Remords
Mon réveil n'a pas le temps de sonner que je suis déjà debout et prête à partir. Je n'ai presque pas fermé l'œil de la nuit, bien trop impatiente du programme de la journée. Andrew a réussi à m'obtenir un stage au Tokyo Medical University Hospital afin que je puisse observer le fonctionnement des soins au Japon. C'est une chance inouïe que j'ai, je suis privilégiée alors je compte bien ne pas en rater une seule seconde.
En ce qui concerne Shawn, il a une interview à onze heure trente dans le cœur de Tokyo tandis que moi, je dois rejoindre le docteur Yang à dix heures. Sans m'attarder davantage dans ma chambre, j'attrape mon sac et prends la direction du hall d'entrée. Mes pas sont légers, presque aériens, je sautille de plaisir et d'excitation. La médecine est une vocation du cœur pour moi, tout comme la musique l'est pour Shawn. Nous sommes animés par la passion et dans ce sens, nous nous ressemblons grandement.
En passant dans un des nombreux couloirs de l'hôtel, une musique aux sonorités asiatiques attire mon attention. Elle semble émaner de derrière la grande porte en bois qui se dresse devant moi. De mes mains, je l'ouvre et tombe sur une salle de conférence. En son centre, une immense table entourée d'une vingtaine de chaises, trône fièrement. Sur l'une d'elle, le regard plongé dans l'écran de son ordinateur portable, se trouve Shawn.
- Salut, dis-je avec enthousiasme.
- Salut, me répond-il à la va-vite.
- Tu as décidé d'apprendre une musique japonaise finalement ?
- Ouais, je suis dessus depuis hier quand on est rentré. C'est hyper dur et comme je ne comprends pas ce que je chante, je n'arrive pas à retenir les paroles, m'avoue-t-il les yeux cernés. Et la prononciation aussi, souffle-t-il de désespoir, c'est une vraie catastrophe !
- Je peux écouter ?
Les sourcils froncés, il croise les bras sur son clavier. Son attitude est presque nonchalante, on dirait un enfant boudeur qui ne sait pas résoudre son problème de mathématique.
- Tu n'as pas un rendez-vous ? Me questionne-t-il.
- Si, mais il me reste vingt minutes donc j'ai le temps de t'entendre chanter.
Sa petite grimace, signifiant certainement qu'il n'a pas vraiment envie de me montrer son travail, ne m'arrête pas pour autant. Je tire une chaise près de lui et pose mon coude sur la table, ma joue posée sur mon poing. Je le fixe, attendant impatiemment qu'il chante.
Comprenant qu'il n'a pas d'autre choix que de se lancer, il ronchonne dans sa barbe inexistante. Durant les premières secondes, sa voix n'est pas très claire, elle semble enrouée. Un raclement de gorge plus tard, elle retrouve sa mélodie habituelle. Malgré ce petit démarrage laborieux, il se débrouille très bien. J'ai beau ne pas comprendre les paroles, le simple timbre de sa voix me donne des frissons dans tout le corps. Mes poils s'hérissent, mon cœur palpite, ma respiration se coupe et mes yeux ne le quittent plus. A lui seul, sans tous les artifices des concerts, il capte à la perfection l'attention. Je suis admirative.
- Alors ? Me demande-t-il avec une pointe d'inquiétude.
- C'est vraiment bien ! M'écriais-je.
- Tu trouves ? Je me sens tellement stupide !
- Ton accent canadien, mélangé au japonais, les fera toutes craquer. Et puis rien que le fait d'avoir tenté d'apprendre leur langue te permettra d'avoir leur respect.
- Tu ne veux pas venir avec moi ?
Ne m'attendant pas à cette question, je reste comme bloquée. Mon corps s'est mis sans mon accord sur pause et ce n'est clairement pas ses yeux noisette, ancrés dans les miens, qui m'aideront à trouver mes mots.
Il est facile de croire que les célébrités ont su se construire une carapace assez épaisse pour que nous ne puissons pas lire en eux comme dans un livre ouvert. Qu'ils sont maitres de leurs émotions, de la dissimulation de sentiments. Pourtant, dans le regard de Shawn, j'y vois sans difficulté de l'inquiétude. Il me tend une main au sens figuré du terme. Mais je ne sais pas comment l'attraper.
- Tu l'as dit toi-même, j'ai un rendez-vous, murmurais-je en baissant la tête.
- Tu ne peux pas décaler ?
- Non, c'est impossible pardonne-moi.
D'un rire nerveux, il met fin à son regard pesant. Je comprends alors qu'il est déçu et de ce fait, je me déçois également.
- Je stresse, m'avoue-t-il à demi-mot.
- Tu n'as aucune raison de l'être, tu vas être parfais comme d'habitude.
- C'est justement ça le problème. Tout le monde attend que je sois parfait et en général ma confiance m'aide à l'être. Mais cette fois, je ne crois pas en moi.
- Moi je crois en toi !
Je tente de lui transmettre tout mon soutien à travers ces quelques paroles mais cela n'a pas l'effet escompté. La tête baissée, il joue avec ses doigts en faisant mine de ne pas m'avoir entendu.
- Dépêche-toi d'y aller, tu vas être en retard, dit-il sarcastiquement.
- Je suis vraiment désolée.
Dans un dernier soupire, je me lève et range la chaise tandis qu'il ignore en beauté mes paroles. Malgré leurs différences physiques, il me fait penser à mon petit frère Max. Ce grand boudeur, qui adore faire la sourde oreille lorsqu'il n'a pas ce qu'il veut, a un caractère parfois quelque peu capricieux.
Je sais qu'avec tout ce qu'il a fait pour moi, et notamment le jour de mon tout premier concert avec eux, j'aurais dû lui dire oui. Lui attraper la main alors qu'il tombait peu à peu dans les méandres de l'angoisse. Mais non, j'ai décidé d'être égoïste et de penser d'abord à moi. J'ai toujours été tournée vers les autres, d'où mon amour pour la médecine. Cependant, si j'ai accepté d'entrer dans cette aventure, c'est avant tout pour me retrouver. Dès le début cette histoire était donc purement égoïste.
Il a son rêve allant avec ses peurs et j'ai le mien avec ses incertitudes. Que pourrait-il me reprocher dans le fond ? D'avoir voulu faire un pas vers mon souhait le plus cher ? Dans ces cas-là, ce serait lui l'égoïste.
Le cœur lourd dû à cette décision, je descends du taxi alors qu'il me laisse juste devant l'entrée de l'hôpital. Les portes automatiques s'ouvrent alors sur un homme en blouse blanche, le crâne rasé et des lunettes rondes entourant ses yeux en amandes. D'un sourire accueillant, il joint ses mains et se penche en avant afin de me saluer dans les règles de l'art japonais. Ne sachant pas vraiment comment m'y prendre, je l'imite en espérant que c'était ainsi qu'il fallait réagir.
- Bonjour mademoiselle Belline, je suis le docteur Yang et j'ai l'honneur de vous souhaiter la bienvenue au Tokyo Medical University Hospital.
- Bonjour et merci de m'accueillir dans votre bel hôpital.
- C'est un plaisir de recevoir une jeune étudiante américaine.
- Tout le plaisir est pour moi.
La petite boule d'angoisse, qui s'est formée sur le chemin pour venir jusqu'ici, a complètement disparue. Il a su me mettre à l'aise alors que je suis dans un environnement qui m'est complètement étranger. Je n'ai aucun repère, personne à qui me confier, je suis seule face à mon rêve et cela a un côté terrifiant.
C'est alors que je pense à Shawn. Pourquoi m'avoir demandé de rester avec lui alors que contrairement à moi, il est accompagné d'Andrew qui est d'ailleurs plus à même de le rassurer ? Je ne comprends pas sa requête et cela m'agace. J'ai toujours aimé chercher les réponses se cachant derrière les « pourquoi », trouver des solutions à des problèmes. De ce fait, lorsque j'ai une énigme tel que Shawn qui se dresse face à moi, mon cerveau ne quitte pas l'objectif suivant : « déchiffrer le code ».
Ne prêtant plus attention à l'environnement qui m'entoure, mes jambes se heurtent à un chariot rempli de matériel médical. Tout ce qui se trouvait au dernier étage termine sur le sol. Je me sens terriblement confuse du désordre que je viens de créer en une fraction de secondes. Je ne suis habituellement pas aussi tête en l'air mais aujourd'hui est un jour un peu particulier.
- Est-ce que tout va bien Mademoiselle Belline ? Me demande le docteur Yang.
- Oh excusez-moi, je suis vraiment désolée d'avoir fait autant de bazar.
- Ce n'est rien mais vous sembler un peu pâle, vous vous sentez bien ?
- J-je ne crois pas non, répondais-je hésitante.
Il tire alors une chaise un peu plus loin dans le couloir et m'aide à m'assoir. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, je suis si confuse de tous les évènements survenus depuis ce matin que tout s'embrouille dans ma tête. Mon cœur se serre, il peine à battre dans ma cage thoracique qui semble s'être réduite de moitié. Cette sensation est désagréable, je ne sais pas comment la chasser.
- Vous devriez rentrer chez vous, ce serait plus sûr.
- Non ! Dis-je précipitamment. C'est bon, ça va aller.
Mon corps posé sur cette chaise, je n'arrête pas de repenser au regard froid et au ton glaçant de Shawn ce matin. Il m'en veut et c'est ça qui me rend malade. Je n'ai pas l'habitude de me mettre des gens à dos, surtout lorsqu'il s'agit d'une personne avec laquelle il est prévu de rester quelques mois en « cohabitation ». Je n'aime pas avoir des rapports conflictuels avec un collègue.
- On peut reporter votre visite si vous le souhaitez, me propose le médecin.
- Je peux revenir demain ?
- Bien sûr, et toute la journée cette fois. Nous vous accueillons avec grand plaisir.
- Merci beaucoup et encore désolée pour tout ça, t'entais-je de dire tout en ramassant les sacs de compresses que j'avais fait tomber.
Avec l'aide du docteur Yang, ainsi que d'une jeune infirmière passant par-là, ma bêtise est rapidement réparée. Le chariot de soin est de nouveau prêt à l'emploi. Je peux donc quitter l'hôpital et me rendre à la station de radio située non-loin de là.
Je grimpe dans un taxi, les jambes chancelantes. J'ai peur, peur d'arriver trop tard et qu'il m'en veuille à vie. Je ne sais pas ce que ça fait d'avoir un « ennemi », personne ne m'a jamais haï et le simple fait de savoir que cela peut se produire avec Shawn me donne la nausée. J'ai choisi la médecine pour aider les autres et pourtant, j'ai refusé de prendre une main tendue ce matin. Je pensais qu'en la saisissant je tournais le dos à mon rêve, mais j'avais tort, j'étais à côté de la plaque.
Comme toute métropole qui se respecte, la beauté de Tokyo est rythmée par des bouchons titanesques. Le taxi n'a pas bougé d'un millimètre depuis bientôt dix bonnes minutes. Nous sommes au beau milieu d'un axe comportant trois voix de chaque côté, je ne peux donc même pas sortir du véhicule. Me voilà enfermée dans une prison mobile avec pour crime : d'avoir ignoré l'appel à l'aide d'un ami.
Les minutes défilent jusqu'à onze heure trente. Je demande alors au chauffeur, tant bien que mal à l'aide du traducteur de mon téléphone portable, de mettre la station sur laquelle se déroule l'interview du canadien. A peine le son mis que la voix de Shawn retentit dans l'habitacle, me faisant sentir encore plus coupable que je ne le suis déjà. Il salue les auditeurs d'un ton légèrement tremblant, traduisant certainement son stress. Cela est presque imperceptible, si bien qu'il s'agit peut-être que de mon propre ressenti.
- Qu'allez-vous nous chanter aujourd'hui ? L'interroge un des animateurs.
C'est à cet instant précis que je suis certaine que sa voix est pleine de doutes. Il a du mal à formuler sa phrase de réponse pourtant simple. Il lui faut de longues secondes de bégaiements avant de parvenir à dire clairement : « Une chanson japonaise populaire ». Un raclement de gorge forcé et il finit par se lancer. Cette fois, sa voix dégage de l'assurance et de ce fait, nous transporte à travers ses paroles. J'ai beau ne pas les comprendre, je me sens habiter par la musique qui frémit dans mes oreilles. Mon corps entier y est réceptif.
L'instant devient bucolique, comme si mon taxi avait été transporté dans un grand champ de lavande que l'on voit à la télévision et qui est typique d'une région française. Un sourire se dessine alors sur mon visage. C'est un canadien, chantant en japonais, qui me transmet une image de France. Comment ai-je pu en arriver là ?
Un klaxon, plus fort que les autres, me sort de cette escapade si charmante. Le rêve se dissipe et la réalité reprend forme. Je suis toujours coincée dans les bouchons interminables de Tokyo mais dans une petite rue désormais. J'en profite donc pour payer le chauffeur et m'éclipser en vitesse. Les locaux de la radio ne sont plus très loin, je peux terminer à pied.
Étant une grande habituée de la « course de rue », que je pratique tous les matins pour aller en cours et éviter un stupide retard, je parviens rapidement à l'immeuble tant convoité. Dehors, une foule de fans attend dans un calme des plus déconcertant que leur idole pointe le bout de son nez. Je tente alors d'interpeler John parlant avec un autre gros bras sans doute lui aussi rattaché à la sécurité. Les bras en l'air et sautant le plus haut possible, je lui fais de grands gestes ridicules qu'il finit par remarquer.
- Mélanie ?
Il plisse ses yeux, pensant que cela l'aidera à mieux me voir, et se dirige d'un pas assuré vers moi. Les quelques filles sur son passage s'écartent, je me retrouve alors face à la carrure imposante du garde du corps de Shawn.
- Qu'est-ce que tu fais là ?
- Je suis venue assister à l'interview finalement.
- Tu n'avais pas un rendez-vous ?
- Si, mais... c'est une longue histoire.
- Je vois, sourit-il malicieusement. Suis-moi.
Ne le lâchant pas d'un pouce, tenant presque son t-shirt noir d'une main pour être certaine de ne pas le perdre, je l'accompagne à l'intérieur de la station de radio se trouvant dans un des immeubles très modernes que l'on trouve en nombre à Tokyo. Ses grands pas m'obligent à garder un rythme soutenu, je ne peux pas reculer quand bien même je le souhaiterais. J'entreprends donc l'idée de me cacher derrière son buste quatre fois plus imposant que le mien.
Ce n'est que lorsqu'il s'arrête, après quelques minutes de marche dans les étages, que je m'autorise à passer la tête sur le côté. Cependant, je me cramponne toujours aussi durement à son bras, je ne veux pas le laisser partir et me retrouver de ce fait à découvert. Je sais que j'ai blessé Shawn, j'imagine donc qu'il ne sera pas très heureux de me voir. Avoir John entre lui et moi ne sera pas de refus lorsqu'il m'apercevra.
- Il arrive, me prévient-il.
Aussitôt ses mots examinés par mon cerveau, je déglutis. Merde, que vais-je pouvoir sortir comme excuse au canadien ? Ce sentiment d'avoir déçu quelqu'un est en train de me consumer de l'intérieur et je ne sais pas comment l'arrêter.
- T'es là ?
La voix du chanteur me sort de mes pensées. Étant face au sujet de mon mal être, je sors de ma cachette les doigts de mes mains s'entortillant nerveusement. Malgré tout, je reste proche de John. Son aura rassurante me donne du courage et m'aide à ne pas chanceler face au regard accusateur de Shawn.
- Oui, me voilà, tentais-je de lui sourire.
- Pourquoi ? me lance-t-il nonchalamment.
Son ton dur si peu habituel me fait perdre mes mots. Pourquoi se montrer si froid alors que je n'ai pas tous les torts. J'aurais dû venir avec lui comme il me l'a supplié indirectement, mais si j'ai refusé c'est qu'il y avait une explication derrière. Comment ne peut-il pas comprendre mes raisons, lui qui est un passionné tout comme moi ?
- Parce que je ne veux pas qu'il y ait une mauvaise entente entre nous.
Restant de marbre, comme en pleine confrontation avec son âme, il reste planté là d'un regard livide. John me donne alors un petit coup de coude me faisant tourner la tête dans sa direction. Sans me parler, simplement avec des gestes, il me fait comprendre de me rapprocher du chanteur. Je ne suis pas persuadée du bien fondé de cette idée mais décide tout de même de la tenter.
A petits pas, je m'approche du brun fixant toujours un point invisible sur le sol. Le couloir, aux murs gris et à la moquette noire, lui confère un air austère me faisant hésiter une fraction de secondes. Pourquoi devrais-je me sentir si mal pour cette histoire ridicule ? Depuis quand vouloir poursuivre ses rêves est un pêcher ? Et puis je me souviens qu'il n'y a pas que cela qui compte. La famille, les amis, sans eux nos réussites n'auraient pas la même saveur de victoire.
- Tu peux douter de toi, de tes capacités, mais certainement pas de ton talent Shawn, dis-je en me tenant face à lui.
Ses yeux noisette quittent le sol et remontent le long de mon corps avant de terminer leur course dans mes pupilles d'acier. Je peux ainsi y lire de l'incompréhension, de la surprise. Je sens que le Shawn habituel est là juste derrière, je n'ai qu'à ouvrir la porte.
- Tu es un passionné tout comme je le suis. Tu dois donc savoir qu'on agit parfois sans réfléchir quand cela concerne ce que l'on aime le plus au monde.
D'un hochement de tête, il me fait signe qu'il a compris où je voulais en venir. Par la même occasion, les traits de son visage se détendent, ses muscles se relâchent et l'esquisse d'un sourire gagne ses lèvres.
- Tu as raison, excuse-moi d'avoir été si égoïste. Je n'avais pas le droit de te demander ça.
- Je suis désolée aussi, je n'ai pas tendu la main à un ami.
- Nous sommes amis alors ? Sourit-il.
- Je crois bien.
D'une étreinte amicale, nous enterrons définitivement ce petit différent puéril. Je sens alors mon cœur se soulager d'un poids. Si les bras de Shawn n'entouraient pas mes épaules, je m'envolerais dans les airs. Cela fait un bien fou de savoir que tout est redevenu normal entre nous, qu'il ne m'en veut pas pour ma décision de ce matin.
- Et ton rendez-vous alors ? M'interroge-t-il en mettant fin à l'étreinte.
- J'ai pu le repousser à demain.
- Cool, c'est moi qui t'accompagne du coup.
- Vraiment ? Je croyais que tu n'aimais pas les sciences ?
- C'est le cas mais selon Mike, les infirmières seraient sexy.
Rigolant à sa taquinerie, je lève les yeux au ciel. Je suis heureuse d'avoir retrouvé le Shawn que j'ai rencontré. Cette histoire a finalement eu un impact positif sur notre relation, désormais j'ai réellement l'impression d'être en compagnie d'un ami. Je me sens moins seule tout à coup.
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Trailer chapitre 13 :
"Liam : "N'est pas peur j'allais pas t'embrasser."
Moi : "Dé... Désolée... C'est juste que... euh... que...""
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Voilà donc le fameux petit rapprochement 😉 j'espère que vous avez aimé ce chapitre.
En tout cas merci de continuer à suivre cette histoire, ça me fait plaisir qu'elle vous plaise et je tente de faire de mon mieux à chaque chapitre ❤️
(la photo en média représente exactement l'expression que j'imaginais pour Shawn quand Mélanie lui dit qu'elle ne peut pas l'accompagner, je suis contente de l'avoir trouvée)
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