Chapitre 9
Chapitre 9
Les cloches sonnaient au loin dans les ténèbres de cette longue nuit.
Un bateau quitta le port de Port-Réal pour rejoindre les villes libres d'Essos.
Tywin Lannister avait été retrouvé mort et Tyrion Lannister, volatiliser comme par magie.
De plus que Varys n'avait pas été vu non plus depuis la découverte du corps du père Lannister dans les toilettes, tuer par deux flèches d'arbalètes.
De grandes larmes coulaient des yeux d'Emerys alors qu'elle regardait par la petite fenêtre de sa cellule vers la mer au loin, se demandant ce qu'était devenu Tyrion. Toute la capitale était en panique et les cloches n'arrêtaient plus de sonner.
De l'autre côté des murs un cheval noir s'arrêta à la lisière d'une forêt, son cavalier regardant longuement la cité qu'il avait quitté lors de la dernière bataille. Sandor avait espéré ne jamais revenir aussi proche de la capitale mais maintenant qu'il était là, un froid glacial s'installa dans sa poitrine.
Qu'annonçaient les cloches ? Qui venait de mourir aux seins des murs ? Cela ne pouvait qu'être très grave si toute la population devait être alertée en pleine nuit. Il priait pour qu'Emerys soit encore en vie à l'heure qu'il était et qu'il ne trouvera pas sa tête au bout d'une pique.
C'était donc de cela que parlait la femme dans le village. Il s'agissait de ce signal ...
Varys avait donc prévu quelque chose pour libérer la femme et sans aucun doute le gnome Lannister. Maintenant Sandor devait trouver un moyen de passer les portes sans se faire tuer. Pour le moment il campera dans la forêt en attendant l'aube, un horrible pressentiment en lui.
A l'intérieur des remparts, Emerys se laissa glisser le long du mur jusqu'au sol en laissant ses jambes s'étendre devant elle. Après que Tyrion avait été embarqué pour participer à son combat par ordalie, elle ne l'avait plus jamais revu.
Etait-ce pour lui les cloches du Septuaire ? Elle n'osait même pas se l'imaginer. Qu'en était-il du prince Oberyn ? Avait-il tué la Montagne comme il prétendait le faire ?
Un tas de questions sans réponses se bousculaient dans la tête d'Emerys et à chaque nouvelle image tragique, plus de larmes coulèrent sur ses joues sales. Elle était tenue dans l'ignorance totale sans aucun moyen de savoir ce qui se passait hors de sa prison sous le Donjon.
Elle passa ses mains tremblantes le long de ses bras pour tenter de se tenir un peu chaud puis se mordit la lèvre inférieure. Il faisait relativement froid ce soir dans sa cellule et le fait qu'elle n'avait plus la compagnie de Tyrion rendait l'atmosphère d'autant plus triste et solitaire.
Elle priait les anciens et nouveaux Dieux pour que son ami soit sain et sauf loin de Port-Réal, quelque part où il ne risquait plus de perdre la tête à cause de sa pitoyable famille. Elle priait aussi pour que les cloches ne sonnent pas pour quelqu'un d'autre qu'elle aimait ...
Après environ une bonne heure, le raffut à l'extérieur et les voix se calmèrent pour redevenir un silence lourd et pesant. Le garde à sa porte reprit sa place initiale sans même lui adresser le moindre coup d'œil, totalement insensible à sa présence.
Maintenant son tour allait venir. Il ne s'agissait que d'une question de temps.
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Le lendemain et en milieu d'après-midi, Emerys fut brutalement réveillée par un garde qui frappa rudement sur sa porte. Elle grimaça aux rayons du soleil contre son visage puis redressa la tête vers le soldat qui venait d'entrer dans sa cellule. Un vent de panique s'installa en elle lorsqu'elle vit qu'il s'agissait de Ser Meryn Trant.
L'homme plissait les yeux à elle avec un mauvais sourire aux lèvres, la main sur son épée à sa hanche. Il renifla d'amusement au visage effrayé d'Emerys puis fondit sur elle en un instant, prenant son bras dans sa main gantée.
«N-ne me touchez pas ! Lâchez-moi !» Hurla de toutes ses forces Emerys en griffant le bras de l'homme. Il la traina à ses pieds puis la tira avec lui à l'extérieur de sa cellule et dans un couloir.
La peur d'Emerys prit de l'ampleur en voyant la distance qu'elle parcourait dans les griffes de Ser Meryn. Allait-il la tuer, l'humilier ou pire encore ? Elle déglutit difficilement puis ouvrit la bouche pour l'air, la vision troublée par les larmes et la panique.
Le garde tourna dans un autre couloir en gardant une prise ferme sur le bras de la femme qu'il tirait avec lui sans ménagement. Il serrait si fort son bras qu'il pouvait sentir l'os sous les muscles. Il sourit en coin en s'imaginant le bleu qu'il allait lui laisser avec sa force, une façon de la punir pour ne pas lui avoir donné satisfaction.
Ils montèrent des escaliers puis prirent un autre couloir beaucoup plus lumineux et ouvert sur les jardins de la cour. Emerys cligna des yeux car elle n'était plus habituer à autant de lumière vive après autant de temps dans le noir. Il faisait chaud dans cette partie du Donjon et la pierre sur les murs avaient une couleur beaucoup plus chaleureuse.
Où m'emmène-t-il ?! Se demanda brièvement Emerys en agrippant fermement le poignet de Meryn Trant même s'il ne ressentait rien à cause de l'armure.
Enfin l'homme s'arrêta dans sa course lorsqu'ils arrivèrent devant une porte en bois au bout d'un couloir. Il tourna la poignée puis d'un coup de bras, il jeta Emerys à l'intérieur de la grande chambre. Il attendit quelques secondes qu'elle se retourne face à lui pour lui sourire méchamment.
«La Reine veut vous voir. Soyez présentable !» Dit-il férocement puis il claqua la porte en se mettant devant celle-ci pour monter la garde.
Emerys laissa sortir un souffle tremblant hors de ses lèvres et sursauta violemment lorsque des mains lui attrapèrent les épaules et la tirèrent doucement à ses pieds. Elle se tourna et vit qu'il s'agissait d'une femme aux cheveux noirs court et bouclées.
«Qui êtes-vous ?» S'écria Emerys en avalant sa salive nerveusement. Deux autres femmes se rapprochèrent d'elle en silence, les mains croisées devant elles et des yeux timides.
«Nous sommes vos servantes, ma Dame. Vous devez prendre un bain et nous allons nous occuper de toutes ses blessures. Sa Majesté la Reine nous a confié une robe pour vous.» La première expliqua en s'approchant d'elle pour la dévêtir.
Emerys commença à se débattre mais la force lui manquait et rapidement elle n'avait plus aucuns vêtements sur elle, ce qui la mit très mal à l'aise devant ses femmes qu'elle ne connaissait pas. Elles avaient très certainement l'habitude mais pas elle ...
Celle aux cheveux bouclés la regarda avec pitié dans ses yeux bruns puis lui prit doucement le bras et l'attira avec elle vers ce qui semblait être une salle de bain en face du grand lit à baldaquin. Les deux autres disparurent dans une autre pièce puis revinrent peu de temps après avec des flacons et autres substances odorantes.
Emerys n'en croyait pas ses yeux, elle avait l'impression d'être dans un rêve. La chambre était magnifique et très luxurieuse, de grandes parures sur les murs et sur le bois du lit à baldaquin. Les tissus qui couvraient la pièce étaient couleur rouge et or sauf pour les draps du lit qui eux étaient blanc, un tissu à l'aspect beaucoup plus soyeux que les autres.
Il y avait même une petite terrasse couverte qui donnait sur la mer semblerait-il, mais Emerys était trop éloignée pour voir la magnifique vue. A gauche de la terrasse se trouvait une petite table ronde avec deux chaises et un assortiment de verres en or ainsi qu'une cruche à vin.
Emerys respirait rapidement, un bras autour de son estomac maigre. L'une de ses servantes la tira de ses rêveries en l'emmenant dans la salle de bain.
La pièce était tout aussi belle que la chambre en elle-même. La baignoire au centre était en cuivre et tout un assortiment de savons ornaient les meubles, laissant une odeur de fraîcheur dans l'air. Il y avait une fenêtre à sa droite et une plus petite bassine à sa gauche.
La servante la tira plus près du bain où l'eau fumante l'attendait, des pétales de roses blanches flottantes à la surface. Elle l'aida à rentrer doucement dans la cuve puis commença son dur travail pour la laver et la peigner.
Emerys soupira et ferma lentement les yeux, appréciant le doux toucher de la femme dans ses cheveux. Les trois servantes restaient silencieuses autour d'elle mais elle n'avait pas manqué le regard de pitié qu'elles avaient sur leurs visages en la voyant. Son corps était meurtri, elle avait la peau sur les os et du sang sur son visage.
L'eau et la chaleur embrassèrent sa peau, Emerys en avait rêvé depuis très longtemps. Elle ne savait toujours pas combien de temps elle avait passé dans les cachots mais d'après sa maigreur et les côtes visibles, elle pouvait bien penser à plusieurs semaines.
Les servantes passèrent des éponges sur sa poitrine, sur ses bras et sur ses jambes, essuyant le sang et la saleté hors d'elle. Celle qui nettoyait ses cheveux platine essora les mèches dans une bassine puis lava doucement les plaies sur son visage. Elle avait plusieurs coupures sur son front, sa joue et sur ses lèvres dût aux coups de poings de Ser Meryn.
Bientôt, l'odeur du sang et de la saleté laissa place à une douce odeur de rose et de propreté. Emerys croisa les bras sur sa poitrine lorsque les servantes lui demandèrent de se lever et de sortir. Elle voulait garder le peu de pudeur qui lui restait, ayant un peu honte de son corps sous-alimenté et meurtri.
Un peignoir glissa sur ses épaules puis la femme aux cheveux bouclés l'emmena dans la pièce voisine où une robe l'attendait sur le lit. Il s'agissait d'une robe rouge et or ... Aux couleurs des Lannister. Emerys déglutit puis dévisagea longuement cette robe qu'elle ne voulait pas porter.
Pourquoi la Reine faisait-elle cela ? Que lui voulait-elle ? Etait-ce un jeu pour la ridiculiser d'avantage ? Emerys n'avait pas confiance mais pour le moment elle n'avait pas d'autres choix que de suivre les directives. Les servantes l'aidèrent à mettre la belle robe sur elle puis apportèrent un grand miroir pour qu'elle puisse se voir.
Le souffle d'Emerys se prit dans sa gorge à l'apparence qu'elle avait. La robe était jolie mais ce qui la choqua grandement fut son état.
De grandes cernes sombres creusaient ses yeux noirs, ses cheveux platine n'avait plus cette douceur d'autrefois et son corps ... Elle nageait dans la robe. Elle pourrait très certainement compter toutes les côtes si elle enlevait le corsage en dessous.
«Milady ?» Questionna nerveusement l'une des servantes en se mettant à côté du miroir. Emerys ne répondit pas, elle continua de se dévisager dans le grand miroir devant elle. Elle haïssait son apparence et détestait ce qu'elle était devenue.
Quelques minutes plus tard après avoir été soigneusement parfumée, la porte s'ouvrit à nouveau et Ser Meryn fit un geste à Emerys de le suivre. Il n'avait vraiment pas de patience et lorsqu'il vit que la femme traînait les pieds derrière lui, il la brusqua en la poussant vers l'avant.
Emerys resta droite malgré le garde Royal à côté d'elle qui s'impatientait. Un sentiment de malaise s'installa rapidement au creux de son estomac en se demandant ce qui allait advenir d'elle et surtout ce que lui voulait la Reine. Elle lui avait offert tout cela, pourquoi tant de peine pour une traîtresse ?
Alors qu'ils se rapprochaient des grandes portes en haut de plusieurs marches, une boule se forma dans la gorge d'Emerys qui s'attendait au pire. Qu'allait-elle subir maintenant dans les griffes du lion ...
Elle redressa les yeux dans le dos de Meryn Trant et sur sa longue cape blanche qui traînait derrière lui, son heaume sous son bras. Il s'arrêta devant les portes puis d'un coup de main brusque il les ouvrit.
Emerys prit une profonde inspiration en mettant le meilleur visage impassible qu'elle pouvait faire, la poitrine haute et le menton levé puis elle suivit silencieusement derrière le garde et droit dans la gueule de la lionne.
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Pendant la nuit, Sandor avait dût quitter son campement provisoire pour échapper aux gardes Lannister qui patrouillaient. Ils avaient étés très nerveux donc il se pourrait bien que quelqu'un de très important avait été tué durant cette nuit quelque peu mouvementée.
Il devait absolument trouver un moyen d'aller directement à la Reine sans se faire tuer par les gardes dans la ville. Il voulait d'abord parler à Jaime Lannister comme lui avait conseillé Brienne de Tarth mais l'homme n'était pas aussi facilement accessible qu'il avait espéré ...
«Merde !» S'énerva Sandor lorsque des gardes passèrent non loin de sa position, rentrant à Port-Réal.
Il tourna Stranger dans une autre direction puis claqua les rênes pour passer à un autre endroit un peu moins à découvert et surtout loin du danger. Sandor était peut-être l'un des combattants de Westeros les plus redoutés mais il savait faire la différence entre un acte d'héroïsme et une mission suicide.
Il n'avait pas d'autres choix que de passer par l'une des rivières aux abords de la cité. Là au moins il serait plus ou moins tranquille et pourrait peut-être trouver un plan de secours. Mais alors qu'il descendit la petite colline, une horde de soldats lui fonça droit dessus.
Sandor dû encore une fois rebrousser chemin et essayer de fuir aux gardes armés jusqu'aux dents. Il doutait fortement qu'il pourrait tenter d'engager une conversation avec ses connards sans cervelles ! Alors il rentra à nouveau dans la forêt puis maudit sous son souffle lorsque d'autres cavaliers arrivèrent dans le sens inverse.
«Halte-là !» S'écria l'un d'eux en levant la bannière Lannister.
Bien entendu le Limier ne recevait pas d'ordre de la part d'un petit con comme lui alors il sortit son épée et trancha l'homme en deux lorsqu'il passa par son flanc droit. Le haut du corps du garde frappa le sol et les autres gardes, encore abasourdis par la violence, se mirent à sa poursuite.
Sandor n'était pas clair s'il se faisait prendre par eux. Alors qu'il fuyait, il se frappa mentalement d'avoir été aussi bête et de foncer droit dans la gueule du lion aussi facilement. A quoi pensait-il, ancien bouclier du Roi Joffrey et déserteur de la bataille de la Néra ? Il lui fallait un soutien, n'importe lequel !
Par miracle il arriva à semer les soldats qui le poursuivaient et se précipita loin de la route du Roi. Il s'éloignait de Port-Réal pour l'instant mais il n'allait pas tarder à rebrousser chemin s'il ne trouvait pas de rapide solution à son problème. Sandor continua à maudire sous son souffle puis descendit de Stranger pour aller boire un peu d'eau et surtout se rafraîchir les idées.
Il s'accroupit devant une petite rivière mais à peine il eut le temps de mettre ses mains dans l'eau qu'il entendit quelqu'un chanter dans la forêt. Immédiatement il se releva et regarda autour de lui pour savoir qui s'approchait.
C'était des hommes sur des chevaux qui traversaient tranquillement les bois, des couleurs bleus sur leurs torses blindés. Sandor ne voyait pas la bannière qu'ils portaient mais néanmoins il entendait ce qu'ils racontaient.
«Tu veux bien fermer ta grande gueule ? Les Lannister courent ce bois !» L'un d'eux grogna à celui qui chantait.
«Quoi ? Je chante en l'honneur de Tywin Lannister ! Il est mort comme un pauvre idiot sur les toilettes ! Un peu de pitié !» Ricana le chanteur en reprenant ses sifflements incessants.
Sandor fronça les sourcils aux nouvelles. Donc c'était cet homme qui avait été tué hier soir à Port-Réal ...
«Les Mallister paient toujours leurs dettes, mes amis ! Nous sommes riches maintenant et nous pouvons aller où nous voulons.» Se moqua l'un des hommes en tête du groupe. Cette remarqua entraîna un rire collectif des autres soldats.
Cette voix stoppa presque le cœur de Sandor dans sa poitrine. Il la reconnaîtrait entre mille ! Il s'agissait du petit trou du cul qui avait vendu Emerys aux Lannister, Barry. C'était sans doute l'un des hommes qu'il détestait le plus et qu'il voulait voir mort après son frère !
Il grogna sous son souffle puis serra si fort les rênes de Stranger que les plaies dans ses mains se rouvrirent avec la pression qu'il exerçait. Des images d'Emerys avant son départ flashaient dans sa tête ainsi que la torture morale qu'il avait subie en les voyant partir elle et cet homme ... Ensemble.
Il n'allait très certainement pas laisser passer une si belle occasion de mettre en pièce Barry et ses larbins pour ce qu'ils avaient fait ! La vengeance était l'une de ses spécialités, surtout lorsqu'elle était servie sur un plateau d'argent.
Rage noya Sandor par vague froide et si les regards pouvaient tuer, Barry Mallister serait six pieds sous terre en quelques secondes. Il allait étriper ce type et lui sortir les boyaux comme il lui avait promis autrefois ! Emerys ne serait pas dans cette situation désastreuse s'il n'avait pas été là, s'il n'avait pas croisé leur chemin.
N'ayant aucune once de peur et alimenter par la haine, Sandor sortit son épée et se dirigea à grands pas vers les cavaliers. Il entendit d'autres rires mais lorsqu'il arriva à leur niveau, les soldats arrêtèrent et louchèrent sur le mercenaire en approche.
«Toi ! Petit fils de pute ! Sale merdeux !» S'écria froidement Sandor en levant l'épée vers le cheval de Barry puis en l'abattant avec un cri de rage sur l'homme. Il eut juste le temps de sauter hors de la selle avant que l'épée ne le tranche en deux.
«Non mais ça ne vas pas !» Hurla désespérément Barry, les yeux larges sur la forme en colère du Limier qui se rapprochait de lui.
«Chargez !» Les autres hommes crièrent puis levèrent leurs épées pour se battre contre le Chien.
Sandor frappa assez facilement chaque homme qui le défiait car la rage alimentait son cœur et son esprit. Il coupa des bras, des têtes et des ventres sans le moindre petit regret, aucune pitié ni même un dernier regard. Il les voulait tous morts, même si la plupart n'avait pas été là lors du départ d'Emerys.
Il voulait que toute la maison Mallister soit à terre et demande le pardon qu'il ne leur donnera jamais, pas après l'avoir trahis lui et Emerys ...
Il enfonça son épée dans l'un des chevaux en mouvement pour s'enfuir puis trancha en deux son cavalier en hurlant de colère, les dents serrées et le visage taché de sang frais. Ils étaient encore assez nombreux mais le Limier n'avait pas froid aux yeux et en avait abattu beaucoup plus à lui tout seul ! Et même s'il ressentait une petite fatigue dans ses bras il n'était pas prêt à laisser ses vermines s'enfuir !
D'un cri de rage, Sandor leva son épée au-dessus de lui pour l'abattre sur Barry qui était encore au sol mais un puissant coup à l'arrière de sa tête le mis rapidement hors combat. Il tomba à genoux puis s'écrasa de tout son long sur l'herbe.
L'homme qui avait frappé le Limier tenait encore la branche fermement dans ses mains tremblantes, la respiration erratique et les yeux larges au massacre qui venait de se produire. Barry leva les yeux vers lui et lui souffla un rapide remerciement, encore sous le choc puis il regarda le corps de l'homme inconscient sur le sol.
Maintenant ils avaient le Chien en leur possession.
A suivre ...
Aie aie aie. Sandor n'est pas prêt de venir ! Les deux n'ont pas encore finis de souffrir ...
A+
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