ONE SHOT VICTOR ZSASZ (COMICS)

Titre : partenaires

Avertissement : meurtre, sang

Catégorie : Victor Zsasz x Léane (oc)

Victor Zsasz (comics)

Coucou j'espère que vous allez bien ! Moi ça va. Voici mon premier one-shot sur Victor Zsasz version comics. C'est un personnage que j'admire énormément que ça soit sa version de Gotham ou les comics. Par contre, je ne suis pas sûre de bien interpréter Victor dans ce one-shot. J'espère qu'il vous plaira et bonne lecture.

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Un coup de couteau.

Deux coups de couteau.

Trois coups de couteau.

Quatre coups de couteau.

Cinq coups de couteau.

Léane sourit en observant sa victime tomber au sol. C'est apparemment un jeune homme d'une trentaine d'années, plutôt beau gosse, banquier reconnu et père de famille exemplaire. Sa femme est une gentille petite mannequin célèbre, bonne femme et mère de famille. Leurs deux enfants sont deux filles charmantes filles voulant devenir comme papa. C'est un charmant tableau de famille plutôt rare à Gotham, et qui hélas, sera brisé ce soir.

" Pourquoi...vous...fai...tes....ça ? Demande le banquier.

- Oh je m'ennuie, je n'arrive pas à dormir. Alors ma solution est morbide certes mais extrêmement efficace dans mon cas.

- Ne...tuez...p....as...m...es... enf...ants...ni...ma femme...

- Tu pourrais être un peu plus clair s'il te plaît ? Je n'y comprends rien.

- Mes... enfants...ma...fe...mme.

- Oh je tuerai certainement ta chérie mais pas tes enfants. Ce sont les seules personnes innocentes en ce bas monde. "

Un Instant, elle est perdu dans ses pensées, le regard dans le vide. Le banquier tente de partir mais ses tentatives se résument à se traîner sur le sol en gémissant. Elle pose un pied sur son dos, brisant son nez sur le sol. Elle se baisse ensuite et le soulève en le tenant par ses cheveux.

" Ne tente pas de t'enfuir. Ça ne n'apportera que des soucis.

- S'il vous plaît....

- Un dernier mot ?

- All...ez...vous... faire fou...tre.

- Merci. "

Elle sort son revolver et le pousse brutalement. Il tombe en arrière, et elle peut ainsi lui tirer dans la tête. Son corps n'est plus qu'un tas de peau, d'os et de sang. Elle le regarde avant de poser à côté de lui un petit bout de papier. C'est l'une des citations de son auteur préféré. Elle est tellement belle et représente bien la situation de ce soir.

Une légère pluie tombe et Léane rentre chez elle. Il fait horriblement froid, et elle frisonne en entrant dans son salon. Ça doit faire depuis quelques jours qu'elle a du se débarrasser de sa cheminée, et qu'elle économise pour en racheter une autre. Malheureusement le chauffage de son appartement n'est pas efficace. Elle se défait de sa veste noire, ses chaussures et les remplace par des bottines noires. Elle se met un manteau bleu et repart de chez elle. Maintenant elle doit faire son travail de nuit.

Léane n'a jamais été une grosse dormeuse. Amatrice d'activité et d'épuisement, elle passe ses nuit à travailler dans un bar, et ses journées à préparer des meurtres, alterner entre siestes et recherche. Elle pourrait travailler pour le compte de quelqu'un mais son obsession d'être en solitaire est un obstacle. Jamais elle ne travaillera avec quelqu'un...mais il ne faut jamais dire jamais. Lorsqu'elle arrive dans le bar, il est 23h. Elle entre dans une ambiance conviviale, où résonne " money for nothing " de Dire Straits. C'est une musique qu'elle écoutait souvent avec son père ; il la jouait à la guitare, et elle tentait de la chanter. La jeune femme sourit en écoutant la commande d'un client. Avec d'autres serveurs, elle prépare les cocktails, les petits casses-croûtes de minuit, empoche les pourboires, les sourires, les compliments. Mais lorsque le bar ferme, elle est obligé de partir et erre désormais dans les rues.

Le froid lui rougit son nez, son visage. Elle caresse ses mains en maudissant le manque de chauffage chez elle, et le fait qu'elle n'est pas une dormeuse. Si encore elle était comme la plupart des gens lambdas qui vont se coucher, et dormir quelques heures dans un lit chaud et doux. Mais la jeune femme n'a jamais été comme ça. Elle a l'habitude de son manque de sommeil, de ses meurtres, de son rythme de vie effréné, de son amour pour la poésie de Rimbaud, Baudelaire....

Alors qu'elle marche, elle entend soudainement des gémissements. Son corps se crispe, elle dirige sa main vers son revolver, seul arme qu'elle peut se permettre de garder sans éveiller de soupçons. Les gémissements continuent, et elle sort un téléphone portable et compose le numéro des urgences.

" Il y a quelqu'un ? "

Elle pense à sa victime, c'est peut être elle après tout.

" Mais c'était dans une autre ruelle que le banquier a été tué . Pense Léane. "

Elle voit un homme par terre, le regard dans le vide. Il semble se balancer d'avant en arrière. Son dos est remplie de cicatrices, et rougi par le froid. Des gouttes de pluie coulent sur sa peau, se mêlant à du sang. En regardant plus en détail, elle vit qu'il ne porte presque rien, et qu'il tremble énormément. Il est chauve, n'a aucun poil. Léane oublie ses idées meurtrières pour aider cette homme, elle ne peut pas le laisser tout seul.

" Monsieur ? Monsieur vous avez besoin d'aide ? "

Il reste muet, mais la jeune femme note un autre sursaut, car il ne s'attendait à qu'une personne veuille l'aider. Elle pose une main sur son épaule.

" Monsieur ? "

L'homme se lève brutalement, et plaque brutalement Léane contre le mur. La jeune tueuse sursaute, et en voyant le visage de l'homme, pâlit.

" Non non pas vous ! Tout le monde croyait que vous étiez mort !

- Je n'ai jamais été mort ! Jamais.... "

C'est Victor Zsasz. Le tueur capturé par Batman, et disparu mystérieusement dans le trajet entre Gotham et l'asile d'Arkham. Le GCPD avait enquêté mais il n'y avait aucune pistes. Et puis des rumeurs apparaissaient comme quoi Victor serait capturé par un gang, et torturé. Et aujourd'hui il était là, face à une tueuse aussi douée, mais pas aussi folle et cruelle. Victor place un couteau contre sa gorge, ses yeux sont exorbités, complètement désespérés. Léane tente de respirer calmement.

" Vous êtes blessé, vous avez besoin d'aide, au moins de soins.

- Vous allez me blesser me torturer me tuer !

- Mais non, je vous soignerai.... promis. "

Elle pose une main rassurante sur son épaule malgré que Victor enfonce de plus en plus le couteau dans sa gorge.

" Non...je ne me laisserai pas encore faire. "

Léane n'hésite plus, elle prend son revolver et pousse le jeune homme. Il tombe contre le mur, et elle pointe son arme sur sa poitrine. Son regard est déterminé, et le tueur comprend qu'il est certainement tombé face à une tueuse, ou alors une femme qui ne se laissera plus faire. Il tente de se lever, mais elle lui prend la main et l'entraîne contre elle. Elle pose son manteau sur ses épaules et l'aide à marcher.

C'était une image étrange. Une tueuse qui aide un tueur. Mais c'est le cas ce soir là. Lorsque les deux tueurs arrivent à l'appartement, Léane ouvre la porte de son appartement et l'aide à s'assoir sur le canapé. Il y a une chaleur réconfortante dans le salon, ce qui rassure Victor ; il voit soudain la tueuse près de lui, en train de soigner sa blessure au niveau des côtes. Il y avait aussi un tas d'autres blessures s'étant cicatrisé avec peine. Elle le soigne habilement, ayant certainement déjà été blessé. Ses mains tremblent légèrement, mais elle finit le travail en silence.
Léane s'assoit ensuite sur l'accoudoir et,  pose ses mains pleines de crème sur les poignets de Zsasz ; il se dégage immédiatement.

" Ça doit faire mal, et c'est pour te soulager. Ça te fera du bien, je t'assure. "

Il hausse les épaules mais présente ses poignets rougis, où se trouve entre les cicatrices auto-infligés des traces de ligature. Elle masse avec douceur, faisant attention à ne pas lui faire mal. Au bout de quelques minutes, elle sent que Victor se détend, et ça la fait sourire. Elle se lève et range le matériel dans la salle de bain.

" Tu veux manger ?

- Non.

- Dormir ?

- Oui.

- Dodo dans ce cas là. Enfin pour toi. "

Il était déjà 4h du matin, mais Léane savait qu'elle allait passer les dernières heures sur la table de la cuisine, à attendre. Le tueur va dans la chambre sous les ordres de la jeune femme, et se glisse dans les draps qui sentent une odeur fraîche. C'est plus agréable que cette petite pièce froide, sombre, où pour dormir (si il y arrivait), il n'avait qu'un matelas troué. Ses yeux se ferment, il finit par s'endormir.

Plusieurs jours on passé. La plupart du temps, Victor était dans la chambre ou le canapé, à être soigné. Mais il n'en peut plus de ce rythme de vie, il doit tuer de nouveau, libérer les gens de leur existence de zombie.

Tuer

Tuer

Il en avait besoin.

D'un coup il devait tuer.

Tuer.

Il entend soudain la porte de l'appartement s'ouvrir et il voit Léane dans le salon. Elle enlève sa veste, et en voyant Victor, sourit légèrement. Mais en voyant sa main sur le couteau, elle brandit son arme par prudence.

" Tu as l'intention de faire quoi avec ce couteau ?

- Te tuer....je dois tuer...j'en ai besoin...je dois tuer.

- Alors vas t'en. "

Les mots résonnent comme un couperet, mais suffisent au tueur. Il est déjà prêt à partir de toute manière. Un dernier regard vers cette femme qui l'a sauvé et il quitte l'appartement. Léane s'assoit sur le canapé, ne sachant comment réagir. Elle aurait pu crier de joie, empêcher Victor de partir. Elle se sentait vide. Être avec quelqu'un, s'inquiéter pour quelqu'un lui avait fait du bien, et pourtant elle est du genre solitaire. Elle ferme ses yeux, s'endormant. C'est peut être l'une des premières fois qu'elle s'endort.

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Du haut de son immeuble, Victor Zsasz observe l'animation des rues. À son retour à Gotham, il devait se trouver un appartement au plus vite. Heureusement les Narrows avaient des tas d'immeubles abandonnés ; il suffisait juste de montrer que c'était le sien. Le sien est équipé en électricité, eau courante et avait suffisamment de place pour sa collection de couteau. Il avait recommencé ses meurtres et ses scarifications volontaires. La police le cherchait encore, Batman voulait l'arrêter : la routine.

Alors qu'il inspecte le quartier à la recherche d'une victime, il voit une ombre noir au niveau d'un mur. Intrigué, il se dirige vers celle ci. Mais il reconnaît immédiatement l'identité de l'ombre : elle appartient à Batman. Zsasz est excité comme un enfant devant ses cadeaux. Batman est sa proie favorite, il ferait tout pour le tuer, et exposer son cadavre aux yeux de tous. Ça rendrait furieux le Joker de savoir que sa Némésis est morte. Mais il entend une voix féminine, et voit une silhouette à côté de l'homme chauve souris. Ses cheveux sont châtains, attaché en nattes. Elle semble blessée au visage, et à quelques endroits du corps. Ses vêtements sont à moitié déchiré.

Victor descend de son immeuble et court vers Batman. Il a plusieurs couteaux, et il est prêt à tuer Batman, même si ce n'est pas comme il le souhaite. Ses yeux sont noircis à cause de la colère, et il est incontrôlable. Même le GCPD aurait peur de lui pour une fois si ce n'est pas le cas. Mais alors qu'il allait le blesser, Léane sort son revolver et tire dans la poitrine du Batman. Celui ci part blessé en se promettant de revenir plus tard.

Elle se laisse glisser contre le mur en essayant de respirer. Mais en voyant Victor devant elle, sa tête s'illumine d'un sourire.

" Victor...tu fais quoi là ?

- J'habite ici désormais.

- Oh désolé d'être dans ton territoire. "

Elle rigole légèrement en tentant de se relever, et il lui tend sa main. 

" La dernière fois tu voulais me tuer, et là tu m'aide.

- Oui c'est ça.

- C'est idiot mais je veux pas devenir ta victime.

- Et si je te fais une proposition, tu acceptes mon aide ? "

Elle le regarde étonné.

" Quel proposition ?

- Tu deviens ma partenaire, et je te protége.

- Pourquoi tu fais ça ?

- Tu es plutôt efficace. "

Ses réponses sont courtes, mais Victor désire vraiment que Léane soit sa partenaire. Elle finit par accepter, malgré qu'elle soit légèrement résigné. Le tueur la prend alors dans ses bras comme une princesse, et la porte jusqu'à son appartement. Pour les deux tueurs commençaient un partenariat des plus étonnant, mais efficace.

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