Chapitre 1
Nouvelle partie, nouveaux suspenses !
J'ai beaucoup lu de SandorxSansa et de SandorxOC donc autant vous dire que je vais faire beaucoup de romance ici lol ! Avec un mélange d'angoisse et de suspense *-* Le mélange bien épicé.
Résumé : Après les horreurs à Port-Réal, les voilà loin de cet enfer pour tenter de reconstruire une nouvelle vie. La douleur physique n'égale pas la douleur morale et ils vont devoir trouver leur chemin en travers tout cela. Est-ce que la paix et la tranquillité triompheront de la peur et du pouvoir ? Trouveront-ils la rédemption dans ce Sanctuaire ?
Appariemment SandorxEmerys, très UA, Romance et Angoisse principalement. Suite des deux premières parties, un bout de chemin ensemble et dans les griffes du Lion.
Disclaimer : Rien ne m'appartient sauf mon OC Emerys Raven. Rien de cet univers incroyable et fantastique que GRRM a créé pour notre plus grand plaisir.
Bonne découverte pour cette suite !
Chapitre 1
Douleur. Hallucination. Ténèbres. Angoisse. Peur.
Toutes ses choses toutes pires les unes que les autres et ce sentiment d'impuissance qui bloque votre respiration. Ne pas pouvoir les contrôler ni même les exprimer, il n'y a rien de plus horrible que cela.
Combien de minutes, d'heures ou même de jours ?
Lorsque le temps vous échappe et que vous perdez pieds dans un océan d'abysse, qu'il n'y a rien pour vous aider à sortir de cette prison imaginaire mais que vous essayez tout de même de remonter dans le monde de la réalité. Un combat éternel et sans fin.
Il pouvait entendre mais il ne pouvait pas interagir. Les premiers jours furent les plus déroutants et les plus difficiles. Essayant d'attirer l'attention ou même de dire quelque chose sans que le corps n'obéisse aux directives. Il pouvait entendre les pas ainsi que des voix mais jamais il ne pouvait produire de son.
La fièvre était très forte. Elle frappait sans relâche son corps déjà bien meurtri ainsi que son esprit épuisé. Mais néanmoins il pouvait entendre certains mots ou quelques phrases encourageantes durant cette période infernale. Par moment la voix d'un homme et à d'autre la voix d'une femme lui chuchotait à son oreille.
Il ne savait pas ce qu'ils disaient exactement mais quelques fois il pouvait sentir le doux toucher d'une main contre sa joue chaude ou contre son front en sueur, tentant de le rassurer alors qu'il se faisait dévorer par la maladie.
Combien de temps ... Le temps était un sacré voleur.
Il ne pouvait pas avaler de la nourriture car son estomac se rebellait violemment dès que ses lèvres sèches entraient en contact avec le rebord d'un bol. Il ne pouvait pas se nourrir et il n'en avait pas très envie non plus. Tout lui faisait tellement mal et ce qu'il souhaitait le plus était de dormir et d'atténuer cette douleur insupportable.
Malheureusement, les voix autour de lui l'empêchaient de sombrer à nouveau dans les ténèbres et cela l'agaçait énormément même s'il ne pouvait pas l'exprimer. S'il avait sa voix de retour, ciel, il aurait crié un juron à leurs visages et les auraient chassé au loin ! Mais tout comme le reste de son corps il n'en avait aucunement la force.
Puis vint les hallucinations dût à la haute fièvre. S'il le pouvait il effacerait à jamais cette partie humiliante de sa vie. Il voyait des choses qui n'avait vraiment aucun sens la toute première fois qu'il ouvrit les yeux, gémissent à la lumière inexistante dans la pièce.
Il parlait tout seul en voulant se lever et en disant qu'un loup géant l'observait au pied du lit. Puis se loup se transforma en corbeau à trois yeux puis finalement en Emerys. Celle-ci lui sourit avant de commencer à l'insulter et lui dire qu'il n'était qu'un pauvre imbécile qui ne méritait que de mourir après toutes les choses horribles qu'il avait faites.
Ce n'était plus Emerys mais la Montagne à présent.
Son frère se moquait de sa faiblesse, cloué à un lit sans que personne ne se soucie de lui. Il lui disait qu'il avait gagné le combat judiciaire et qu'il prenait un malin plaisir à faire ses jeux de torture sur Emerys.
Ce jour-là, Sandor Clegane n'avait jamais été aussi fou.
Le mélange du lait de pavot, de la fièvre, de la douleur ainsi que de la maladie qui le rongeaient l'avait rendu complètement hystérique et hors de contrôle. Il ne voyait rien autour de lui, seulement la Montagne qui riait au pied de son lit dans son armure de garde Royal, le heaume cachant son visage.
Mais alors l'imposant homme retira son heaume et ce fut le choc. Il ne ressemblait à plus rien, sa peau était grisâtre munis de crevasses et ses yeux injectés de sang. Il avait l'air d'un mort vivant avec une bouche complètement tordue, les dents rebondissantes sur le sol lorsque la pourriture commença soudainement à le réduire en cendre.
Heureusement que les voix à ses côtés réussirent à le maintenir au lit car s'ils n'avaient pas été là, il aurait sans doute atterrit sur le sol avec ses cris de rages. Son horrible monstre de frère avait détruit ce qu'il aimait le plus.
La douleur était atroce ... Mais l'odeur encore pire !
Peut-être pleurait-il ou peut-être qu'il criait mais les souvenirs de son enfance l'accablaient sans aucune pitié. Il se revoyait sur le chemin de Port-Réal avec la jeune Arya Stark puis ensuite avec Emerys et enfin avec cet homme Barry. Sans vraiment s'en rendre compte, il réussit à repousser les mauvais souvenirs et se concentrer sur les rares bons qu'il possédait.
La fois ou Arya se moqua de lui et de son regard qu'il avait pour Emerys, celle où il chantait l'hymne à la gloire, les bons combats qu'il avait eus dans les tavernes, lorsqu'il avait compris qu'il aimait cette femme et qu'elle l'aimait aussi ...
Toutes ses choses-là l'aidait à traverser cette période d'hallucination. Il souffrait physiquement mais moralement il allait beaucoup mieux, même si les voix autour de lui disaient le contraire. Il reconnut immédiatement la voix de sa chère Emerys mais l'autre ... Cette voix d'homme un peu rocailleuse ne lui disait rien du tout.
Entendant pour la première fois la voix d'Emerys après si longtemps lui faisait tellement de bien. Même s'il ne pouvait pas bouger ni même parler, il avait retrouvé sa faculté auditive et il en remercia pour la toute première fois les Dieux imaginaires.
Un jour un vieil homme lui avait dit qu'il fallait qu'il croie aux Dieux. Il croyait en ce qu'il voyait et en ce qu'il entendait.
Combien de temps passait ? Assis dans ce lit à souffrir le martyr.
Sa jambe droite lui faisait terriblement mal et bien qu'il se rappelle petit à petit de ce qu'il lui était arrivé, il n'arrivait plus à se souvenir des derniers instants de sa vie avant de sombrer dans les ténèbres. Il essayait mais le mal de crâne continuel et le lait de pavot à répétition l'empêchait de se concentrer.
Les mains chaudes d'Emerys le guidaient à chaque fois pour boire ou manger même si la plupart du temps il refusait la nourriture car son estomac se rebellait. Il voulait ouvrir les yeux et la regarder, au moins une fois avant de mourir.
Enfin, si les Dieux décidaient de le prendre après toute cette torture inutile ! Pourquoi la vie était-elle si cruelle avec lui ?!
Il avait essayé de faire sortir des sons de sa gorge mais sa poitrine était en feu et le faisait tousser dès qu'il voulait utiliser ses cordes vocales. Il haïssait cette maudite impuissance ! Il était un Clegane et un vrai qui n'avait aucune faiblesse !
Il n'y avait que lorsqu'il dormait qu'il ne ressentait plus aucune douleur et à chaque fois qu'il se réveillait, il jurait intérieurement. Pourquoi ? Encore et encore cette question. Il souffrait sans arrêt et ne valait pas la peine d'être sauvé, il ne le méritait pas après tout. Qu'avait-il encore à accomplir ? Les souvenirs du combat avec son frère et d'Emerys commencèrent à refaire surface.
Elle avait été torturée ... Son frère avait fait cela pour elle. Il n'y avait rien qui existait en ce monde pour calmer la colère et le dégoût qu'éprouvait Sandor. La Montagne avait toujours été un monstre qui appréciait torturer et tuer les gens, même les innocents.
Il gémit pour au moins la centième fois alors que quelqu'un toucha sa blessure à la jambe. L'odeur épouvantable de sa blessure indiquait qu'elle s'était à nouveau infectée. Le fémur brisé ... Comme si son frère ne lui avait pas déjà tout prit.
Son visage, son enfance, ses parents, sa sœur ... Emerys. Maintenant Gregor était mort et par sa propre main. Nul n'équivalait ce sentiment de puissance et de fierté. Cela était presque aussi beau que le visage décomposé de Cersei Lannister au moment des faits.
Une vive douleur lui donna le tournis et lui fit cambrer le dos violemment en arrière dans le matelas, les mains serrant le bord du lit. Il gardait les yeux fermés et pouvait sentir la sueur froide couler le long de son front fiévreux et dans sa nuque. Comme toujours, les douces mains d'Emerys montèrent à ses joues pour le rassurer alors que ses bandages étaient changés.
Elle lui parlait, son pouce frottant calmement son côté brûlé. Il pouvait presque s'imaginer le visage de la femme inquiète devant lui avec ses beaux yeux noirs encadrer par sa chevelure platine. Il ne l'avait plus regardé depuis si longtemps ... La dernière fois avait été un cauchemar. Tout le sang, les bleus et le vide dans ses yeux.
Son cœur courait rapidement dans sa poitrine et la douleur ne le laissait jamais en Paix. Il n'arrivait pas à ouvrir les yeux ni même produire de son, il était coincé dans son propre corps alors qu'il se battait pour sortir de cet Enfer.
La douce voix continua de lui parler tranquillement et bien que la brume qui embaumait son cerveau l'empêche de comprendre ce qu'elle disait, il se détendit et laissa l'homme travailler sur sa blessure putride à la jambe.
Sandor sombra une nouvelle fois dans un sommeil sans rêve.
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Il n'y avait pas de bruit autour de lui. Pas un seul petit bruit et pendant un court instant, il pensait qu'il était mort durant son sommeil mais la petite douleur lancinante à l'arrière de ses yeux le ramena à la réalité.
Non, il n'était définitivement pas encore mort. Pourquoi fallait-il toujours qu'on le ramène à la vie ? Il était pourtant près à partir et à laisser ce monde de brute et de pourriture. Il s'était suffisamment battu et n'avait pas le droit à une nouvelle chance, du moins pas pour lui.
Sandor se crispa puis gémit doucement en essayant de lever les bras, les yeux fermés hermétiquement. Il se sentait faible et dans les vapes, choses qu'il n'avait pas l'habitude de ressentir pas même après avoir été grièvement brûlé.
Il ouvrit lentement les yeux et attendit quelque instant que sa vue devienne à peu près nette. Il déglutit silencieusement, ayant la gorge un peu sèche puis cligna des yeux alors qu'il s'adaptait à la luminosité dans la pièce. Il ne reconnaissait aucunement l'endroit dans lequel il se trouvait. C'était une modeste chambre avec une porte à sa gauche et une fenêtre en face de son lit simple.
Une épaisse fourrure recouvrait son corps pour le maintenir au chaud et une petite bougie brillait tranquillement sur une commode aux côtés de son lit. Il ne voyait pas grand-chose mais il pouvait néanmoins voir les petites toiles d'araignées dans les coins du plafond en bois et la forme d'un coffre sous la fenêtre où reposait son armure.
Elle avait été nettoyée et brillait un peu aux rayons lumineux de la bougie. Il n'y avait plus aucune trace de son sang ou de celui son frère, comme si le terrible combat n'avait jamais eu lieu. Sandor ne se souvenait plus trop de ce qui était arrivé et pendant un moment il paniqua à l'idée qu'Emerys était encore là-bas.
Il ravala sa salive puis tenta une nouvelle fois de bouger mais ses jambes ne lui obéissaient plus. Cette impuissance commençait grandement à l'énerver ! Il soupira de frustration puis réessaya de bouger au moins le haut de son corps à l'aide de ses coudes.
Ce fut très difficile étant donné qu'il n'avait plus rien fait de ses membres depuis un long moment. Combien de temps exactement avait-il été comme cela ? Il l'ignorait encore mais il n'allait plus rester dans ce lit un moment de plus !
Malheureusement n'ayant pas beaucoup manger, Sandor retomba sur les oreillers avec un petit grognement lorsqu'il sentit une vive douleur dans sa jambe droite. Le fémur, il se souvint maintenant.
Mon frère m'avait gravement amoché avant qu'il ne meurt pour de bon ... Se dit sarcastiquement Sandor dans sa tête.
Il laissa sortir un nouveau soupir de ses poumons puis reconcentra sa vision sur le plafond et enfin autour de lui. Son cœur manqua un battement lorsqu'il vit qu'il n'était en fait pas tout seul dans la pièce.
Emerys était là, assise sur une chaise sur le côté gauche de son lit et à son chevet. Elle dormait profondément avec la tête un peu ballante sur le côté, les sourcils légèrement froncés et la respiration calme. Elle portait une robe blanche simple à manche courte avec un petit tablier sale qui s'arrêtait au niveau des cuisses.
Sandor déglutit péniblement puis prit une bonne prise sur le matelas sous lui tandis que ses yeux parcouraient la forme endormie d'Emerys. Ses cheveux platine tombaient devant elle sur ses épaules, plus soyeux que jamais. Elle avait l'air plutôt bien même s'il pouvait entrevoir de vieilles ecchymoses autour de son cou et sur ses bras.
Les bleus avaient pris une couleur jaunâtre avec le temps et même si elle avait l'air bien physiquement, Sandor savait parfaitement qu'intérieurement s'était une toute autre histoire. Qui pourrait le lui reprocher après tout ?! Il avait vu de quoi était capable les Lannister avec le petit oiseau alors avec Emerys il n'osait même pas l'imaginer ...
Colère s'empara de lui suivit par de la culpabilité. Il aurait voulu être là plus tôt et faire encore plus de mal à ses monstres mais il avait été aveuglé par son envie de vengeance et maintenant Emerys en avait subi les conséquences.
Elle bougea pendant son sommeil puis redressa lentement la tête en clignant des yeux, encore à moitié endormie. Elle s'étira puis se redressa sur sa chaise en tentant de retirer la fatigue de ses yeux avec ses poings. Elle se concentra ensuite sur le visage du Limier et sentit son cœur manquer un battement lorsqu'elle vit qu'il était réveillé après si longtemps ...
Sa gorge se serra violemment, n'arrivant pas à croire qu'il était conscient après tout ce qui était arrivé. Elle cligna des yeux puis fronça légèrement les sourcils tout en essayant de remettre ses idées en place.
Aucun des deux ne parlait, ils ne faisaient que de se regarder fixement en écoutant la respiration de l'autre dans une sorte de réconfort. Ils étaient tous deux heureux de voir l'autre en vie et plus ou moins en santé après si longtemps.
Emerys finit par sourire, le menton tremblant sous le poids de l'émotion. Sandor continuait de la regarder fixement sans l'ombre d'un sourire, les yeux fiévreux et un visage impassible même si à l'intérieur ce fut un chamboulement. Toute sa poitrine criait pour l'air et lui faisait mal par le soulagement et cette soudaine joie qu'il éprouvait.
Reconnaissance passa les traits du visage d'Emerys alors qu'elle baissa un instant les yeux avec un petit sourire aux coins lèvres, jouant nerveusement avec ses doigts posés sur ses genoux. Elle avait beaucoup de choses à lui dire et surtout le remercier mais elle n'y trouva pas la force de le faire pour l'instant.
Alors elle se leva tranquillement à ses pieds puis leva à nouveau les yeux sur le visage un peu confus du Limier silencieux. Elle sentit les larmes lui monter en positionnant ses doigts derrière la ficelle qui tenait son tablier tâché de sang puis délia délicatement le nœud.
Sandor suivit du regard le tablier tombé au sol puis regarda à nouveau Emerys à la fois confus mais aussi soulagé de la voir, bien qu'il ne le lui montre pas extérieurement. Il continua de fixer silencieusement la beauté tout en gardant un contrôle sur sa respiration, les doigts serrant le matelas dans une poigne.
Emerys s'approcha du lit puis souleva les couvertures pour s'y glisser sur Sandor en veillant à ne pas lui causer de douleur lorsqu'elle mit son poids sur lui. Elle détendit les muscles de son corps lorsqu'il laissa un court soupir sortir de sa poitrine puis encercla ses bras autour de son cou en cachant son visage dans son épaule, les jambes replier contre ses hanches.
Sandor resta un instant là sans bouger ni même respirer, complètement prit au dépourvu. Mais alors il fit comme Emerys. Il se détendit en enveloppant ses bras autour d'elle et en la gardant fermement auprès de lui, comme s'il craignait qu'elle disparaisse.
Il ferma les yeux puis prit une profonde inspiration dans ses doux cheveux platine, une main sur ses omoplates et l'autre autour de sa taille. Elle était là et bien réelle, vivante et toujours à l'aimer. Il n'y avait rien d'autre qui existait, seulement lui et elle dans un lieu calme et en sécurité.
Emerys ferma elle aussi les yeux, gardant une prise ferme sur l'homme qu'elle ne pensait plus jamais revoir. Elle n'y avait pas cru, ni à Port-Réal ni même ici. Jamais elle n'aurait pensée qu'un homme puisse faire quelque chose comme ça pour elle, tout cela par amour.
Un homme dont l'histoire racontait tant de mauvaises choses à son sujet, un homme froid et sans âme. Et pourtant ...
Elle sentait la chaleur de sa large poitrine rayonnée contre la sienne et se rendit très vite compte que son contact lui avait énormément manqué. Sandor lui avait terriblement manqué. Elle sourit faiblement lorsqu'elle sentit ses doigts jouer avec quelques brins de ses cheveux, lui rappelant quelques souvenirs agréables.
Sandor avait du mal à garder son cœur sous contrôle et pour une fois, cela ne l'énerva guère. Il était seul ici avec Emerys sans personne pour le juger alors il pouvait baisser sa garde et profiter de l'instant précieux. Il resserra ses bras autour de la femme contre lui en continuant de s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'un mauvais tour de son imagination.
Il pouvait sentir son cœur battre contre le sien et presque au même rythme effréné. Elle était belle et bien réelle, tout était vrai et rien de cela n'avait été un rêve. Son frère était mort et il avait sauvé Emerys en restant miraculeusement en vie.
Loin de Port-Réal et loin du danger.
L'une des très rares fois dans sa vie, Sandor sentit les larmes lui monter aux yeux. Il n'avait pleuré que deux fois depuis qu'il était enfant. Lorsque son frère lui avait brûlé le visage et quand ses parents avaient étés mystérieusement tués.
Il ne laissait pas les larmes tombés bien évidemment mais il pouvait sentir le poids de l'émotion lui brouiller la vue et lui donner un pincement au creux de son estomac. S'il n'avait pas été autant endurcit, Sandor aurait très certainement laissé les larmes tomber et montrer une grande faiblesse. Il ravala sa salive puis bloqua un moment sa respiration pour tenter de se calmer.
Emerys lui montrait tant d'affection et même s'il avait fait toutes ses choses pour elle, il pensait toujours encore qu'il ne méritait pas cela. Il n'avait jamais rien mérité de toute façon et pourtant elle était là, contre lui à prouver encore et encore ce qu'il n'arrivait pas à croire.
Sandor garda une prise ferme sur la femme qu'il aimait tout en se réconciliant avec lui-même.
A suivre ...
Les pauvres, le chemin sera long et douloureux mais il y a toujours une lueur d'espoir en travers les ténèbres. GoT n'a jamais été clément avec ses personnages donc gardez cela à l'esprit pour la suite des évènements.
A votre avis, qui est l'homme qui s'occupe de Sandor avec Emerys ? ^^ Je pense que la plupart s'en doute déjà lol, c'est la suite des séries.
A bientôt, VP
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