Chap.5

Bon par quoi commencer ?
La joyeuse petite famille était réunie en cette belle soirée autour de délicieux sushi commandés par Barbara. James qui venait de rentrer après une longue journée de boulot, espérait que le dîner allait bien se passer. Quant à Roxanne, elle était simplement contente de manger un de ses repas favoris et gardait toujours son sac-lapin sur son dos, semblant ne jamais s'en débarrasser. Barbara demanda rapidement à Gordon comment s'était passé sa journée et après que le flic se soit plaint à nouveau de la corruption qui régnait au sein de la police, le moment tant attendu arriva.

- Roxanne, commenca Gordon pour attirer l'attention de cette dernière, tu penses qu'il serait possible que tu retourne vivre au près de ta mère ?

En entendant la question, la brune ne pu s'empêcher de laisser échapper un léger rire, surprenant légèrement les deux adultes, mais elle se contrôla rapidement pour reprendre un air détaché et hausser les épaules.

- Ça risque d'être compliqué....étant donné qu'elle est décédée.

Le dîné allait assurément se terminer dans dans une bonne ambiance ! Barbara pris un air désolé sans savoir quoi dire, alors elle ne dit rien et se tourna vers Jim. Le policier resta bêtement bouche-bée quelques secondes avant de se reprendre.

- Que s'est il passé ? Que lui est-il arrivé...? Essaya-t-il de demander le plus doucement possible, ne voulant pas brusquer la jeune fille.

- Et bien... Commenca-t-elle en levant les yeux au plafond comme pour se rapeller. C'était il y'a environ une semaine...Je venais de rentrer des cours, maman était dans la cuisine puis Marc est rentré.

- Marc ?

- C'est....enfin c'était le mari de ma mère. Bref. Marc est rentré. Comme chaque soir il s'est mit à râler puis à beugler comme un abrutit sans raison. Juste pour se défouler après sa journée de merde passée à son boulot minable. Ensuite il est allé voir maman, lui a reproché de mettre trop de temps à préparer le repas, qu'il avait faim et qu'un homme ça a besoin de force ! Alors il s'est servit une bière dans le frigo, maman n'as pas oser l'en empêcher même si elle sait ce qui arrive quand Marc boit trop. Puis il est allé sur le balcon fumé une clope et là....là c'était différent des autres soir. Maman l'a suivit avec entre ses mains un couteau de cuisine, celui...qu'elle aiguisait depuis des semaines, et...

- Elle l'a tué... Coupa le policier presque dans un murmure osant à peine y croire.

Mais l'histoire était loin d'être finit alors Roxanne hocha la tête puis continua de compter les événements avec indifférence.

- Maman a pousser le corps de Marc de l'autre côté du balcon, l'a regardé s'écraser au sol puis elle s'est tournée vers moi et....elle....elle m'as dit que....

La voix de la brune se fit plus hésitante, finir cette phrase lui semblait presque douloureux. Alors elle secoua la tête pour chasser ses souvenirs désagréables et repris.

- Bref elle a sauté la tête la première et s'est fracassée le crâne au sol.

Un silence pesant pris place dans la pièce, Roxanne fixait la table, Barbara ne savait toujours pas comment réagir et finalement c'est Gordon qui brisa ce silence écrasant.

- Désolé...

Que dire d'autre ? Dans ses lettres jamais cette femme ne lui avait parlé d'une vie malheureuse, elle lui avait fait croire qu'ils étaient heureux, que son marie etait un homme bien et que la petite était épanouie.
Et merde... Il regrettait de ne pas avoir insisté pour la voir, s'assurer qu'elles allaient réellement bien. S'il avait su....Mais il n'aurait jamais pu le savoir. À moins que....l'absence de photo n'était pas anodine après tout, il aurait peut-être dû se douter que quelques chose n'allait pas à ce moment là. En tout cas il était sûr que désormais, c'était trop tard.
Cependant un détail avait retenue l'attention du policier qui tint à revenir sur un certain point.

- Roxannne....Qu'est-ce que ta mère t'a dit cette nuit là ?

- Rien.

- Rox-

- RIEN JE TE DIT !!

Étonnamment la brune s'était emportée, elle qui restait si détachée jusqu'à présent se leva brusquement, renversant sa chaise au passage et couru hors de la pièce, allant s'enfermer dans la salle de bain.
James poussa un léger soupir, il était évident que ce n'était pas un "rien" qu'avait prononcer cette femme cette nuit là, juste avant de s'oter la vie devant sa fille.

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