Chapitre 8
Suiiiite !
Dans ce chapitre je donne une petite dédicace à @hiphys XD tu comprendras pourquoi haha.
Bonne lecture !
Chapitre 8
D'abord il y a eu Bronn, le Chevalier qui avait toujours soutenu Tyrion jusqu'à aujourd'hui. Un homme charmant qui savait comment parler pour tourner les situations à son avantage et qui préférait dire franchement qu'il ne se battrait pas pour mourir d'une mort lente et douloureuse.
Puis il y a eu Oberyn Martell.
Emerys ne savait pas du tout à quoi ressemblaient les hommes qui rendaient visite à Tyrion mais elle entendait leur voix. Celle de Bronn était enjôleuse, un peu niaise et bourrée d'estime tandis qu'Oberyn avait un accent du Sud, une voix plus grave et plus sûr de lui.
Le premier sujet de conversation tournait autour des putains, rien de bien surprenant. Emerys sourit puis secoua la tête en levant les yeux tandis qu'Oberyn donnait des détails de son après-midi au bordel à Tyrion Lannister. Des hommes, voilà tout.
Ensuite une chaise glissa sur le sol et la conversation devint beaucoup plus sombre et grave. Oberyn s'assit sur cette chaise et fit face à Tyrion en lui expliquant que Cersei avait voulu le voir et qu'elle lui avait parlé longuement de sa fille Myrcella.
Inutile de dire qu'elle essayait de monter Oberyn, l'un des membres qui jugeait Tyrion, contre son petit frère. Elle était vicieuse, les deux hommes étaient en accord avec cela. Emerys rit doucement à elle-même sans faire de bruit pour ne pas interrompre la conversation.
Oberyn haïssait les Lannister pour une raison qui lui était encore inconnue mais lorsqu'il cracha le nom de famille de Tyrion, elle entendait la haine dans sa voix et cela lui donna un frisson involontaire le long de la colonne vertébrale. Il admirait Tyrion parce qu'il voulait lui aussi voir des Lannister morts.
Cersei faisait très peur, c'était évident. Lorsque Tyrion parlait d'elle, Emerys pouvait entendre la tristesse et l'angoisse à ce qu'elle était capable de faire. Elle déglutit difficilement lorsqu'il dit à quel point cette femme voulait voir sa tête se séparer de son corps.
«Vous et moi, nous nous sommes déjà rencontrer.» Cette phrase marqua un temps de pause entre les deux hommes. Tyrion plissa les yeux et lui dit qu'il s'en souviendrait mais Oberyn lui expliqua qu'il l'avait vu étant bébé.
Donc Oberyn ne cherchait pas à descendre Tyrion, du moins il n'en avait pas l'air. Emerys fronça doucement les sourcils puis continua d'écouter l'histoire qu'avait à raconter le prince de Dorne.
«Notre père nous avaient emmené à Castral Rock ma sœur et moi. C'était la première fois que je quittais Dorne. Je n'ai rien aimé de ce roc. Ni la nourriture, ni le climat ni vos accents !» Oberyn imita l'accent de la région.
«Mais ma plus grande déception, ce fut vous.» Finit-il en levant les sourcils à Tyrion.
Emerys de son côté mordit l'intérieure de sa joue pour ne pas émettre de son de colère. Elle était énormément déçue, frustrée même qu'un homme tel qu'Oberyn Martell qui semblait être une bonne personne devint soudainement aussi cru et froid.
«Vous avez sans doute plus en commun avec ma famille que vous voulez l'admettre.» Gémit Tyrion en plissant les yeux, ne pouvant pas s'empêcher de ressentir une piqure à ses mots.
«Pendant tout le voyage depuis Dorne, le seul sujet de conversation était à propos du monstre ! Qui était venu au monde chez Tywin Lannister !» Oberyn ignora le dernier commentaire de Tyrion, lancé dans sa propre histoire.
«Une tête deux fois plus grandes que son corps, une queue entre les jambes, des ergots, un œil rouge ! Des parties d'un garçon mais aussi d'une fille !» S'écria plus fort Oberyn en plissant les yeux au nain assis en face de lui.
Si la situation n'avait pas été aussi grave, Emerys aurait souri à l'histoire d'Oberyn. Elle pouvait entendre le cynisme derrière tout ça et se détendit un peu lorsqu'elle entendit la voix humoristique de Tyrion lui répondre.
«Ce qui aurait grandement facilité les choses !» Dit-il avec un léger sourire pour masquer son malaise.
«Quand nous avons rencontrés votre sœur, elle a promis de nous emmener vous voir ! Tous les jours nous lui demandions et tous les jours elle nous disait patience !» Il rabaissa sa voix d'une octave en mettant une main à plat devant lui ; «Et enfin votre frère et elle nous ont emmenés dans la chambre des enfants.»
L'expression de Tyrion devint sombre et triste, il n'arrivait bientôt plus à se retenir de pleurer d'écœurement. La façon qu'il racontait cela, cette façon de lui montrer à quel point sa sœur et son père le haïssait ... S'en était trop pour lui.
«Là, elle a exhibée la créature !» Chuchota Oberyn en faisant un mouvement avec sa main comme s'il retirait une couverture invisible. Tyrion grimaça, les yeux larmoyants.
«Votre tête était un peu grosse, vos bras et vos jambes un peu petites mais point d'ergots, pas plus que d'œil rouge ou de queue entre vos jambe. Juste une petite bite rose.» Oberyn sourit pensivement en se rappelant du moment.
«Impossible pour nous de cacher nos déceptions car il ne s'agissait pas d'un monstre dis-je à Cersei ! C'est simplement un bébé ...» Il leva les yeux dans le visage attristé de Tyrion. Il continua ; «et là Cersei m'a répondue, il a tué ma mère ! Et elle a pincée si fort votre petite bite que j'ai cru qu'elle l'arracherait.»
Les larmes finirent par obscurcirent la vision de Tyrion qui ne pouvait plus en prendre. Oberyn essayait de l'aider mais le fait d'imaginer sa sœur le haïr à ce point lui faisait beaucoup plus de mal qu'il ne le pensait. Même si elle était horrible, Tyrion l'aimait quand même.
«Jusqu'à ce que votre frère l'oblige à arrêter. Ça m'est égal ! Nous as-t-elle lancée, de toute façon tout le monde dis qu'il mourra bientôt et j'espère que c'est vrai. Il n'aurait même pas du vivre aussi longtemps !» Oberyn avala puis leva les yeux dans le visage de Tyrion.
«Arrêtez ...»
La tête du Prince de Dorne et de Tyrion se tourna vers le mur à leur gauche où la mystérieuse voix venait de chuchoter ce mot. Oberyn se releva de sa chaise puis se positionna face au mur, les flammes de la torche reflétant son ombre sur la pierre.
«A qui ai-je l'honneur de m'adresser ?» Demanda-t-il poliment en mettant une main contre les pierres froides. Il n'eut aucune réponse de la part de la femme alors Tyrion renifla puis s'essuya le nez pour répondre à sa place, encore ému par l'histoire du prince.
«Emerys Raven. C'est une bonne amie à moi.» Dit-il en mettant ses mains sur ses hanches, les yeux au sol.
«Emerys ... Je suis profondément navré mais ce nom ne me dit rien. En revanche la maison Raven, je pense que tout le monde dans Westeros la connait. J'ignorais qu'il existait encore une héritière vivante !» Oberyn pencha la tête sur le côté.
«Elle n'a jamais existée. Je ne suis pas de la famille Raven ni de celle des Targaryen.» Répondit finalement Emerys d'une voix contrôlée et calme.
«Ohhh oui je vois, j'aime le son de votre voix Emerys. Une beauté cachée dans l'ombre d'un cachot sombre et froid. Vous êtes cette femme que tout le monde parle dans la cour à cause de la chevelure des Targaryen et des yeux des Raven. Celle qui a aidée Arya Stark.» Finit prudemment Oberyn en parlant lentement.
«Et vous, vous êtes le prince de Dorne. Pardonnez mon ignorance mais je ne connaissais pas votre existence jusqu'à aujourd'hui.» Emerys cligna des yeux puis attendit une réponse.
Oberyn leva les sourcils puis regarda Tyrion d'un air conquis, un large sourire aux lèvres. Il aimait déjà cette femme de l'autre côté du mur rien qu'avec sa voix sensuelle ! Et il s'imaginait déjà des plans avec elle et sa douce épouse.
«Je suis Oberyn Martell. Dorne se trouve au Sud de Port-Réal, près de la mer d'été. Je suis assez surpris que vous vous retrouviez ici alors que vous pourriez être ailleurs ...» Dit suggestivement Oberyn en souriant.
«Et où par exemple ?» Roucoula Emerys, prenant elle-même part au jeu. Elle savait bien ce que sous entendait le prince mais elle voulait s'amuser un peu plus avec lui. Elle l'appréciait, sa voix lui donnait des frissons.
«Loin de ce cachot sans chaleur. Je pense qu'il serait important pour vous de savoir que chez nous à Dorne, un homme peut avoir plusieurs femmes s'il le souhaite. Nous sommes assez libres d'esprits et de corps, ma Dame.» Ronronna Oberyn devenant plus chaud.
«Et une femme peut-elle avoir plusieurs hommes sans être jugée ?» Emerys roula sa langue dans sa bouche puis leva les sourcils, son sourire s'agrandissant lorsqu'elle entendit un rire venant de l'homme de l'autre côté.
«Seulement si vous le décidez. Nous pourrions faire un essai ...» Oberyn arrêta de rire mais garda son grand sourire. Il aimait vraiment la voix d'Emerys, elle était sensuelle et il était persuadé que sa femme l'aimerait autant que lui dans un lit.
«Excusez-moi ! Je pense que nous nous éloignons beaucoup trop du sujet.» Interrompit Tyrion mal à l'aise. Il leva les sourcils à Oberyn puis se racla la gorge bruyamment.
Emerys rit encore puis posa sa tête en arrière contre le mur, le cœur battant chaleureusement dans sa poitrine. Cela faisait un moment qu'elle ne s'était pas sentie aussi bien à juste jouer les séducteurs. Oberyn soupira, légèrement agacer qu'il a été interrompu dans sa courtise puis se rassit sur la chaise.
«Tôt ou tard Cersei finit par avoir ce qu'elle veut ...» Reprit Tyrion en se rasseyant sur la caisse en bois, les mains sur les genoux.
«Et que faites-vous de ce que moi je veux ? Je veux que justice soit rendue à ma sœur et à ses enfants.» Oberyn pointa son doigt vers le nain.
«Si c'est la justice que vous cherchez, vous avez mal choisi l'endroit !» Répondit désespérément Tyrion en secouant la tête. Ici, il n'avait aucune chance d'avoir la justice surtout pas venant d'un Lannister !
«Je ne suis pas de cet avis ...» Murmura Oberyn, décalant son regard le long du mur alors qu'il se mit à réfléchir. Soudainement il se leva de sa chaise et commença à faire les cents pas dans la cellule, un doigt posé contre son menton.
«Toute justice peut être rendue ! Il suffit de frapper là où ça fait mal au moment opportun.» S'exprima calmement Emerys en fronçant les sourcils.
«Exactement !» Oberyn se retourna rapidement vers Tyrion puis se rapprocha de lui dans une démarche un peu plus légère ; «l'endroit est parfait, au contraire ! Je veux traîner en justice tous ceux qui m'ont fait du tort et tous ceux qui m'ont fait du tort ce retrouve dans cet endroit !» Il pointa ses doigts à ses pieds pour appuyer ses mots.
«Je commencerais par Ser Gregor Clegane qui a tuer les enfants de ma sœur puis la violé avec les mains encore tâchées de leurs sangs avant de la tué elle aussi !» Dit-il, un mauvais sourire aux lèvres rien qu'à la pensée de pouvoir venger sa sœur.
Emerys déglutit contre le mur puis glissa ses mains le long de ses bras, les yeux devenant grands au nom de la Montagne et à ce qu'il avait fait. Pouvait-il réussir à tuer cet homme que tout le monde craignait, même Sandor ? Elle espérait que oui.
Oberyn prit le flambeau contre le mur puis éclaira son visage ainsi que celui de Tyrion. Il regarda longuement le nain avec cette même expression sûr de lui qu'il portait comme toujours depuis tout petit.
«Je serais votre champion !» S'exclama-t-il avec un hochement de tête respectueux.
Le souffle de Tyrion se prit dans sa gorge à l'immense soulagement et joie qu'il éprouvait à cet instant précis. Il tenta bien que mal à sourire, à nouveau au bord des larmes puis rendit le signe de respect au prince.
Il avait son champion et pour une fois il pensait pouvoir gagner contre Cersei.
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
Le lendemain matin, une autre personne rendit visite à Tyrion Lannister. Emerys resta calme dans sa cellule comme elle le faisait la plupart du temps. Elle poussa un morceau de pain moisi avec son pied puis croisa les bras sur sa poitrine en fermant les yeux.
La personne qui avait ouvert la porte n'avait pas encore parlé et donc Emerys ne savait pas de qui il s'agissait. Elle priait pour que ce ne soit pas Ser Meryn Trant ou voir pire, la Montagne ! Ne savait-on jamais avec Cersei de quoi elle était capable pour gagner.
Emerys voulait dormir, beaucoup dormir car son corps se sentait si faible et sale. Elle pouvait sentir chaque côte sous ses mains et l'envie de vomir ne l'avait plus jamais quittée depuis la dernière fois, l'empêchant de se nourrir du peu de nourriture qui leur était apportée une fois par jour.
Finalement, ce fut Tyrion qui prit en premier la parole.
«Je ne pensais plus jamais te revoir, mon frère.» Dit-il d'une voix faussement heureuse.
«Moi non plus.» Répondit d'une voix calme Jaime en souriant à son plus jeune frère. Il leva la main et tendit une gourde de vin que Tyrion s'empressa de prendre et boire.
«Le vin est toujours d'un bon secours ...» Chanta-il en se positionnant dos à son frère contre le poteau, la tête basse. Jaime soupira puis alla s'assoir sur la seule chaise dans la cellule, au coin gauche de la porte.
«Je te remercie beaucoup !» Tyrion se tourna vers Jaime et lui accorda un sourire sincère.
La cellule retomba dans un silence pesant alors que les deux frères réfléchissaient sur quoi se dire. Jaime joua avec sa main en or tandis que Tyrion regardait le plafond, espérant qu'une idée de comment engager la conversation allait lui tomber dessus.
«Un Duel judiciaire, qui décide si un homme est coupable ou non aux yeux des Dieux. Par le combat de deux hommes près à se mettre en pièces. Cela en dit pas mal sur nos Dieux.» Il commença en se tournant pleinement vers Jaime, sachant parfaitement qu'Emerys écoutait à côté.
«C'est pour bientôt ?» Demanda rapidement Tyrion, jouant nerveusement avec la gourde dans ses mains. Jaime arrêta lentement de sourire puis baissa les yeux au sol d'un air coupable.
«Bientôt.» Chuchota-t-il, la mâchoire serrer.
«Crois-tu qu'Oberyn ait une chance ?» Il regarda longuement son frère hésiter puis déglutit ; «La Viper rouge de Dorne, tu n'es surnommer ainsi que si tu es un tueur, pas vrai ?» S'inquiéta Tyrion en levant les bras.
«Je ne l'ai jamais vu combattre ...» Dit calmement Jaime.
«Ohh il va mourir et moi aussi !» Gémit Tyrion en ouvrant rapidement sa gourde pour prendre plus de vin.
«Oberyn a beaucoup confiance en lui.» Tenta Jaime en levant le menton vers son jeune frère paniqué.
Il ignorait totalement qu'une femme écoutait attentivement la conversation de l'autre côté du mur mais Tyrion lui, savait parfaitement et c'était ce qu'il souhaitait. Il n'avait pas encore eu l'occasion ni la force de lui révéler son destin.
Ils commencèrent à discuter sur les punitions attribuées aux Régicides, ce qui entraîna un haut le cœur à Emerys. Elle entendit Tyrion uriner alors qu'il parlait des différentes façons d'appeler un meurtre.
Finalement, les deux hommes commencèrent à parler d'un de leur cousin un peu simplet car il était tombé sur la tête étant plus jeune. Ils riaient et se moquaient de lui, trouvant un peu de réconfort dans l'autre dans un rare moment de complicité. Au bout d'un moment, Emerys ressentit une énorme fatigue et ne réussit pas à tenir le coup alors elle sombra dans un sommeil agité pendant que les deux frères continuaient de parler entre eux.
Soudain, le moment fut rompu par la résonnance des cloches dans tout Port-Réal. Les deux hommes arrêtèrent de parler et se regardèrent avec effroi, sachant ce qui allait se produire aujourd'hui. La poitrine de Tyrion se serra douloureusement lorsque son frère se leva pour partir.
«Attends ! Jaime !» Dit-il rapidement avant qu'il ne franchisse la porte.
«Bonne chance pour aujourd'hui.» Répondit simplement son frère en se détournant pour partir.
«Laisse-moi finir ! Tu dois lui venir en aide comme tu l'as fait pour moi !» S'écria Tyrion en lui prenant la manche dans une poigne serrée. Le Régicide s'arrêta dans ses pas et se tourna confusément vers le nain.
«De qui tu parles ?» Questionna-t-il en fronçant les sourcils.
«Emerys Raven. Elle sera jugée après moi mais tu ne dois pas les laisser la tuer ! Jaime s'il te plaît écoute-moi pour une fois !» Pressa Tyrion en se léchant nerveusement les lèvres quand son frère roula les yeux au ciel.
«Cette fille sera juger pour traîtrise et tu le sais aussi bien que moi comment cela va se finir ! Je ne la connais même pas et j'ai d'autres choses beaucoup plus importantes à faire que de veiller sur elle !» Jaime arracha son bras de l'emprise de son frère.
«Tu es au courant pour le Chien, tu sais qu'il vient pour elle et tu sais parfaitement que cette affaire est fausse, elle ne le mérite pas ! C'est injuste et tu le sais !» Grogna-t-il à la fin de sa phrase, espérant être un peu plus percutant.
«Alors s'il te plaît, fait-le pour moi. Parles-en à père comme tu en avais parlé pour ma cause.» Supplia Tyrion en observant l'expression changeante de son frère. Jaime le regarda longuement sans rien dire puis après un soupir, il baissa les yeux avec un hochement de tête affirmatif.
«Merci.» Finit Tyrion en baissant respectueusement la tête. Jaime ne dit rien puis sortit de sa cellule, laissant les cloches sonner le jugement dernier.
Quelques heures plus tard, les gardes vinrent chercher Tyrion et l'emmenèrent pour participer au fameux combat judiciaire. Il craignait pour sa vie, pour celle d'Oberyn et aussi pour celle d'Emerys. La femme dormait fiévreusement dans le cachot et il aurait voulu lui dire encore quelques mots avant de se quitter pour de bon, mais il ne trouva pas les mots. Que pouvait-il lui dire de toute façon ? Il ne se connaissait pas depuis très longtemps et de plus, sa famille l'avait enfermée ici. Plusieurs raisons pour elle de le détester.
Mais curieusement, cette femme ne le haïssait pas et c'était ce que Tyrion admirait chez elle. Le nom de famille ne comptait pas ni même le physique de la personne. Elle aimait quelqu'un pour sa personnalité, tout comme lui aimait ce genre de qualité.
Tyrion sourit puis redressa la tête fièrement face au couloir et face à son destin inévitable. Il priait pour que son frère Jaime ne laisse pas tomber Emerys, ni même le Limier de l'autre côté des murs de la cité.
Il fallait qu'elle s'en sorte, tout comme lui.
A suivre ...
Wowowow ... Vous connaissez la suite, c'est inévitable hélas. J'aimais beaucoup Oberyn il était vraiment un excellent combattant et avait un certain charme ;) Dommage pour lui !
A bientôt, VP
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top