Mensonge
Avant de commencer je tiens à vous annoncer votre surprise en guise de remerciement pour les 2k vues... Il y aura un Tome 2 !! J'ai fini d'écrire celui-ci et je suis très satisfaite de la fin qui est certainement mon moment préféré de l'histoire ^^
Maintenant bonne lecture 😜❤️
Mes mains plaquées sur mes oreilles, seuls de vagues bruits correspondants à des cris parviennent jusqu'à ces dernières. La peur, de nouveau présente, me noue douloureusement la gorge. Mes pensées égoïstes refont surface, il n'y a plus que ma vie qui compte. Vais-je mourir ? Doit-on dire quelque chose avant d'expirer notre dernier souffle ? Ai-je le droit de paraitre faible et de pleurer devant tout le monde ?
La poigne de Shawn sur mon avant-bras, m'obligeant à rouvrir mon audition au monde extérieur, me propulse dans une réalité que je tente en vain d'oublier. Il me force à me lever en tirant sur mon bras. Je manque de tomber en arrière, mes jambes flageolantes de peur ne parvenant plus à supporter mon corps. Heureusement, je me rattrape au comptoir se trouvant juste derrière moi. Je fais tomber quelques boites dans lesquelles se trouvaient de petites bouteilles de gel hydro-alcoolique. Leurs bouchons s'ouvrent en s'écrasant sur le sol, leur contenu se vide alors sur le sol en carrelage devenu glissant.
— La police est venue nous faire sortir de là, m'annonce Shawn.
Une vague de soulagement apaise mon corps encore tremblotant de peur. Je souffle longuement, mon visage venant chercher le torse rassurant du canadien. Je m'agrippe à son t-shirt alors qu'il me serre dans ses bras.
— C'est terminé, sortons d'ici maintenant.
Je le sens embrasser le dessus de mon crâne et ce simple baiser retourne mon estomac. Tout mon ventre se réveille face à ce geste affectif inattendu. Je revois son visage si proche du mien, prêt à m'embrasser. Ses yeux dévorants mes lèvres tandis que je me demande si tout ceci est bien réel.
En quittant la chaleur de son corps, je ne peux m'empêcher d'ancrer mes yeux dans les siens. Je n'ai pas le temps d'y lire quoi que ce soit, sa main vient trouver la mienne pour nous sortir de cette boutique devenue étouffante. Je le suis sans jamais lâcher le contact qui nous lie. Je fais attention à ne pas glisser sur le sol jonché de débris de verre et de parfum. Pour un meilleur équilibre, je m'aide de temps en temps des présentoirs qui font d'excellentes béquilles pour avancer.
Les policiers nous escortent jusqu'à l'une des nombreuses sorties du centre commercial. Une fois à l'extérieur, je prends le temps d'apprécier l'air qu'offre la liberté. La nuit est tombée, les nuages ont laissé place à un ciel scintillant de lumière. C'est agréable de retrouver les étoiles. Instinctivement, mes mains se dirigent vers elles, comme si c'était possible de pouvoir les toucher. J'ignore pourquoi je fais ce geste, mais j'en ai besoin. Sentir que rien n'enferme mon corps entre quatre murs, que j'ai tout l'espace dont je désire pour courir, m'enfuir. C'est en plaçant mes mains devant mon visage que je remarque du sang couler le long de mon poignet.
— Je crois que je me suis fait mal, murmuré-je.
Shawn se retourne instantanément vers moi. De ses grandes paumes, il attrape en coupe ma main droite teintée de rouge. John ne tarde pas à se précipiter lui aussi vers moi. Son visage devient aussi blême que celui du chanteur.
— Comment tu t'es fait ça ? demande ce dernier d'un ton calme qui ne cessera jamais de me surprendre.
— Je pense que c'est en me tenant aux présentoirs, j'ai dû me couper avec les débris de verre.
— Ça a l'air plutôt profond, ajoute Shawn.
Je retire ma main de son emprise pour la caler contre mon ventre. Le voir inquiet pour moi me fait culpabiliser, je viens de lui rajouter un nouveau problème sur les bras. Ma main ne me fait certes pas souffrir, cependant il m'est impossible de plier mes doigts. Comment vais-je faire pour jouer de la guitare ? Shawn a besoin de moi !
La panique me gagne à mesure que mon cœur s'accélère. L'air extérieur devient soudain plus étouffant, je me sens de nouveaux pris au piège. Sans mes mains pour jouer, je n'ai plus rien à faire ici. Mon rôle dans le groupe s'effondre sans que je ne puisse intervenir. Je vais devenir un poids qu'il va falloir tirer jusqu'à trouver un moyen de briser la chaîne qui me relie à eux.
— Passe-moi ta main, me demande Shawn.
Voyant que je ne réagis pas à sa requête, le chanteur saisit délicatement mon poignet pour venir compresser ma plaie avec un tissu gris. Mes yeux se focalisent alors dessus et très vite, je comprends qu'il s'agit de son t-shirt. Je lutte pour ne pas laisser mon regard aller plus haut et buter contre ses abdominaux. Ce n'est pas le moment pour constater que son charme commence indéniablement à me toucher. Je dois m'enlever cette idée de la tête et quoi de mieux pour cela que de faire un peu d'humour pour faire redescendre l'attraction que j'ai ressenti un peu plus tôt dans la boutique.
— L'idée est d'infecter ma plaie avec ta sueur c'est ça ? plaisanté-je.
— Non, j'essaie juste de jouer les super-héros là tu vois.
— Raté Superman.
— Au moins me mettre torse nu a eu l'effet escompté, hausse-t-il les épaules tout en restant concentré sur ma main.
Je prends conscience que malgré toute ma bonne volonté, mes yeux n'ont pas pu s'empêcher d'aller contempler sa peau nue. Aussitôt, je détourne le regard. Les étoiles viennent se refléter dans mes iris aussi froids que l'acier, elles y parsèment des petits éclats de diamant.
— C'est trop tard, je t'ai vu, rigole-t-il.
— Merde, donc maintenant je peux t'avouer que j'ai une folle envie de te toucher ?
Ses doigts se crispent sur ma blessure, me décochant un petit « aïe ». Tout son corps se raidit et lentement, il se redresse pour me regarder. Ses yeux ronds m'obligent à me mordre la lèvre inférieure pour ne pas exploser de rire et réduire à néant ma petite plaisanterie. J'ai besoin de retrouver une atmosphère légère après ce que nous venons de vivre. Il faut que je rie, c'est vital si je ne veux pas être hantée par les bruits sourds d'une arme qui tire.
— P-pardon ? bégaye-t-il choqué.
— J'aimerais tellement laisser glisser mes mains contre ton torse, dis-je la voix on ne peut plus séductrice.
— Mel, t-tu t'es cognée la tête ? balbitue-t-il.
Shawn lâche ma main blessée pour se reculer d'un pas. Sa peur de me voir lui sauter dessus finit par me faire craquer. Je ne parviens plus à retenir mon rire, je le libère sous la totale incompréhension du chanteur.
— C'était une imitation Shawn, rigolé-je à en avoir mal au ventre.
— Et de qui ?
— D'une fille dans ma promotion qui aguiche de cette façon tous les mecs du campus.
Il souffle d'exaspération en me poussant amicalement l'épaule. Finalement, il me suit dans mon fou rire rapidement coupé par le retour de John. Il m'informe qu'une ambulance m'attend pour m'emmener à l'hôpital soigner ma blessure. Je le remercie et m'apprête à rejoindre le véhicule quand Shawn me court après. Il se place devant moi, ses paumes entourant mes bras.
— Est-ce que ça ira ? Enfin je veux dire on vient de vivre quelque chose de traumatisant alors te savoir partir seule m'inquiète.
Il ne me le dira sans doute pas, mais ses yeux me supplient de lui proposer de m'accompagner. Je crois que de nous deux, c'est lui qui a le plus besoin d'être rassuré. Seulement je ne peux pas. Comment épauler quelqu'un alors que moi-même je ne vais pas bien ? Mon cœur tambourine toujours aussi fort, quand bien même nous sommes hors de danger. Je ne pourrais pas emmagasiner les angoisses de Shawn en plus des miennes, c'est au-dessus de mes forces.
— Ça va aller ne t'en fait pas, je serai vite de retour à l'hôtel avec vous tous, tenté-je de sourire.
Je réalise que ma tentative de plaisanterie d'il y a quelques minutes a échoué. Ni lui, ni moi n'avons le cœur à ce genre de choses ce soir. Je croyais naïve qu'avec une de mes célèbres imitations de bas étage cela allait nous détendre, mais visiblement ce n'est pas le cas. Son visage aussi crispé que le mien en est la preuve.
— S'il y a le moindre souci, tu appelles et on viendra te chercher hein.
— Je sais, murmuré-je en ne pouvant m'empêcher de le prendre dans mes bras.
Cette étreinte était nécessaire, sentir la chaleur réconforte de l'autre est tout ce que nous pouvons nous offrir pour l'heure. Il est encore impossible d'utiliser des mots, ce serait trop douloureux.
Je quitte mes deux compagnons et entre dans l'ambulance qui me conduit tout droit à l'hôpital le plus proche. Durant le trajet, j'apprends en regardant les actualités sur mon téléphone portable qu'aucun mort n'est à déplorer. L'assaillant a été interpelé avant d'avoir le temps de tuer quelqu'un. Seuls des blessés sont à déplorer, pour mon plus grand soulagement.
A l'hôpital, je patiente une bonne demi-heure avant qu'un médecin ne me prenne en charge. Ce n'est qu'après avoir complètement nettoyé ma plaie que je réalise l'étendue de cette dernière. Elle commence à me picoter, signe que l'adrénaline retombe peu à peu et que la vérité sur mon état ne va pas tarder à me secouer. Le médecin est contraint de refermer ma blessure par quelques points de suture et me prescrit des antalgiques à prendre si je ne veux pas souffrir le martyr.
— Changez bien le bandage, prenez vos médicaments et n'hésitez pas à stimuler vos doigts dans quelques jours d'accord ? me conseille le médecin en signant mon ordonnance.
— Vous pensez qu'en faisant tout ça je vais pouvoir refaire de la guitare très vite ?
— Il va falloir se montrer un peu patient, mais dans quelques semaines ça devrait aller beaucoup mieux déjà.
— Quelques semaines ?! notifié-je. Mais j'ai un concert la semaine prochaine à Sydney !
— Il va falloir envisager une pause dans ces cas-là.
Je récupère le papier qu'il me temps, une boule d'angoisse naissant dans mon ventre. Comment vais-je annoncer cela au reste de l'équipe ? Quel avenir ai-je dans la suite de cette tournée si je ne peux plus occuper mon poste ? La simple idée de devoir les quitter pour rentrer chez moi me déprime. Alors que j'ai enfin trouvé ma place dans leur groupe, que je me sens bien en leur compagnie, je vais devoir leur dire au revoir ? Cette journée est décidément la pire de toute ma vie.
Avant de quitter l'hôpital dans un taxi, je passe récupérer mes médicaments et ne tarde pas pour en prendre un comprimé. Je dois faire bonne figure, ne pas laisser la douleur trahir le mensonge que je m'apprête à leur dire. Je ne sais pas encore comment je vais pouvoir assurer les prochains concerts, mais je refuse de leur avouer que je ne suis plus apte à jouer. Après tout ce que nous venons de vivre, Shawn n'a pas besoin de gérer un problème supplémentaire. Je ne veux pas être une ombre à son tableau déjà bien sombre.
De retour à l'hôtel après vingt minutes de trajet à me répéter en boucle que « tout va bien », je suis accueillie par l'air grave de John. Les bras croisés sur son torse, sa carrure est encore plus impressionnante. Je m'approche de lui à petits pas, essayant d'être la plus naturelle possible.
— Ça va mieux ?
— Au top, dis-je en lui montrant ma main recouverte de bandages.
— Je suis rassuré que tu sois saine et sauve, avoue-t-il en me prenant dans ses bras.
J'accepte avec plaisir son câlin, réfugiant mon visage contre son torse. Entre ses bras musclés, un sentiment de sécurité réchauffe mon cœur malmené par les évènements de cette journée sans fin.
— On mérite une bonne nuit de sommeil.
J'hoche la tête pour confirmer ses propos, et le suit jusqu'à ma chambre. Il dépose un baiser sur mon front avant de me souhaiter une bonne nuit. D'un faible sourire, je lui réponds puis m'engouffre dans ma chambre dans laquelle un lit deux places m'attend. Je défais simplement à la va-vite mes chaussures pour me laisser sombrer dans les bras de Morphée.
Cette nuit, je fais le plus horrible des cauchemars. Je me revois dans ce centre commercial, enfermée dans une sorte de cage aux barreaux en fer. Le tireur est face à moi, son arme me visant. Je ne parviens pas à discerner son visage à cause de l'obscurité qui nous entoure. Tout est flou hormis ce fusil qui parait briller sous un ciel étoilé. Je sens ma vie prendre fin alors qu'il enlève la sécurité. Il va me tirer dessus sans que personne ne puisse me sauver. Il s'apprête à m'ôter la vie quand je me réveille en sueur dans mon lit, le cœur battement et la respiration haletante.
Le jour est déjà levé dehors, les rayons du soleil titillent ma peau blanche encore pâle de peur. Ma main blessée ne tarde pas à me lancer, je m'empresse de prendre un cachet et consulte mon téléphone portable. Plusieurs messages, notamment de ma famille et de mes amis inquiets, inondent ma messagerie. Je leur réponds à l'aide de ma main saine, mais n'étant pas gauchère, je peine à écrire. Cela m'agace tellement que j'en viens à utiliser mon nez pour essayer de terminer mon message. Évidemment, le résultat n'est pas probant et à cela s'ajoute la honte d'être prise en flagrant délit par un Shawn ne prenant même pas la peine de frapper avant d'entrer.
— Qu'est-ce que tu fais ? m'interroge-t-il avec un plateau de nourriture dans une main tandis que l'autre est cachée dans son dos.
— On frappe normalement avant d'entrer, lui fais-je remarquer.
— Je sais, mais je ne pensais pas que tu étais déjà réveillée. Je venais juste déposer tout ça pour que tu es de quoi manger en te réveillant.
Face à sa gentillesse, je n'ajoute rien et le laisse venir s'assoir sur le rebord du lit. Il dépose le plateau sur ma table de chevet, mais garde toujours son autre main bien cachée derrière son dos. Ma curiosité me pousse à essayer de découvrir ce qu'il me cache, cependant il m'en empêche en se penchant pour que je n'ai pas accès à son dos.
— Qu'est-ce que c'est ? demandé-je finalement.
— Une petite surprise, répond-il avec fierté.
— Pour moi ?
— Oui. Je me suis dit que si toi aussi tu avais fait les mêmes horribles cauchemars que moi, ça te ferait plaisir.
— Toi aussi tu as mal dormi ?
— Évidemment, j'ai revécu la scène en boucle, confirme-t-il tristement.
— Je suis désolée, tu as pensé à moi alors que je n'ai rien pour toi.
— Le fait que tu ailles bien est largement suffisant.
Ses yeux descendent sur ma main entourée du bandage que je dois changer. Aussitôt, je la cache sous les draps en prétendant qu'elle va très bien, qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Je n'aime pas lui mentir ouvertement, mais je ne veux pas l'inquiéter alors qu'il va déjà aussi mal que moi psychologiquement.
— Bon ce n'est pas grand-chose hein, je les ai prises parce que leur nom me faisait penser à toi, avoue-t-il visiblement un peu mal à l'aise.
Shawn sort un magnifique bouquet de petites fleurs blanches dont le parfum chatouille mes narines. Elles sont d'une simplicité très élégante, leurs pétales aussi douces que de la soie. J'aime beaucoup ce bouquet sans prétention et pourtant si efficace. Il me touche bien plus qu'il ne l'imagine.
— Ce sont des S-sampa quelque chose, balbutie Shawn. Des Sampaguita je crois ! reprend-il.
— Drôle de nom pour une fleur, rigolé-je.
— Ici elles sont un symbole d'honneur et de dignité alors je me suis dit qu'elles te correspondaient parfaitement.
Je me contente d'un simple merci, ne trouvant plus de mots pour lui exprimer ma gratitude. Parfois, rien ne sert de chercher le compliqué et Shawn semble être de mon avis. Il me sourit et se rapproche de moi pour attraper le bol de fruits frais posé sur le plateau qu'il m'a apporté. Il me le tend avec une fourchette.
— Tu devrais manger un morceau.
Il dépose le bol sur mes cuisses recouvertes par la couverture tandis que je saisis la fourchette de ma main valide. Les fruits sont excellents, ils ont beaucoup de goût et une texture parfaite. Je dévore les morceaux d'ananas en un rien de temps, engloutissant au passage ceux de papaye alors que d'ordinaire je n'aime pas ce fruit. Le fait de ne pas avoir dîner hier soir a dû jouer sur cette subite faim matinale.
— Tu n'as rien de prévu aujourd'hui ? demandé-je en terminant ma dernière bouchée.
— On a quartier libre, mais je n'avais pas trop le cœur à sortir avec ce qu'il s'est passé hier. J'ai préféré rester pour me reposer et aussi voir comment tu allais.
— Tu n'as pas besoin de t'inquiéter pour moi tu sais, tu as déjà bien trop de chose à gérer pour t'occuper de ce genre de futilités.
— Mais tu n'es pas futile, confesse-t-il le regard rivé dans le mien.
L'attraction ressentie pour lui, dans la boutique où j'ai cru vivre mes derniers instants, revient au galop. Ce n'était donc pas qu'un simple mécanisme de défense protégeant mon corps contre ce terrible moment. Mon cœur s'emballe bel et bien pour le canadien et non plus pour Brent comme ça a été le cas durant ces deux dernières années.
— Et puis changer seule ton bandage avec une main gauche alors que tu es droitière, ça me paraissait irréalisable, reprend-il en portant son attention sur mon membre blessé caché sous la couette.
— Irréalisable ne fait pas partie de mon vocabulaire, plaisanté-je pour cacher la gêne qui s'immisce doucement en moi.
— Je me doutais que tu répondrais quelque chose comme ça.
— Alors pourquoi est-ce que tu es là ?
— Parce que j'avais besoin d'être avec une personne qui sait ce que je ressens à l'heure actuelle.
Sa voix perd toute assurance à l'instant où ses yeux s'humidifient. C'est ainsi que je prends conscience des dégâts que l'évènement d'hier lui a infligé. Cependant, il ne me laisse pas le temps de faire quoi que ce soit et part chercher le sac plastique, posé sur la commode, contenant les éléments pour changer mes pansements. Les quelques secondes où il me tourne le dos lui ont suffi pour chasser sa tristesse, il tente de faire bonne figure en m'affichant un faux sourire. Il fuit mon regard et préfère se concentrer sur le déroulement de mon bandage. Une fois ma cicatrice à l'air libre, il la désinfecte à l'aide d'un produit spécial imbibé sur un coton. Cela me brûle, je ferme instinctivement les yeux et subit la douleur sans broncher.
Alors que mes yeux sont toujours fermement clos, je sens quelque chose se déposer sur mes lèvres. La sensation est inexplicable, la texture est chaude et râpeuse, comme une langue, mais non humaine.
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Trailer chapitre 25 :
"Moi : "Putain Shawn s'il te plait non ! Je l'ai lu cette histoire alors t'as pas le droit de me dire ça !"
Shawn : "Ah... Ba maintenant tu vas avoir une belle image de moi."
Voilà comment j'ai vu Shawn baiser une fille indirectement... cette image va me hanter toute ma vie je crois."
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Je viens de vous annoncer un Tome 2 mais ne vous en faite pas celui-ci est loin d'être fini, il va encore se passer beaucoup de choses (environ une trentaine de chapitres) 😉
J'ai vraiment hâte que vous puissiez lire la fin pour me donner vos avis, je la trouve originale (en tout cas je ne l'ai pas encore vu).
Merci de continuer à lire commenter ça fait vraiment plaisir ❤️❤️
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