Amour


Mon cœur, tel l'idiot qu'il est, se met à palpiter en imaginant que cette langue est celle du canadien. Il sait pourtant que c'est impossible, elle est bien trop petite et rugueuse pour qu'elle lui appartienne ou que cela serait tordu qu'un être humain lèche le visage de quelqu'un. Mais mon cœur est stupide alors il s'emballe comme celui d'une adolescente qui tomberait peu à peu amoureuse.

Par chance, mes yeux mettent fin à ces idioties en s'ouvrant. Je constate qu'une boule de poils grise renifle mes joues sous le regard amusé du chanteur. Ma main blessée est toujours dans le creux de ses paumes, il la protège du félin soudain intéressé par ma cicatrice toute fraiche.

— Qu'est-ce que ce chat fait dans ma chambre ? demandé-je étonnée.

— Tu n'aimes pas les chats ?

— Si, mais depuis quand il est là ? Je ne l'ai même pas vu passer la porte.

— Il a dû se faufiler entre mes pieds quand je suis entré. Et comme ton nez était collé sur ton téléphone, tu n'as pas remarqué son arrivée, pouffe-t-il apparemment fier de sa plaisanterie.

— Si tu prenais la peine de toquer avant d'ouvrir sans gêne une porte qui n'est pas celle de ta chambre, tu n'aurais jamais assisté à cette scène, me défends-je. D'ailleurs pourquoi est-ce qu'on a tous un pass donnant accès aux chambres de l'équipe ? Niveau vie privée ce n'est pas l'idéal.

— On pensait la même chose que toi au début, c'est pour ça que chacun avait seulement accès à sa chambre.

— Je sens le mais arriver, notifié-je alors qu'il s'applique à refaire un bandage propre.

— Bien joué petit génie, me félicite-t-il un sourire moqueur sur les lèvres. Mike n'arrêtait pas de perdre les cartes de ses chambres alors Andrew en a eu assez de devoir aller en demander de nouvelles à l'accueil. Depuis la dernière tournée, il préfère qu'on ait tous un pass.

— J'aurais dû me douter que ça venait de Mike.

Nous rigolons tous les deux face à cette évidence qui ne m'a pourtant pas sauté au nez de prime abord. Cela fait du bien de plaisanter un peu, nous en avons cruellement besoin pour ne pas sombrer dans nos cauchemars. Il n'y a peut-être eu aucune victime, cela ne retire en rien l'épisode traumatisant dont nous avons été les acteurs.

— Comment s'appelle ce chat ?

— Amour.

— Amour ? Sérieusement ? dis-je avec étonnement.

— Ne me demande pas pourquoi, c'est Marie qui l'a recueilli et l'a appelé comme ça.

Shawn se détache de toute responsabilité en levant les mains en l'air comme si j'étais sur le point de l'arrêter. Le félin en question ne tarde pas à venir se frotter contre son flanc. La scène qui se joue sous mes yeux est assez adorable, voir le canadien s'émerveiller devant cette boule de poils à un côté assez sexy. Cela fait ressortir chez lui sa part de sensibilité qui attendrit davantage mon cœur déjà prêt à succomber.

— Il est adorable en tout cas, me raclé-je la gorge.

— Oui, il me rappelle celui que j'avais.

— Tu as une photo de lui ?

— Évidemment.

Il sort son téléphone de la poche arrière de son jean noir et me le tend après avoir ouvert la photo en question. Sur le cliché, Shawn a quelques années de moins qu'aujourd'hui. Il se trouve devant ce qui semble être un bureau sur lequel un chat, d'un même gris qu'Amour, est assis. Sa tête est cependant baissée, on ne voit donc pas si ses yeux sont tout aussi bleus que ceux de notre nouveau compagnon.

— C'était une fille, elle s'appelait Jasmin, me notifie-t-il.

— Était ?

— Elle est morte il y a un peu plus d'un an.

— Je suis désolée, dis-je tristement.

— C'est bon ne t'en fais pas, le temps a su jouer son rôle.

— Perdre un animal c'est perdre un membre de la famille, devoir leur dire adieu c'est difficile.

— J'ai dû rapidement m'en remettre pour ne pas montrer à ma sœur que j'étais triste. Elle pleurait déjà tellement pour Jasmin que je devais être capable de l'épauler.

— Tu sais que tu as le droit d'admettre ne pas pouvoir tout supporter.

Ses yeux aussi gourmands que le meilleur des chocolats se posent dans les miens. Il me regarde si intensément que mon cœur en loupe un battement. J'ai soudain chaud de le sentir si près de moi. Ma jambe touche presque la sienne et s'il n'y avait pas cette couverture pour séparer nos chairs, je crois que j'aurais dépéri il y a déjà bien longtemps.

Shawn pose Amour sur le sol, le matou commence alors son exploration de ma chambre. Il découvre l'intérieur de ma valise, inspecte mes Vans, saute sur la commode et fait tomber la télécommande de la télévision. Je cesse de le surveiller lorsque le canadien se rapproche davantage de moi. Son bassin frôle mes cuisses, nos bustes viennent d'entrer dans un périmètre bien trop dangereux pour que l'envie de jouer me prenne. J'aimerais échapper à la tension séductrice qui s'émane de nos deux corps, mais mon dos est déjà collé à la tête de lit.

— Si ce n'est pas sur mes épaules que tout repose, ce serait sur celles de qui dans ce cas ? me demande-t-il droit dans les yeux.

— Je te retourne la question, pourquoi ce serait sur les tiennes et non celles de quelqu'un d'autre ? réponds-je en soutenant son regard.

— Parce qu'il faut que quelqu'un porte ce fardeau et je me suis dévoué il y a bien longtemps.

— Shawn, tu n'es pas Atlas. Contrairement à lui tu as de la famille, des amis qui sont là pour t'aider.

— Qui est Atlas ? me questionne-t-il perdu.

— Un titan condamné à soutenir pour l'éternité la voûte céleste.

— Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il a fait ?

— Il a voulu régner sur le monde avec les autres titans, mais les dieux sont parvenus à les en empêcher.

Le souffle chaud et saccadé du chanteur s'écrase sur ma poitrine. Je me rends alors compte que l'espace qui nous séparait s'est encore amenuisé. Il suffirait d'une simple brise pour que nos corps vacillent pour rencontrer l'autre.

— J'aime tellement quand tu racontes des histoires, murmure-t-il.

— C-c'est juste de la mythologie, balbutié-je à cause de notre irrésistible proximité.

— Peut-être, mais il n'y a que toi pour me raconter ce genre de choses.

La peau de son front rencontre la mienne dans un frisson réveillant tous mes sens. S'il posait la pulpe de ses doigts sur mes tempes, il sentirait mon artère temporale pulser à tout rompre. Cette traitresse lui révèlerait ce qui commence doucement à naitre dans mon cœur. Je ne peux nier l'évidence, Shawn me plait de plus en plus. Cependant, je peux feindre ce qui me saute au nez afin qu'il ne découvre rien. Je n'ai pas encore la force de m'abandonner dans le sentiment tumultueux qu'est l'amour.

— Tu as déjà lu des histoires sur toi ? tenté-je de le repousser gentiment. Parce que certaines sont vraiment très drôles.

— Des histoires sur moi ?

Sa curiosité finit par prendre le dessus, il soupire et impose une distance entre nous beaucoup plus raisonnable. Je retrouve mon souffle jusque-là coupé par le sien.

— Oui, on appelle ça des fanfictions, continué-je pour ne plus penser au rapprochement qui s'est opéré dans cette chambre.

— Des fan quoi ? Ce sont des articles comme dans la presse people ?

— Absolument pas, ce sont des histoires dont tu es le héros.

— Moi en personnage principal d'un roman ? Impossible, dit-il catégoriquement.

Comprenant qu'il ne me croira pas sans preuve, je lui demande de me donner mon ordinateur portable rangé dans mon sac à dos. En quelques clics, j'ouvre Wattpad, un site hébergeant des millions d'histoires d'auteurs en herbe. Je l'ai découvert en entrant à l'université, durant les longs cours en amphithéâtre. Cela me permettait de m'évader un peu tout en faisant croire que j'étais concentrée sur les propos du professeur. Mais ce n'est que récemment, au détour d'un vol, que j'ai découvert les fanfictions sur Shawn. Je m'étais dit qu'il fallait absolument que je lui montre et le moment semble être opportun. J'ai besoin que l'atmosphère entre nous redevienne purement amicale alors quoi de mieux que des histoires sur le canadien pour apporter une touche d'humour.

— Tu n'as qu'à lire cette histoire, lui proposé-je en lui tendant mon ordinateur. Mais attention car dès le deuxième chapitre tu couches avec l'héroïne.

— Pardon ?! s'offusque-t-il.

— Et elle apprécie beaucoup donc vous réitérez l'expérience dans presque tous les chapitres suivants. Enfin au moins les cinq d'après, je n'ai pas pu aller plus loin, frissonné-je de dégoût en repensant à ma lecture passée.

Le chanteur se concentre sur le récit, j'en profite pour observer son visage se tordre de stupeur au fur et à mesure des lignes. En plus d'être une histoire portée exclusivement sur le sexe, elle est écrite dans un langage si familier qu'elle ferait passer celui de mon petit frère Max en soutenu. Lui qui est abonné aux « sors-toi les doigts du cul », « va bouffer ta pizz » et « putain l'enculé », lire de tels mots ont choqué à jamais mes yeux.

Dans un « beurk » qui en dit long, Shawn me redonne mon ordinateur en m'ordonnant de ne plus jamais lui montrer de telles choses. Je m'en veux de lui infliger cela, mais c'était nécessaire pour stopper l'attirance qu'il y avait entre nous. Grâce à cette horrible histoire, nous retrouvons notre complicité amicale qui me suffit pour le moment. Je n'ai malheureusement pas plus que mon amitié à lui offrir.

— J'aurais préféré rester ignorant sur ce monde bizarre des fan-je-ne-sais-plus-quoi.

— Des fanfictions, le repris-je. Mais je t'ai montré l'une de mes pires trouvailles, il y en a des excellentes. Tu veux les lire ?

— Non merci, j'ai eu ma dose, rigole-t-il. Je ne suis pas un grand lecteur de base.

— Moi non plus, les seuls livres que je lis se résument à des bouquins interminables de médecine donc parfois j'aime reposer mon esprit avec des choses plus légères.

— J'ai bien mieux pour te divertir que des histoires à t'en faire des cauchemars.

Il saisit mon ordinateur et vient s'assoir à côté de moi. Dans sa manœuvre, son épaule vient frôler la mienne, mon cœur ne peut alors s'empêcher d'accélérer. Comme tout à l'heure, il n'y a plus aucune distance entre nous. Cependant, l'attention de Shawn est portée sur l'écran et non sur moi, cela me permet de calmer ce traitre de cœur qui tambourine bien trop fort dans ma poitrine.

— Il faut que tu regardes ces covers, elles sont à couper le souffle !

Il me montre ses reprises préférées durant plus d'une heure. De temps en temps, je quitte ces jeunes inconnus pour regarder les yeux pétillants du canadien. Je peux y lire une passion dévorante. La musique fait partie de lui comme la médecine fait partie de moi.

— Oh, mais je ne t'ai pas montré celle que je considère de loin la meilleure !

Je ris à cette phrase qu'il m'a déjà dite plus de cinq fois. Et comme les précédentes, elle est formidable. Toutes ces personnes ont un talent fou, elles excellent dans leur domaine et pourtant leur nom n'a rien de célèbre. C'est la dure loi de l'industrie musicale, nous avons beau être le plus doué, cela ne nous donne pas forcément accès à la reconnaissance. Il faut avoir une part de chance dans ce milieu.

Je me laisse bercer par une douce reprise de Skyfall chantée par une jeune fille âgée d'à peine dix ans. Sa voix est puissante, presque autant que celle d'Adèle, s'en est époustouflant. Ma tête se pose tout en légèreté sur l'épaule de Shawn. Il ne dit rien et me laisse faire, il est bien trop occupé par l'analyse de cette cover qu'il n'avait apparemment jamais écoutée. Je lutte pour ne pas m'endormir et crois naïvement y être parvenue quand je remarque que Shawn est toujours sur mon ordinateur. Cependant, c'est en regard l'écran que je réalise m'être assoupie. Ce n'est plus Youtube qui est ouvert, mais Messenger. Le canadien discute avec une personne dont j'essaie de déchiffrer le nom.

— Je parle avec Camila, dit-il, me faisant sursauter.

Je me redresse et me frotte les yeux comme pour effacer ce que j'ai vu. Je me sens honteuse d'avoir été prise la main dans le sac, ainsi que déçue de ne pas être parvenue à rester discrète. J'ai connu mieux en termes de réussite sur une mission secrète.

— Prise en flagrant délit d'espionnage très...

— Tu as entendu ? le coupé-je soudain en attrapant son bras.

— Euh non, quoi ?

— Mais si écoute.

— Je n'entends rien du tout Mel.

— Bonjour monsieur Mendes. Votre mission, si toutefois vous l'accepter, consiste à sauver une jeune espionne prise aux mains d'un redoutable bandit, imité-je la voix dans les très célèbres films Mission Impossible.

Évidemment, cette pâle copie fait exploser de rire le canadien. Il ne parvient plus à s'arrêter, me provoquant un sourire satisfait.

— S'il te plait, surtout n'arrête jamais tes imitations parce qu'elles sont magiques ! rigole-t-il à gorge déployée.

— Je suis ravie que tu aies reconnu la référence. Je ne dois pas être si mauvaise.

— C'était horrible, désastreux, mais tellement drôle, se moque-t-il. Si j'ai su que ça venait de Mission Impossible, c'est parce que la phrase est culte.

— Peu importe, tu as su de quoi je parlais et c'est ce qui compte, dis-je la tête haute.

Il pousse gentiment mon épaule et ferme sa session Messenger. Je n'ai donc pas le temps de lire les échanges qu'il a eu avec cette mystérieuse Camila. J'ai beau me répéter que cela ne m'intéresse pas, j'aurais tout de même aimé connaitre la nature de leur conversation. C'est plus fort que moi.

— Je t'avais dit qu'en sortant du centre commercial on se regarderait un film d'action. Ça te tente un Mission Impossible ?

Je me souviens très bien de cette phrase qui se voulait réconfortante. Je me remémore également le jeu de regards que nous avions échangé et du baiser qui a été évité par le bruit strident de la mort sonnant à notre porte.

Un raclement de gorge bouleverse le silence de la chambre. Il attend ma réponse, les doigts survolant déjà le clavier de l'ordinateur pour taper le nom du film. Je finis par hocher la tête avant de remonter la couverture jusqu'à mes épaules. Shawn lance le dernier film de la saga tandis que je repose machinalement ma tête sur son épaule.

— Et si ça t'intéresse, je donnais juste des conseils à Camila pour sa future première tournée, m'avoue-t-il sans que je ne lui demande rien.

— Je suis désolée d'avoir voulu lire votre discussion, c'est ta vie privée, je n'avais pas le droit.

— En ce qui concerne Camila et moi, rien n'est réellement privé, sourit-il tristement.

— Pourquoi est-ce que tu dis ça ?

— Parce qu'on est tous les deux célèbres et qu'on est ami. Pour un rien les magazines s'emballent. Tout comme les fans d'ailleurs, rajoute-t-il

— Attends c'était Camila Cabello avec qui tu parlais ? demandé-je étonnée. La fille que tu as apparemment embrassé à je ne sais plus quel évènement ?

Shawn appuie sur le bouton pause de la vidéo. L'image d'un Ethan Hunt, frappant un détenu de la prison dans lequel il est incarcéré, se fige. Comprenant qu'une discussion sérieuse est sur le point de débuter, je relève la tête pour lui faire face. Son visage est sans expression, le chocolat si intense de ses yeux semble avoir perdu de sa brillance.

— Alors tu crois vraiment ce que les magazines disent ? me demande-t-il tristement.

— Pas du tout ! m'empressé-je de me rattraper. Je ne faisais que demander si vous étiez véritablement amis ou s'il y avait plus.

— Et en quoi ça changerait quelque chose ?

— E-en rien, buté-je à la recherche de mes mots. Je sais juste que la frontière entre l'amitié et l'amour peut être très fine, mais aussi qu'on peut avoir un meilleur ami du sexe opposé au sien sans qu'il n'y ait jamais eu la moindre ambiguïté.

— Et entre toi et moi, c'est lequel de ces deux cas de figure ?

Sa question me surprend, elle me laisse sans voix. Je suis comme Ethan Hunt, figée en attendant que quelqu'un appui sur le bouton « play ».

— On devrait continuer le film, reprend-il après un long silence pesant.

Le son de la vidéo vient pallier le malaise qui s'est installé entre nous. La mythique musique du film raisonne dans la vaste chambre où mes affaires trainent un peu partout. J'essaie d'entrer dans l'atmosphère du film, mais n'y parviens pas. La présence de Shawn à quelques millimètres de moi m'en empêche.

— Si tu veux tout savoir, oui on s'est embrassé et non nous n'avons pas vécu d'idylle, confesse-t-il de but en blanc.

— Je t'assure que je ne voulais pas m'immiscer dans ta vie privée tout à l'heure, dis-je tout en ne lâchant pas l'écran du regard pour ne pas croiser ses yeux.

— Je sais, mais j'ai envie que tu la découvres.

Mes sourcils se froncent à ses paroles, pourquoi souhaite-t-il que j'apprenne à connaitre Camila ? L'idée ne me rebute pas, c'est une formidable artiste après tout, je trouve simplement sa soudaine envie de me la présenter un peu étrange.

— Enfin ma vie privée hein, pas Camila, me notifie le canadien un brin amusé.

Un petit rire m'échappe face à mes stupides réflexions. J'aurais dû me douter qu'il ne parlait pas de la chanteuse cubaine.

— Tu es en train de devenir quelqu'un d'importante pour moi tu sais. Ce n'est pas avec n'importe qui que je regarde Ethan Hunt sauver le monde, plaisante-t-il.

— C'est pour ça que tu veux me parler de ta vie privée ? Parce que j'y suis déjà c'est ça ?

— Bien joué petit génie.

Ce surnom stupide me fait pourtant sourire comme une folle. Être son petit génie n'est pas une idée déplaisante, au contraire, je crois pouvoir dire que j'aime ça. Presque autant que la saga Mission Impossible et ses répliques cultes que je m'amuse à imiter. 

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Trailer chapitre 26 :
"Shawn : venant se placer devant moi. "Elle recherche pas de relation pour l'instant alors t'enflammes pas."
Austin : "Euh OK... t'es qui toi en fait ?""
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Les titres de mes deux derniers chapitres on dirait un générique pour les feux de l'amour, après "mensonge" c'est "amour", le prochain je vais l'appeler "trahison" je crois 😂😂

Bon sinon j'ai eu envi de poster aujourd'hui car il fait beau, doux, c'est super agréable de travailler la fenêtre ouverte alors j'ai voulu vous faire plaisir ❤️

(⚠️Je tiens à précisez qu'aucune histoire en particulier n'est "visée", j'ai juste voulu parler des thèmes les plus récurrents sur WP⚠️)

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