Chapitre 8
Petit avertissement à la fin de ce chapitre !
Chapitre 8
Elle courrait. De plus en plus vite pour échapper à quelque chose. Mais quoi exactement ? Qui lui voulait du mal ?
Elle respirait fortement et son cœur lui faisait mal dans sa poitrine. Elle sentit les larmes de terreurs lui venir aux yeux mais plus elle courrait et plus elle avait l'impression de reculer vers le danger. Cette sensation l'horrifiait et l'incitait à vouloir faire sortir sa colère sous une forme réelle.
Elle ne pouvait pas se retourner ni même crier pour de l'aide car non seulement elle était complètement seule dans cette forêt mais en plus ses cordes vocales ne lui répondaient plus. Au fur et à mesure qu'elle s'enfonçait dans les arbres, le décor changea en quelque chose de bien plus sombre et triste.
Des arbres morts, des corneilles sur chaque frêle branche et cette terrible odeur de brûlé qui flottait dans l'air ... Elle arriva enfin à s'arrêter de courir lorsqu'elle se positionna dos contre la cime d'un arbre mort, les cris des corneilles au-dessus d'elle et sa respiration erratique.
De la sueur coulait de son front et le long de son cou, faisant soulever la chair de poule sur sa peau tout comme les tremblements dans tout son corps. Quelque chose la suivait, mais elle ne pouvait pas voir de quoi exactement il s'agissait.
Puis cette voix féminine ... Portée par le vent et masqués par les hurlements des oiseaux. Elle ne comprenait pas ce qu'elle disait mais bientôt tout devint anormalement calme lorsque les corneilles prirent rapidement leurs envoles.
Ce fut là qu'elle aperçut cette femme qu'elle avait déjà vue dans certains de ses rêves. Ce genre de rêve où elle détruisait tout par la force du feu, satisfaite des cris d'agonies et de terreurs des gens qui brûlaient. Elle était grande et encapuchonner dans une robe rouge, des cheveux de la même couleur que le tissu.
Elle parlait mais elle n'entendait pas ce qu'elle disait, elle ne voyait que ses lèvres bouger sous sa capuche. Soudain, le sol craqua sous ses pieds et le décor changea à nouveau pour correspondre à une zone prise par la glace.
Elle était sur un immense lac gelé et tout autour d'elle ... Des morts, par millier. Ils la regardaient fixement sans faire le moindre bruit ni mouvement, comme s'ils craignaient quelque chose. Finalement la glace sous ses pieds se rompit et elle tomba dans l'eau glacée.
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Un cri assourdissant résonna dans tout le village.
Sandor qui coupait du bois à l'extérieur pour faire des petites finitions se redressa subitement puis tourna la tête vers la petite maison, les yeux larges de peur. Il s'agissait d'Emerys. Les bouts de bois s'écrasèrent sur le sol à ses pieds et immédiatement, il se mit en mouvement.
Il prit sa hache fermement dans sa main puis marcha rapidement vers la porte en l'ouvrant avec fracas, pas le moins du monde soucieux s'il faisait des dégâts. Il courut en boitant vers la chambre à coucher puis se précipita à l'intérieur pour voir ce qu'il se passait pour que sa femme se mette soudainement à crier, un immense poids sur ses épaules alors que de terribles images flashèrent dans son esprit en conflit.
Dès qu'il entra, Emerys sursauta sur le lit en serrant dans ses poings la couverture douce contre sa poitrine dévêtue, les yeux grands ouverts et la respiration rapide. Elle était assise droite comme un piquet, la tête tournée dans la direction de celui qui venait d'enfoncer la porte sans prévenir.
«Qu'est-ce qu'il se passe ici !» Grogna Sandor en entrant rapidement dans la pièce tout en regardant nerveusement autour de lui comme s'il s'attendait à se faire attaquer par surprise.
«R-rien ! J'ai juste fait un horrible rêve ...» Répondit honteusement Emerys, le cœur courant dans sa poitrine. Le Limier lui jeta un regard douteux puis se mit au pied du lit en pointant la hache dans sa direction d'un air menaçant, son imposante taille masquant la plupart de la lumière qui passait par la fenêtre.
«Ne me mens pas, bordel de merde ! Qui est là !» Hurla-t-il en jetant la hache sur le sol dans la rage, les yeux furieux et la poitrine montante et descendante rapidement.
«Je viens de te le dire. J'ai fait un cauchemar, il n'y a personne d'autre ici que toi et moi !» S'écria Emerys en fronçant les sourcils à l'aspect menaçant du Chien en face de son lit. Cela faisait très longtemps qu'elle n'avait plus eu aussi peur de lui et de ses réactions quelques peu imprévisibles.
Sandor prit plusieurs longues inspirations mais ne décala pas ses yeux de la forme de sa femme assise sur le lit, essayant de voir si elle lui mentait ou si elle lui disait clairement la vérité. Finalement il se détendit puis prit une profonde inspiration pour calmer ses nerfs inutilement mis à vif. Il reprit sa hache plantée profondément dans le sol et sans un dernier mot, il tourna les talons puis sortit de la chambre.
Emerys ne pouvait que rester bêtement assise là, se demandant ce qu'il venait de se passer et pourquoi Sandor avait l'air aussi furieux avec elle. Son corps tremblait non seulement à cause de son cauchemar, mais aussi à cause de la réaction brutale de son mari. Elle déglutit doucement puis se leva du lit en enfilant une robe décente pour la journée.
Lorsqu'elle sortit à l'extérieur, elle trouva le Limier entrain de couper du bois devant la maison. Il s'acharnait sur les buches, les muscles de son dos saillant sous le tissu de sa chemise lâche. Il était en colère, et cela se voyait bien, mais Emerys s'approcha tout de même discrètement de lui comme par peur d'être soudainement prise à la place de ses pauvres buches qui ne faisaient pas le poids face à sa force.
Sandor vit du coin de l'œil la femme platine mais ne s'arrêta pas pour autant dans son travail acharné. Il reposa une autre buche puis la coupa net en deux, attendant de savoir ce qu'elle voulait lui dire. Il ne savait même pas lui-même qu'est-ce qu'il l'avait mis hors de lui et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de ressentir cette terrible colère.
Emerys avala et hésita un instant avant de poser doucement sa main sur son avant-bras, juste au-dessus du morceau de cuir qui protégeait son poignet. Il s'arrêta dans ses mouvements mais ne tourna pas la tête vers elle, curieux de savoir ce qu'elle voulait lui dire après sa réaction démesurée.
«Je ne te mens pas, je ne l'ai jamais fait.» Dit-elle en donnant une petite pression sur son bras, les yeux cherchant les siens pour qu'il comprenne la véracité de ses mots.
Le Limier resserra la mâchoire mais ne dit rien à sa déclaration, évitant toujours et encore son visage car il avait un peu honte d'avoir réagi de la sorte. Il n'osait pas lui dire qu'il avait eu peur que quelqu'un s'était introduit pour lui faire du mal, ni même lui dire qu'il était honteux avec sa brutalité. Il était comme ça et il l'avait toujours été. Peut-être que s'ils vivaient ici assez longtemps, il perdrait les mauvaises habitudes et surtout cette envie folle de vouloir tuer pour tout et n'importe quoi ...
Emerys retira sa main lorsque Sandor reprit son hachage de buche en silence, refusant de lui parler pour le moment car il éprouvait encore trop de colère inutile. Il frappa le bois en s'imaginant des têtes d'hommes qui tombent plutôt qu'une moitié de buche, sous les yeux attristés de la femme à ses côtés.
Elle soupira puis se détourna pour partir se changer les idées mais surtout, pour laisser de l'espace à Sandor afin qu'il se calme. Même si elle ne comprenait pas tout à fait encore toutes ses réactions, elle savait qu'il ne voulait pas lui faire de mal volontairement car il n'avait jamais voulu lui en faire.
Prenant une profonde inspiration et collant un faux sourire sur ses lèvres, Emerys parcourut le village en saluant les habitants qu'elle rencontrait sur son passage. Elle se dirigea vers les stands où les filles préparaient la nourriture puis s'installa auprès de Farah qui dépeçait des lapins pour le repas. Sans rien dire, elle s'assit à genoux dans l'herbe et prit un lapin pour l'aider.
«Tu as l'air épuisée.» Commenta Farah sans lever les yeux de son travail. Son bébé dormait dans son dos tandis que ses mains ensanglantées et habiles travaillaient rapidement sur la peau de l'animal.
«Une mauvaise nuit.» Répondit Emerys, son froncement de sourcils s'approfondissant.
«Encore un cauchemar, n'est-ce pas ?» Lorsque Farah dit cela, la tête de l'autre femme se leva vers elle d'un air méfiant. Elle rit ; «c'est le Septon Ray qui m'en avait parlé. Lorsqu'il te guérissait, il disait que tu faisais souvent de drôles de rêves dans lesquels tu criais.»
Emerys ne répondit pas mais s'acharna rapidement sur son lapin, retirant la peau comme un gant. Elle récupéra l'un des couteaux sur la table puis commença à retirer les boyaux de l'animal sans jamais sourciller, malgré le regard pesant de la femme à la peau sombre à côté d'elle.
«Je sais ce qui t'es arrivée, j'en suis vraiment navrée. Aucune femme ne devrait avoir à subir cela.» Farah continua de regarder prudemment Emerys à côté d'elle, sursautant un peu lorsque celle-ci planta fermement le couteau dans le bois de la table.
«Tout ça, c'est du passé ! Il n'y a rien à ajouter.» Grogna-t-elle en serrant les dents. Elle ne leva pas les yeux mais reprit son couteau pour continuer son travail, sentant le regard de pitié que lui donnait Farah à côté d'elle. Ce qui la rendit d'autant plus en colère qu'elle ne l'était déjà. Pas de pitié, elle n'en voulait plus.
«La douleur est bien là et si tu ne l'extériorise pas, tu risques d'en souffrir le restant de ta vie. J'ai moi-même perdu un enfant avant Dorgan donc je sais ce que ça fait. Si tu as besoin d'en parler, sache que je serais là pour t'écouter.» Dit chaleureusement Farah en mettant sa main sur le poignet d'Emerys pour qu'elle se calme sur le couteau et lève les yeux vers elle, un doux sourire aux lèvres.
Bien entendu, Emerys se sentait attristée par cette terrible nouvelle et voulut la réconforter, mais Farah se retourna à son découpage de viande, mettant un terme à la conversation pour le moment. Elle continua de l'observer en silence pendant un moment puis sourit tristement lorsque leurs yeux se recroisèrent de temps en temps.
Après la conception du repas, les deux femmes se séparèrent et Emerys repartit avec des restes de pains rassis, des carottes et quelques baies. Pendant sa balade dans le village animée, elle en mangea quelques-unes tout en profitant du doux soleil. Elle salua poliment Ayden lorsqu'elle le croisa puis se tourna vers la colline où les premières fondations du Septuaire prenaient places.
Tous les hommes du village travaillaient ensembles sur cette construction, main dans la main comme le disait toujours Ray. Elle sourit pensivement lorsqu'elle vit l'homme en question en train de donner des directives à ses hommes puis marcha calmement vers sa petite maison, le cœur se serrant dans sa poitrine lorsqu'elle remarqua que Sandor n'était plus là.
Elle avala difficilement puis se dirigea vers le petit poulailler où elle élevait ses poules et ses poussins. Son sourire s'agrandit considérablement lorsque les animaux coururent vers le bord de l'enclos en demandant bruyamment la nourriture tant attendue. Emerys jeta les bouts de pains puis rit lorsque les jeunes poussins se précipitèrent avec leurs mères pour avoir des miettes.
De la volaille pour Sandor ... Se dit-elle en ricanant à elle-même. Il aimait tellement le poulet qu'elle était obligée de faire un élevage pour lui ! Au moins, il pourrait manger de la viande de volaille régulièrement, plus besoin d'aller dans une auberge et faire de mauvaises rencontres.
Elle se souvint de Polliver et de ses hommes, le combat qui avait eu lieu juste pour une foutue volaille ! Emerys en riait maintenant, mais à l'époque, elle ne riait pas autant que cela ... Elle baissa les yeux sur ses mains puis pinça les lèvres en se souvenant du courage du Limier ainsi que de celui d'Arya Stark.
Reprenant ses esprits, elle se dirigea maintenant vers l'étalon noir géant qui hennissait pour avoir ses carottes. L'animal hochait rapidement la tête tout en grattant son sabot dans le sol poussiéreux, nerveux à l'approche de la femme aux cheveux platine. Elle lui sourit puis leva les mains en lui disant des mots doux pour le calmer.
Sandor affectionnait particulièrement son cheval Stranger. Il l'avait toujours beaucoup aimé et d'avoir son cheval ici avec lui l'avait énormément aidé à lui faire retrouver le sourire ainsi que la force. Bien que l'animal ne supporte personne d'autre que son Maître, Emerys arrivait tout de même à le nourrir et lui donner des caresses de temps en temps.
«C'est bien, du calme ...» Chuchota-t-elle en mettant une main contre son encolure chaude, écoutant les plaintes de Stranger à son approche. L'étalon se détendit puis cligna de l'œil lorsqu'elle lui tendit les carottes qu'il accepta avidement.
Il n'était pas attacher et était libre de circuler là où il le voulait, sous les ordres de Sandor. Il ne voulait pas que son cheval reste attacher à une barrière s'il pouvait se balader tranquillement sans le moindre danger ! De plus, il connaissait parfaitement l'animal et savait qu'il ne fuirait pas sans son cavalier.
«Voilà.» Emerys sourit puis donna quelques dernières petites tapes sur l'encolure de Stranger, satisfaite de ne pas avoir énervé l'animal habituellement grincheux. Le même caractère que son Maître tout compte fait !
Plus tard, elle revint dans la petite maison en essayant de ne pas être trop inquiète par la disparition de Sandor. L'homme ne s'était plus montrer depuis ce matin et elle commençait à avoir peur qu'il était définitivement partit ... Mais pour aller où ? C'était une idée stupide mais elle craignait tout de même que ce soit le cas.
Emerys déglutit péniblement puis décida qu'il était peut-être temps d'aller voir au centre du village si les femmes avaient à nouveau besoin d'aide pour la couture ou pour d'autres tâches qui nécessitaient plusieurs mains ...
Le reste de l'après-midi se déroula plutôt bien, mise à part que le ciel commençait à se couvrir et que le froid s'installa peu à peu dans la vallée. L'inquiétude d'Emerys devenait de plus en plus grande au fil du temps de ne pas savoir ce qui était advenu du Limier ... Mais elle la cacha derrière un faux visage souriant pour ne pas alerter les autres femmes beaucoup trop curieuses pour le confort.
Le soir tomba et les habitants se séparèrent après avoir partagés le repas commun au centre du village, riant ensembles et s'encourageant pour finir le futur Septuaire. Septon Ray discuta un peu avec Emerys et vit immédiatement que quelque chose n'allait pas avec elle, mais il ne préféra rien dire et lui souhaiter un simple bonsoir.
Elle rentra chez elle, le cœur douloureux et le corps tremblant. Elle ne savait pas à quoi s'attendre ni si elle arriverait à faire face à la solitude après cette journée fatidique. Emerys bloqua sa respiration puis ouvrit la porte mais ne put s'empêcher de ressentir une énorme déception en découvrant que la maison était vide.
Elle déplaça ses pieds vers la chambre à coucher puis alluma une bougie dans la pièce à vivre, un frisson la parcourant lorsqu'elle entendit la pluie commencer à tomber à l'extérieur et sur le toit de la maison.
Où était Sandor Clegane ?
Emerys pinça les lèvres puis laissa sortir un souffle faible en s'asseyant devant la petite fenêtre juste à côté d'une table. Elle posa ses coudes sur le bois puis enterra son menton dans les paumes de ses mains, les yeux scrutant l'extérieur pluvieux. La nuit tombait rapidement et bientôt elle ne pouvait même plus voir les forêts avoisinantes.
Finalement, elle s'endormit jusqu'à ce qu'un bruit dans la maison la tira hors de son sommeil agité. Emerys se leva rapidement et écouta attentivement ce qu'il se passait dans la pièce voisine, la peur au ventre. Elle se leva nerveusement, marcha le plus silencieusement possible vers la chambre à coucher puis ouvrit la porte pour se retrouver confronté à Sandor lui-même.
L'homme se tenait droit, la surplombant par sa hauteur conséquente et la respiration rapide. Il était tremper jusqu'aux os et ses cheveux collaient à sa cicatrice, lui donnant un aspect terrifiant avec son expression froide et insensible. Il serra les poings en regardant longuement la femme devant lui, puis sans un mot, il prit un pas en avant.
Emerys recula inconsciemment, ayant soudainement peur de l'homme en face d'elle. Pourquoi le craignait-elle ?! Y avait-il une vraie raison d'avoir peur de lui ? Pourquoi son cœur sautait dans sa gorge à chaque pas menaçant qu'il faisait vers elle, la pénombre de la pièce n'aidant en rien les choses.
Etait-il encore en colère contre elle ? Lui voulait-il du mal ? Etait-il ivre ? Des questions idiotes et insensées mais qui torturaient tout de même l'esprit de la jeune femme anormalement inquiète.
Sandor prit un autre pas et d'un geste brusque, il empoigna Emerys par les bras tout en serrant sa poigne pour l'obliger à lui faire face, les yeux dans les yeux. Elle glapit de douleur mais ne se débattit pas sous sa force, ayant beaucoup trop peur de sa réaction si elle le faisait. Des larmes commencèrent à se former dans ses yeux en voyant le visage sombre du Limier près du sien. Son cœur coulait littéralement à ses pieds, la peur au ventre.
Après tout, elle ne savait pas tout de lui.
Mais finalement, Sandor se pencha en avant et lui attrapa les lèvres dans un baiser féroce, ses mains la tirant vers lui puis dans sa large poitrine trempée. Il lâcha son bras gauche puis posa sa main à l'arrière de sa tête tandis que son autre main se glissa rapidement sous sa robe.
Emerys était prise de court et ne put s'empêcher de laisser sortir un gémissement de surprise aux longs baisers du Limier ainsi qu'à son toucher doux mais désespéré. Elle ne s'attendait pas du tout à cela mais après réflexion, cette façon de se pardonner était devenu tout à fait normal pour eux.
Même si après avoir été en colère l'un contre l'autre il pouvait se montrer impatient et un peu brutal, Emerys savait qu'il en avait besoin tout autant qu'elle.
Donc elle sourit derrière les baisers et glissa ses doigts le long de sa barbe, frissonnante et sentant la chair de poule s'installer sur sa peau lorsqu'elle sentit les mains expertes du Limier sur son corps. Il ne perdit pas de temps. Il la récupéra contre lui pour l'emmener vers le lit, le cœur battant la chamade contre le sien.
Il glissa sur elle en embrassant sa mâchoire et en descendant à son cou puis à sa clavicule, les mains tirant impatiemment sur les liens de sa robe. Sa respiration s'approfondie lorsqu'Emerys toucha du bout des doigts sa cicatrice, son autre main glissante sur sa poitrine dénudée. Il laissa sortir un grognement guttural puis serra le tissu de sa robe entre ses mains, les yeux fermés et la mâchoire serrée alors qu'il se perdait sous la tendresse.
Il captura ses lèvres dans un autre baiser acharné et de ses grandes mains agiles, il débarrassa Emerys de sa robe puis la récupéra fermement contre lui, souriant et plongeant sa tête dans son cou lorsque la femme sous lui posa ses mains sur ses omoplates. Elle respirait faiblement et son corps réchauffait le sien, tous les deux sous le feu de la passion.
C'était leur moyen de se pardonner. Sans doute la meilleure façon pour eux.
A suivre ...
L'amour est la plus grande des forces.
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