Chapitre 7

Enfin une petite suite qui pointe le bout de son nez ! Désolé pour le temps d'attente ... QwQ Je travail sur une autre fiction en même temps.

Chapitre 7

C'était enfin le jour de la cueillette.

A peine Emerys partit en vadrouille avec les femmes qu'elles commencèrent déjà à lui poser des tonnes et des tonnes de questions ! Elles lui demandèrent d'où elle venait, qui était ses parents et si elle avait des frères et sœurs ... Beaucoup trop de questions, mais le pire restait à venir.

Les premières questions ne la dérangeaient pas plus que cela mais les suivantes devinrent vite plus gênantes ... Les femmes riaient énormément et marchaient rapidement dans la forêt en tenant leurs paniers en osier sous leurs bras. Elles étaient toutes unies et aucune ne semblait être mise de côté à part Emerys, ce qui la déstabilisait quelque peu.

Au fur et à mesure qu'elles discutaient avec elle, l'atmosphère se détendit et laissa un espoir à Emerys que cette sortie ne sera pas aussi catastrophique qu'elle pensait au premier abord. Elle soupira puis rit un peu lorsqu'une femme du nom de Farah commença à jouer avec ses cheveux platine, une lueur d'admiration dans ses yeux bruns foncés. Elle était belle, la peau noire et les cheveux tressés dans son dos jusqu'à hauteur de ses hanches.

Farah portait avec elle son bébé dans une poche adaptée contre sa poitrine. Son fils à peine âgé de trois mois dormait paisiblement contre sa mère, un doigt dans sa bouche et son autre main agrippant le tissu de la robe brune.

Emerys sourit tristement puis détourna les yeux loin du bébé en repensant soudainement à sa lourde perte. Elle ne voulait plus y pensée, ni maintenant ni jamais.

Farah remarqua ce curieux changement puis fronça les sourcils en prenant les mains d'Emerys et en la conduisant lentement avec elle pour rejoindre deux autres filles qui riaient tout en ramassant des baies dans un buisson. La balade continua et la confiance s'installa lentement. Puis vint la question qu'elle s'attendait le plus, pas le moins du monde surprise et quelque peu amusée par leur curiosité.

«Comment as-tu rencontré cet homme imposant ?» Demanda une fille aux longs cheveux blonds raides et des yeux bleus. Une autre s'avança mais Emerys avait oublié son nom durant la promenade.

«T'as-t-il kidnappé ?!» Demanda-t-elle, de grands yeux verts choqués et la bouche ouverte.

«Est-ce qu'il t'as violé ?» Une autre s'incrusta dans la conversation en se penchant vers Emerys, la crainte sur son visage en s'imaginant la réponse.

Les questions fusèrent rapidement et très vite, les quatre autres femmes du groupe les rejoignirent en souhaitant en savoir plus sur l'homme effrayant qui était arrivé avec elle au village. Elles étaient toutes très curieuses à son sujet et cette soudaine attention particulière sur Sandor énervait un peu Emerys.

«Quoi ? Non ! Il ne m'a rien fait de la sorte ! Nous nous sommes rencontrés sur la route du Roi, il m'a sauvée de la mort à plusieurs reprises. Il ne m'a jamais rien fait de mal. C'est quelqu'un de bien.» Répondit rapidement Emerys pour calmer les filles sournoises.

«Quelqu'un de bien ?! J'ai entendue dire qu'il faisait partit de la garde personnelle du Roi Joffrey et qu'il était un mercenaire très redouté dans Westeros.» S'exprima Farah avec de grands yeux effrayés, une main soutenant son bébé qui se mit à gémir à cause des bruits.

«Oui il l'était, mais c'est de l'histoire ancienne.» Se précipita de dire Emerys en levant les bras en l'air désespérément.

«C'est le genre d'homme en qui il ne faut pas avoir confiance. Il tue pour le plaisir et éprouve une énorme satisfaction lorsque le sang coule de ses ennemis ! Ils sont insensibles et cruels.» Parla pour la première fois la femme la plus âgée du groupe, Ziggie. Elle ne souriait jamais ni même ne riait. Elle se contentait de faire la cueillette des plantes médicinales tout en écoutant d'une oreille les conversations autour d'elle.

«Comment as-t-il eu cette horrible cicatrice ? Il me fait peur à chaque fois que je le regarde ... J'ai l'impression qu'il veut me tuer quand il pose ses yeux sur moi.» S'exprima l'une des femmes en frissonnant involontairement.

«Un terrible accident lorsqu'il était enfant. Il déteste quand on le regarde trop longtemps, il n'aime pas son visage mais il apprécie grandement voir la peur sur les autres. C'est un moyen de se protéger des jugements tels que les vôtres.» Répondit Emerys en plissant les yeux à la fille.

«Moi, c'est sa taille qui me fait peur. Je me demande comment tu fais pour vivre avec lui. Qu'as-t-il de si spécial, comparer aux autres ?» Demanda Farah en haussant curieusement les épaules, berçant encore son enfant à nouveau endormi.

Emerys s'arrêta de marcher puis regarda fixement Farah dans les yeux, la respiration rapide alors qu'elle réfléchissait si elle devait s'énerver ou non avec sa question. Elle finit par déglutir doucement puis lui donner un sourire tremblant, le cœur battant furieusement dans sa poitrine à cette dernière remarque déplaisante.

«Il est spécial. Je l'aime comme il est et rien ni personne ne changera mon point de vue. C'est justement sa franchise et sa façon d'être que j'aime le plus chez cet homme. De plus, je le trouve très attirant !» Renchérit Emerys en reprenant la marche et en souriant lorsque les filles devant elles se mirent à rires.

«Attirant ?! Oui peut-être ... Mais surtout effrayant !» S'esclaffa Erega en posant son index d'un air réfléchit sur son menton, son autre main sur ses hanches. Sa jolie robe marron portait pleins de tâches de boues et des feuilles s'étaient collées dans ses cheveux bruns courts.

«Je n'aimerais pas me retrouver toute seule avec le Limier, pas même une seule petite seconde de ma vie. Les hommes comme lui ne devraient pas être avec des filles comme toi, Emerys. Baisant des putains à droite et à gauche et préférant servir un tyran plutôt que de faire ce qui est juste.» Cracha méchamment Ziggie, tenant fermement son panier entre ses mains.

Emerys fronça les sourcils à la vieille femme aigrie qui n'arrêtait pas de rabaisser Sandor à ce qu'il était avant, le Chien du Roi. Elle le haïssait sans même le connaître et cela la laissa un peu perplexe ... Peut-être qu'avant de venir à ce village, Ziggie avait été à Port-Réal ? Elle ne préféra pas démarrer le sujet là-dessus par peur des représailles.

«Est-il romantique avec toi ?» Questionna Noreen, l'une des filles les plus timides du groupe tout en joignant les mains devant elle.

«Moi j'aimerais savoir si la taille dis vrai sur l'engin !» S'exclama Erega en posant ses mains sur ses hanches, entrainant des ricanements des autres filles. Elle s'approcha d'Emerys puis posa son bras autour de ses épaules en penchant la tête sur le côté, les sourcils levés alors qu'elle attendait la réponse avec une certaine impatience.

Les yeux d'Emerys s'écarquillèrent à la soudaine question embarrassante. Elle se souvint de Margaery et de ce qu'elle lui avait demandé, une question semblable à celle-ci. Apparemment les filles voulaient toujours en connaître d'avantage sur Sandor et de ses capacités au lit ! Cela ne les regardait pas. Mais pourtant, elle ne put s'empêcher de ressentir une rougeur sur ses joues ni le sourire qui prit place sur ses lèvres.

«Il est ... Je n'ai pas de mots pour le décrire. Terrible ? Affectueux ? Adroit ? Il sait parfaitement bien ce qu'il fait et ne m'a jamais déçue de ce côté-là.» Répondit rêveusement Emerys, gagnant des gloussements des autres femmes.

«La chance. Moi mon mari n'est même plus capable de me faire jouir ...» Souffla tristement Farah en posant ses mains sur ses hanches d'un air abattu.

«Farah !» S'écrièrent à l'unisson toutes les filles, les yeux ronds.

«Ben quoi ?» Farah haussa les épaules, une expression faussement innocente tandis qu'elle baissa les yeux sur son bébé.

Emerys posa une main contre sa bouche pour étouffer son rire à l'apparence dévastée de Farah et à ce qu'elle venait d'admettre publiquement sans aucune gêne. Les autres fondirent dans des rires incontrôlables alors qu'elles continuèrent de faire la cueillette, pas le moins du monde choquées par ce que Farah venait de dévoiler.

Sans doute que ses femmes se connaissaient assez bien pour s'échanger ce genre de chose aussi intime ... Peut-être qu'Emerys sera aussi capable de le faire, une fois la confiance acquise pour dire ce genre de chose aussi personnel.

«Voudrais-tu faire des enfants avec lui, Emerys ?» Cette question stoppa net les rires autour d'elle puis recentra l'attention sur la femme platine devenue silencieuse à côté de Farah.

La gorge d'Emerys se serra violemment à cette question inattendue. Elle ne s'y attendait pas et était clairement prise au dépourvue. Donc elle resta planter là, droite comme un piquet et les mains le long du corps dans des poings serrés tandis que la colère et la tristesse s'abattirent sur elle. Ses yeux noirs vides passaient sur chaque femme qui la regardait intensément en attendant sa réponse, mais malheureusement, elle ne trouva pas le courage d'ouvrir la bouche.

Farah vit son combat interne et décida d'intervenir avant qu'elle ne fonde en larme devant les filles. Elle se racla la gorge puis sourit en prenant le bras d'Emerys pour l'entraîner avec elle dans sa marche en travers la forêt, loin des femmes peut-être trop curieuse pour le confort.

«Je pense qu'il est temps de faire marche arrière. Nous avons assez fait connaissance avec la nouvelle femme du village et je meurs de faim ! N'oublions pas que la construction du Sanctuaire ne se fait pas avec des ventres vides et que nos hommes attendent patiemment notre retour.» S'enchanta-t-elle en souriant grandement aux autres un peu en retrait.

Fort heureusement, elles ne poursuivirent pas la conversation et commencèrent à se diriger à nouveau vers le village. Farah garda une prise ferme sur le bras d'Emerys mais s'arrêta de sourire lorsqu'elle vit son visage blanc et mélancolique, les yeux perdus dans le néant. Que lui était-il arrivé ?

«Est-ce que ça va ? Excuse-nous pour toutes ses questions, mais nous n'avons pas souvent l'occasion de parler avec des gens venant du monde extérieur ... Les femmes ont très peur de ton mari, même si je vois bien qu'il n'est pas quelqu'un de méchant. En tout cas, je suis heureuse de t'avoir rencontrée Emerys.» Dit sincèrement Farah en resserrant ses doigts sur le bras de son amie dans une piètre tentative de lui apporter du réconfort.

Emerys sourit faiblement puis hocha la tête, n'ayant pas la force de lui répondre. Elle aimait Farah et appréciait la compagnie des autres filles, mais tout cela lui faisait trop lourd à porter en une fois. A part Septon Ray et Sandor, personne d'autre ici ne connaissait son histoire ni ce qu'elle avait vécue.

Les deux femmes continuèrent de marcher en silence loin derrière le reste du groupe.

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Lorsque le soleil descendit derrière les grandes collines et que le soir tomba, Septon Ray ordonna de faire un grand feu pour fêter la récolte de la journée. Il était content et voulait faire une soirée sympathique avec tous les habitants du petit village tout en racontant une histoire sur sa vie antérieure.

Le feu illumina les alentours ainsi que les visages des hommes et des femmes assis, des paniers de nourriture à leurs pieds. Ils faisaient ce genre de rassemblement assez régulièrement depuis qu'ils étaient devenus une plus grande communauté et que le Septon les encouragea à faire ce genre de choses.

Ray marcha calmement autour du feu tout en racontant l'une de ses histoires, attentivement écoutés par les habitants. Les enfants participaient également, la plupart dormant paisiblement contre leurs parents tandis que les autres, un peu plus âgés, restaient silencieux. Le feu réchauffait leurs corps en offrant une source de lumière pour combattre la peur du noir.

Comme toujours depuis sa guérison, Sandor restait à l'écart du groupe seul assis sur un rondin de bois. Il n'aimait pas du tout se mélanger aux autres et de plus, il ne supportait guère les regards qu'on lui donnait. A chaque fois il se sentait comme un animal. C'était mieux ainsi ! Il avait toujours préféré être seul plutôt qu'être avec ce genre d'individus.

Le Septon continua tranquillement son histoire de guerre avec de grands mouvements de ses mains, les yeux brillants aux flammes du grand feu. Ils étaient tous à l'extérieur du village dans un endroit aéré et plat, assis sur des rondins de bois et des troncs d'arbres renversés.

Sandor écoutait l'histoire même s'il n'était pas plus que cela intéressé par ses dires. Il gardait une certaine distance avec le feu et sentit sa poitrine se serrer douloureusement lorsque le vent souffla les flammes un peu trop près de lui à son goût. Il grogna lorsque le Septon décida qu'il était temps de parler des Dieux de médeux ...

«Les Dieux veillent toujours sur chacun de nous, hommes bons comme mauvais. Il existe un Dieu qui a Sept visages et chacun de ses aspects représentent une partie de la vie ou de l'existence.» Dit-il en levant les sourcils, les bras levés devant lui.

Emerys, qui n'avait pas été présente depuis le début des histoires de Ray, décida d'apparaître avec des noix dans ses mains. Elle s'approcha de Sandor puis s'installa comme si de rien était sur ses genoux en passant un bras autour de ses épaules, mâchant sur l'un de ses fruits à coque. Elle en tendit une au Limier qui accepta tout naturellement en prenant la noix dans sa bouche, les mains sur les jambes de la femme pour la tenir.

«L'étranger ... Souvent mal représenté par la Foi. Il ne faut pas se fier aux apparences et ne surtout pas craindre son prochain !» Continua Ray en posant les yeux sur Emerys et Sandor.

Les chuchotements éclatèrent autour d'eux tandis que les visages se crispèrent de dégoût en voyant le couple agir de la sorte mais ils ne faisaient pas attention, occupés à écouter le Septon plongé dans son histoire. Malgré que l'ambiance fût chaleureuse, les mauvais regards attristaient profondément Emerys.

Même si elle avait discuté avec les femmes du village, celles-ci continuaient à dévisager Sandor comme s'il était un horrible monstre ... Pareil pour les hommes et les enfants. Il ne leur parlait pas ni même leur avait fait du mal, alors pourquoi continuaient-ils à agir aussi bêtement ?!

Emerys leva les yeux au ciel puis resserra inconsciemment sa prise sur la chemise du Limier, trouvant cette situation injuste et absurde. Elle jeta un petit regard noir vers les femmes qui les fixaient puis soupira silencieusement en abaissant ses yeux sur les vives flammes du feu central.

Alors que le Septon continuait son histoire sur la religion et les origines des Andals, Emerys se coucha sur Sandor tout en fermant les yeux, profitant de la chaleur du feu et de l'homme qui la tenait. Elle aimait la voix de Ray ainsi que le silence apaisant de la nuit à l'abri du danger. Elle aimait vivre ici, loin de tout.

Elle rouvrit les yeux a mi-clos lorsqu'elle sentit Sandor bouger sous elle, ses mains tenant plus fermement ses cuisses alors qu'un petit trait de colère apparut sur son visage brûlé. Elle le regarda longuement en se demandant ce qu'avait dit le Septon pour l'énerver, sa tête posée sur son épaule et les mains autour de son cou.

Avant qu'elle ne commence à somnoler, Ray finit son histoire puis incita les villageois à retourner dans leurs maisons pour terminer leur nuit sous le beau ciel étoilés. Il sourit au couple assis seul un peu en retrait des flammes puis leva les sourcils en voyant Emerys à moitié endormie sur le Limier légèrement exaspéré. Il rit puis secoua la tête d'un air désinvolte, admirant l'amour que ces deux-là partageait en silence.

«Je ne veux pas y aller ...» Marmonna Emerys en se réinstallant un peu mieux contre le corps chaud sous elle, les yeux à nouveaux fermés et un léger sourire aux lèvres.

«J'aimerais pouvoir dormir dans un lit et non pas sur l'herbe ! Nous avons assez dormi sur du sol dur pour toute une vie.» Gronda Sandor en se levant tout en embarquant la femme somnolente avec lui, la tenant par les bras lorsqu'il se redressa de toute sa hauteur.

«Je pense que tu as raison.» Rit Emerys en prenant appuis sur ses jambes, passant une main dans ses cheveux humide par la froideur de la nuit.

Sandor l'attrapa fermement par l'avant-bras puis l'emmena avec lui vers leur petite maison nouvellement construite, très fatigué par la longue journée. Il voyait la femme tituber sur ses pieds alors il préféra la tenir au risque de la voir tomber sur le sol et de se faire mal. Il poussa la porte avec son épaule et laissa Emerys passer devant lui tout en gardant un œil vigilant sur elle.

Lorsqu'ils étaient enfin tous deux installer dans le lit et près à dormir, Emerys resta allongé sur le dos avec sa tête sur l'épaule de Sandor, les mains croisées sur sa poitrine et les yeux au plafond. Toute la fatigue qu'elle avait ressentie lors de la soirée venait de mystérieusement disparaître comme si elle n'avait jamais exister.

Sandor en revanche, dormait presque déjà. Il était lui aussi sur le dos avec un bras autour d'Emerys, l'autre main sur sa jambe qui commençait à nouveau à lui faire mal depuis peu. Il ressentait souvent de vives petites douleurs lorsqu'il restait trop souvent debout ou qu'il faisait trop d'effort et cela l'énervait énormément d'être aussi faible et inutile. Il ne sera peut-être même plus capable de se battre correctement avec cette maudite jambe !

«Sait-tu que Tywin Lannister souhaitait m'épouser ...» Dit soudainement Emerys d'une petite voix pensive, les paupières se fermant lentement.

Cette révélation crispa tous les muscles dans le corps du Limier et son rythme cardiaque augmenta un peu avec sa colère croissante. Un vieillard comme lui qui voulait épouser son Emerys ?! Et de plus, un foutu Lannister ! Il commença à marmonner des choses dans sa barbe puis finalement, il s'écria rudement.

«Cet homme ne méritait pas ta main ! Je suis content qu'il a crevé comme le pauvre salopard qu'il était.» Grogna Sandor sans rouvrir les yeux, les lèvres plissées dans un rictus.

«Ne dis pas ça. Je n'aime pas quand tu dis ce genre de choses.» Répondit sombrement Emerys en mettant sa main sur le bras du Limier en lui donnant une petite pression.

«Cette ordure était à l'origine de nombreuses guerres et ça ne m'étonnerais pas si les Noces Pourpres venaient de ses foutus ordres ! C'était un homme vicieux et il t'aurais utilisé sans le moindre scrupule.» Dit-il en serrant rudement la mâchoire, dégouté. Il ne voulait pas vraiment dire le fond de sa pensée car il ne voulait pas blesser Emerys avec ses propos, mais c'était trop fort pour lui.

«Je sais. Mais cela n'a plus d'importance, non ? Il n'est plus là et seuls les vivants comptes.» Renchérit Emerys en souriant faiblement, ses doigts caressant le bras de Sandor à côté d'elle.

Elle se posait énormément de questions et se demandait souvent ce que devenaient les personnes qu'elle avait rencontré à Port-Réal et dans le reste du monde. Arya, Tyrion, Myra, Margaery, Lady Olenna, Varys et même Jaime Lannister. Tellement de gens qui voulaient l'aider alors qu'elle n'avait rien fait pour gagner leur confiance. D'une certaine façon, elle leur devait beaucoup.

Le silence s'installa entre eux, les minutes passèrent lentement. Emerys s'installa un peu mieux dans les couvertures lorsqu'elle entendit la respiration profonde du Limier à côté d'elle, signalant que l'homme dormait à point fermé. Il était très tard et sa fatigue de tout à l'heure revenait peu à peu.

Elle se tourna sur le côté puis posa sa main à plat sur la poitrine de Sandor en fermant les yeux, vidant son esprit perturbé afin d'avoir elle aussi un peu de repos.

A suivre ...

Merci pour la lecture, j'espère que vous avez apprécié :)

VP



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