Chapitre 4
Chapitre 4
«Je l'ai dit Ser, je ne vais pas vous tuer.» Brienne éloigna son épée du Limier mais l'homme, dans un accès de rage, attrapa la lame à deux mains.
«Je ne suis pas Chevalier ! Qui a fait ça ?!» Grogna-t-il en se levant lentement, le sang coulant le long de la lame et sur le sol. Il s'en fichait de la douleur et d'avoir les mains coupées il était bien trop aveugler par la colère.
Brienne tenta de tenir le coup face à la force de Sandor à la fois surprise et à la fois terroriser. Une fois debout, il retira ses mains de la lame et secoua les bras pour jeter le sang loin de ses mains, les yeux sur Podrick alors qu'il attendait une réponse verbale.
«Barry Mallister. Pourquoi l'avez-vous vendu à cet homme ?» Répondit Podrick en se mettant à côté de Brienne.
«Il ne l'a pas vendu ! C'est Emerys qui avait fait le choix de partir avec lui pour servir la stupide Reine des dragons !» S'écria Arya en se retournant violemment vers eux, les mains en poings. Elle n'en revenait toujours pas qu'elle avait perdu un autre membre de sa famille aux mains des Lannister !
«Mallister ... Le fils de pute.» Grommela Sandor en essuyant sa bouche avec le dos de sa main. Il n'aurait jamais dû la laisser partir avec ce petit connard, il l'avait senti qu'il ne pouvait pas lui faire confiance.
Brienne prit quelques moments avant de finalement rengainer son épée dans son étui à sa hanche. Le danger étant passé, elle se laissa prendre quelques souffles pour récupérer du dur combat qui venait de se dérouler.
«On ne peut pas la laisser comme ça ! Nous devons lui venir en aide.» Arya claqua ses mains sur son pantalon puis regarda autour d'elle en réfléchissant à quoi faire pour sauver Emerys.
«Arya ! Tu ne peux plus rien pour elle, c'est fini, il est trop tard. Par contre tu peux encore honorer sa mémoire en restant en vie !» Tenta Brienne en se penchant sur ses genoux.
«Vous avez dit que c'était Ser Jaime qui vous avait donné cette épée, alors vous avez des amis à Port-Réal. Si vous voulez m'aider, alors aidez-moi à sauver mon amie !» Pria Arya en haussant la voix. Sandor secoua la tête à côté d'elle puis lui attrapa fermement les épaules.
«Elle est aux mains de Cersei Lannister ! La pire femme qui n'a jamais existée ! Et tu crois pouvoir passer les portes de Port-Réal, toi la fille Stark ? A peine tu y mets un pied que tu perdras la tête.» Dit le Limier en donnant une secousse à Arya. Il s'éloigna ensuite d'elle puis passa une main dans ses cheveux.
Arya ouvrit la bouche mais la referma, sentant les larmes de plus en plus inévitables et la respiration rapide. Elle regarda Brienne puis Podrick et enfin à nouveau le Chien mais tous l'évitaient du regard.
«C'est donc comme ça que ça se fini ? Après tout ce que nous avons vécus ? Tout ce qu'elle a fait pour vous ?» Accusa Arya, les yeux larmoyant. Le Limier la regarda mais ne dit rien, il savait de quoi elle parlait.
Elle parlait de ce qu'avait fait Emerys pour elle et aussi de ce qu'elle avait fait pour lui durant leur voyage. La compagnie, les soins, une protection silencieuse et bien plus encore. Elle lui avait donné son amour alors qu'il ne le méritait pas. Et il était tombé amoureux d'elle, de cette femme courageuse et sensible maintenant dans les griffes de ses pires ennemis.
«Arya ...» Brienne prit un pas en avant mais la fille Stark s'éloigna rapidement d'elle en lui jetant un regard glacial.
«Valar Morghulis !» Cria-t-elle en la regardant droit dans les yeux, la bouche en ligne mince. Elle se tourna ensuite vers Podrick et le Limier ; «Valar Morghulis à vous tous !» Elle renifla puis se tourna pour partir.
Une main l'attrapa à l'arrière de son vêtement et la maintint en place. Arya se débattit de toutes ses forces contre le Limier, les poings frappant sa poitrine alors que les larmes décidèrent de tomber de ses yeux gris. C'était de l'injustice et elle n'allait pas se laisser faire aussi facilement !
«Tu iras avec la Pucelle de Tarth ! Elle te gardera en sécurité.» Grogna Sandor en secouant Arya pour qu'elle arrête de se débattre contre lui. Il se pencha vers elle pour attraper un aperçût de son visage colérique et lorsqu'il vit de la trahison dans ses yeux, il poursuivit d'une voix plus douce.
«J'irais à Port-Réal.» Finit-Il en relâchant doucement Arya mais en gardant une main sur son épaule. La jeune Stark le regarda confusément pendant quelques secondes, la lèvre inférieure tremblante puis Podrick prit la parole.
«C'est de la folie ! Vous êtes l'un des hommes les plus recherchés de Westeros ! Votre tête est mise à prix et s'ils vous voient, ils vous tuerons !» Il déglutit lorsque l'homme défiguré se tourna vers lui. Il se sentait vraiment petit face à cet homme imposant et sa cicatrice le terrifiait ...
«Je vais me livrer moi-même et tenter de négocier. Une vie pour une vie.» Répondit Sandor. Il n'était absolument pas sûr de ce qu'il faisait mais quelque part au fond de lui il savait que c'était la meilleure solution. Pour Emerys et pour Arya Stark.
«Dites à Jaime Lannister que c'est moi qui vous envoie. Il pourrait vous être utile.» Brienne hocha la tête puis posa son coude contre son épée à sa hanche.
Sandor renifla puis marmonna dans sa barbe car il ne voulait pas faire équipe avec aucun des Lannister, pas même le foutu Gnome qui avait l'air d'être le seul de la bande à peu près intelligent. Mais s'il devait en arrivé là pour sauver Emerys et sa propre vie, alors il le fera.
«Je suis parti de Port-Réal pour ne pas y crever mais j'y retourne pour y crever.» Ricana le Limier en se redressant avec une grimace. Soudain, il sentit une paire de bras autour de son estomac et lorsqu'il baissa les yeux, il vit la petite louve s'éloigner et le fixer avec espoir.
«Sauvez-là.» Dit-elle simplement.
Elle lui donna un petit sourire puis lui fit un geste de la main pour qu'il se rapproche de son visage. Elle approcha ses lèvres près de son oreille puis lui murmura les mots qu'il espérait secrètement entendre un jour.
«Vous n'êtes plus sur ma liste.» Elle contourna ensuite le Limier et vint se mettre aux côtés de Brienne et Podrick, la main sur son aiguille. Il devait bien l'admettre, il aimait cette petite garce !
Ils recherchèrent ensuite les chevaux qui étaient cachés entre les rochers en attente pour le retour de leurs Maîtres. Sandor monta sur Stranger et après avoir donné un dernier regard complice à Arya Stark, il partit dans une toute nouvelle direction sous les instructions de Brienne de Tarth et Podrick Payne.
Arya le regarda partir, espérant qu'il ne lui arrive rien et qu'il réussisse à tuer des Lannister pour avoir pris Emerys. Elle comptait sur lui pour que sa liste de morts se raccourcisse, maintenant qu'il connaissait chaque personne inscrite dessus.
«Nous partons Arya. Arya ?» Brienne se retourna vers l'enfant mais elle n'était plus à leur côté et le cheval blanc n'était nulle part en vue.
«Il faut qu'on la rattrape Podrick ! Arya !» Cria Brienne en cherchant aux alentours pour tous signes de la fillette Stark. Elle était là à peine quelques minutes et d'un coup elle avait réussi à disparaître de leur champ de vision ! Comment était-ce même possible ?
Mais Arya était déjà loin sur son cheval blanc. Elle galopait vers une toute nouvelle destination avec une bourse de pièces d'or qu'elle avait prise de Podrick à son insu. Elle claqua les rênes de son cheval qui dévalait une pente vers une grande rivière qui rejoignait le Détroit.
Il y avait un petit bateau amarré à la berge avec quelques hommes, c'était sa seule chance de traversée la grande étendue d'eau.
Arya laissa paraître un petit sourire sur ses lèvres car elle allait à Braavos et apprendre à devenir une sans visage.
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
Emerys sursauta dans sa cellule lorsque la porte du cachot à côté de sa prison s'ouvrit brusquement et qu'un garde ordonna à Tyrion de le suivre. C'était le grand jour pour le nain, il allait se faire juger pour son innocence.
Elle déglutit puis reposa sa tête sur sa main, attendant que le garde et Tyrion disparaissent dans le couloir. Elle avait peur pour lui et pour ce qui allait lui arriver. Elle ne le connaissait que depuis hier soir et déjà elle sentait une étrange sympathie pour lui.
Peut-être était-ce dû au faite qu'il ne la jugeait pas ? Qu'il comprenait sa douleur et qu'il la soutenait malgré qu'il ignorait tout d'elle ? Du moins, une grande partie et surtout la plus sombre. Elle prit de profondes inspirations pour calmer son cœur faisant la course dans sa poitrine puis ferma les yeux, attendant patiemment son heure.
Elle se remémora certains passages de sa vie passées et notamment les conseils que lui avait donnés certaines personnes. Elle ne devait pas montrer sa colère au risque de devenir incontrôlable. Alors elle garda son calme puis fixa un point dans le mur, les oreilles attrapant le moindre bruit à l'extérieur.
Les gardes chuchotaient devant sa porte et malheureusement pour elle, elle n'arrivait pas à entendre ce qui se disait. Finalement l'un d'eux s'éloigna de la porte et laissa l'autre garde seul devant sa cellule. Emerys pouvait voir qu'il s'agissait toujours et encore du même homme du nom de Ser Meryn Trant.
Il la regardait de temps en temps en travers la grille avec cette même lueur perverse dans les yeux. Elle le haïssait rien qu'à cause de sa tête et sa façon de lui sourire. Il n'était pas difficile de voir que cet homme avait une perversion bien particulière ... Et Emerys espérait ne jamais à le découvrir.
Elle frissonna involontairement puis enroula ses bras autour de sa poitrine, les mains frottant ses avant-bras pour un peu de chaleur. Elle grimaça à l'odeur qui flottait sur elle ainsi qu'au sang sécher sur ses vêtements et sur sa peau. Qu'est-ce qu'elle donnerait pour un bon bain chaud et un lit confortable ...
Peut-être qu'elle aurait dû accepter la proposition de Tywin Lannister ... Au moins elle ne serait plus ici à mourir de faim, de soif et de froid. Emerys se frappa mentalement de s'être imaginer aux côtés de cet homme immonde. Il avait au moins vingt ans de plus qu'elle ! Et de plus il voulait produire des enfants avec elle !
Un gémissement sortit de la gorge d'Emerys. Elle commençait à avoir mal au ventre et avait une envie soudaine de vomir. Elle se redressa sur ses bras tremblants puis se glissa sur le sol jusqu'à arriver à un coin de la cellule. Son corps se propulsa en avant lorsqu'une vague de nausée la frappa sans la moindre pitié.
Malheureusement elle n'avait rien mangée depuis hier et donc son estomac était vide alors rien ne sortit de sa bouche. Elle griffa sa gorge avec ses ongles puis plissa les yeux d'inconforts. Elle n'avait rien à vomir et pourtant le sentiment de malaise ne s'enlevait pas !
Elle allait tomber malade si elle restait ici trop longtemps sans eau ni nourriture et si peu d'hygiène. De la torture, voilà ce qu'ils faisaient sous les Donjon Rouge. Emerys glapit puis se jeta sur le dos en abandonnant le combat avec sa nausée. De la sueur perlait sur son front et sa visions se troubla lentement.
Elle tomba vite dans l'inconscience.
Plusieurs heures plus tard, le verrou de la cellule voisine réveilla lentement Emerys de son sommeil maladif. Elle gémit doucement puis écouta attentivement ce qui se passait à côté en jetant un bref regard à la grille devant sa propre porte. Ce n'était plus Ser Meryn Trant qui la surveillait, remarqua-t-elle.
Le garde qui avait ramené Tyrion poussa méchamment le nain dans sa prison puis claqua la porte à son nez. Emerys se glissa sur le sol vers le trou dans le mur afin d'avoir un petit aperçût du mi-homme, très silencieux de l'autre côté.
Elle grimaça puis se positionna contre le mur avec un soupir lorsque ses muscles crièrent de douleur. Elle prit quelques instants à reprendre ses esprits, encore sonner par le manque d'eau et de nourriture puis pencha la tête vers l'avant.
«Tyrion ?» Appela-t-elle calmement, jetant un regard vers Meryn Trant qui venait de reprendre sa place devant la grille à sa porte.
«Bonjour à vous ma Dame. Veuillez excuser mon air si sombre, j'espère ne pas vous effrayez.» Répondit-il avec un léger rire nostalgique. Le nain était dos contre sa porte et avait les jambes écartées devant lui.
«Emerys.» Corrigea-t-elle rapidement en lui donnant un petit sourire sympathique.
«Emerys ... Votre prénom égal votre beauté hors norme.» Enjoua-t-il en riant doucement. Il essayait de détendre ses nerfs après cette première cession devant les juges corrompus. De là où il était il ne la voyait pas mais il avait l'image de son visage dans son esprit.
«Qu'est-il arrivé ?» Souffla Emerys, soucieuse du comportement morose de son ami.
«Ce que je savais qui allait arriver, ce que j'ai toujours su. Mon père a réussi à mettre les autres juges contre moi et la plupart des témoins me détestent. Alors je vous laisse imaginer la suite.» Déclara-t-il dans un profond soupir peiné.
«Il fallait voir le visage de ma sœur lorsqu'elle a été appelée à témoigner. Elle était si heureuse mais elle masquait sa joie derrière ses larmes de crocodile. Tout le monde tombe sous le charme de ma magnifique sœur, même mon idiot de frère.» Cracha avec colère Tyrion, jouant avec ses mains sur ses genoux.
«Il s'agit peut-être de la seule personne en qui je peux avoir confiance dans cette impasse, mon frère Jaime. Il faut que je trouve un moyen de lui parler en seul à seul.» Se dit-il à lui-même en levant pensivement les yeux au plafond.
«Je suis vraiment désolée pour vous. J'aurais aimé pouvoir faire quelque chose ...» Commença Emerys mais sa gorge se serra soudainement et elle se retrouva à court de mot.
«Vous n'auriez rien pu faire Emerys car de toute évidence les Dieux sont contre moi. J'ai entendu dire que vous protégiez la jeune Arya Stark ? Peut-être que je pourrais vous donner un peu d'espoir en vous disant que sa sœur Sansa doit se trouver à Winterfell à l'heure qu'il est, saine et sauve.» Dit-il en espérant que ses paroles allaient soulagées un peu la femme.
Effectivement, cette nouvelle aida Emerys à se sentir un petit peu mieux. Elle laissa sortir l'air de ses poumons puis sourit doucement, les yeux sur le sol. Elle espérait qu'Arya se dirigeait à Winterfell maintenant et non pas à Braavos comme elle voulait au départ.
«Pourquoi avait-elle été accusée ? C'était l'épouse du Roi.» Elle savait que Sansa Stark était promise au Roi Joffrey mais elle n'imaginait pas que la pauvre fille ferait une chose aussi évidente qu'un empoisonnement, surtout si elle tenait à sa tête.
«Elle ne l'était plus. Nous avions été mariés elle et moi, pour la punir de sa traîtrise et pour la ridiculiser d'avantage.» Tyrion leva les sourcils puis marcha au centre de sa cellule. Il vit Emerys qui le regardait étrangement alors il se précipita pour finir.
«Le mariage n'a pas été consommé. Elle n'était qu'une jeune fille sans défense et son âge me bloquait. Jamais je ne l'aurais forcé à faire quoi que ce soit d'inapproprié, je voulais lui laisser le temps même s'il aurait fallu des années. Voir peut-être jamais.» Il rit en secouant la tête, une main sur son front.
«Vous êtes quelqu'un de bien. Un homme courageux et intelligent, c'est très rare de nos jours !» Complimenta Emerys en hochant la tête, prenant une meilleure position contre le mur de pierre.
«Un homme ... Un monstre qui a tuer sa propre mère en venant au monde.» Dit-il en détournant le compliment qu'elle venait de lui faire. Cette réalité lui faisait encore plus mal lorsqu'il le disait ouvertement.
«C'est ce que votre père s'épuise à vous dire ? En vous rabaissant au statut de monstre ? C'est pitoyable. Le vrai monstre c'est lui, il n'a même pas la décence de traiter son propre sang avec respect.» Cracha Emerys avec venin.
«Vos paroles me touche Emerys, je dois bien l'admettre. Mais mon père sait ce qu'il veut et il l'aura tôt ou tard.» Tyrion prit une brindille de foin entre ses doigts.
«Sauf si vous le tuer avant.» Répondit sombrement Emerys.
Le nain leva les yeux vers elle puis observa longuement son visage près du trou. Il sourit tristement puis vint se tenir à côté d'elle en laissant ses petites jambes s'étendrent face à lui. Il jeta la brindille puis soupira exagérément.
«Vous avez raison. Je devrais peut-être mettre fin à ses jours et offrir sa tête à ma sœur, elle sera enchantée.» Dit-il sarcastiquement.
«Prenez la sienne avec. Je n'aime pas du tout cette femme et sa façon de me regarder. Elle me haïssait avant même de m'adresser la parole !» S'énerva Emerys en regardant le visage de Tyrion.
«Une Lannister dans toute sa gloire ! C'est bien ma sœur. En venir aux conclusions hâtives avant même de percer le fin fond du problème. Elle est rongée par la haine, elle l'a toujours été depuis notre enfance. Mais maintenant que son fils chéri lui a été enlevé, elle n'hésitera pas à massacrer des villes entières pour se venger et protéger ce qui lui reste en progéniture.» Tyrion hocha pensivement la tête puis leva les yeux dans ceux d'Emerys.
«Je peux comprendre.» Lui dit-elle en plissant la lèvre inférieure.
«Mon père voulait que je produise des héritiers avec une femme Noble. Pour vous dire à quel point il désespère pour notre lignée et vous en avez eu la preuve hier encore. Après la bataille de la Néra je lui avais demandé un semblant de reconnaissance pour avoir défendu la ville alors que mon neveu se cachait dans les jupons de sa mère. Je voulais Castral Rock et un titre, ce qu'un père aurait fait pour son fils.» Continua-t-il douloureusement, les yeux larmoyants.
Le cœur d'Emerys se serra douloureusement dans sa poitrine en entendant parler de la bataille de la Néra. Polliver en avait parlé lorsqu'elle était encore avec Sandor et Arya. Le Chien avait fui cette bataille et briser sa fidélité au Roi Joffrey. Elle ignorait encore pourquoi il avait fait ça mais elle ne s'attendait pas à le savoir un jour.
«Peut-être qu'un jour c'est moi qui produira vos héritiers.» Emerys rit doucement puis sourit à Tyrion. Elle avait de l'empathie pour lui et le considérait comme un ami mais elle voulait lui remonter le moral d'une façon ou d'une autre.
«Peut-être dans une autre vie Emerys. Je ne peux pas prétendre à un cœur qui est déjà pris.» Répondit-il avec le même petit sourire complice qu'elle. Ils s'échangèrent des regards puis Emerys détourna rapidement les yeux, prise au dépourvu.
Elle s'apprêta à lui répondre mais la porte en face d'elle s'ouvrit et son estomac se tordit douloureusement en voyant la personne devant elle.
A suivre ...
Mwahahahaha ! Diabolique ! Ça s'empirera avec le temps !
A+
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top