-je, dos à lui, fixant les vêtements traînant çà et là sur le sol.

_ Et c'est quoi pour toi, un bon début ?

_ Faire connaissance, devenir ami, bien s'entendre, rire, avoir des centres d'intérêts communs. Il y a plein de choses qui entrent en ligne de compte avant d'envisager sortir avec quelqu'un, mais avant tout, il faut s'assurer d'être amoureux, sinon tu peux être sûr que ça finira dans la tristesse, soufflé-je, conscient qu'il ne penserait pas une seconde à moi, alors que je remplis sans doute toutes les cases.

         

Il soupire de nouveau bruyamment en posant son avant-bras sur les yeux, et moi, je me sens légèrement coupable d'apprécier cet instant.

Il ne l'aime pas, c'est bien plus qu'évident.

Il va la quitter.

Est-ce que c'est mal d'être si heureux de ce constat ?

      

_ Tu l'as déjà embrassé ? posé-je alors, pour tenter d'y voir plus clair, et pour lui faire comprendre à quel point rien ne va.

_ Oui, bien sûr, pas mal de fois, marmonne-t-il, lassé.

     

Je sais que je m'enfonce tout seul Hyunwoo, mais tu n'es pas obligé d'en rajouter.

      

_ Et qu'est-ce que tu ressens au juste, quand tu l'embrasses ?

_ Je ne sais pas trop, je dirais que c'est agréable.

    

Très précis tout ça.

     

Vu ton expression, autant dire que tu poses les lèvres sur du carton.

Mon Dieu, je me sens si bien, j'ai envie de sourire comme un débile.

     

Retiens-toi Hyungwon, ça ne se fait pas.

     

_ Vous avez déjà, fais l'amour ?

     

Que quelqu'un me gifle, s'il vous plaît.

      

_ Oui, même si c'est compliqué à cause de nos familles respectives.

     

Seigneur tout-puissant, encore heureux qu'il ne l'a pas ramené ici pour la baiser à un mur de distance de moi et mon coeur fragile.

      

_ Et c'était, cool ?

_ Ouais, j'imagine.

_ Ok, conclus-je rapidement, agacé et bizarrement satisfait, donc tu ne l'aimes pas, et quand tu couches avec elle, tu ne ressens rien de spectaculaire. Je ne sais pas encore ce que tu fais avec elle, hyung.

     

    

Est-ce que je suis méchant ?

Trop direct ?

Pas du tout objectif ?

     

Peu importe.

Objectivité ou pas, il n'est pas heureux, la quitter est la meilleure des solutions.

      

     

Soupirant à nouveau, il se complaît dans son mutisme.

Cet idiot doit être en train de réfléchir à une solution pour arranger son ridicule petit couple à l'heure qu'il est.

      

Ça m'énerve.

Il mérite tellement mieux qu'elle. 

Bordel mais, elle est si difficile à joindre, Hani ?

      

Fait chier.

     

Il va continuer d'embrasser son carton, il va continuer de la toucher, la caresser, de lui faire l'amour, alors qu'il n'en retire aucun plaisir, aucun bonheur.

Et après, elle trouve qu'il ne fait pas assez pour elle ?

       

Qu'elle ne se remontre plus jamais devant moi.

      

Je veux qu'il soit heureux, je ne demande que ça.

J'aurais pu me faire à l'idée de l'oublier, me faire à l'idée qu'il puisse aimer quelqu'un d'autre, et que quelqu'un puisse l'aimer autant que je l'aime, mais cette pimbêche, elle, elle ne le mérite tout simplement pas. C'est inacceptable.

S'il se force autant avec elle, pour ne plus être seul, pourquoi n'essaye-t-il pas avec moi ? Mes sentiments sont bien plus sincères que les siens, j'en mettrais ma main à couper.

       

Il ne dit toujours rien. Il se contente de rester là, allongé à mes côtés, les yeux cachés par son avant-bras.

Ses lèvres m'appellent encore et toujours. Elles sont si belles, si rosées, si pulpeuses. Elles ont l'air si moelleuses, si douces, si délicieuses.

      

Hyunwoo a dit lui-même qu'il ne pourrait jamais m'en vouloir. Jamais.

Alors pourquoi est-ce que j'hésite encore ?

Je ne perds rien, à part ma fierté et mon amitié avec lui.

C'est un risque à prendre. C'est un risque que je me dois de prendre, pas vrai ?

Ça fait deux longues années que je l'aime en silence, que je l'observe de loin, que je me contente de ses caresses dans mes cheveux et de ses sourires tendres.

J'en ai marre.

Moi aussi je mérite le bonheur.

        

Ma poitrine se fait marteler par mon organe vital, je ne me sens vraiment pas bien, mais bizarrement, je me sens aussi d'humeur courageuse, aventureuse, suicidaire.

      

À quatre pattes sur le lit du plus vieux, j'observe la moitié de son visage, avec une envie irresponsable et dangereuse.

       

      

Est-ce que je vais le faire ?

     

Il le faut.

Il faut que je me libère de ce poids une bonne fois pour toutes, sinon je n'arriverai jamais à tourner la page.

       

Vas-y Hyungwon !

T'as des couilles, pas vrai ?

C'est bien ça le problème principal, non ?

Alors sers-t'en bordel ! Quelles te soient utiles au moins une fois !

      

Discrètement, le coeur sur le point de rendre son dernier battement, je m'avance, place les mains de part et d'autre de son corps, et pose lentement mes lèvres contre les siennes, pour les remuer contre lui dans la seconde.

      

Après ce qui semble être une éternité, il sursaute et me repousse, l'air contrarié.

       

Les sourcils froncés, son regard perdu me fixe maladroitement.

Je dois être à l'heure actuelle rouge de honte. 

Mon estomac est un véritable sac de nœuds, il va sans doute me falloir une dizaine d'heures pour pouvoir défaire tout ça.

      

_ À quoi tu joues Hyungwon ? On ne plaisante pas avec ces choses-là, explique-t-il, sa petite ride du lion toujours bien visible.

_ Tu as ressenti la même chose qu'avec elle ? posé-je alors, plus sérieux que jamais.

_ Qu'est-ce que tu racontes ? soupire-t-il, en se frottant le visage à l'aide de ses mains.

_ Est-ce que tu as ressenti plus de sensation avec moi ? tenté-je de répéter.

_ Arrête tes idioties Hyungwon, retourne près de Joo, claque-t-il, calme, le regard toujours caché par ses doigts.

       

À contre-coeur, je me lève et rejoins silencieusement la porte.

La main posée sur la poignée, je soupire sans une once de délicatesse, et tourne légèrement la tête pour me faire correctement entendre.

      

_ Je ne plaisante pas avec ce genre de choses, conclus-je, en sortant.

     

    

Pour savoir s'il a ressenti plus de chose avec moi, il aurait dû participer un peu plus.

Ce n'était pas un véritable baiser.

     

Ça ne l'était pas, pourtant, c'était déjà si parfait.

     

Ses lèvres sont encore plus douces et tendres que tout ce que j'ai pu imaginer.

Elles avaient le goût du café, c'était tellement agréable. Rien que d'y repenser, ma poitrine se serre. 

J'aimerais tellement ressentir les sensations d'un vrai baiser avec lui.

Ça doit être si envoûtant, délectable, grandiose.

      

Et dire que cette idiote y a droit pratiquement tous les jours, alors qu'elle n'est rien.

     

     

_ Quand je te disais de pas te perdre, c'était pas pour déconner Hyungwon, râle mon meilleur ami, en me tendant sa deuxième manette de Playstation 4.

     

Soupirant, je m'assieds en tailleur à ses côtés, alors qu'il redémarre une partie de FIFA.

      

_ J'me suis pas perdu, j'suis juste passé embrasser Hyunwoo, placé-je tranquillement, tout en commençant le match.

_ Arrête de rigoler avec ce genre de choses Hyungwon ! m'engueule-t-il, le regard concentré sur la télévision.

_ Arrêtez de tous dire ça, je ne plaisante pas avec ce genre de choses, soupiré-je, tout en marquant un but.

       

Choqué, il lâche sa manette, et se tourne vers moi. Je me force à faire de même, et le fixe à mon tour, en tentant de paraître nonchalant, alors que dans mon corps, tout est à l'inverse.

Ses mains s'agrippent à mes épaules, et il finit par me secouer en hurlant.

       

_ Tu as quoi ? hurle-t-il.

       

Après un énorme soupir de ma part, ponctué bizarrement par un incontrôlable sourire satisfait, je lui explique tout depuis le début. Chaque phrase me revenant en tête, je la lui conte.

Il semble si émerveillé par ce que je lui dis, qu'après mûre réflexion, cette situation finit par réellement me faire sourire.

       

Est-ce possible qu'il soit bien plus heureux que moi ?

      

Connaissant Jooheon, oui, c'est fort possible.

      

_ Mais t'es trop génial ! s'écrie-t-il, après mon récit. C'est toi qui vas porter la culotte dans ce couple, c'est sûr ! s'amuse-t-il à dire.

_ Si elle est belle, pourquoi pas, dis-je simplement, en haussant les épaules.

_ Oh non je- Je viens d'avoir une vision, crie-t-il, dégoûté, en se levant.

      

Amusé, je l'observe gesticuler dans tous les sens tout en se frottant brutalement les cheveux.

      

Le pauvre. Je le comprends tout à fait, je n'aimerais pas être dans sa tête à l'heure actuelle.

Je ne voudrais pas non plus l'imaginer avec une petite culotte blanche en dentelle, en train de se dandiner dans la chambre pour je ne sais quelle raiso- Eh merde !

       

_ Bref, bref, bref ! dis-je à mon tour, en secouant la tête. Tu crois qu'il va faire comme si de rien n'était ? demandé-je ensuite, de manière beaucoup moins détachée que les minutes précédentes.

_ Je ne sais pas trop, répond-il, sérieux, en recollant ses fesses au parquet. Je connais mon frère par coeur, mais pour ce genre de choses, je dois t'avouer que je suis un peu perdu, soupire-t-il, en jouant avec les boutons de la manette déconnectée. À mon avis, le connaissant, il va juste se dire que tu as agi sans réfléchir, ou que tu étais fatigué, et il va faire semblant de rien. Et le mieux, c'est de faire pareil.

_ Mmh, baragouiné-je, déprimé. Je n'aurais jamais dû faire ça, hein ?

_ Qui ne tente rien n'a rien, essaye-t-il, compréhensif et rassurant.

_ Tu as raison. Non seulement je n'ai rien, mais en plus de ça, j'ai encore plus mal au coeur et une irrépressible envie de recommencer, m'exaspéré-je, la tête appuyée contre le lit, les yeux fermés.

_ Chéri...

_ Ne sois pas désolé pour moi. Je suis déjà si chanceux que tu m'acceptes ainsi, et acceptes cette situation bizarre.

_ Personne n'est plus beau, doux et amusant que toi chéri, confie-t-il, tout en caressant mes cheveux. Mon frère est si parfait lui aussi. Il a besoin de quelqu'un comme toi à ses côtés. Honnêtement, j'ai peut-être autant envie que toi que vous soyez ensemble. Je veux vous voir heureux l'un comme l'autre, alors quoi de mieux que de faire d'une pierre deux coups ? Vous le méritez autant l'un que l'autre, alors j'espère sincèrement que nos souhaits s'exauceront bien vite.

_ Je n'ai aucun mot pour te définir Jooheon, conclus-je, larmoyant.

_ Sers-moi dans tes bras, sourit-il, en tendant les siens.

           

‧͙⁺˚*・༓ ୨ ‧͙ •̩̩͙ ‧͙ ୧ ༓・*˚⁺‧͙ 

        

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top